Endre Lund Eriksen

Un roman frais, drôle, loin des clichés. Peut-être parce qu'il s'agit d'un roman norvégien et que je n'ai pas l'habitude d'en lire, mais le mode de vie décrit dans ce roman ne correspond pas à ce qu'on a l'habitude de lire. Ca change, et c'est pas plus mal !



On rit beaucoup dans ce roman. Arvid se rend compte que son père est peut-être en train de tomber amoureux du père d'Indiane, ouvertement homosexuel (ce qui n'est pas du tout le cas du père d'Arvid) et il va tout faire pour séparer les deux hommes. Indiane va bien l'aider car elle ne veut pas qu'Arvid et son père restent dans le coin. Il est donc question d'amours de vacances, mais peut-être pas de la façon dont on a l'habitude de le lire, encore une fois.



Un petit roman bien sympa qui ouvre à la tolérance !

Et je trouve la couverture vraiment sympa, ce qui ne gâche rien !
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Un livre très drôle et très touchant qui aborde l'homosexualité. On reconnait le style des auteurs norvégiens, qui parviennent à parler de sujets graves d'un ton léger et décalé.

Je recommande cette lecture, vraiment bien ; la traduction est impeccable.

Voici un roman qui aborde l'homosexualité avec beaucoup d'humour ! Je n'étais guère emballée par la couverture (ringarde) et le titre (racoleur), cependant j'ai passé au bout du compte un agréable moment de lecture en compagnie d'Arvid.



Le ton est donné dès le départ puisque l'adolescent écrit son journal intime dans le livre d'or des toilettes célèbres (!), qu'il a choisis comme QG (!!) pour ses "réunions au sommet" avec Indiane. Parce que pour lui, l'heure est grave ! Ce n'est pas que l'homosexualité soit un sujet tabou, mais Arvid est très mal à l'aise dès qu'il s'agit de l'associer à son père. On devine bien sûr son incompréhension : la situation est différente de celle d'Indiane dont le papa fréquente des hommes depuis des années. La jeune fille n'échappe pour autant pas aux remarques désagréables au collège : "Comment c'est d'avoir un père gay ? Est-ce que t'es lesbienne ?". Arvid lui-même ne peut s'empêcher de lancer un "il n'a rien d'une pédale"... Pour autant il est hors de question qu'il laisse Roger Berg séduire son père !



Voilà donc notre héros pistant son papa (Jan Ivar), surveillant ses moindres allées et venues, et surtout redoublant d'imagination pour empêcher les deux hommes de passer du temps en tête à tête. Le fils qui chaperonne le père, c'est le monde à l'envers ! Jan Ivar va d'ailleurs l'encourager à passer plus de temps avec Indiane au lieu de le coller. Encore sous le coup de son divorce, il a besoin de se détendre, de prendre du bon temps. Avec les quelques voisins du coin, Lisbeth, Dieter et Gretchen, il va se laisser aller à boire, à rire et même à faire sa célébrissime danse du robot !.. Oui, à n'en pas douter : les adultes de cette histoire savent mieux s'amuser que le pauvre Arvid.



Il fait un peu coincé, d'ailleurs, ce garçon. A la différence d'Indiane, qui parle librement de la puberté, Arvid est gêné dès que l'on évoque les transformations du corps et plus encore, la sexualité. A treize ans, il a encore son corps d'enfant, alors que son meilleur ami Franck entame déjà les premières relations amoureuses avec les filles. Arvid, lui, est incapable de dire si une fille est mignonne ou pas. A commencer par Indiane qui ne cesse de le harceler pour sortir avec lui. De toute façon, tout le monde semble ligué contre lui : Lisbeth se baigne entièrement nue, Indiane regarde des sites porno, Franck collectionne les photos de filles nues, et même Waldo le chien saute sur toutes les chiennes en chaleur !



Beaucoup de moments drôles, donc, dans ce roman. A contrario la dernière partie est plus dans l'émotion, avec l'arrivée de Franck qui bouscule le fragile équilibre qu'Arvid avait réussi à trouver. Du coup les toilettes deviennent un véritable refuge (!), où s'isoler et réfléchir à ce qu'il ressent. Car ces vacances auront transformé notre héros bien plus qu'il s'y attendait...

Un roman qui est une bonne surprise !
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Arvid passe l'été dans un camping où il va rencontrer Indiane et son père, gentil homosexuel célibataire.

Et là, pour Arvid tout bascule : son père ne peut pas être gay ! Plein de préjugés, Arvid va tout faire pour les séparer.

Un roman tellement drôle, sensible.

Un gros coup de coeur !

Une lecture juste sympathique. Légère mais vraiment légère, qui n'apporte pas de réflexion de fond. Les personnages ne me semblent pas assez fouillés.

Arvid a 12 ans. Ses parents sont séparés et il vit désormais seul avec son père. Tous deux passent leurs vacances en caravane dans un petit village au bord du lac et de la montagne. Leur caravane est installée en face de la maison de Indiane et son père. Ils sont plutôt sympas tous les deux même si Indiane est plutôt étrange comme fille. Leurs pères s’entendent bien et passent beaucoup de temps ensemble. Ils ont en commun de sortir d’une rupture et cela doit sans doute leur changer les idées de passer du temps entre hommes.



Sauf que le papa d’Indiane est homosexuel, c’est Indiane qui l’a dit à Arvid. Homosexuel ! Et il passe beaucoup de temps avec le père d’Arvid. Et celui-ci semble vraiment l’apprécier, fait quelques efforts pour paraître sous son meilleur jour… Ohlala, le papa d’Arvid ne serait-il pas en train de devenir gay ? Ah non, alors ! Ca, Arvid ne peut pas l’accepter ! Aidé d’Indiane – qui ne tient pas plus que cela à devenir la sœur d’Arvid – il décide de ne pas les lâcher d’une semelle et de consigner leurs faits et gestes dans le livre d’or des toilettes (les plus célèbres de Norvège !).



Au fil des pages, Arvid se confie de plus et le livre d’or se transforme en journal intime. Pourquoi l’idée que son père puisse être homosexuel le dérange-t-il autant ? Est-ce la peur du jugement des autres ou la peur du changement tout simplement ? A moins que ce ne soit simplement le fait que son père agisse comme une midinette qui vit son premier coup de foudre ?



L’histoire est originale, je le reconnais. Endre Lund Eriksen apporte avec lui un vent de fraîcheur, un petit quelque chose qui ne fait penser à rien d’autre. Je n’ai malheureusement jamais accroché à ses personnages et je le regrette profondément car je sais que si j’avais pu m’intéresser à leurs émotions, j’aurais pu passer un bon moment. Mais j’ai trouvé le point de vue d’Arvid un peu trop plat. Il parle beaucoup mais ne dit pas tant que ça, finalement. Quant au twist final, je ne l’ai pas vu venir, certes, mais je ne l’ai surtout pas compris.
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Vrai coup de cœur ! Pas de mièvrerie , pas de démagogie , un style franc, qui dit les choses comme elles sont. À partager!

Un super coup de cœur pour ce petit roman que j'ai dévoré en patientant devant le collège de mon fils, passage du brevet oblige. Pour vous dire qu'en 3h j'ai eu le temps de plonger et de ressortir et je garde l'atmosphère du livre comme une odeur de chlore sur moi aujourd'hui. J'ai été touchée par cette histoire, qui bien sûr reprend des thèmes déjà vus, c'est l'histoire de la vie ! On est quand même un bon nombre de gens à rêver ce genre d'histoire... Non ? Prendre sa liberté, oser, affronter ses peurs et prendre un plaisir impensable. En tout cas moi, adulte de 40 ans ça me fait toujours rêver. Alors ce que vit Julie c'est presque incroyable mais c'est aussi bien plausible parce que 15 ans c'est un âge où on prend beaucoup de libertés, on les vole parfois avec joies et / ou regrets. Mais c'est un âge tendre et c'est cette tendresse qui tisse la toile de fond du livre. Elle est partout si on lit bien. Bref, je ne vous fais ni un résumé ni un divulgachis, mais je vous invite à le lire comme j'ai invité mon puîné de 14 ans 1/2...

Ce roman est surprenant, à la fois dans le bon et le mauvais sens du terme. Dans le bon, parce que l'héroïne, Julie, est aveugle, que c'est un état de fait et pas un handicap ni quoi que ce soit du genre. Parce qu'on l'apprend un peu par hasard dans les premières pages et que ce n'est pas dans la "présentation" de cette ado qui en a juste ras-le-bol d'être la sage petite fille et qui ne rêve que d'une chose, faire des bêtises comme toutes les ados, se découvrir, se lancer des défis, vivre quoi.

Dans le mauvais, parce que l'histoire n'est pas toujours crédible : elle qui n'est jamais sorti avec un garçon voilà qu'elle couche direct avec ce garçon qu'elle connaît à peine. Voilà qu'elle enfreint toutes les consignes parentales sans une touche de remords. Voilà qu'elle se prend une cuite (bon, ça, encore...) mais surtout voilà que son amoureux est un enfant de foyer qui en a poignardé un autre et qui est recherché à la fois par la police et par les potes du poignardé... bon d'accord, les raisons sont bien expliquées et tout ça semble plausible, il faut dire que c'est bien écrit, on ne s'ennuie pas! Mais du coup j'ai quand même eu du mal à accrocher à cette héroïne, je me demandais jusqu'où ça allait aller...

Par contre, le "vécu" du côté "aveugle", je l'ai trouvé vraiment bien senti : sa façon de percevoir les autres dans les vides d'air qu'ils produisent, par rapport aux autres sens, vraiment, c'est réussi!

Une histoire sympa à lire sans prise de tête...

C'est une lecture jeunesse. Il y a des chances que si je l'avais lu à 15 ans, j'aurais adoré, mais à presque 40 ans c'est différent. L'histoire est bien écrite et totalement adapté à un pré adolescent.

Arvid(sjaur) écrit ses ressentis dans le livre d'or des toilettes public d'un camping. Comment à 13 ans, arrive t'on à gérer et comprendre l'homosexualité (nouvelle) de son père. Comment gère t'on le changement corporel, de passer de l'étape "enfant" à l'étape "adolescent", les premier émois amoureux (ou pas).

Un livre surement très intéressant pour les pré adolescents.

À voir

Tout commence par une liste :



Prendre des bains tous les jours

Se faire tatouer

Conduire

Aller en boîte

Prendre une cuite

Embrasser quelqu'un, même une fille s'il le faut

Marcher en équilibre sur un pont



Cette liste, c'est Julie, 15 ans qui l'écrit. Mais Julie n'est pas une ado comme les autres : elle est non-voyante. Comme tous les étés, elle doit partir en camp de vacances, avec d'autres ados porteurs d'un handicap. Mais cette année, elle n'ira pas. Elle ment à ses parents pour se retrouver seule à la maison pendant une semaine complète. Durant cette semaine, elle va rencontrer Jomar, son nouveau voisin et faire les 400 coups avec lui. En sa compagnie, elle se sent enfin libre et ressent des sentiments jusqu'alors inconnus. Mais ce fameux Jomar semble cacher bien des mystères. Qui est-il réellement ?



Un roman "page-turner" dont il est difficile de se détacher.

Depuis que ses parents sont séparés, Arvid ne veut plus voir sa mère. Alors quand son père lui annonce qu’ils partent camper pour les vacances, Arvid est plutôt content. Arrivé là-bas, ils font de suite la connaissance de Roger et sa fille Indiane. Mais lorsqu’il apprend que Roger est homosexuel et que son père semble beaucoup l’apprécier, Arvid panique…



Devant lire des romans d’ados ayant pour thème « la différence » pour le boulot et avec un titre pareil, je ne pouvais pas tomber mieux !



Ecrit sous la forme d’un journal intime (mais à l’origine dans le livre d’or de toilettes disco – si si, ça existe, je vous jure-), le jeune Arvid nous confie ses vacances mouvementées. Tout d’abord, nous faisons la connaissance de sa famille.



On se rend vite compte que plein d’émotions traversent le jeune adolescent. De la colère tout d’abord puisqu’il en veut énormément à sa mère de les avoir abandonné, lui et son père. Puis de l’ennui, car faute de moyen, son père et lui se retrouvent dans l’ancien village où a grandi son père… au milieu de nulle part. Heureusement, Arvid aura de quoi s’occuper avec la jeune Indiane. Ces deux là n’ont aucune envie de devenir frère et sœur, et vont donc observer avec attention la relation qui pourrait exister entre Roger et le père d’Arvid.



Voici un livre qui va plaire aux ados ou prêts à entrer dans la « chouette » période de la puberté. On découvre que son corps change et les émotions nous envahissent pour la moindre chose. C’est aussi la sexualité que l’on découvre et tout ce que cela implique. Les préjugés sont de tailles et l’auteur s’amuse à les confronter aux différents personnages.



Les chapitres sont assez inégaux : on peut avoir une page parfois ou plusieurs pages d’affilées. Chaque chapitre commence par la date et l’heure, comme un journal intime.

La couverture reprend quelques éléments de l’histoire, mais j’apprécie un peu moins les couleurs criardes utilisées.

Au niveau du style, ça se lit très bien. L’auteur arrive parfaitement à se mettre dans la peau d’un ado qui se pose pas mal de questions.



J’ai aimé l’histoire, le message qui y est apporté, ainsi que les petites touches de l’auteur par ci par là.



Bref, un roman pour ados bien sympa !


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Je n'ai pas été emballée par ce petit roman... j'ai trouvé cette histoire un peu trop facile. Une ado un peu en marge de ses pairs qui décident de prendre sa vie en main parce que quand même à 16 ans il est tant de faire quelque chose...

Un handicap pour qu'on comprenne bien qu'elle n"est pas comme toutes les ado, un bel (?) inconnu, un amour naissant, des expériences un peu folles, des méchants qui veulent tout casser, des trahisons, des colères, des justifications... on a déjà vu et revu tout ça !

Une héroïne attachante au cœur d’un roman d’apprentissage touchant, drôle et original. Le ton léger du début contraste avec l’atmosphère plus sombre et plus grave de la fin de l’histoire. Les personnages grandissent, s’accomplissent et sont prêts à découvrir ce qui se passe à la frontière entre l’adolescence et l’âge adulte.
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