Elsa Bordier

Midnight Tales se veut comme un recueil de différents récits qui ont pour point commun un univers autour d 'une société secrète de sorcières devant protéger l'humanité contre des forces occultes.



Certains récits sont mieux réussis que d'autres, c'est indéniable. J'ai beaucoup aimé le premier qui évoque le mothman, une sorte de créature ailé qui apparaît peu avant les grandes catastrophes comme un démon annonciateur de mauvaises nouvelles pour l'humanité.



Ainsi, lors de la catastrophe de l’écroulement d'un pont en Virginie en 1967 à Point Pleasant. Le pont s’effondre en provoquant le décès de 47 personnes. On l'aurait aperçu également peu avant le 11 septembre 2001 et l’écroulement des tours du World Trade Center. Bref, c'est un messager de mauvais augure.



J'ai également bien apprécie la nouvelle autour des villes englouties dont la mystérieuse Avalon près des côtes de l'actuel Cornouailles en Angleterre. Encore aujourd'hui, ces légendes de cités englouties nourrissent l'imaginaire collectif à travers le monde. On a tous entendu parler de l'Atlantide ou encore de Mu.



Bref, c'est assez ésotérique. On pourra juste regretter le caractère inégal des différents récits dont certains laissent de marbre malgré le sujet traité.

Puisque j'organisais - avec d'autres personnes - une rencontre avec l'autrice Elsa Bordier, il me paraissait important de découvrir quelques unes de ses œuvres. C'était l'occasion parfaite pour lire La grande ourse, une bande dessinée qui me faisait de l'œil depuis longtemps.



L'histoire raconte celle d'une jeune femme, Louise, qui a vécu de nombreux deuils et se coupe des vivants afin de passer du temps avec ses morts... jusqu'à ce qu'une étrange créature, Phekda, fasse son apparition. Elle se présente comme une des étoiles de la grande Ourse que Louise aimé tant observer et est là pour faire changer la vision des choses de la jeune femme...



Cette intrigue est assez déroutante mais c'est assez brillamment qu'Elsa Bordier aborde les douloureuses thématiques de la perte et du deuil. Accompagnée par l'illustratrice Sanoé, l'autrice nous livre une histoire touchante et poétique. Les illustrations sont vraiment très belles et rendent le tout encore plus onirique.



Une très belle bande dessinée, qui parle avec douceur et sincérité de la mort, dans un récit qui pourra séduire les adultes comme les ados.

C'est une amie qui m'a parlé de cet ouvrage que j'ai souhaité lire en tout premier lieu parce qu'il collait avec un projet universitaire qui consiste à mettre en avant les femmes et les autrices dans le genre médiéval fantasy.



Mais j'étais aussi ravie de lire cette bande dessinée parce qu'elle a été scénarisée par Elsa Bordier et Sanoé, deux autrices rennaises (la ville où je vis). De plus, les illustrations, réalisées par Sanoé, sont tout simplement magnifiques. J'ai été immédiatement séduite, sans même connaître l’intrigue !



Nous suivons l’histoire de Michèle, une jeune fille qui doit épouser Gorgona, la fille du Royaume démon, afin d'assurer la paix entre les différents royaumes. Michèle va alors faire la connaissance d'êtres et de créatures toutes plus mystérieuses les unes que les autres...



J'ai trouvé que l'histoire, qui reprend un peu ce que nous pouvons voir traditionnellement dans les contes de fées, devenait très originale par le traitement différent qui en était fait. Il y a un côté résolument féministe dans cette bande dessinée qui m'a beaucoup plu !



J'ai été un peu déçue par la fin, trouvant tout cela trop précipité, avant d'apprendre, par la suite, qu'il y aurait un autre tome... que j'ai donc hâte de découvrir !

La jeune comtesse rêve de devenir Chevaleresse, elle va se dissimuler pour arriver à ses fins. C’est un beau récit sur les rôles genrés, un comédie dramatique qui joue avec les codes pour les retourner : lui, il aime la délicatesse du dessin, elle aime manier l’épée et rêve d’aventures. Les personnages sont touchants, le récit accroche, mais il y a plusieurs petits défauts qui m’ont perturbé.



Le dessin est parfois très maladroit, un peu bancal, la colorisation est douce et subtile et rattrape un peu le manque de décors, les proportions anatomiques hasardeuses. Malheureusement certaines illustrations sont parfois assez laides (il y en a aussi de belles, tout n’est pas à jeter, loin de là). J’aime les graphismes un peu fragiles, mais il y a un équilibre à respecter, il faut que la fragilité devienne une force, ce n’est pas toujours le cas ici.



Concernant l’histoire, elle joue sur les codes de genres, l’idée est sympathique, mais on tombe vite dans l’inversion des stéréotypes calibrée, c’est très caricatural et on plonge complètement dans le phénomène de mode, le combat contre les préjugés, l’homosexualité féminine, le refus des codes sociaux sclérosant, la guerre c’est pas bien… ça reste idéaliste et très naïf. On déstructure l’image d’Épinal pour proposer une nouvelle image d’Épinal, façon 2022, au final, c’est très convenu.



Cette lecture a tout de même quelque chose de rafraichissant, mais un brin trop idéaliste pour parvenir à émouvoir.

Cela faisait plusieurs années que j'avais envie de découvrir cette saga, dirigée par le talentueux Mathieu Bablet, dont j'ai déjà lu la formidable bande dessinée Shangri-La. Ici, nous avons droit à un style très différent, avec plusieurs histoires illustrées, chacune d'entre elles réalisées par des auteur•rices et illustrateur•rices différent•es.



Midnight Tales, c'est un petit recueil de bandes dessinées - plus une nouvelle - qui traitent tous de la même thématique : la magie. En effet, les récits tournent autour de l'Ordre de Minuit, une société secrète pour laquelle des sorcières œuvrent à travers le Monde afin de protéger l'humanité des créatures malfaisantes.



Pour ce premier tome, nous sommes donc embarqué•es dans différents pays : en France, en Inde... C'est d'ailleurs l'histoire qui se déroule en Inde qui m'a le plus percutée. On y parle largement de la condition des femmes, au travers d'une histoire de magie, et j'ai trouvé cela très intéressant.



Même si certains récits m'ont moins plu, tout comme certaines illustrations, j'ai trouvé que c'était un ouvrage très bien dans l'ensemble. C'était chouette parce qu'il y avait des explications sur les mythes et leurs origines, ce qui m'a permis d'apprendre un certain nombre de choses. De plus, j'ai adoré l'idée de ces femmes sorcières qui protègent l'humanité ! Il y a clairement un petit côté assez féministe dans les histoires qui nous sont racontées, et c'était agréable !

Sans être totalement convaincue sur tous les plans, j'avais plutôt apprécié le travail de Bablet sur "Adrastée" et sur "Shangri-La", j'étais donc curieuse de ce projet consacré à la sorcellerie et à l'occulte. En plus, le concept de l'ouvrage rappelle celui des "Doggybags" du même éditeur Ankama et j'aime bien ce principe de proposer dans un volume plusieurs histoires et des articles sur les sujets évoqués au cours des B.D. Du coup, j'ai eu envie d'emprunter ce "Midnight tales". Le bilan est globalement décevant.



Je vais vite passer sur la nouvelle d'Elsa Bordier que je n'ai pas aimé du tout. Ni l'écriture, ni l'histoire racontée ne m'ont séduite.

Je passerai vite également sur les articles que j'ai parcouru en diagonale et auxquels je ne suis pas parvenue à m'intéresser malgré des sujets qui avaient tout pour le faire. Est-ce dû à une lassitude du format ou à l'écriture de ces articles ? Je ne saurais dire...



Quant aux B.D elles-mêmes, elles sont loin de m'avoir toutes convaincue.

Le 1er épisode de "Devil"s garden" ne m'a pas donné du tout envie de lire la suite. Le scénario de Bablet m'a semblé prétentieux et assez creux. Quant au dessin de GaX je n'ai pas aimé du tout, je ne lui ai trouvé aucun charme et j'ai détesté les couleurs.

"The last dance" est un peu moins mauvais mais n'est pas non plus une franche réussite. J'ai retrouvé avec plaisir le dessin de Singelin, toujours aussi sympathique et dynamique. Mais le scénario de Bablet ne m'a pas convaincue. "The last dance" m'a fait penser à la série "Buffy contre les vampires" mais en moins bien. Sous des dehors a priori un peu con-con, cette série faisait en fait preuve de pas mal d'audace, notamment narrative, et les personnages étaient plutôt bien campés, et assez éloignés des clichés de beaucoup de séries pour ados. Dans "the last dance", les personnages sont au contraire très caricaturaux. On n'a pas ici des archétypes (ça c'est bien) mais bien des clichetons ambulants (et ça c'est mal). Du coup, si je ne me suis pas ennuyée, je n'ai pas non plus été emballée par cette histoire qui sera oubliée d'ici quelques jours.

Les 2 autres histoires m'ont d'avantage séduite. Avec "Nightmare from the shore" Bablet, qui signe ici à la fois le dessin et le scénario, offre une jolie histoire horrifique au ton assez triste qui a le mérite de mettre en avant des personnages qui sortent des sentiers battus.

"Samsara", illustrée par Sourya et scénarisée par Bablet, est l'histoire que j'ai préférée. Si le dessin ne brille pas par son originalité et ne déborde pas de personnalité, il reste très agréable à l’œil et met en valeur le scénario qui est le vrai point fort de "Samsara". Bablet propose ici une très belle histoire prenant comme contexte la mythologie hindoue. Je ne veux pas trop en dire pour ne pas gâcher l'effet de surprise aux futurs lecteurs mais sachez simplement que c'est beau et triste, que c'est plein de magie, que le Gange est très joliment utilisé dans le récit qui distille beaucoup d'émotion tout en évoquant en arrière-plan la condition féminine en Inde.



2 bonnes histoires, ça n'est pas si mal mais pas suffisant pour en faire une lecture que je recommande. Je ne pense pas que je lirai la suite.

Voici un ouvrage d'une grande délicatesse où chaque illustration épouse parfaitement les mots, comme dans une parfaite symbiose. Malgré la nature des thèmes abordés, Elsa Bordier crée une histoire lumineuse, sans atermoiements et qui, dès lors, réchauffe le cœur d'espoirs et d'émotions radieuses. Nous découvrons les questions du deuil, de la mort et de la solitude dans un émerveillement salvateur, intensifiées par l'époustouflant travail graphique de Sanoe. Cette bande dessinée aux mille détails, pleine de poésie et de magie, ouvre une brèche, la possibilité de s'épanouir, grandir et de se libérer de la douleur des êtres perdus sans craindre désormais qu'ils s'évanouissent à tout jamais. Un doux moment de lecture qu'on ne passe jamais seul·e tant le bel écrin nous renvoie à notre histoire personnelle et propose une communion avec les proches disparu·es. Une réconciliation intime et onirique.

Voilà une histoire bien moderne, avec des sujets très à la mode , le tout à la sauce médiévale.

Cette BD s'adresse à un jeune public et surfe sur la vague actuelle visant à revendiquer le féminisme et la liberté de chacun à ne pas correspondre aux stéréotypes de genre. Pourquoi pas ?

Une damoiselle qui veut devenir une chevaleresse et qui manie l'épée avec talent. Un damoiseau qui, lui, n'aime pas le combat mais plutôt le dessin..



Le scénario est assez prévisible et plutôt enfantin.

Je n'ai pas été séduite par le dessin non plus mais cette BD se lit plutôt bien.

A faire lire aux jeunes ados pour les amener à réfléchir sur cette notion de genre. Ici les codes sociaux sont franchement inversés.

De façon un peu trop tranchée tout de même.

C'est une jolie histoire à dormir debout que nous conte ici Elsa Bordier accompagnée d'une illustratrice "enchanteuse".



La Grande Ourse, c'est une rencontre féérique entre une étoile et une jeune femme tourmentée par les morts. L'étoile Phekda emmène Louise affronter ses tourments, ses angoisses et surtout sa peur de la mort.

Il faut sans doute y voir une sorte de voyage initiatique parsemé de métaphores et de paraboles. Mais, j'ai surtout eu l'impression de survoler les différents passages. On passe d'un endroit à l'autre sans prendre le temps d'approfondir les différents obstacles qui se dressent devant Louise, qui, je dois bien le dire, observe bien plus qu'elle n'agit.



Peut-être n'y a t-il pas lieu de se poser autant de questions et de se laisser tout simplement porter par la magie des illustrations qui sont vraiment magnifiques et donnent envie de rêver.

Cette bande dessinée rassemble quatre récits indépendants autour du thème de la nature, édités précédemment séparément. La thématique est proposée dans des récits fantastiques, fantasy de science-fiction.



Minimage de Yohan Sacré

C’est mon préféré. Des petits êtres légumineuses trouvent un minimage dans la nature, ils décident de la ramener chez les mages, leur ennemis de toujours. Le graphisme est doux, poétique, tout en finesse de nuances, plein d’inventions graphiques, avec des personnages amusants, vivants et pétillants, un délice pour une belle histoire remplie de valeurs, touchante et drôle.



Moineau d’Elsa Bordier et Sourya Sihachakr

C’est celle que j’aime le moins, c’est l’histoire d’une petite fille, souffre douleur à l’école qui sympathise avec un moineau et une vieille dame considérée comme une sorcière. Le dessin est assez brut, aux traits épais et inspiré du manga, les couleurs manquent de finesse, souvent trop fouilli. L’histoire non plus ne m’a pas séduit, la morale ne m’a pas vraiment convaincu.



Cratère de Mélanie Allag

J’ai beaucoup aimé celle-ci. Mélanie Allag a créé un univers port-apocalyptique inventif et original, avec des insectes géants qu’il faut combattre. Le graphisme est simple, mais plein de bonnes idées pour donner du rythme, pour caractériser les personnages, pour donner de la dynamique et j’ai bien aimé la fin, offrant une morale intelligente, sur le choix entre la confrontation de l’humain avec la nature ou la symbiose.



Alma par Justine Thibault

Dans Alma, on découvre un dessin très soigné aux nuances subtiles, inspiré du Manga aussi mais bien plus affiné, avec tout un jeu de lumières particulièrement soigné et fin. Alma est une petite fée qui ne maîtrise qu’un seul sort, celui de faire tomber la pluie, c’est un beau récit sur la persévérance et sur l’acceptation de soi, avec le charme d’un univers fleuri et bucolique. Une première œuvre pour cette autrice très prometteuse.



Punch est une très belle bande dessinée, poétique et apaisante, quatre beaux récits (même s’il y en a un qui m’a moins plu) quatre beaux moments avec la nature, quatre histoires touchantes, pas que pour les petits.

En plein Moyen Âge, Héloïse est une jeune femme passionnée par la chevalerie, les combats à l’épée et les belles armures. Elle est fascinée par les cours donnés aux écuyers du château et obtient du maître d’armes d’en suivre en cachette. Or, unique fille d’un comte dont elle doit hériter des possessions, elle se doit de préparer activement un mariage arrangeant et bien sûr arrangé. Ses parents acceptent qu’elle choisisse Armand, un jeune seigneur qui se trouve être lui aussi dans une position délicate. Tous deux déçoivent leurs aînés par leurs activités favorites. Il faut peu de temps pour que l’un et l’autre se complaisent à échanger leur place le temps de l’entraînement quotidien : Héloïse se dissimule dans l’armure de son futur époux, Armand dans la chambre à coucher pour dessiner. Mais il se trouve qu’à force de montrer sa force, Héloïse fait parler d’elle et le roi veut enrôler dans sa guerre ce nouveau chevalier si vaillant.



Conte questionnant les genres

Elsa Bordier a choisi un scénario faisant la part belle aux interrogations sur ce que sont la féminité forcément sensible et la masculinité forcément violente. Titouan Beaulin l’accompagne au dessin et à la colorisation avec des graphismes tout en sensibilité, avec des personnages minimalistes mais dont les expressions et les onomatopées sont centrales. L’obligation pour Héloïse et Armand de sortir de leur confort dissimulé au château les contraint à remettre en cause leurs choix pourtant tout à fait honorables : la guerre, la misère, le contact avec des populations non nobles les questionnent davantage encore. On peut regretter que le récit fasse la part belle à une vision héroïque de ce renversement de codes, alors même qu’il y a eu de nombreuses chevaleresses dans l’histoire particulièrement attachées à leur statut nobiliaire et que les péripéties avec Isaure la guérisseuse d’un côté et Antoine le paysan de l’autre sont fantasmées pour l’époque médiévale.



La Chevaleresse est donc un récit intéressant qui pose de bonnes questions tout en choisissant un contexte médiéval assez commun pour ne pas être dépaysé.

Comme beaucoup de jeunes femmes modernes, Louise vit avec ses douleurs et fantômes du passé qui l'empêche d'avancer et construire sereinement sa vie d'adulte. Alors souvent, elle regard d'un air contemplatif la Grande Ourse, jusqu'au jour où Phekda, un petit être mystérieux -ni fée ni esprit - descend de l'étoile pour lui montrer un chemin qui devra l'amener à lâcher prise...



Que d'émotions avec cet album ! J'ai été totalement charmée par les graphismes délicats, espiègles et lumineux de Sanoe qui mettait parfaitement en valeur l'atmosphère onirique de cette histoire.

Si on peut penser que l'histoire traite de sujets très "à la mode", l'album mêle parfaitement le traitement de sujets difficiles comme le deuil au voyage initiatique en reprenant des schémas narratifs et graphiques que des lecteurs adultes reconnaîtront aisément.

Et puis la question est : a-t-on obligatoirement besoin d'une ambiance sombre pour aborder des sujets difficiles ? Pourquoi ne pas jouer la carte de l'émerveillement dans un moment de vie où le quotidien en manque cruellement ?



Un très beau moment de lecture pour moi.

Je remercie les Editions Goater, et Masse Critique, de Babelio, de m'avoir adressé Les tomates volantes, d'Elsa Bordier et Elodie Shanta, afin d'en faire la critique.



Quel plaisir, dans une période aussi compliquée et triste que celle que nous connaissons actuellement, de se plonger dans un univers coloré et bien sympathique.



Les tomates volantes est un album destiné aux petits de quatre ans et plus. Je l'ai lu à une mini-lectrice un peu plus jeune qui a écouté l'histoire et suivi sans problème.



Cette histoire débute dans le jardin de Josselin - enfin, peut-on parler de jardin ? terrain de jeu d'une taupe les légumes font grise mine. Josselin n'est pas un bon jardinier… il a besoin de l'aide de la sorcière du village pour l'aider à faire pousser quelques légumes. Mais Josselin ne sait pas non plus respecter les consignes. Au lieu de mettre une goutte de potion magique, il renverse la fiole dans son jardin. Et les légumes poussent… mais au-delà de toute espérance et commencent à n'en faire qu'à leur tête.

Il va falloir demander l'aide de la sorcière pour que tout rentre dans l'ordre.



J'ai beaucoup aimé lire ce petit livre jeunesse d'une trentaine de pages.

L'histoire et les personnages sont sympathiques, et l'idée de légumes qui courent, crient, s'envolent m'a bien plu.

Les dessins sont particulièrement réussis : colorés, les expressions des visages, naïfs, reflètent bien les émotions et parlent aux enfants.

La sorcière à grosses lunettes, à la robe violette, est particulièrement drôle.

Tout est bien qui finit bien… et notre histoire se termine par une belle fête au château.

Un livre jeunesse bien conçu - qui vous permettra de partager de beaux moments de lecture avec vos mini-lecteurs (lectrices) préféré (e)s.

J’ai ce comics dans ma pal depuis sa sortie, je l’avais choisi pour son résumé intrigant mais pas pour ses graphismes car il s’agit d’un curieux mélange d’épouvante et d’ésotérisme. Je l’ai enfin sorti de ma pal car je suis en plein tri de celle-ci. Je ne connais absolument pas les différents auteurs de ce comics.



Niveau graphisme, on finit par s’y faire et j’ai ainsi suivi avec délice les aventures de ces quatre jeunes filles. Par contre, je ne me souvenais plus qu’il ne s’agissait pas d’une histoire complète. À la fin de chaque histoire, nous avons une petite information sur le « monstre » dont on vient de nous parler. C’est original et très intéressant. La seconde histoire est nettement plus triste, elle se déroule en Inde sur les rives du Gange. Les femmes n’y épousent pas les hommes qu’elles aiment et elles sont dans l’obligation de donner la vie à des garçons. Sinon, suivant les familles, c’est la mort qui les attend. La troisième histoire est très triste également. On ne peut pas se frotter impunément à certains types de créatures. La dernière histoire est plus que bizarre et le graphisme encore plus.



Différentes histoires nous sont donc présentées dans cet album avec toutes un lien avec les Midnight Girl, de jeunes sorcières appartenant à un même ordre à travers le monde. Elles ont des missions différentes à remplir suivant leur pays d’origine. Les histoires ne sont pas toujours faites sous format BD. L’une d’elle est sous format texte et il en manque malheureusement un bout, l’éditeur ayant oublié de relire...



Malgré un a priori à l’ouverture de ce volume, c’est une excellente découverte et je pense me procurer la suite pour en apprendre plus sur ce monde occulte. Les informations subsidiaires sont très intéressantes et très complètes. Il semblerait qu’il n’y ait que 3 tomes à cette série, j’espère que la suite est aussi passionnante que celui-ci. Si vous êtes amateurs d’occultes et de comics, je vous conseille très fortement de découvrir celui-ci.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

On reprend les principe des vieux contes : le roi envoie son premier fils en mission, pour épouser la princesse du royaume des démons, il échoue, alors il envoie le second, puis le troisième, et non, car le troisième enfant est une fille, tant pis il elle part quand même. le graphisme est travaillé en aquarelle, élégant et fin. C'est une revisite des contes classiques avec un brin de modernité, une pointe de féminisme et du merveilleux, le résultat est rafraîchissant, pétillant, avec des héroïnes touchantes, une belle réussite.

C'est avec plaisir que je me suis plongée dans le tome 2 de Maléfices, une histoire que j'ai découverte il y a près de deux ans désormais. Alors que je m'attendais à la suite directe du premier tome, j'ai été surprise de voir qu'il s'agissait d'un préquel.



Nous retrouvons Gorgona, avant sa rencontre avec Michelle. Cette princesse du peuple démon est la seule de sa famille qui n'a pas encore développé ses pouvoirs. Gorgona part à la recherche de ses origines et les lecteur•rices sont invité•es à la suivre dans ses péripéties...



J'étais ravie de retrouver l'univers de Maléfices que j'avais beaucoup aimé, même si j'ai regretté l'absence de Michelle. Cependant, j'étais contente d'en apprendre davantage sur Gorgona, un personnage mystérieux dont je ne savais pas bien quoi penser lors de la lecture du premier tome. Grâce à cette histoire, on découvre mieux Gorgona et ses origines.



Il était possible de commencer la lecture de Maléfices par ce préquel, ou bien par le premier tome. Si les deux histoires sont complémentaires, elles peuvent en effet être lues indépendamment l'une de l'autre ou dans l'autre que l'on souhaite.



Encore une fois, j'ai été captiver par cette histoire fantastique et ses personnages haut en couleur. J'ai été subjuguée par les illustrations et les couleurs que je trouve magnifiques. J'espère que les autrices travailleront sur une nouvelle histoire de Maléfices parce que ça vaut le détour !

Attention coup de coeur !



"Punch !" tome 1, c'est 4 histoires totalement différentes mais avec comme fil conducteur la nature, le rapport à l'autre aussi. Ces 4 histoires sont un condensé d'émotions et de péripéties très accrocheuses. Chaque univers est envoutant et, visuellement, c'est d'une grande qualité.



Minimage, de Yohan Sacré, est une histoire de conflit ancestrale entre deux peuples. Or ; une drôle d'équipe décide de mettre ses préjugés de côté pour sauver un bébé. Le message est fort, l'émotion est intense et on aimerait suivre ses personnages attachants pour d'autres aventures...



Moineau d'Elsa Bordier, c'est une petite fille, paria du village, aidée de temps en temps par une femme du village. Elle se débrouille seule et encaisse en silence, jusqu'à sa rencontre avec la vieille dame de la forêt. Cette histoire très touchante montre que la bienveillance et la bonté sont les meilleures armes pour lutter contre la méchanceté gratuite et redonner confiance aux autres.



Cratère de Mélanie Allag détone un peu plus. C'est un univers post-apocalyptique plus futuriste. Le contexte ressemble un peu au film "Love and monsters". C'est très intéressant, notamment tout ce qui touche à l'éthique scientifique et à notre rapport avec la nature. Le récit mériterait juste d'être un peu plus développé car certaines questions restent sans réponses.



Alma de Justine Thibault m'en a mis plein les yeux. On y découvre le peuple papillon qui a pour coutume d'envoyer les enfants de 10 ans faire leur apprentissage auprès d'un ou une Maître-mage. Les graphismes sont magnifiques et c'est une jolie histoire sur le fait de sortir du cadre, de faire les choses qui semblent avoir du sens, sur la bienveillance également.



Cette première anthologie est emplie de douceur et de belles valeurs. J'ai vraiment hâte de lire la prochaine.

Maléfices contient des illustrations magnifiques qui invitent au rêve et mettent l'histoire en valeur avec perfection ! J'ai vraiment adhéré au travail de Sanoe que je vais désormais suivre de plus près.



Quant au récit, il avait l'air extrêmement sympathique mais mon exemplaire possède un défaut d'impression. De fait, il me manque les pages 33 à 48 incluses ce qui m'empêche d'avoir toutes les clefs de l'histoire en main.



Toutefois, de ce que j'ai pu lire, on rencontre de nombreuses créatures allant des plus classiques en fantasy (nains, sirènes) à des créatures plus originales. L'ambiance est magique, douce. On ne manque pas de péripéties.



On suit deux héroïnes fortes et courageuses dont l'amitié est splendide. Elles luttent ensemble pour choisir leur destin et non le subir. Elles transmettent de belles valeurs aux lecteurs.



J'ai passé un excellent moment de lecture malgré la partie manquante et j'espère avoir l'occasion de me procurer un exemplaire non défectueux pour compléter le puzzle. Je vous recommande cette lecture enchanteresse ! Un ouvrage parfait pour initier les plus jeunes à la Fantasy mais qui plaira aussi aux plus vieux ;)

Je suis assez partagée après lecture de ce premier tome (et c'est un peu dommage car, contrairement à mon habitude, j'ai pris directos les deux volumes).



Le principe est celui d'Axolot de Patrick Baud, je trouve, mais version magie et arts occultes. Plusieurs artistes pour conter essentiellement en BD des histoires de sorciers et d'entre-mondes, entrecoupés de cahiers de recherche.

L'ensemble a une bonne tenue graphique générale (du moins le pensais-je en les feuilletant en librairie) (et purée quelle couv' magnifique), hélas les artistes ont une tendance un peu trop mangakikoulol dans les expressions des visages et ça, ça me perd direct.

Enfin c'est assez inégal, on aimerait suivre plus longtemps certaines histoires mais elles ont toutes un petit goût de déjà vu. La nouvelle glissée entre les pages ne m'a pas non plus marquée, je lui ai trouvé un sale goût de pas fini.



Midnight Tales? Mmmh Début de soirée tales plutôt.

Une BD où l'on suit une jeune fille noble qui aimerait bien être chevalier et lâcher ses travaux de couture.

Plus douée dans le maniement de l'épée que de l'aiguille, elle va passer un marché avec un jeune homme. Mais quand ses prouesses vont êtres connus du roi, il sera grand temps de trouver une solution vivre la vie qu'elle souhaite.

Ce n'est pas une histoire révolutionnaire mais facile d'accès pour les ados et le dessin est agréable.