Emmanuelle Ryser

« On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui ». Telle était la maxime de Pierre Desproges, jusqu’à sa mort.



L’humoriste, déjà malade, dans ses spectacles parlait de cancer et de la mort à des spectateurs encore ignares de sa situation personnelle.



Le livre d’Emmanuelle Ryser, entièrement écrit à la deuxième personne du singulier, me fait penser à Desproges et à son humour parfois amer mais également à Terry Pratchett et ses réflexions sur la mort.



Dans ce récit nous sommes confrontés à un goût doux et acide tout comme le gâteau qui lui donne son titre : Le Cake au citron.



Une recette réussie, des ingrédients biens dosés et assez de poudre à lever pour permettre au lecteur d’avoir envie de suivre cette histoire page après page comme si il observait un cake monter et prendre forme.



La découverte d’une étrange collection appartenant à la défunte mère de la protagoniste, servira de fil conducteur pour affronter le concept de la mort et dépasser le deuil personnel.



Le livre offre aussi des “tranches” de vie de notre héroïne et de sa famille.



Un premier roman qui secoue, bouleverse, et nous fait voir la vie sous un autre jour.



Un excellent moment de lecture, je vous le conseille.




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[ Le Cake au Citron ]

de Emmanuelle Ryser

Éditions Lemart

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[ Le cake au citron mélange l’acide et le sucré, comme la vie mélange le malheur et le bonheur....]

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Calmer ses pleurs . Veiller sa mère . Rassurer sans mentir . Convoquer ses souvenirs .

[ c’est quand même pas pour moi que tu pleures ? T’as l’air de quoi avec tes larmes ? Tu as quel âge ? Et comment veux tu qu’on s’en sorte si on se met à pleurer ? Eh ben justement, on va pas s’en sortir. En tout cas, pas toi, ma maman chérie ]

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Prendre son courage à deux mains . Concentrer ses forces pour paraître . S’éteindre , plutôt que mourir .

[ quelle déchéance, quelle décrépitude ]

[ le deuil n’est pas contagieux ]

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Une lecture de courage .

Et d’amour surtout .

L’histoire d’une fille qui perd sa mère .

Comme un chemin ,

En souffrance , en nostalgie .

Un roman surprenant et touchant .

Sombre et si lumineux malgré tout .

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L héroïne vient de perdre sa mère. Elle remonte le temps pour revivre les derniers jours de cette dernière.  Suit alors ses découvertes sur les étonnantes collections de sa maman.



En effet celle ci collectait les faire-part de décès!



Un roman essentiellement à la 2eme personne tu singulier, quelque peu déroutant. 



Une écriture rythmée en contraste avec le thème du livre.



Ce livre mêle l'acide et le sucré,  le malheur et le bonheur. Et montre qu'après la pluie, le soleil pointe le bout de son nez.



Un livre original quant à son écriture,  des chapitres courts, un rythme certain auquel j'ai moyennement accroché. 

Le thème de ce roman ? La mort, le deuil... Et pourtant, un roman lumineux !

Un roman tantôt acide, tantôt sucré qui lui donne un merveilleux goût acidulé. Un roman qui, comme un bon cake au citron, donne envie d’en reprendre une part.

Un roman que j’aurais aimé dévorer en une seule fois mais que j’ai du déguster par petites tranches (La vie est parfois bien (trop) remplie !)

Une lecture sympathique qui nous amène aussi à nous interroger : quelle est la vie secrète de nos parents ? Qu’allons découvrir le jour où ils passeront de vie à trépas ? Le découvrirons nous ? Y a-t-il seulement des choses à découvrir ?

Une jolie découverte que ce roman.

Ce livre est surprenant.

J'ai été étonnée et déroutée dès les premieres pages.

Tout d'abord par la narration, qui est à la 2ème personne du singulier (au "tu", comme dans le résumé), et qui nous plonge dans l'intimité des personnages autant qu'il nous laisse spectateur.

Ensuite par les thèmes abordés ; la maladie et son annonce, l'accompagnement, les sentiments qui se mélangent quand la fin approche, le décès, le deuil, les secrets de famille révélées (et les découvertes parfois surprenantes qui l'accompagnent), la vie en général.

Et enfin par la tendresse et la force (deux adjectifs aussi antonymiques que complémentaires) avec lesquelles sont écrites les phrases.



Ce roman bouleverse les habitudes. Il soulève de véritables questions sur la mort, et sur la période qui en suit.



Je ne saurez vous dire si j'ai aimé ou non ce roman. C'est un sentiment assez étrange. Une chose est sûre, ce roman m'a marquée.



Je vous invite à vous faire votre propre idée 😉.
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Quand celle qui vous a mis au monde se meurt....

La maladie ne prévient pas et entraîne la mère de l’auteur dans une lente agonie, conduisant celle-ci à la mort.

Mais avant la mort, se cache des épreuves insoupçonnées : assister à la souffrance, à la déchéance de la personne qu’on croyait, étant enfant, indestructible.

L’auteur plonge alors dans les eaux sombres du deuil.

Elle se raccroche à ce qui la maintient hors de l’eau, hors des larmes, hors de ce drame soudain qui la submerge et que personne, si ce n’est elle-même, n’est en mesure d’aider.

C’est un chemin long et tortueux sur lequel nous emmène l’auteur ; celui de la mort, du deuil, du choc, de l’acceptation.

Si l’écriture apparaît familière et simple, il se dégage du récit un condensé d’émotions brutes, sans fard et sans larmes, rehaussé par les couleurs de l’humour et de l’auto-dérision. On ne peut que penser au joli gâteau de la couverture : les moments douloureux rappellent l’acidité d’un gâteau au citron, et les touches d’humour son côté réconfortant et sucré. Et si c’était cet équilibre qui crée la force et la sagesse? Celui qui permet de tomber et de se relever malgré tout, en s’accrochant aux petits bonheurs.

De bons ingrédients pour que le récit prenne forme et gonfle nos coeurs de tendresse et de nostalgie.

J'ai reçu ce livre lors d'un concours et j'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur ainsi que la structure narrative du roman,



Je trouve que le résumé n'en dit pas assez et laisse vraiment le mystère, on ne sait pas du tout à quoi s'attendre lorsqu'on ouvre ce roman.



On parle de sujets forts, le deuil, la mort, la solitude, les souvenirs, les regrets.



C'est une histoire qui nous touche et qui nous concerne forcément, les mots sont durs, mais la plume est fine et l'auteur sait y apporter une touche d'humour nécessaire pour contraster avec l'ambiance triste des mots.



Je ne me serai pas forcément penchée sur ce roman à la base car le résumé ne divulgue aucune information sur le contenu du roman, et finalement j'ai été agréablement surprise.



D'autant plus que la couverture est juste sublime, ce livre est un régal!



Eline, @meslivresdepoche sur Instagram.



Merci aux éditions Lemart pour l'envoi de ce roman suite au concours, je suis vraiment ravie d'avoir pu découvrir la plume de l'auteur ;)
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Un récit sur le deuil... la solitude que l’on éprouve... les souvenirs ... les secrets...

l’héritage ... ce n’est pas un petit guide pour mieux vivre son deuil ... qu’Emmanuelle écrira ... mais un magnifique texte tout en douceur, intimité, par moment douleur et surtout tout en lumière. Un livre que l’on dévore comme une tranche de cake au citron, acide au début et au final un goût sucré qui fait du bien. Allez on se pose et on savoure !
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J’ai aimé les 100 premières pages de ce livre. Puis l’ennui s’est installé, la lassitude aussi. Un deuil exagéré au détriment des vivants ? C’est l’impression que j’ai eue. Expérience de la mort trop littéraire et par moment artificielle ? Le style est déroutant et intéressant, original également. L’enthousiasme a faibli peu à peu. J’en suis arrivée à lire en diagonale certains passages dont les avis mortuaires. Le temps semble aboli, rien ne se passe. L’auteur a du potentiel. Je préférerais qu’elle écrive en disant « je » plutôt que « tu ».

Un roman original qui parle de deuil et de maladie sans être larmoyant. Le ton de l'auteure est résolument authentique, parfois drôle et cocasse. Une immersion dans les souvenirs d'enfance, les liens familiaux, la maladie. L'auteure aborde aussi la douloureuse question des au revoir et du chagrin, mais aussi la vie qui reprend ses droits

Le cake au citron n'est pas un livre de cuisine.

Pour moi, un bon livre de recettes est un livre qui sait mélanger ses ingrédients afin d'obtenir un résultat appétissant et homogène. Ce n'est pas l'impression que j'ai eue en lisant ce roman.



Dès le début, quelque chose n'allait pas : la narration en "tu", c'était une découverte pour moi. Une mauvaise, malheureusement. Durant toute l'histoire, j'étais incapable de comprendre ce qu'il se passait et quel personnage s'adressait à qui (au lecteur? à lui-même?). J'ai consulté d'autres lecteurs, qui eux m'ont assurés n'avoir aucun problème avec ce type de narration : tant mieux pour le cake au citron.



Cependant, je me dois de dire qu'en dehors de ce souci de compréhension, le roman traite bien de son sujet, qui est pourtant difficile : le deuil.

Avec des pincettes mais avec un peu d’humour, le personnage principal nous raconte comment elle essaie de traverser le deuil de sa mère, comment accepter le fait de ne plus être « la fille de ».

Mais évidemment, il y a autre chose. Une fois que sa mère n’est plus, c’est le moment que le destin choisit pour lui révéler des choses inattendues à son sujet. Par cet arc narratif, l’auteur soulève une question très intéressante : qui sont vraiment nos parents ?



L’aventure du deuil du personnage principal, mêlé à des « extraits » du livre qu’elle aurait aimé écrire, c’est ce qui vous attend si vous décidez de couper le cake au citron.

Dans sa première fiction, «Le cake au citron», la Lausannoise spécialiste des récits de vie raconte avec précision, tendresse et sans larmoiements la perte d'une mère.


Lien : https://www.tdg.ch/la-vaudoi..

Je ne m'attendais pas du tout à cette histoire. Je m'imaginais un roman très léger mais c'est une histoire de deuil que nous traversons dans ce livre, le deuil d'une mère.

J'aime beaucoup le passage du cake au citron,je me suis notée la recette pour l'essayer d'ailleurs.

Un roman court, original qui mérite le détour.