Livre d’une quarantaine de pages aussi doux qu’émouvant.
J’ai beaucoup aimé ce roman, qui parle du deuil, de la douleur que l’on peut ressentir face à la mort d’un proche et donc pendant la période de deuil, et de la phase où l’on se met en mode survie pour surmonter tout ça.
La relation qu’a Cyprien avec son grand-père est tellement touchante et mignonne. Parce qu’aller chez ses grands-parents pour les vacances ça parle à beaucoup d’enfants ou cela parle à beaucoup de grands enfants qui ont vécu ces moments familiaux pendant leur enfance.
Un secret les lie à tout jamais, et c’est ce qui rend leur relation encore plus belle. Quel est ce secret me demanderez-vous? Lisez ce roman jeunesse, pour vous, à vos enfants, aux petits de votre famille, pour le découvrir. Je pense qu’il est à mettre dans les mains des enfants qui doivent vivre un deuil sans réussir à réellement l’expliquer ni savoir comment le ressentir.
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C’est la rentrée, et Manon aperçoit une fille en bleu. C’est décidé, ce sera elle, son amie.
Le bleu, c’est sa couleur préférée. Oh bien sûr, il y a d’autres enfants qui portent du bleu, mais c’est cette petite fille que Manon veut comme amie. Elle se décide à l’approcher. Mais la fille en bleu semble ne pas la remarquer…
***
Un album dont l’histoire, assez triste, nous montre qu’on ne peut pas forcer quelqu’un à devenir notre ami.
Notre jeune protagoniste, Manon, rêve de devenir amie avec une enfant qui l’ignore et piétine ses sentiments. Elle passe par toutes les émotions dans ce court ouvrage : l’espoir, la découverte, la déception, la colère, la tristesse.
Heureusement, l’amitié surgit parfois quand on ne l’attend plus...
Si l’histoire ne m’a pas totalement conquise, j’ai bien aimé les illustrations. Il y a quelque chose de suranné dans ces images un peu floues, délicates.
Une lecture mitigée pour ma part !
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Un excellent livre qui retrace de manière pluridisciplinaire toutes les libertés dont nous bénéficions.
En passant par le droit, l'histoire, la littérature ou encore la politique, ce livre est un condensé de culture générale que j'ai notamment utilisé pour développer mes connaissances dans le cadre d'un concours administratif en vue de l'épreuve de culture générale.
C'est un livre qui donne beaucoup de références intéressantes et donne envie de se renseigner davantage sur les sujets qu'il aborde. A chaque liberté, un personnage important qui a participé à la mise en oeuvre de ces grandes libertés dont nous pouvons jouir aujourd'hui nous est présenté. Des réflexions très intéressantes sont également menées sur les polémiques actuelles.
Je conseille ce livre à tous, pas uniquement les familiers du monde du droit, car sa pluridisciplinarité ouvre l'esprit et nous fait voir une notion sous différents prismes.
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Cyprien va chez son grand-père Gabriel qui vient de perdre sa femme Annette. La nuit, il se lève et croit voir sa grand-mère dans la cuisine.
“Christophe Léon a publié, outre dix romans et essais en littérature générale, plus de cinquante romans jeunesse pour les ados et +, et a été récompensé par de nombreux prix. Il est traduit dans plusieurs pays. La protection de l'environnement, les faits de société et les dangers de la mondialisation sont les thèmes qu'il aborde à travers ses livres. Depuis octobre 2015, il est directeur des collections Rester Vivant (jeunesse), Muscadier Noir (littérature) aux éditions du Muscadier”. - source : site Internet de l'auteur Christophe-Leon.fr
Christophe Léon écrit depuis 2002 chez de nombreux éditeurs, Rouergue, Ecole des loisirs, Oskar jeunesse, Thierry Magnier, Joie de lire, Talents hauts et le Muscadier.
Cette nouvelle met en scène la découverte par un petit-fils du travestissement de son grand-père avec les vêtements et le maquillage de sa grand-mère. le petit fils décide de garder le secret du comportement de son grand-père. L'intrigue est ramassée en quelques scènes brèves. Cette brièveté, les ellipses et l'absence de construction romanesque laissent dubitatif. Enfin, en quoi, ce texte est-il un roman pour la jeunesse ?
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Lu avec des enfants en CE1.
Très belles images , comme des tableaux de Degas , accompagnées de textes courts, avec une belle morale :
" Tout papillon a été une chenille. "
Convient bien à la tranche cp/ce1 ou encore beaucoup de petites filles font de la danse..
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Chaque été, Cyprien se rend chez ses grands-parents pour y passer un mois de vacances. Mais cette fois, Annette, sa grand-mère n’est plus là… elle est morte quelques mois auparavant. Malgré l’absence de cette dernière, les vacances se déroulent, emplies d’activités entre le petit-fils et son grand-père. Mais un soir, alors qu’il se rend à la cuisine pour y boire un verre d’eau, il y trouve sa grand-mère, du moins c’est ce qu’il croit… A-t-il rêvé ?
Christophe Léon propose ici un court roman qui aborde avec délicatesse la gestion du deuil et ce de manière tout à fait atypique. Le récit aborde également, en filigrane, certains stéréotypes de genre concernant le ménage et les émotions. Puisqu’en effet, Cyprien est surpris de découvrir la maison très propre en arrivant chez ses grands-parents et pense que son grand-père a fait appel à une femme de ménage (comme si un homme ne savait pas tenir une maison), ou le fait que ce dernier se mette à nu devant son petit-fils. Attitude jugée inhabituelle entre deux hommes et face à laquelle le jeune garçon fait preuve d’une grande maturité. En effet, sa sidération et son malaise sont vite balayés par la contenance dont il fait preuve face à une situation complètement désarmante.
Ici, la solitude du grand-père et la manière surprenante dont il gère son deuil génèrent une certaine empathie chez le lecteur (son amour pour sa femme était tel qu’il la fait revivre chaque soir à sa façon*).
Ainsi, la complicité entre un petit-fils et son grand-père liés par un secret vraiment pas banal pour ne pas dire tabou permet d'aborder le deuil et la gestion de la solitude sous un angle tout à fait atypique. Une lecture quelque peu perturbante, déroutante et étonnante aussi et émouvante parfois, mais dont la complicité entre nos deux personnages, une fois encore, prime avant tout. Le tout délicatement illustré par les crayons d'Elsa Oriol qui suggèrent la délicatesse tout en mettant bien en évidence la tendresse entre nos deux protagonistes.
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*il « se déguise » en sa défunte femme.
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"Haut les coeurs" est le quatrième membre de la toute récente famille de romans de la maison Québecoise "D'Eux". Une nouvelle de 41 pages agrémentée, comme ses frères, de très belles illustrations, ici rendues par Elsa Oriol.
Cyprien se rend chez ses grand-parents pour un mois, comme chaque année. Seulement, cette année, sa grand-mère n'est plus là. Quand le garçon, un nuit, souhaite aller boire un verre d'eau, il fait une découverte qui le perturbe.
*Attention - Divulgâche*
Pour comprendre le sens de cette nouvelle, je n'ai pas trop le choix de vous expliquer l'élément surprenant de cette histoire. Voyez-vous, Cyprien constate que la maison de ses grand-parents, normalement entretenue par sa grand-mère, est pourtant toujours propre. Comment l'expliquer, puisque d'ordinaire, grand-papa Gabriel est du genre à créer un bazar autours de lui? Puis, une nuit, il rencontre sa grand-mère, qui faisait le ménage le soir. Il croit à un rêve. La seconde nuit où il surprend sa grand-mère, il réalise qu,il peut lui parler et même la toucher. Elle est un peu différente, avec une voix qui sonnait faux et du maquillage plus que d'habitude. Cyprien finit par reconnaître son grand-père dans ce déguisement. Mais pour lui, ce n'est pas un déguisement. C'est une façon de faire revivre celle qu'il aime - et accessoirement entretenir la maison.
Il n'existe pas de façon unique de faire son deuil. Il est propre à chacun, d'une durée variable et d'une intensité variable. Pour Gabriel, manifestement, entretenir la maison dans les habits de son épouse, était sa façon de survivre à son absence. Ce qui me semble touchant, c'est la façon de ce grand-papa de ne pas se cacher de cette routine singulière face à son petit-fils. Cela traduit une grande confiance. Une confiance qui pousse Cyprien a gardé cela secret.
Je remarque aussi que Gabriel a sous-entendu avoir songer à mettre fin à sa vie. On a encore du travail à faire en matière de détresse psychologique, spécialement chez nos hommes, encore victime des mentalités étriqués voulant que les hommes soient toujours forts. Je pense que Gabriel a su trouver un moyen de garder la tête hors de l'eau avec son projet ménager. Tant que le moyen employé ne nuit pas à l'intégrité physique et psychologique de la personne, peut-on alors dire que le moyen fonctionne et mérite de ne pas être jugé? Je pense également que vu la réaction de Cyprien, qui a donner une forme d'assentiment au projet de Gabriel, a sans doute contribué au bien-être psychologique de ce grand-papa en deuil, parce que dans les moments difficiles, il est bon de savoir que nous pouvons compter sur nos proches et sur leur absence de jugement.
Les illustrations sont jolies, en mine de plomb esquissé sur un canevas au grain visible. Ma préférée est celle de la page 36, quand Cyprien enlace Gabriel avec sincérité. Quand on dit que l'amour est puissant, en voilà un exemple.
Je remarque également que nous avons un effet de contraste dans les rôles de genre. S'il est "bizarre" de voir un homme faire du ménage, être vulnérable et même porter une robe et un fichu, c'est qu'à une autre époque (ou ailleurs dans le monde actuellement) ce sont des caractéristiques "de femme". Si on s'attendait à retrouver la maison de papy en désordre, c'est qu'on s'attendait à ce que le ménage ne soit plus fait, du fait de ne plus y avoir de femme pour le faire. D'ailleurs, c'est la réflexion de Cyprien: il a demandé à son grand-père si une femme venait faire le ménage quand il a vu à quel point la maison était propre. C'est donc d'autant plus important pour le bien-être de Gabriel de ne pas tomber dans le jugement de genre.
Un récit très court, mais qui permet une amorce sur le deuil et sur la complicité relationnelle. Une œuvre sur l'importance de l'empathie et de la capacité à revenir sur un jugement. Je dis "revenir", car il est humain de "juger", c'est un automatisme conçu pour nous permettre de savoir rapidement à quoi nous avons affaire. Cependant, l'important est de revenir sur nos jugements, de laisser la place à la raison et à l'empathie dans notre réflexion.
Une belle petite œuvre.
Pour un lectorat à partir du troisième cycle primaire, 10-12 ans ( plus en raison du degré de compréhension requis que pour la longueur ou la difficulté du texte). Je réitère aussi que ce n'est pas parce que c,est un roman classé jeunesse qu'il n'est pas pertinent au adultes.
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De magnifiques dessins à la Degas. D’ailleurs il s’agit d’une petite danseuse qui est sélectionnée pour le spectacle de ballet de fin d’année mais elle devra enlever ses lunettes : car une danseuse ne porte pas de lunettes.
Album encensé et pourtant je n’ai pas aimé. L’histoire est simpliste et surtout sexisme. Pourquoi on ne lui propose pas des lentilles de contact plutôt que danser dans le noir ?
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: L'aventure du livre est sympathique car très intime.
Mais nous poserons des questions sur cette question essentielle du port des lunettes pour une scène de danse. C'est intrigant, n'y a t-il donc aucune ballerine sur scène qui puissent porter des lunettes?
Heureusement, nous reviendra, nous, l'alternative des lentilles de contact dans pareils cas aujourd'hui, pour tout de même y voir et profiter de son art sans risquer de se mettre en danger ( nous aurons aussi cherché sur le net la limite d'utilisation préconisé par les médecins, c'est à dire 11h-14ans mais 8 ans peut être accepté dans certains cas) .
C'est en cherchant sur internet des exemples de danseurs ou danseuses étoile avec des lunettes que nous tomberons sur une interview des auteures Claudine Colozzi et Elsa Oriol sur le blog " La danse en récréation".
http://enrecreations.fr/mg-rencontres-colozzi-oriol.php
Lire ceci sera très éclairant car il ne s'agira pas de dénoncer sans vrai contexte quelque chose qui semblera absurde pour nous, non, ce ne sera pas l'intention principale de l'auteure.
Cette dernière confiera dans l'interview un souvenir d'enfance qui l'avait un peu éprouvé et qui permettait de revenir sur une belle passion artistique: la danse.
Claudine Colozzi confiera qu'étant enfant, à ses propres cours et à l'âge du personnage, elle dut elle aussi se priver de ses lunettes pour un spectacle sur scène car ça ne se faisait pas.
Nous imaginons aisément le sentiment fort pour l'enfant qui devra se surpasser sur un handicap, pour rendre fier son professeur, ses parents et le public.
La suite sera à découvrir mais les illustrations d'Elsa Oriol participeront à installer une atmosphère touchante, avec cette palette chromatique du rose au blanc cassé en atmosphère et cette petite fille qui n'en dormira pas la nuit, avec sa peur d'échouer sur des mouvements qu'elle connait par coeur plus que d'être ridicule..
Ceci fera rêver mais aussi réfléchir.
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Certes le titre n'est pas engageant, et pourtant lorsque l'on est confronté à la situation on est un peu démuni pour parler de l'événement à de jeunes enfants. Une petite fille raconte à la première personne l'enterrement de son arrière-grand-mère, les préparatifs, le silence et la tristesse de sa mère, mais aussi l'évocation de la défunte, les souvenirs qui remontent à la mémoire.
C'est un album efficace, une grande place est faite aux souvenirs bons et amusants, la famille qu'on retrouve, pas de pathos. La vie, quoi !
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Et si une fée Maraine vous octroyait ce don, celui de transmettre autant d'esprit que vous en avez à l'être aimé?
Et si la fée offrait à l'autre le don de vous rendre aussi beau que ces yeux peuvent voir?
Ne serait-ce pas simplement le fantasme de l'âme soeur en amour que nous raconte là le conte de "Riquet à la Houppe"?
La belle idylle du personnage de Riquet, surnommé à la Houppe familièrement pour sa petite mèche façon "Tintin" d'Hergé, partait plutôt mal au départ de l'aventure et nous ne sommes pas très loin de l'autre conte tout aussi célèbre du "Prince grenouille", avec une promesse non tenue.
Oublions les parfaites Blanche-Neige, Aurore et Cendrillon.
Les jeunes et belles princesses n'y auront pas ici le beau rôle, pas encore.
Délicieuses et futiles, elles promettront, oui, contracteront de grands marchés pour un coup de main rapide, récupérer une balle en or ou obtenir de bons conseils.
Si les contes et légendes nous présenteraient les valeureux chevaliers mortifier de ne pas tenir leur serment, même formulés auprès des pires adversaires car c'est ce qui fait l'homme de l'époque, les princesses jolies, elles, ne s'embarraseront pas d'autant de scrupules et ne seront pas éduquées dans ces histoires pour ne jamais manquer de parole. Elles ont bien d'autres choses à penser, selon les moeurs d'époque.
La version du statut vu par Charles Perrault est d'un type vénal et sans doute un peu sexiste, on l'accordera volontiers.
On ne peut décidément pas avoir toutes les qualités.
Les adultes lecteurs souriront devant cette ironique perspective de la princesse qui pourrait décider de son destin et de son promis ( ça n'est pas si simple).
C'est un Conte de fée et tout y est possible.
La belle de cette histoire promettra au dit "hideux" prince Riquet sa main en échange d'un peu d'esprit sur une affaire épineuse.
Qui peut offrir une main en échange d'un service, me demanderez-vous, jeunes lecteurs?
Toujours est-il que la Belle promettra en espérant que le prince l'an d'après oubliera (car c'est ainsi dans les contes, les royaumes se promettent mariage sur un banc, puis oublient sous le poids des responsabilités administratives et les aléas des banquets trop copieux. Comment? Oui, on peut dire cela, jeunes lecteurs, c'est comme un amour d'été).
Notre Riquet, encore rejeté, aura le coeur gros mais ne lâchera pas l'affaire car même pour une princesse, une promesse est une promesse.
La beauté du texte et la magie de l'histoire résident dans sa philosophie douce et puissante qui nous fera douter de la part magique.
Déja petit, Riquet, grâce à sa finesse d'esprit, sera présenté comme joliment attractif, tout le monde pouvait le constater malgré son physique disgracieux.
Il n'est donc pas complètement victime de son sort.
Charles Perrault forcera le trait de la princesse en revanche, l'accablant du maléfice de la bêtise à sa naissance, ce qui explique qu'elle ne puisse se trouver immédiatement sensible au charme de Riquet.
Qui sauvera l'autre finalement?
Riquet deviendra le héros inespéré, le preux chevalier qui tirera la jolie princesse du banissement d'une cour royale encore plus futile, la trouvant trop sotte et appréciant la joute de bons mots comme on dévore une coupelle de friandises.
Finalement, dans le thème de l'intelligence et de la beauté physique, personne ne sera épargné par l'auteur.
Le happy end nous sera garantit malgré tout, aboutissant au raisonnement de la beauté du coeur en seule voie salvatrice pour un amour sincère.
Nous étions dans le conte de sagesse plutôt que l'habituel conte de morale éducative avec ce Conte.
Le conte est plus cruel qu'il n'y parait mais bigrement efficace dans sa leçon à retenir, avec une ouverture pleine, elle, de promesses.
Nous aimons cet adage qui se prête bien à cette histoire: "L'Amour est dans l'oeil de celui qui sait regarder"/
C'est vrai pour les gens et les choses, ce qui nous laisse une marge pour nous tromper, découvrir, redécouvrir, changer d'avis et delà nous sentir un peu grandi nous aussi.
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J'ai été choquée par le message de cet album. J'aurais souhaité que Daisy se rebelle et porte ses lunettes lors du spectacle ou qu'un·e adulte l'encourage à s'affirmer et à assumer sa particularité... Au contraire, elle est poussée à se conformer à des codes injustes, quitte à devoir nier son handicap. Alors peut-être que cet album montre une (triste) réalité du milieu de la danse et encourage le "dépassement de soi", mais pas pour les bonnes raisons, selon moi. A aucun moment il ne pointe la discrimination dont est victime l'héroïne. Je ne lirai pas cet album à des enfants, car ce n'est pas un message que j'ai envie qu'ils retiennent.
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Super ouvrage qui traite de sujets importants comme la confiance en soi, l'acceptation de soi, les préjugés, le regard des autres et qui nous apprend comment surmonter tout ça d'une manière métaphorique, symbolique, de toute beauté.
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Sublimement illustré par Elsa Oriol, il met en lumière l’histoire d’un jeune Prince très intelligent mais aussi laid et difforme, entre une Princesse aussi belle que stupide.
Elle a l’avantage de la beauté, lui est moche avec de l’esprit.
Pour lui en transmettre, c’est tout naturellement qu’il lui propose de l’épouser.
Comment aller au-delà des apparences, et voir ce qu’il y a de si précieux dans l’autre, cette beauté cachée?
Un bel ouvrage qui repousse les préjugés.
« Tout est beau dans ce que l’on aime. »
Riquet
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Le coup de crayon d’Elsa Oriol est juste magnifique ! Une danseuse ne porte pas de lunettes est un album grand format où la poésie des illustrations rythme le récit. L’histoire est d’ailleurs assez originale et pointe un sujet vraiment très intéressant, en laissant la part belle à la différence, aussi petite soit-elle. Je pense que cet album jeunesse séduira tout amateur de danse. C’est visuellement magnifique, rempli d’émotions! Ne passez pas à côté, à découvrir…. 🙂
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Je ne suis pas aussi emballée que mes confrères / consoeurs critiques. Certes, le dessin est très chouette, certaines planches franchement magnifiques ; le message délivré est positif. L'album insiste pousse à dépasser ses craintes, à se dépasser tout court, à mettre en avant ses qualités. Mais malgré tout... J'ai eu l'impression que l'album, trop simpliste, passait à côté de quelque chose.
Par exemple, la seule réaction de ses camarades de danse - immédiatement qualifiées de pestes - est la jalousie. Après quoi, celles-ci disparaissent. Les répétitions sont passées sous silence ; elles auraient pourtant pu mettre en exergue le courage de la jeune Daisy à travailler coûte que coûte en présence d'ennemies - puisqu'elles ne sont qu'ennemies, dommage. Quid de la solidarité ? Aucune ne se tient donc à ses côtés ? L'ensemble manque d'une légère complexité - je ne perds pas de vue que l'album s'adresse à de jeunes enfants, mais quand même.
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