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Citations de Elsa Delachair (26)


Mon premier est le mâle de la poule
On utilise mon second pour couper le bois.
Mon troisième est la quatorzième lettre de l'alphabet
Mon quatrième aide les oiseaux à voler
Et mon tout est un insecte souvent appelé "bête à bon Dieu"
Victor Hugo

Il s'agit….
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On peut, à la rigueur, serrer la main à un journaliste. OÙ a-t-on vu d’ailleurs qu’un homme qui avait serré la main à un journaliste, épouvanté de son déshonneur, se soit jamais brûlé la cervelle, ou même ait essayé de se la brûler seulement ? Sa mère l’a-t-elle chassé, disant : Va, Va, tu n’es pas sorti de mon sein ? Sa chaste fiancée s’est-elle faite religieuse, et quand il s’est présenté à la grille du couvent, où peut-être une autre démence après tout l’avait poussée, s’est-il entendu dire par la tourière : Arrière, tu as serré la main d’un journaliste ? Non. Je dirai bien plus : il y a des gens qui tiennent pour flatteur de connaître un rédacteur au Petit Var, et même à Y Intransigeant.
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Ce minable fait penser à un chien que tout le monde chasse et déteste ; il lorgne l’os qu’il ne peut mordre et se met à aboyer si vigoureusement que force est de comprendre qu’il meurt de faim. Au cours de ma vie, j’ai vu beaucoup de fous, d’insolents, d’envieux, de méchants, d’injustes, de vaniteux, d’entêtés, d’arrogants, de grossiers et d’ingrats ; mais folie, insolence, jalousie, méchanceté, injustice, vanité, entêtement, arrogance, grossièreté et ingratitude comme les siens, jamais. Le scélérat, gonflé d’un orgueil qui lui promet une renommée de grand poète, ne fait que se complaire en soi-même. Il se prend à témoin des louanges qu’il croit mériter, il devient son propre adorateur.
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Tes maigres injures sentent le renfermé, elles sont plus flétries que la peau de ta pine canonique. Si l’insulte est un art, tu ne lui es qu’une tumeur scrofuleuse.

Utilise tes lettres pour torcher les plis de ton vieux cul.
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Non. Je dirai bien plus : il y a des gens qui tiennent pour flatteur de connaître un rédacteur au Petit Var, et même à Y Intransigeant. Bien que l’on puisse considérer ce genre de jugement comme l’effet d’une perversion qualifiée, ou tout au moins d’une imbécillité crasse, il faudrait que je fusse de bien mauvaise foi pour passer silence sur une particularité si intéressante, d’ailleurs omise au Dictionnaire dont l’article journaliste témoigne surtout de la terreur répugnante des académiciens devant les périodiques, comme dit la poste. Donc je déclare qu’il est possible de serrer la main d’un journaliste. Sous certaines réserves, s’entend. Se laver ensuite. Et pas seulement la main contaminée, mais tout le reste du corps, particulièrement les parties sexuelles, pour ce qu’on sait encore très mal comment le journaliste empoisonne ses victimes, et qu’il n’est pas très sûr qu’il ne dégage pas par tous les pores de la peau ou du vêtement une espèce de venin volatile et singulièrement infecte qui serait d’une aptitude extraordinaire à se loger dans les plis de flexion, même les mieux cachés par l’habitude et la décence.
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Il paraîtrait que les journalistes sont des termites qui nichent dans l’oreille de la renommée, ou bien, selon d’autres auteurs, ils seraient des annelés du genre vers du nez, ne se nourrissant que de moutarde et de défécations, mais d’une susceptibilité telle, qu’ils ne peuvent s’entendre traiter de salauds sans trépigner et grincer des dents. Or je les ai traités de salauds. Si j’avais mieux connu la zoologie assurément je les eusse de préférence appelés canailles.
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Il y a de la justice dans le monde ; et pour peu que vous soyez poli, vous trouvez à coup sûr des gens fort polis qui ne sont pas en reste avec vous. Cela compose une société charmante.
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Si j’ai recours à des formules de politesse, c’est pour vous faire savoir mes volontés suprêmes, après que vous aurez répondu aux explications que je réclame de votre gueule de raie, comme nous disons, nous autres diplomates.
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En vérité c’est un scandale qui ne peut pas en être un, puisque un sous-être tel que vous, madame Ver, ne peut évidemment pas donner lieu à scandale. L’unique scandale chez vous est votre venue au monde, madame Ver. Ver. Ver… une de ces dégénérescences nominatives, ça, un hyponyme par hyperbole. Qu’est-ce que vous avez tous à les écarquiller comme ça… Ecartez-vous le plus obligeamment du monde les uns des autres, allez.
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Le monde entier, suppôt du bruit, est insupportablement sonore. Le bruit est la cause mortelle véritable de toute pensée. On perçoit vos bruits et on cesse de penser. On commence à souffrir.
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Vos gueules d’épouvante et de remords, vos coudes plissés, vos corsages démodés, vos corps pour porter nos défroques. Vous êtes nos miroirs déformants, notre soupape, notre honte, notre lie.
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Les domestiques n’appartiennent pas à l’humanité. Ils coulent. Ils sont une exhalaison qui trame dans nos chambres, dans nos corridors, qui nous pénètre, nous entre par la bouche, qui nous corrompt. Moi, je vous vomis. (Mouvement de Solange pour aller a la fenêtre.) Reste ici.
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Il y a longtemps que vous avez rendu inutiles les mensonges, les hésitations qui conduisent à la métamorphose ! Presse-toi ! Presse-toi. Je n’en peux plus des hontes et des humiliations. Le monde peut nous écouter, sourire, hausser les épaules, nous traiter de folles et d’envieuses, je frémis, je frissonne de plaisir, Claire, je vais hennir de joie !
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Toute la science hasardeuse des hommes n’est pas supérieure à la connaissance immédiate que je puis avoir de mon être. Je suis seul juge de ce qui est en moi.
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Il y a un mal contre lequel l’opium est souverain et ce mal s’appelle l’Angoisse, dans sa forme mentale, médicale, physiologique, logique ou pharmaceutique, comme vous voudrez.

L’Angoisse qui fait les fous.

L’Angoisse qui fait les suicidés.

L’Angoisse qui fait les damnés.

L’Angoisse que la médecine ne connaît pas.

L’Angoisse que votre docteur n’entend pas.

L’Angoisse qui lèse la vie.

L’Angoisse qui pince la corde ombilicale de la vie.
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Tout homme est juge, et juge exclusif, de la quantité de douleur physique, ou encore de vacuité mentale qu’il peut honnêtement supporter. Lucidité ou non lucidité, il y a une lucidité que nulle maladie ne m’enlèvera jamais, c’est celle qui me dicte le sentiment de ma vie physique […]. Et si j’ai perdu ma lucidité, la médecine n’a qu’une chose à faire, c’est de me donner les substances qui me permettent de recouvrer l’usage de cette lucidité.
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Et tu oublies, homme de foi mauvaise, tu oublies d’ajouter général qui est le mot important ! Et général de quoi ? De l’ensemble des nations ! cria Saltiel avec un geste large qui enveloppait la planète. Imbécile, homme d’ignorance noire, noire comme l’interstice de tes orteils que j’ai vus pour ma douleur et ma honte l’autre soir, ô puant véritable, fils des trente-six pères et neveu des entremetteuses, ô postérité des faux-monnayeurs, ô issu des ordures, ô Mattathias de vomissement, ô Arabe, apprends de moi puisque, sans instruction, tu n’as jamais été bon qu’à chercher des sous dans les ruisseaux ou à pressurer des bambins de pêche, apprends de moi, hyène du pourcentage, apprends la signification du mot secrétaire. Secrétaire veut dire celui qui connaît les secrets. Et les secrets de qui ? De toutes les nations !
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C’est vrai que tu es mou, doux et tiède comme une merde chiée dans la minute. C’est vrai, (on entend en coulisse des rires nombreux et très doux) Et c’est comme ça que tu nous plais. Fumante et belle comme la merde, lâchée par un surveillant-chef. Qui est venu te déposer devant ma porte ? (il hume) Houh ! tu sens bon !
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À bien te regarder tu n’es pas grand-chose, ni ça ni autre chose. C’est du mou…
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J’en ai assez de trouver sur ma toilette une serviette où il y a de la merde, chaque fois qu’un de tes amoureux s’est essuyé la pine dedans. Vache ! Ordure ! Fumier ! Chameau ! Fille de garce ! Moule à bittes ! Gueule de chiottes ! Marchande de chaude-pisse ! Lécheuse de derrières ! Avaleuse d’étrons ! Bouffeuse de vérole ! Compte sur moi maintenant, ma salope ! compte sur moi pour friser les poils de ta connasse ou pour te passer le bâton de rouge sur le trou du cul !
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