Elodie Shanta

Je l'ai lu d'une traite durant un trajet en train. Le temps de sa lecture, les personnages des Chats noirs meurent de chagrin m'ont paru plus vibrants et palpables que les passagers autour de moi.



47 courts textes émaillent ce recueil, qui ne sont pas vraiment des nouvelles. On a plutôt affaire à des instants fugaces, des moments longs de vie ; et dans les interstices, la contemplation.



On est souvent enveloppé dans une atmosphère intime, à fleur de peau, qui se déchire parfois. Tout y est sensible, en textures. Bitume, lichen, peau, porcelaine et brume.

Chaque partie s'ouvre sur une illustration d'un·e artiste différent·e, apportant leur propre sensibilité à l’œuvre, et j'avoue avoir été particulièrement ébloui par celle de Sanoe (dont j'avais déjà adoré le trait dans La Grande Ourse, scénarisée justement par Elsa Bordier) et celle de mloyan.



On y trouve beaucoup de personnages féminins, de solitaires. Beaucoup de failles et de forces.

La petite Loup partait déjà gagnante avec un tel nom, mais j'ai tout aimé de cette histoire. La beauté des mots, la beauté des personnages, la beauté de leurs sentiments (qui n'ont parfois rien de beau). Elle s'est lovée au chaud, dans le creux de mon cœur. Je me plairai à la relire plus tard.



Il y a des portraits qui t'attachent, des phrases qui te cueillent.

Mais vient le moment de leur dire au revoir. Alors tu pleures et tu souris.

Que dire, si ce n'est que ça se lit en dix minutes. Le graphisme enfantin nous fait supposer qu'il s'agit là d'une BD Jeunesse. Je me suis donc demandée si ça pourrait instruire de jeunes esprits. Ma réponse est non.

L'histoire se concentre sur le destin de Résine, sorcière de son État, qui termine au bûcher à moults reprises mais tel un Phénix, renaît de ses cendres. Elle semble incarner les valeurs du féminisme comme ses collègues sorcières: elles guérissent, portent parfois le pantalon, vivent comme elles l'entendent, quittent leur mari et travaillent (certains hommes acceptent volontiers de garder les enfants).... Elles combattent pour leur droit à la "sorcellerie" en étant mal embouchées.... Ce gain de droits par la force des mots, sans finesse et par les cris et la colère m'ont laissée dubitative.... un bd sans intérêt... Sur le thème des sorcières on trouve nettement mieux écrit ! Encore une fois, tant pis !

Cécil est propriétaire d'une herboristerie, elle y sert un tas de clients avec serviabilité et gentillesse. Une rate qu'elle ne connait pas vient un jour lui demander de la sauge vénéneuse. Elle n'est pas très bavarde et même plutôt ronchon. Elle perd un papier en sortant de la boutique, Cécil découvre qu'il s'agit d'une carte et d'une liste un peu étrange. Avec son ami Ficelle, elle mène l'enquête en espérant peut-être trouver un trésor...



C'est une BD aux dessins originaux, le style est un peu naïf et les expressions des personnages me font parfois penser à celles des mangas. On vit avec les personnages une belle aventure, mais c'est surtout l'amitié qui est mise à l'honneur. C'est donc plus mignon qu'haletant.



"Cécil et les objets cassés" nous offre un petit univers cosy dans lequel il fait bon de se plonger.

Voici une bande-dessinée dont j'avais entendu parler depuis longtemps et que j'ai trouvé à la bibliothèque.



Résine est une bande-dessinée qui se passe dans une ambiance moyenâgeuse, en pleine chasse aux sorcières. Résine est une sorcière et, pour une fois elle a un mari, Claudin, auquel elle tient. Alors plutôt que de se laisser brûler une énième fois, elle décide de fuir avec lui et de s'installer dans une petite ville. Elle va y faire la rencontre de deux femmes qui vont devenir ses amies : Amarante, la boulangère, et l'apotiqueresse. Amarante est une jeune femme un peu naïve mais qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Mère célibataire, elle n'est pas vue d'un bon œil par les villageois. L'apotiqueresse est la soignante du village, mais une femme qui a des connaissances fait peur.



Résine arrive dans ce village et va tout chambouler. Bien vite, Amarante et l'apotiqueresse sont accusées de sorcelleries, alors qu'elles n'ont rien fait que tenir tête à des hommes. Et si l'apotiqueresse est une vraie sorcière, ce n'est pas le cas d'Amarante. Alors Résine décide d'aider ses nouvelles amies comme elle le peu.



C'est une bande-dessinée qui prend le prétexte des procès en sorcellerie pour parler de féminisme et de sororité. C'est une BD vite lue (peu de texte et le dessin - très simple - se regarde vite) mais qui est bien plus profonde qu'il n'y paraît. Il y est aussi question d'amour puisque les trois femmes semblent amoureuses, même si ce n'est parfois que sous entendu : Résine et Claudin forment un couple fort et complice, Amarante et l'étrange Scorbul vont tomber amoureux malgré les défauts de celui-ci (il a aussi de nombreuses qualités !) et l'apotiqueresse vit avec Pélagie, une femme dont personne ne sait trop de qui il s'agit exactement.



C'est une BD que j'ai énormément appréciée et qui peut être lue dès l'enfance mais également par les adultes, le niveau de lecture sera surement différent. D'ailleurs Mini me l'a piquée.



A découvrir !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..

Une pépite.

A mettre entre toutes les mains, petites et grandes.

Le graphisme semble enfantin et l'histoire aussi mais le propos est percutant.

Impossible de passer à côté de la dénonciation de la malveillance, des préjugés, du harcèlement. Et en même temps on rit, on se réjouit et on relit.

Un coup de cœur que l'on m'a partagé et que je partage à mon tour, après un excellent moment de lecture.

Une autrice que je vais suivre désormais.

Résine est accusée d'être une sorcière. Avec son compagnon Claudin, ils s'enfuient et commencent une nouvelle vie à Floriboule. Mais leur arrivée va être à l'origine de nombreux problèmes : accusations infondées, procès en sorcellerie, confrontation avec des villageois sexistes et obscurantistes.



Une BD pleine de peps et d'humour sur les sorcières, vous savez, ces femmes qui posent problème aux hommes quand elles s'émancipent un peu trop... Ici, les sorcières voient leurs pouvoirs augmenter à chaque fois qu'on les brûle et continuent leur vie sous une nouvelle apparence.



Elles anticipent vite les futurs problèmes et fauteurs de trouble car elles sont plutôt lucides sur ce qu'on leur reproche : leur liberté, leur liberté et euh, leur liberté.



Une BD féministe divertissante et tant mieux !, parce qu'en ce moment, c'est pas toujours facile de rire !!

Une charmante petite BD aux couleurs douces, pour un public plutôt ado. Elle détourne les codes du conte, et montre des figures de sorcières puissantes, qui ont mené plusieurs vies et ont fait le bien autour d'elle.

La figure de la sorcière est positive, bienveillante, c'est une femme opprimée qui doit vivre dans le secret. Elle est indépendante, elle connaît bien les plantes qui soignent, elle aime qui elle veut.. Seule la sororité permet de tirer son épingle du jeu. Le mari de Résine est un allié (comprendre proféministe), l'aime comme elle est et la suit malgré les risques pris.

L'histoire sur fond fantastique et médiéval a le mérite d'être claire ! C'est pour moi une réhabilitation de la figure de la sorcière, tout en légèreté et en drôlerie. Les violences faites aux femmes sont abordées sans en avoir l'air.

Une BD aux couleurs acidulées et au dessin rond et naïf, qui dénonce le sexisme et l'obscurantisme sans être didactique, en prenant le parti du fun.

Magnifique récit avec différentes scènes nous livrant chacune une moralité. J'aime beaucoup la construction et les ambiances de cette autrice. Un bon moment de lecture qui nous fait sourire et voir la vie en mode Elodie Shanta. Hâte d'avoir la suite !

Résine est une sorcière. Elle vit dans un monde où brûler sur le bûcher vous fait monter de niveau dans la sorcellerie. Sauf que Résine aime son mari et préfèrerait vivre encore un peu pour en profiter.



Cette bande-dessinée d'Elodie Shanta a une façon d'appréhender la sorcellerie et les bûchers d'une façon complètement déjantée. La sorcellerie est surtout une façon d'aborder la condition féminine et de plaider pour un féminisme nécessaire.

Son univers est pétillant, enjoué et j'aime tout autant ses illustrations que ses propos. Ça n'est pas forcément fouillé, l'histoire est plus distrayante que développée mais l'engagement est tout de même bien prononcé.

J’ai emprunté cette bande-dessinée à la médiathèque parce qu’ayant adoré Crevette de la même auteure, j’espérais que celui-ci serait aussi bien… finalement, il est même mieux.



Pourtant, l’histoire est toute simple :

Cécil tient une boutique d’ingrédients (ouais c’est super vague, mais on ne sait pas trop de quoi, en fait ! Une épicerie, peut-être ?). Elle sert ses clients avec professionnalisme. Un jour, une rate vient lui acheter de la sauge, puis repart en claquant la porte, ce qui fait tomber et casse le miroir de cette pauvre Cécil. En le ramassant, notre héroïne constate que la rate a perdu quelque chose : une carte accompagnée d’une liste d’ingrédients. Quand elle montre ça à son meilleur ami, Ficelle, il s’enthousiasme : une carte au trésor ! Ni une, ni deux, ils partent à l’aventure… mais ne s’attendent pas à retomber si vite sur la véritable propriétaire de la carte.



Ce n’est pas une quête de fous, tout se règle rapidement – trop bien diraient certains, juste comme il faut selon moi. Le gros point fort de cette histoire n’est pas le scénario, c’est le monde dans lequel vivent les personnages, les gens qu’ils rencontrent et les liens qu’ils tissent.

Et puis, c’est une histoire toute douce qui fait chaud au cœur et qui apaise les âmes tourmentées – j’étais totalement dans cet état d’esprit depuis le dernier roman que j’ai lu (tourmentées et de mauvaise humeur sans raison apparente)… et depuis que j’ai terminé Cécil et les objets cassés, je me sens bien et j’ai retrouvé le sourire.



J’ai grandement apprécié les personnages que ce soit la réservée Cécil, petite grenouille fidèle en amitié et serviable ou Nicol qui n’aime que la solitude et pas les gens. Ficelle forme un duo attachant avec sa meilleure amie et la présence de poussière, cette espèce de minuscule fantôme qui les suit partout, rajoute une touche de mignonnitude au récit.

Les dessins sont très simples ce qui est parfait : ça se marie à merveille avec la trame de l’histoire. Les couleurs sont assez fades et pourtant, ça donne du charme à cette bande-dessinée : je ne saurais expliquer comment ça se fait, mais c’est le sentiment que ça m’inspire.

C’est un coup de cœur pour cette lecture que j’ai dévorée d’une traite.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..

Que dire de cette BD à part le fait qu'il faut la mettre entre les mains d'un public de 7 à 77 ans (et au delà). L'histoire d'une sorcière qui veut vivre avec les autres mais qui est jugée par sa condition. Tout est dit ici et cette lecture est un véritable plaidoyer pour le vivre ensemble et la tolérance. Un véritable régal pour le lecteur qui s'amusera et s'insurgera des situations cocasses

Résine est une BD assez courte (que j'aurais vraiment aimée un peu plus longue !) qui parle de chasse aux sorcières avec des illustrations presque enfantines. Élodie Shanta possède un univers bien à elle : ses personnages ont des bouilles de dessin animé, très expressives. Il en émane beaucoup de candeur mais le fond est bien inspiré de faits réels ! La BD évoque une chasse aux sorcières du Moyen-âge, mais avec des couleurs pastels. Elle dénonce toutefois le sexisme et l'intolérance. le tragique est contrebalancé par ces bûchers qui sont supposés renforcer les pouvoirs des sorcières plutôt que de les tuer. En résumé, c'est une lecture étonnante, que j'ai bien appréciée mais que j'aurais aimé voir un peu plus développée !

Une petite histoire graphique sans prétention. Résine est sorcière de son état et affronte les préjugés dont elle et les femmes du village dans lequel elle s’installe avec son mari sont victimes. Préjugés dont les femmes ont trop souvent été victimes, rapidement accusées d’être des sorcières, dès lors qu’elles sortaient un peu de ce qu’on attendait d’elles.

Bien d’actualité et dans l’air du temps alors que les femmes sont encore et toujours victimes de jugements et injonctions incessantes sur leurs façon de s’habiller, de s’occuper de leurs enfants, d’être ou pas en couple, interdites de vivre leur vie comme ellles l’entendent sous peine d’être jugées et exclues.

C’est de tout ça dont parle Résine.

Résine est une sorcière. 🧙‍♀️ Lorsque les villageois commencent à colporter des rumeurs à son sujet, pour ne pas être brûlée, elle s'enfuit avec son mari dans le village paisible de Floriboule.



La galerie de personnages cocasses que Résine et Claudin y rencontrent et les gags d'Elodie Shanta sont à pleurer de rire. Mais derrière cette lecture légère et divertissante, il y a plein d'allusions subtiles au sexisme. « Résine » est un conte absurde et délicieux autour des procès de sorcières et des porcs qui les accusent (les Monsieur Jutard et les Boris Terreau, on vous voit 👀). Coup de cœur !



P. S. Pssst... ce que les villageois ne savent pas, c'est que quand on brûle une sorcière... Elle revient encore plus puissante.

P. P. S. On est d'accord que l'Apotiqueresse et Pélagie sortent ensemble ?

Comme le laisse présager le titre, ce second tome se déroule avant le premier tome de Crevette, ce qui est un peu perturbant au début.

Sa mère est encore vivante, l’héroïne est plus petite et apprend à peine les sorts de ménage qui lui permettront de travailler chez Joseph et Gamelle. Mais on n’en est pas encore là.



On suit la vie de :

– Crevette, une enfant curieuse et qui adore lire.

– Gisèle, sa mère, une sorcière qui lit les cartes à ses clients.

– Joseph, le démon rouge qui commence à travailler pour son oncle à récolter des âmes.

– Gamelle le chat écrivain.

– Mistigriff, chat normal qui deviendra l’effrayante créature volante du premier.



J’ai été ravie de retrouver ces personnages si attachants.

Les dessins sont tout simples et se marient à la mignonnitude du récit.

Je ne vais pas blablater pendant des lignes et des lignes. Je n’ai rien d’autre à ajouter si ce n’est que j’ai adoré cette lecture.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..

CuiCui & PiouPiou sont particulièrement friands de bande dessinée en ce moment, et celles proposées par BD Kids sont vraiment sympa, avec des héros comme Ariol, TomTom et Nana ou encore Cham et Nyne des « dragons de Nalsara ». Donc c'est avec enthousiasme qu'ils ont découvert les aventures d'Ortie et Douce, et le coup de crayon d'Élodie Shanta.



Ortie et Douce sont amies. C'est la rentrée à l'école Écorce pour être formées et devenir de super héroïnes. Chacune a déjà un pouvoir : l'une se transforme en chat, l'autre peut devenir invisible ce qui peut se révéler très utile. Mais pour passer dans le niveau supérieur, les deux apprenties devront apprendre à maîtriser deux autres pouvoirs. Et ce n'est pas une mince affaire.



Comme dans tous les albums BD Kids, le format souple et pas très grand, est très pratique à lire mais aussi à emmener partout. Celui-ci à beaucoup voyagé et a vécu quelques aventures avec ses deux héroïnes. La couleur est aussi un autre des avantages de cette collection, qui plaît beaucoup aux enfants. Le graphisme d'Élodie Shanta est assez simpliste mais CuiCui et PiouPiou n'ont pas semblé le moins du monde surpris. Les plus grands seront probablement un peu plus perplexes. Le texte dans les bulles est écrit en capitales, et n'est pas trop dense pour qu'un apprenti lecteur ou un lecteur débutant puisse le lire seul. De plus, les aventures des deux amies sont découpées en chapitres pas trop longs.



L'histoire en elle-même met en avant deux héroïnes très attachantes, avec des supers-pouvoirs, que demander de plus. CuiCui & PiouPiou adorent et cela alimente à merveille leur imagination. Les enquêtes sont un brin naïves et le dénouement tout à fait baroque. Cela parle très bien à l'imagination délirante des plus jeunes. Les personnages secondaires sont un peu effacés, ce qui est probablement normal pour que le lecteur découvre déjà les deux héroïnes.
Lien : http://lillyterrature.canalb..

Une bande dessinée à destination des jeunes lecteurs aux personnages mignons et marrants qui renouvelle le genre des supers héros avec un humour décalé.



Je remercie les éditions BD Kids pour l’envoie de la bande dessinée Ortie et Douce, tome 1 : l’école des pouvoirs dans le cadre de l’opération Masse Critique d’avril 2021. Et je remercie l’équipe de Babelio pour leur confiance renouvelée.



Ortie et Douce est une nouvelle série que j’ai eu plaisir à découvrir. Ortie et Douce sont deux jeunes filles qui rentrent à l’école Ecorce pour devenir de futures héroïnes. Ortie peut se transformer en chat, quant à Douce elle peut se rendre invisible. Afin de passer en classe supérieur elles devront apprendre à maitriser chacune deux autres pouvoirs.



Ortie et Douce sont deux personnages attachants et pleins d’énergie. Ortie cherchant toujours à résoudre des mystères, elle a tendance à entrainer Douce dans des enquêtes pleines de naïveté et d’imagination. La chute de chaque mini chapitre est assez décalée avec ce que l’on pourrait attendre d’un univers de super héroïne. Ce décalage humoristique entre des situations de notre monde bien normal et nos deux héroïnes et leurs pouvoirs fonctionne plutôt bien. Le contraste entre le caractère des deux protagonistes, s’il ne renouvelle pas ce que l’on a l’habitude de voir dans un duo, (un personnage fougueux, entraine un second plus réservé dans l’aventure et les problèmes) n’est pas pour autant mal fait. Les personnages secondaires n’ont pas encore le temps d’être découvert pleinement mais d’autres tomes nous le permettrons surement.



A propos de l’histoire : j’ai été étonné de la vitesse à laquelle les héroïnes découvrent leurs pouvoirs d’un chapitre à l’autre, mais peut-être que l’auteure à d’autre chose à nous raconter pour nous faire rire ensuite



Pour ce qui est du dessin, d’un premier abord, le style, que je qualifierai de simple, m’a un peu freiné dans ma lecture. Je ne pense pas que la simplicité me gêne, j’y suis sans doute plus habitué en album qu’en bande dessinée. Cela étant dit, les cases sont rythmées, et l’illustration est chatoyante et pleine de couleurs ce qui est assez plaisant. D’une manière générale, il est rare que le dessin me gêne si l’histoire me prend, donc je ne développerais pas plus sur ce point.



Enfin, le support en tant que tel semble solide et de bonne facture. Le livre devrait supporter plusieurs lectures sans encombre et on sait que les enfants aiment relire.



En bref, sans être un coup de cœur ou même un super moment de lecture, j’ai tout de même apprécié cette découverte. Elle s’adresse à un public plus jeune ce qui peut expliquer ceci, les enfants seront peut-être plus emballé. Cependant, je pense que la série a des qualités et un potentiel intéressant. A voir dans les prochains tomes.



Bonne lecture

Résine et Claudin sont mariés. Alors que Résine est accusée de sorcellerie, ils quittent leur village. En fait, Résine est vraiment une sorcière. Mais maintenant que Claudin est au courant et qu'il l'aime quand même, une nouvelle vie s'offre à eux. ils arrivent à Floriboule...



Premier album d'Elodie Shanta pour moi. Le style graphique est très colorié et j'ai eu l'impression que l'entièreté de ma lecture était sous exta' ! Ca va vite, c'est drôle par moment, complètement wtf aussi.

Sous couvert d'un style très enfantin, c'est complètement à destination des adultes. L'auteure reprend de thématique de la chasse aux sorcières tout en ajoutant une défense féministe. J'ai rigolé de la répartie des personnages, j'ai aimé la manière dont c'était fait.

on va pas se mentir, même si ça dénonce quelque chose de sérieux, je pense que cette lecture a été une manière de dédramatiser et de donner du courage au courant féministe. Donner l'occasion de sourire, même en montrant quelque chose de sérieux.



J'ai aimé cette lecture !

Cet album alternatif, aux illustrations enfantines, a tout de même un discours engagé mais plutôt à destination des adultes. Le trait d'Elodie Shanta est maintenant facilement reconnaissable : un dessin très coloré et simplifié. En réadaptant avec son propre style les histoires de chasses aux sorcières, elle se questionne sur des problématiques historiques, pourtant toujours d'actualité, notamment autour des rapports entre les hommes et les femmes. Mais elle retourne la situation en affirmant que ces multiples bûchers contribuaient à accroître la puissance de ces femmes et ne les faisaient pas disparaître, bien au contraire. Le décalage entre une histoire assez sombre et la légèreté des illustrations aurait pu être efficace, mais ne contribue pas à nous faire retenir les points marquants et « scandalisants » qui sont abordés.

William 5 ans : j'ai lu cette BD avec maman et c'était vraiment trop bien. J'ai hâte de lire le prochain tome parce que je veux connaître plus d'aventures d'Ortie et Douce dans leur école de super-héros. Au début elles ont juste un pouvoir chacune et après elles en apprennent un deuxième puis un troisième, je me demande combien elles vont en avoir et si Ortie aura juste de pouvoirs de transformation ou autre chose.