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Critiques de Emi Mitsuki (51)
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Dans l'ombre de Creamy, tome 1

Quand j'ai aperçu ce manga dans les rayons, j'ai fait un bond dans le passé. Je me suis retrouvée dans les années 80 quand je regardais Creamy, cette jolie chanteuse magique.

Alors j'ai pris le livre sans réfléchir tant j'étais pressée de le faire découvrir à ma fille. Je n'ai même pas vu le titre exact qui aurait du me mettre la puce à l'oreille : Dans l'ombre de Creamy.

Le manga est réécrit du point de vue d'un autre personnage. Celle qui était la concurrente de Creamy, la méchante un peu capricieuse et hystérique.

Mais là d'avoir l'histoire de son point de vue, ça change la donne. Cette fille qui était au sommet et qui se retrouve poussée vers la sortie sans ménagement. Du coup mon regard sur elle a complètement changé. C'est une jolie découverte et un concept qui m' abien plu, la surprise dépassée.
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Dans l'ombre de Creamy, tome 4

Alors que je viens de me relancer dans le visionnage de l'animé d'origine, ce 4e tome tombe à point nommé pour enfin comparer véritablement les deux médiums et ainsi affirmer que la version papier revisitée a vraiment un charme et une profondeur certaine.



Les premiers tomes étaient là pour nous introduire la vision de l'univers par Megumi, cette chanteuse tant décriée dans la série, étant donnée qu'elle est la rivale piquante de Creamy. Cependant, les auteurs ont ici fait le choix de sortir de ce manichéisme pour la rendre plus complexe et humaine, ce qui est une franche réussite. La série est très enfantine, avec un développement des personnages assez restreint et un schéma gentil vs méchant assez basique. Le manga, lui, propose tout autre chose.



J'ai beaucoup aimé la double temporalité de ce tome qui renvient longuement à l'aide de plusieurs flashbacks sur les débuts et l'ascension de Megumi, ainsi que la construction de sa relation avec Shingo. Dans l'animé, Shingo est détestable et Megumi (Chantal) est une peste. Ici, c'est plus compliqué. On découvre un Shingo beaucoup plus nuancé, qui a vraiment envie de lancer Megumi, puis de l'accompagner et de lui servir de bouclier. Il a sa carrière et son bien être à coeur. Megumi, elle, est loin d'être la star sûre d'elle. On découvre une jeune fille introvertie qui va peu à peu prendre confiance en elle grâce à tout ce que Shingo fait pour elle et au retour du public. Mais elle va déchaîner les jalousies et plutôt que de s'appuyer sur l'homme de la situation, elle va vouloir s'affirmer comme individu indépendant et lutter seule. J'ai aimé voir cette force en elle et j'ai aimé les tergiversations de Shingo qui aimerait l'aider mais n'ose pas saper cette nouvelle confiance durement acquis. C'est une bien belle écriture de ces deux personnages longtemps décriés.



De plus, les auteurs utilisent à nouveau un épisode un peu anecdotique dans Creamy, celui où une sorte de double maléfique lui fait faire tout ce à quoi elle se refuse, notamment des photos un peu osées, pour ainsi développer tout un discours autour des idols. Ils abordent la question malaisante de l'image de celles-ci, trop souvent associée à des pub / photos dénudées. Mais ils traitent aussi les relations entre stars, les amitiés sincères ou non qui peuvent naître. C'est un bon sujet et une bonne façon de rendre plein intéressant un épisode un peu léger dans la série animée. Ici, ils lui donnent plus de consistance.



Les dessins, eux, me séduisent de plus en plus. En fait, ce n'était pas le dessin de la série animée que j'avais en tête mais celui d'Akemi Takada, qui a réalisé une certaine version papier et des artbooks. L'animé, lui, quand on le regarde maintenant est vraiment très limité et simple, avec de grands aplats. On a un dessin bien plus fin et lumineux dans l'adaptation actuelle chez Kurokawa que je préfère largement.



Ainsi en mettant en parallèle mes deux expériences, la version manga revisitée qui sort en ce moment chez nous sort grandie. J'ai trouvé le dessin plus plaisant, les histoires plus développées et les personnages plus fouillés avec des thèmes plus intéressants et moins légers et lisses que la série d'origine. Vraiment une sympathique relecture actualisée.
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Dans l'ombre de Creamy, tome 1

Cela faisait 30 ans je n'avais plus entendu parler de Creamy. Je me suis tellement imaginée, lorsque j'étais petite fille, lui ressembler. Je la trouvais tellement belle. Aujourd'hui encore je trouve son personnage magnifique. Emi Mitsuki a su redonner vie à Creamy, lui apportant modernité mais sans la dénaturer. Je suis réellement fan. Les inter chapitres nous racontent ce qui se passait au début des années 80 lorsque l'animé était diffusé au Japon. En France, c'est quelques années plus tard que nous avons découvert pour la première fois Creamy à l'écran. Pour ma part ce fût avec le Club Dorothée. Quelle douce nostalgie! Je me revoie chanter devant la télé avec ma brosse à cheveux en guise de micro...pampilulu pouvoirs magiques, pampilulu c'est fantastique...une belle découverte qui m'a replongé dans les souvenirs de mon enfance.
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Dans l'ombre de Creamy, tome 3

Comme pressenti dans le tome précédent, voici un changement salutaire que de suivre le passé et les débuts de Megumi, un aspect non abordé dans le dessin animé où le manga pouvait donc apporter un vrai plus.



La couverture est donc trompeuse, nous n'aurons pas l'ombre d'une Creamy dans ce tome et j'en suis la première ravie car quitte à avoir un manga sur Megumi autant jouer le jeu à fond. Certes, cela fait bizarre de la découvrir plus jeune tellement différente de celle qu'on connait mais cela apporte aussi une vraie fraicheur au titre et une ambiance totalement différente de la série animée.



Dans ce tome, l'autrice axe donc son propos sur le lancement de Megumi et celui-ci ne se fait pas aussi facilement qu'on aurait pu le croire. En découvrant les coulisses de celui-ci, on découvre le rôle détestable de Shingo, prêt à tout pour lancer celle pour qui il a eu un coup de coeur. L'autrice a beau essayer de valoriser ce duo, moi je ne vois qu'un homme méprisable qui piétine tout sur son passage pour atteindre son but et qui est même capable de s'asseoir sur son honneur pour ça. C'est un peu too much voire ridicule parfois. Je n'ai pas du tout apprécié ce personnage et ses façons de faire.



A l'inverse, découvrir une Megumi très humaine, amie avec l'une de ses collègues sur le point de se lancer, m'a fait chaud au coeur. C'est amusant et mignon de la voir se comporter comme une adolescente et nouer une relation avec quelqu'un d'autre que Shingo. Malheureusement tout capote bien vite et l'autrice joue avec les clichés du genre de façon un peu trop premier degré pour moi, avec les méchantes rivales très méchantes qui font une grosse crasse à celle qu'elles n'aiment pas... Résultat, on retrouve une Megumi prête à tout pour réussir tout comme Shingo et je ne suis pas fan de ce duo à l'unisson.



Je suis donc un peu mi-figure mi-raison à la lecture de ce nouveau tome. J'aime qu'on laisse Creamy de côté car ce n'est pas elle l'héroïne ici. J'aime qu'on découvre une autre Megumi. Mais je suis déçue de la façon très caricaturale et clichée dont est présenté une fois de plus le monde du showbiz et le duo Megumi-Shingo ne fonctionne pas avec moi, surtout avec une Megumi soumise et un Shingo égocentrique.



Dans l'ombre de Creamy est plus une série divertissante pour replonger dans un univers qui suscite la nostalgie du lecteur de plus de 30 ans qu'une oeuvre forte et travaillée. Elle est au fond très classique et assez clichée pour ne pas dire lisse. J'aurais aimé un peu plus d'aspérité et pas seulement de jolis dessins.
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Dans l'ombre de Creamy, tome 7

Ce n'est pas sans nostalgie et émotion que j'ai tourné la dernière page de cette aventure qui aura su tout du long raviver mes souvenirs d'enfance et même me pousser à re-regarder une série autrefois adorée.



Dernier tome de la version de Megumi, ce tome 7 offre de poursuivre la série au-delà de la disparition de Creamy, reprenant pour cela l'OAV Long Goodbye déjà adapté en manga par Kaoru Tashibu et Kazunori Itô et disponible depuis 2020 chez Black-Box. J'avais trouvé alors la lecture un peu anecdotique mais ce n'est pas le cas de la version d'Emi Mitsuki qui m'a bien plus émue.



Avec le choix depuis le début de faire porter la série par la méchante de l'époque, Megumi, tout est transformé. J'ai ainsi trouvé beaucoup d'émotion dans ce dernier épisode qui permet en fait aux héros de tirer un trait sur une époque chère à leur coeur, tout comme ce fut le cas pour le téléspectateur. Les sentiments des deux camps s'entrechoquent et se mélangent pour une fin émouvante et touchante où on voit nos héros joliment grandir et tourner la page.



Alors que Parthénon organise le tournage d'un film qui achèvera de propulser la carrière de Megumi, Shingo pense encore à Creamy. Il a beau être désormais fiancé et avoir de nouveaux projets, celle-ci est toujours là dans un coin de sa tête. Alors quand elle réapparaît miraculeusement bien sûr il lui fait une place dans le film. Je m'attendais alors à voir un tome centré sur ce retour de Creamy mais ce fut plus intelligent que ça. L'autrice propose plutôt de montrer la nouvelle vie de Megumi et Shingo et comment ils vont gérer ce retour maintenant qu'ils ont mûri, ce qui change tout.



Ce fut donc émouvant de suivre une Megumi adulte, qui n'est plus jalouse comme autrefois, et qui du coup est plus juste et sensible, ce qui lui permet de voir des choses. Ce fut touchant aussi de voir un Shingo moins gougeât qui fait attention aux autres et pense enfin à Megumi et n'est pas juste émerveillé par le charme de Creamy. Certes, c'est raconté un peu rapidement, l'autrice n'ayant pas le temps d'épiloguer mais l'essentiel est là : l'émotion. On se plaît à retrouver l'ambiance de Creamy sur ce tournage, à voir la nouvelle Yu également et surtout à avoir un petit focus poignant sur Kidokoro, ce soutien de l'ombre.



Épilogue d'une série de Magical Girl archie connue, cette revisite en fut une jusqu'au bout. Elle a vraiment su porter un autre regard sur la série et la compléter avec des thématiques intéressantes et une belle émotion. Ce dernier chapitre qui montre le parachèvement de l'évolution du trio clé m'a beaucoup plu. Ce fut un excellent moyen de redécouvrir un univers cher à mon enfance, une très jolie façon de lui redonner vie. Si tous les revival pouvaient être comme ça, j'en lirais / regarderais plus !
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Dans l'ombre de Creamy, tome 5

Creamy Mami et Megumi Ayase font la couverture du tome, comme si elles chantaient ensemble, et souriantes. Une très belle couverture avec deux stars qui brillent.

Alors que Megumi tente de faire la part des choses, se montrait plus gentille, a revu une personne de son passé et nourrit toujours des sentiments envers une certaine personne, Shingo Tachibana s'y prend très mal, certains le remarquent autour, il la délaisse de trop, et cela pourrait bien finir par se retourner contre lui.

Apparemment, nous avons le droit à quelques bonus pour nous remémorer des faits de la version d'origine et expliquer certains points, comme La Creamy Mami si différente du tome 4.

Le grand concert de Creamy Mami arrive à grand pas, malheureusement suite à une erreur il semble compromis. Shingo Tachibana joue sa carrière là dessus, Megumi sait se montrer à ses côtés, le rassurer. Tout le monde semble voir ses efforts sauf Shingo, ou simplement il fait tout bien trop de travers et enchaîne les maladresses, ce qui lui vaut également quelques baffes.

Que s'est-il passé ? Est-ce que Creamy Mami arrivera à temps, comment ou sinon quelles en seront les conséquences ?

Megumi semble plus en paix avec elle-même, elle est efficace, mais quelqu'un va implanter des idées dans sa tête, pas si fausses. Vous savez ce qu'on dit il ne faut jamais croire quelqu'un ou quelque chose acquis, une relation ça se travaille, la confiance se doit de rester.

Il y aura également quelques moments amusants dans ce tome. Nous n'avons pas le temps de nous ennuyer, le graphisme est toujours aussi agréable, le manga joue très bien également sur la fibre nostalgique et met bien en avant les difficultés du showbusiness. Creamy Mami est rafraichissante, mais nous, nous connaissons la vérité. Eux quand elle dit à 20 heure devoir partir tirent la tête, etc.

Vivement la suite, Shingo va devoir se bouger avant qu'il soit trop tard ou l'est-ce déjà ?
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Dans l'ombre de Creamy, tome 1

Je connais Creamy de nom, mais je n'ai jamais regardé l'oeuvre originale, j'étais trop jeune lorsque c'était diffusé sur le Club Dorothée. Mais j'ai toujours été curieuse, j'en ai beaucoup entendu parler (j'adore le thème des Magical Girls, alors forcément...). Alors quand j'ai vu ce titre "Dans l'ombre de Creamy", j'ai tout de ensuite deviné de quoi on allait parler, le titre se suffit à lui même : on va avoir ici l'histoire du point de vue de la rivale de Creamy que j'imagine être un personnage peu apprécié dans le dessin animé. C'est par ailleurs ce qui m'a donné envie de le lire, je me suis doutée que cette héroïne, Megumi, n'était pas qu'un simple "mauvais rôle", qu'elle aussi elle avait des valeurs (sur le coup, j'ai pensé au personnage de Madoka dans Full Moon wo Sagashite, le personnage type qui paraît antipathique, mais finalement pas tant que ça). On découvre que Megumi est travailleuse, qu'elle a fait beaucoup d'efforts pour arriver où elle en est et je comprends sa position quand elle essaie de découvrir des infos sur Creamy. C'est vrai, mettons nous à sa place : une fille "magique" débarque de je ne sais où et c'est tout beau tout rose... Je trouverais ça louche moi aussi, même si je n'adhère pas à ces méthodes pour découvrir la vérité.

Du coup je ne connais pas vraiment Creamy, je ne sais pas trop d'où elle tire ses pouvoirs ni quelle est sa mission (je sais juste qu'il y a une histoire d'extraterrestres derrière tout ça) mais c'est pour cela que j'ai pu m'identifier à Megumi et que je me suis prise de sympathie pour son personnage. J'aime les personnages qui font des efforts, qui se donnent à fond, et c'est précisément ce que fait Megumi. La mangaka le mentionne dans les dernières pages bonus et elle exprime tout ce qu'on a pu ressentir dans ce premier tome. Pour moi c'est un pari réussi.

Comme quoi, on peut lire ce manga sans connaître l'oeuvre originale. C'était en tout cas le petit déclic qu'il me manquait pour regarder l'anime, j'ai maintenant très envie de découvrir le point de vue de Creamy :)

Merci à Babelio et aux éditions Kurokawa pour la découverte via masse critique !
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Dans l'ombre de Creamy, tome 1

Depuis quelques temps, les Magical Girls semblent avoir le vent en poupe, notamment chez l'éditeur de vieilleries Black Box, qui a dernièrement publié Magical Angel Creamy Mami: Long Good-bye. Pour l'enfant que j'ai été à la fin des années 80 et au début des années 90, c'est un vrai plaisir de replonger dans cet univers qui m'a bercée.



Cependant, contrairement à son collègue, ici Kurokawa ne propose pas la version originale du manga - ce que j'aurais bien aimé au passage, mais je crois avoir lu qu'il arriverait prochainement chez Black Box -, non l'éditeur nous offre une version inédite : celle de l'histoire racontée à travers les yeux de la rivale de Creamy. Une vision ma foi originale.



Aux manettes, nous n'avons pas la dessinatrice d'origine, Akemi Takada, dont j'aime tant le trait, mais une jeune mangaka qui a une dizaine de titres à son actif depuis les années 2010 : Emi Mitsuki. Ce n'est jamais facile de reprendre l'univers de quelqu'un d'autre et encore plus quand celui-ci a la réputation d'Akemi Takada, mais j'ai trouvé que la mangaka s'en sortait avec les honneurs, reprenant certaines lignes mais sachant aussi s'en éloigner pour offrir sa propre patte. Nous allons ainsi la suivre sur 4 volumes dans de nouvelles aventures.



Un peu comme City Hunter Rebirth qui revisite l'univers de Tsukasa Hojo tout en lui rendant hommage, Dans l'ombre de Creamy fait de même en offrant une vision différente et enrichie de cet univers. Dans la série animée d'origine qui a eu un grand retentissement dans les années 1980, nous suivions une fillette aux pouvoirs magiques qui pouvait se transformer en adulte grâce à un animal ou un accessoire magique, pour faire le bien autour d'elle à travers ses chansons. Creamy mettait en avant le phénomène des idols japonaises, ces jeunes talents hyper médiatisés et markettés qui étaient voués à travailler d'arrache-pied pour correspondre à un certain idéal. La réalité était cependant bien rude derrière cet univers aux mille et une paillettes et la compétition entre idols féroce. C'est dans cet univers très concurrentiel que nous propose de plonger Dans l'ombre de Creamy.



En effet, pour revisiter cet univers Emi Mitsuki a choisi un angle plus mature que celui de la série animée d'origine qui était bien souvent toute gentille et mignonne. Ici, l'héroïne ce n'est pas Creamy mais Megumi, sa rivale. Megumi est déjà une idol installée quand débute l'histoire mais elle est en perte de vitesse et son agence cherche déjà quelqu'un pour la remplacer et relancer la machine. Ils tombent par hasard sur Creamy chez qui ils ressentent un grand charisme et ils décident de la lancer, oubliant un peu la pauvre Megumi. Mais celle-ci s'est trop battue pour en arriver là et compte bien ne rien lâcher.



J'ai beaucoup aimé redécouvrir l'histoire de mon enfance à travers le regard plus adulte de Megumi. C'était intéressant d'apprendre comment celle-ci en était arrivée là et les pensées qu'elle cachait à l'intérieur d'elle quant à son métier d'idol et ce qu'il impliquait. Megumi n'est pas juste la peste que nous présentait le dessin animé, c'est surtout une vraie professionnelle attachée à sa place de chanteuse numéro 1 et compte bien tout faire pour la garder. Ainsi, Emi Mitsuki ne nous présente pas vraiment la méchante rivale qu'on connaissait, mais plutôt la chanteuse qui a bossé pour en arriver là.



Avec elle, nous découvrons, certes un peu vite pour le moment, les terribles coulisses de cette industrie des idols représentée le directeur Shingo Tachibana. Ce dernier est juste la dernière des pourritures. Il semble totalement avoir oublié le rêve qu'il partageait avec Megumi, trop ébloui par les paillettes de ce métier, mais surtout par cette course constante à la nouveauté que l'industrie exige d'eux. Sous des dehors comiques, parce que l'autrice se moque quand même bien de ce personnage en le ridiculisant sans arrêt, il incarne en fait tous les travers de ce milieu que l'autrice ne se gêne pas pour dénoncer. Ça change de la vision quand même un peu idyllique de la série d'origine, qui lissait tout ça derrière la passion de Creamy.



Dans l'ombre de Creamy est donc loin d'être une pâle copie de la série d'origine, c'est plutôt ce qu'on appelle un "livre compagnon", c'est-à-dire une histoire qui développe un autre aspect méconnu de l'intrigue. J'ai beaucoup aimé cette orientation, ce choix et j'ai trouvé intéressant de voir "la méchante" sous un autre angle, plus réaliste et moins enfantin.



Cependant, la narration va très vite dans ce premier tome, suivant un peu le rythme du dessin animé d'autrefois. L'autrice reprend bien sûr quelques scènes clés, puisque c'est la même histoire mais vu sous un autre angle. Les nostalgiques de la série seront donc ravis de retrouver le café Creamy avec Yû et ses petits chats, Toshio, Midori ou encore les parents de Yû. La série joue à fond la carte de la nostalgie avec des petits encarts entre les chapitres sur ce qu'on pouvait trouver dans ses années-là. C'est sympathique.



Le dessin d'Emi Mitsuki surfe lui aussi sur cette vague mais l'autrice a su y insuffler une dose de modernité avec un trait plus léché. Cependant, je dois avouer que pour moi, même s'il est bien réalisé, il fait pâle figure par rapport à la poésie de celui d'Akemi Takada qui était tellement aérien.



Revisite moderne d'un dessin animé culte de mon enfance, Dans l'ombre de Creamy ose nous proposer un nouveau conte désenchanté sur une idol japonaise qui se fait voler sa place par une petite nouvelle. Loin de la caricature de la "méchante", Megumi devient une jeune femme sensible et travailleuse sous le trait d'Emi Mitsuki. J'ai autant aimé replonger dans cet univers connu que le redécouvrir sous un autre angle. Très belle réinterprétation !
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Dans l'ombre de Creamy, tome 1

« Dans l’ombre de Creamy » est une très jolie surprise, qui a un concept très intéressant : se placer plus du point de vue de Megumi, la rivale, et du coup dans le terrible monde du show-business. Vous rappelez-vous de Creamy ? En inter-chapitre, on nous rappelle ce qui se passait en ce temps là quand Creamy était diffusé à la télévision, dans les années 1980, une jolie initiative.



Le graphisme est immédiatement très beau et nous transporte dans cette histoire. Mais surtout les apparitions de Creamy sont pour nous et les autres aussi complètement magiques. Nous sommes totalement transportés dans un univers de féérie, où tout serait possible. Nos yeux sont captivés, elle est comme irréelle.



Megumi est une idole, une jeune star produit du système. Elle est aujourd’hui plus sur le déclin, mais elle est aussi devenue terriblement arrogante et prétentieuse.

Nous pouvons d’ailleurs voir la différence par rapport à ses débuts dans ses souvenirs. Le directeur de Parthenon Label cherche sa nouvelle star, au grand détriment de Megumi. Néanmoins, ici, c’est différent de ce que nous avons connu, et même si nous ne pouvons pas féliciter Megumi pour son comportement, sa façon de mettre des bâtons dans les roues, de se prendre pour la reine, nous pouvons voir qu’elle est lucide, réaliste et ne ménage pas ses efforts.

Comme pour tout ce qui se fait à l’audience, elle a appris à sourire, même pour de faux, ce qui a toujours un côté gênant.



Quand Shingo tombe totalement par hasard sur Mami Creamy, il la projette sur le devant de la scène. Elle va être l’idole mystérieuse, elle fait de l’audimat, donc du chiffre, et elle a cette magie, et il ne croit pas si bien dire, qu’il recherche tant.



Nous avons donc là un super concept qui a une belle exploitation, nous donne envie de voir la suite, nous fait passer par des montagnes russes émotionnelles, mais également nous réserve des moments magiques.

Comment Creamy va-t-elle pouvoir se préserver des requins ? Et conserver sa mystérieuse identité ?
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Dans l'ombre de Creamy, tome 7

Dernier tome des aventures de Creamy vu du coté de Migumi, sa grande rivale. Le précédent tome se clotûrait par le concert d'adieu de la jeune fille qui au terme de son année, perdait son pouvoir et redevenait Yu. Fin de la série animée. Mais il y a eu des épisodes post série (des OVA) qui sont ici repris.

Donc plus d'une année s'est écoulée depuis la disparition de Creamy, un film se monte avec Migumi comme actrice principale sur un scenario de Kidokoro. Migumi a présent fiancée avec Shingo est toujours obsédée par Creamy mais si sa jalousie a décru, elle a toujours peur que Shingo la regrette et ne soit avec elle que par dépit.

Il faudra un retour surprise de sa rivale, la découverte de sa ressemblance avec Yu, pour que Migumi comprenne enfin qu'elle puisse exister sans voir en toute jeune femme jolie ou douée comme une rivale, qu'elle puisse avoir confiance en elle, en Shingo et en son entourage.

Une jolie histoire, graphiquement très réussie, plus mature que les animés.

A lire.



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Dans l'ombre de Creamy, tome 6

Quel plaisir de retrouver encore une fois dans ce tome l'ambiance de cet animé de mon enfance. Oui, c'est kitch, oui, c'est décalé, mais c'est tellement savoureux de retrouver cette madeleine de Proust.



Emi Mitsuki joue à fond la carte de la nostalgie et cela fonctionne très bien. Elle reprend à nouveau certains épisodes connus de la série pour les enrichir et détaille en bonus entre les chapitres ceux qu'elle aurait aimé adapter mais n'a pas pu faute de temps. Il n'en fallait pas plus pour m'y replonger. Surtout que l'ambiance est parfaitement respectée. On retrouve ce côté, désormais, totalement absurde des réactions surjouées de Shingo et Megumi, la magie de la présence de Creamy et le charme des interventions des enfants. C'est mignon tout plein.



Mais ce qui fait le charme aussi de ce tome, c'est le basculement qu'il va s'y produire dans la vie de Megumi, l'éternelle seconde. Suite à une proposition d'une compagnie rivale, elle va lancer un ultimatum à Shingo et ce dernier va bien être obligé d'enfin réagir. J'ai adoré, malgré le caractère très caricatural et rocambolesque de la chose, voir leurs sentiments mis à nus. C'était mignon tout plein d'entendre Shingo exposer les raisons de sa couardise et de sa bêtise, puis le voir changer. C'était touchant de voir une Megumi qui faisait tomber le masque et osait se montrer fragile. La réunion de ce couple fut ici parfaitement exécutée.



Puis cerise sur le gâteau, l'autrice nous offre un joli bond dans le temps, chose qu'on n'aurait jamais espéré voir quand on ne connaît que l'anime. On retrouve alors dans les derniers chapitres, deux ans plus tard, deux ans après la disparition de Creamy et nous avons alors à nouveau des pages inédites. On découvre avec émotion ce que sont devenus les personnages, comment les membres de Parthenon ont réagi à sa disparition, ce qu'ils ont fait depuis, etc. Si la romance est réglée désormais, c'est donc la scène qui va être le moteur de cette fin de tome et du prochain qui conclura la série. On revient ainsi aux sources de l'oeuvre : le spectacle et on fait le lien avec l'OAV Long Goodbye, dont Black-Box nous avait proposé la version manga. La boucle est ainsi bouclée et le fan de la première heure pourra en être heureux.



En tant qu'enfant ayant grandi avec Creamy, j'ai vraiment eu le sentiment d'être choyée par cette série. Elle m'aura à la fois donné le bonheur de retrouver l'ambiance de cette petite magical girl et de ses amis, offert la curiosité de voir ce qui se cachait en coulisses de ces histoires avec Megumi et Shingo, et proposé de jolies émotions avec le récit de la carrière de cette anti-héroïne au final si touchante. Inédit et nostalgie se sont donc très joliment mélangé. C'était une bien belle façon de faire revivre cette oeuvre culte.
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Dans l'ombre de Creamy, tome 5

En nous rapprochant toujours un peu plus du dénouement, Emi Mitsuki nous propose un tome bien riche où on assiste à une belle concrétisation de l'évolution de Megumi mais également à de nouveaux problèmes qui vont encore compliquer les choses.



C'est en effet un pur bonheur de voir celle-ci sortir de son rôle d'antagoniste, pour enfin enfiler le costume de grande soeur, d'aînée, auprès de Creamy qu'elle a précédé dans le monde du spectacle. On retrouve ainsi la douceur de Megumi, telle qu'elle l'était avant de se lancer dans cette guerrière et c'est quand même bien plus lumineux que de suivre comme avant les crasses qu'elle faisait. L'autrice nous offre d'ailleurs des pages charmantes quand elle retrouve son amie d'alors avec qui elle échange sur sa situation.



Cela permet d'avoir ensuite un volume bien plus sympathique à lui où on voit Megumi, non plus comme la méchante de service, mais celle qui est vraiment là pour aider Creamy et par-delà elle la société Parthenon que dirige son cher et tendre. On retrouve alors des dynamiques similaires et pourtant différentes de d'habitude où Creamy va avoir des soucis mais où Megumi, va pour une fois, participer de leur résolution. Ça fait chaud au coeur.



Cependant, on ne peut pas nier un certain sentiment de superficialité du fait de la rapidité du récit. Les revirements de Megumi sont brutaux et les histoires qui les suivent raconter bien trop rapidement pour vraiment laisser une trace. Oui, l'autrice suit la trame de la série et c'est bien, mais ç'aurait été sympa de la voir prendre un peu plus son temps avec Creamy également, surtout qu'elle en est capable. Il suffit de voir tout le travail visant à rapprocher Megumi et Shingo.



D'ailleurs, je dois dire que la partie romance m'amuse bien. Je trouve charmant de voir les efforts que Megumi déploie pour se montrer sous son meilleur jour mais également épauler Shingo. Celui-ci que je jugeais particulièrement désagréable a au final un jugement assez juste sur lui-même, ne se sentant pas à la hauteur. Ce n'est donc pas le fier à bras qu'il veut montrer à tous. Cette fragilité des deux côtés me plaît et je dois dire que l'arrivée du père de Shingo, pour fomenter un mariage arranger, pimente bien la chose.



Malheureusement showbiz et amour font rarement bon ménage et les complications arrivent bien vite, faisant un peu trop oublier le travail que l'héroïne avait accompli sur elle-même. On se retrouve ainsi avec un final avec une complication bienvenue pour relancer l'intrigue mais bien trop artificielle et déjà vue, alors que le restant du tome avait été assez bien amené.



Dans l'ombre de Creamy reste une série pour et par les fans assez séduisante si on aime cet univers à la Dallas sauve idols japonais. Ce tome offre un beau développement de Megumi rendant la lecture plus lumineuse qu'auparavant et les complications au vu des sentiments de celle-ci et de Shingo donnent un second souffle à la série. Je suis curieuse de voir leur évolution sur les deux derniers tomes.
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Dans l'ombre de Creamy, tome 4

Nous allons assisté aux débuts fracassants de Megumi, et au pari osé qu'ils ont fait elle et Shingo. Megumi est décidemment de plus en plus attachante en voyant son passée, plus que jamais on peut se poser la question du prix à payer pour être au sommet de l'affiche, pour vendre. De plus, à cause de tout ce qui s'est passé, elle doit faire face à la méchanceté constantes, y compris des filles du label. Megumi tient à apprendre à se défendre seule, à faire les choses par elle-même, à prendre de plus en plus son indépendance, pour également assurer plus son avenir.

A sa manière, elle fait preuve de courage et de volonté. Certains points nous montrent aussi particulièrement pourquoi cela été si tendu avec Creamy, elle a eu des choses qu'elle même n'avait pas pu avoir, au-delà d'être la nouvelle chouchou.

Megumi nous offre de très belles scènes où elle performe, la magie de la scène nous entraîne aussi. Nous prenons intérêt à découvrir ses différentes facettes.

Le tome alterne au début et vers la fin avec le passé, mais on revient aussi au présent. Curieusement, Creamy n'est plus vraiment elle-même, ce qui ne manquera pas d'interroger et troubler autant Shingo que Megumi, et pourra-t-elle encore alors assuré ? Sa métamorphose est assez dingue, elle n'est plus celle qu'on a connu. Pour l'instant nous ne savons pas du tout ce qui lui est arrivé, ce qui lui a pris. Mais elle leur donne des sueurs froides et ne mesure plus vraiment ses paroles.

La fin sait déjà nous donner envie d'y retourner et d'en savoir plus.

Une lecture aussi intéressante que magique, où vous ne verrez décidemment plus Megumi comme avant.
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Dans l'ombre de Creamy, tome 1

Creamy est un anime des années 80 qui racontait l'histoire d'une petite fille dotée de pouvoirs magiques qui lui permettait de devenir une jeune chanteuse trés populaire. De mémoire il s'agissait d'une narration linéaire sur la petite fille qui découvrait la célébrité et son impact sur ses proches. Ici la narration n'est pas linéaire et est centrée dans ce premier tome sur la rivale de Creamy. C'est plutôt intéressant de découvrir comment Megumi qui a tout fait pour devenir une chanteuse admirée et populaire, qui a permis à son manager de devenir un producteur reconnu, se sent abandonné quand celui ci reporte son "amour" sur la jeune Creamy. Jalousie, sentiment d'impuissance, tout cela est évoqué au travers d'un beau graphisme élégant. Creamy muette sauf quand elle chante, garde tout son mystère. Pas mal du tout.
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Dans l'ombre de Creamy, tome 1

Avant tout, je tiens à remercier Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Kurokawa pour ce partenariat que je désirais fortement.

En effet, je fais partie de la génération “RécréA2”, “Youpi l’école est finie” et “Club Dorothée”, donc le dessin-animé Creamy, je l’ai vu et revu. Donc quand j’ai découvert que Dans l’ombre de Creamy faisait partie de la dernière sélection Masse Critique Babelio, je n’ai pas hésité une seule seconde à postuler.



Comme le laisse entendre le titre, ce n’est pas Creamy l’héroïne de ce manga, mais sa rivale Megumi Ayase. Autant dans le dessin-animé, elle passait pour une méchante égoïste, autant là, on la découvre sous un jour nouveau.

Au début de sa carrière (ou un peu avant, on ne sait pas trop), elle connaissait Tachibana avant d’entrer à Parthenon Productions et tous deux se promettent de devenir ensemble les vedettes de la maison de production.

Tout semble bien partie et Megumi est numéro un des ventes pendant un temps, mais dès que sa carrière commence à décliner, Tachibana la laisse tomber comme une vieille chaussette et cherche une nouvelle vedette… c’est alors que Creamy entre en scène.



J’avoue que lorsque j’étais enfant, je détestais le personnage de Megumi, mais maintenant que je suis adulte et à la lumière de son passé commun avec Tachibana, je la comprends mieux… d’ailleurs, c’est également ce que la mangaka explique dans sa postface. Je me suis tout à fait retrouvée dans sa relation avec les héroïnes de cette saga.

J’ai même trouvé Megumi touchante. J’aime aussi son côté travailleuse, elle sait qu’on n’a rien sans rien et elle se donne les moyens d’y parvenir, même si sa manière d’évincer ses rivales n’est pas toujours très sympathique.



Les dessins font très années 80, pourtant, ce manga est sorti en 2019 au Japon. Il est évident que c’est fait exprès, pour coller au mieux avec le style d’Akemi Takada et c’est assez réussi.

Peu importe qu’on connaisse le dessin-animé ou pas, le récit est compréhensible et est susceptible de plaire : Creamy n’est pas trop présente, et chaque personnage est amené dans l’histoire de manière fluide.

J’ai bien aimé cette lecture, ça m’a replongé dans de bons souvenirs.
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Dans l'ombre de Creamy, tome 2

Histoire plus adulte que l'animé initial, ce tome 2 poursuit l'intrigue sur la rivale de Creamy, chanteuse de talent et peste intégrale dans l'animé. Ici on découvre ses débuts et ses difficultés pour trouver sa voix. Critique acerbe du showbiz, les personnages sont plus profonds, mieux dessinés. Interessante mise en abyme...
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Dans l'ombre de Creamy, tome 2

Après un premier tome tenant toutes ses promesses, nous faisant replonger dans l'univers de Creamy de notre enfance mais sous un angle nouveau en suivant cela du point de vue de Megumi, j'étais impatiente de voir comment la suite serait gérée.



Les auteurs jouent toujours sur les deux tableaux : revisite de scènes cultes de l'anime et découverte de ce qui se passe aussi en coulisses et qu'on n'avait pas pu voir avant. Dans un premier temps, j'ai été un peu déstabilisée car je trouvais que c'était à la fois répétitif par rapport au tome 1 et qu'on commençait un peu trop à nous présenter Megumi comme la méchante de service, alors que cet écueil avait été évité. Mais tout était planifié et c'était pour mieux nous surprendre ensuite.



Les auteurs continuent ainsi de creuser ce personnage mal aimé. Ils nous montrent combien il aurait été facile pour Megumi de glisser et devenir la peste que certaines ont été pour elle à ses débuts, mais au contraire, malgré ce que les autres pensent, elle résiste à la tentation et reste droite dans ses bottes dans l'ensemble. Cependant, elle souffre de cette situation. Et au final, ce n'est pas tant le succès de Creamy qui lui fait mal, que leur différence de traitement par Shingo, celui qu'elle aime tant.



Nous allons donc petit à petit plonger dans le passé de notre jeune star sur le déclin pour mieux comprendre leur relation, mais également pour assister aux débuts de celle-ci. C'est la partie que j'ai préféré. J'ai trouvé très intéressant de replonger dans les coulisses du showbiz, de voir comment se passaient les castings, sur quels critères étaient choisis les futurs artistes, comment se passait leur entraînement, leur promotion, comment leur manager les gérait, etc. Les auteurs nous propose une vraie plongée réaliste dans le métier dans le fond. C'est également amusant de découvrir la Megumi des débuts qui n'a rien à voir au premier coup d'oeil avec celle d'aujourd'hui, mais qui partage tout de même la même passion pour la musique et le même professionnalisme vis-à-vis de ce qu'elle fait. Non, celui qui a le plus changé, c'est peut-être Shingo et je comprends que ça attriste la star.



Avec ce changement d'angle à mi-parcours, la série offre un joli rebond dans ce tome. On a découvert qui était Megumi, la star sur le déclin, place maintenant à la Megumi des débuts. Et peut-être que la réunion des deux nous offrira un très beau final, du moins on le souhaite.
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Dans l'ombre de Creamy, tome 2

Je vous le dis tout de suite, j’ai trouvé ce deuxième volume meilleur que le premier qui était déjà pas mal. Pourquoi ? Parce que cette fois, on a vraiment le personnage de Megumi en face de nous. Creamy y est encore moins mise en avant.



Ainsi le passé de Mégumi nous est enfin révélé. Et quel passé ! Megumi est tellement plus qu’elle ni parait. Elle m’a bien souvent fait mal au cœur. Car oui, on ne peut que compatir à sa déchéance artistique même si certaines situations comme les publicités ridicules qu’elle est obligée de tourner pour se faire un peu de beurre ne la mettent pas en valeur. Tout comme sa probable alliance avec le paparazzi véreux (surtout quand on connait leur passif commun à tous deux).



On la voit passer de la lumière à l’ombre sans que son producteur, Shingo ne lève le moindre petit doigt pour elle. Là encore, j’ai aimé la manière dont la mangaka traite cette relation houleuse qui, dans le dessin animé, était les moments les plus « What the Fuck » de la série. Megumi passant ses nerfs sur le pauvre Shingo Tachibana sans que ce dernier fasse quoi que ce soit pour l’arrêter. Cela nous la rendait antipathique et détestable.



Pourtant, il y avait bien un envers et cet envers eh bien, il fait froid dans le dos. Le monde du showbiz est sans pitié et Shingo, nous lui découvrons une facette que nous n’avions jamais vue de lui : celui d’un homme d’affaires qui sait comment manipuler ses poulains.



Je dois dire que j’ai trouvé le développement de ces deux personnages (Megumi et Shingo) très intéressant, plus adulte finalement. Megumi a des sentiments pour son producteur, parce qu’il a pris soin d’elle à ses débuts, il l’a protégée envers et contre tous parce qu’il avait décelé en elle un fort potentiel exploitable. Mais aujourd’hui, il n’a d’yeux que pour Creamy. Pour Megumi, c’est l’enfer. Cependant, loin de se laisser faire, notre héroïne est bien décidée à faire tout (et n’importe quoi) pour reconquérir son public et son producteur.



Indéniablement, je trouve les thématiques abordées plus adultes, et bien plus abouties. De fait, Emi Mitsuki nous offre une relecture de l’univers de Creamy réaliste et passionnante. Ses dessins servent magnifiquement cette histoire. Le coup de crayon de Emi Mitsuki me plait beaucoup.



Est-ce que je suis déjà impatiente de lire la suite des mésaventures de Megumi, la star déchue ? Oh, que oui !
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Dans l'ombre de Creamy, tome 1

Nostalgie quand tu nous tiens...

Heureux de retrouver Creamy sous un nouvel angle mais tout en respectant l'histoire qui a fait vibrer mon adolescence. Malin et réussi ! J'attends la suite. Il ne manque que la bande originale pour faire revivre l'original !
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Dans l'ombre de Creamy, tome 1

Je salue le travail d’interprétation de la mangaka qui est pertinent et qui cadre bien avec l’histoire originale. D’ailleurs on retrouve tous les éléments du dessin animé, ça a fait remonter beaucoup de souvenirs. Concernant la partie graphique là encore, chapeau bas ! C’est excellemment bien dessiné, on retrouve vraiment les « traits » connus des tous les personnages et la mise en page est fluide. Je suis admirative.



Vous l’aurez compris, je me suis vraiment régalée avec cette nouvelle interprétation de l’œuvre originale. Megumi (Chantal pour moi ^^) est une héroïne attachante malgré ses « crises » que l’on comprend mieux. Quant à Creamy, elle y apparait ici inaccessible presque éthérée. Ce qui est amusant, c’est qu’on a presque envie que Megumi réussissiez à démasquer Creamy !



Dans l’ombre de Creamy est une excellente adaptation qui saura parler aux adultes et pourquoi pas, donner envie aux plus jeunes de découvrir cette magical girl d’un autre temps ! Et ce qui m’a énormément plu aussi sont les petits bonus en aparté qui retracent les sorties de l’époque (année 81/83, etc.) que ce soit en dessins animés ou bien en invention comme la Famicom ou le Rubik’s cub.
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