Le cake au citron n'est pas un livre de cuisine.
Pour moi, un bon livre de recettes est un livre qui sait mélanger ses ingrédients afin d'obtenir un résultat appétissant et homogène. Ce n'est pas l'impression que j'ai eue en lisant ce roman.
Dès le début, quelque chose n'allait pas : la narration en "tu", c'était une découverte pour moi. Une mauvaise, malheureusement. Durant toute l'histoire, j'étais incapable de comprendre ce qu'il se passait et quel personnage s'adressait à qui (au lecteur? à lui-même?). J'ai consulté d'autres lecteurs, qui eux m'ont assurés n'avoir aucun problème avec ce type de narration : tant mieux pour
le cake au citron.
Cependant, je me dois de dire qu'en dehors de ce souci de compréhension, le roman traite bien de son sujet, qui est pourtant difficile : le deuil.
Avec des pincettes mais avec un peu d'humour, le personnage principal nous raconte comment elle essaie de traverser le deuil de sa mère, comment accepter le fait de ne plus être « la fille de ».
Mais évidemment, il y a autre chose. Une fois que sa mère n'est plus, c'est le moment que le destin choisit pour lui révéler des choses inattendues à son sujet. Par cet arc narratif, l'auteur soulève une question très intéressante : qui sont vraiment nos parents ?
L'aventure du deuil du personnage principal, mêlé à des « extraits » du livre qu'elle aurait aimé écrire, c'est ce qui vous attend si vous décidez de couper
le cake au citron.