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Critiques de Eric Nylund (34)
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Halo, Tome 4 : Les fantômes d'onyx

100% action.

Après la célèbre trilogie Halo : la chute de reach, les floods et opération first strike, voici le tome 4 publié en VO en 2006 et enfin traduit.



On avait, dans les trois premiers opus, quitté John-117, le master chief, l'emblème des Spartans II dans la période de la destruction du Halo en 2552.

Ici nouveau retour en arrière pour la création dans le plus grand secret des Spartans III, entraînement et missions avant que les histoires des II et des III ne se rejoignent dans une flamboyante bataille croisée entre Covenants et artefacts forerunners.

Le major (ou l'adjudant selon les traductions) n'est d'ailleurs pas présent dans ce tome.



On l'a attendue longtemps cette suite, et après la trilogie un brin trop cérébrale de Bear ( Cryptum, Primordium et Silentium), retour aux fondamentaux (enfin dans la traduction française), action et baston au sol et dans l'espace.

Si l'ensemble est un peu brouillon, on retrouve l'atmosphère originale. Un style simple et accessible, de l'adrénaline à toutes les pages et une histoire résolument tournée vers les Spartans et leurs exploits.



Restent encore plusieurs titres à traduire : Contact harvest, evolution et the cole protocol (datant de 2007 et 2008) et une trilogie de Karen Traviss plus contemporaine. Espérons que Bragelonne s'y colle.
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Halo, tome 1 : La Chute de Reach

Un véritable must .



La satisfaction que l'on a à évoluer dans cet univers va bien au-delà du jeu qui sert de cadre .

C'est un style assez redoutable , très immersif que découvre le lecteur , un rythme très soutenu de campagnes militaires au sol et dans l'espace .



Il n'aurait pas fallu grand-chose pour qu'ils dépassent le cadre très particulier induit par le statut de novélisation de jeux vidéo qui est le leur .

Dans ce type d'ouvrages , la novélisation dans le cadre de franchise , le cadre empêche souvent de trop développer la densité des personnages , car ils ne doivent ni diverger , ni trop extrapoler ceux des jeux, qui leur servent de socles. Même l'action , d'ailleurs , est contingente de ces mêmes contraintes .



Cependant , dans certains cas les descriptions de l’univers , le rythme , les dialogues ( même sommaires ) , le sens scénique éventuel d’un auteur , peuvent concourir à bâtir des visualisations tellement puissantes , qu'elles impactent sérieusement le lecteur .

Ce contexte , d’univers puissamment animé génère aussi indirectement de la densité , pour des personnages , qui ne seraient pas autrement , suffisamment denses si on s'en tenait aux standards et aux exigences de ceux qui élaborent les règles cadre de ces franchises .



Ici , les personnages sont assez bien dessinés et ils s'avèrent redoutablement fonctionnels , mais , principalement : seulement fonctionnel .

Cependant l'environnement est si solide dans les trois romans de cette trilogie , que le lecteur acquière quasiment un statut de témoin . C'est un peu comme dans un documentaire audiovisuel , où les personnages sont tels quels , pas travaillés ( d'un point de vu figuratif ) , mais pourtant ils vous heurtent , tellement ils sont le reflets et presque le théorème de leur environnement ....



Quand l'environnement est à cent à l'heure et qu'il est dramatique , l'impact est à la mesure de l'intensité . Les personnages des romans de ce « cycle « sont légèrement trop sommaires pour que l'identification puisse fonctionner à plein et pourtant le lecteur les accompagne , balloté aux grés des secousses violentes et des jets de plasma ....



L'univers des Halo est assez riche et les détails sont soignés , cohérents et profonds .

Assez pour que l'on s'aventure dans l'espace sans retenues en compagnie de ces fantassins , à qui il ne manque finalement pas grand-chose , pour être dignes de ceux de Étoiles Garde à vous ! (Starship Troopers) ou encore à ceux de La Guerre Eternelle .



C'est un excellent moment garantie et le récit n'est pas une version pauvre du jeu .

Le texte génère des visualisations puissantes .

Un vrai plaisir de lecture pour les amateurs de SF militaire , de quoi chavirer , vraiment ....



Ca à l'air un peu gros , très basique , lourd , mais à mon humble avis et sur la base de ce que j'en sais intimement , les types de problématiques qui sont instrumentalisées dans ces trois Halo , sont rarement aussi mignonnes , figuratives et ciselées qu'un bonzaï de bambou en automne , quand on les regarde par le trou de la serrure ....

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Halo, tome 1 : La Chute de Reach

Je ne connaissais la franchise vidéoludique "Halo" que de nom, mais au vu du nombre de ses fans et de leur enthousiasme je me faisais une joie de la découvrir par le biais de ses adaptations novelisés : bien installé, bien équipé, avec les musiques du jeu en fond sonore j'avais vraiment envie d'avoir envie mais ce n'a pas marché avec moi… Donc désolé par avance pour les fans ou tout simplement ceux qui ont aimé, mais j'ai bien peur qu'on soit parti pour une critique à charge ^^

"La Chute de Reach" est peu ou prou le préquel de la saga, donc on découvre l'univers en même tant que John 117, destiné à devenir l'Adjudant (quel nom pourri ^^) / le Master Chief (quel nom pourri ^^), ce qui est fait une introduction parfaite. Pris un à un aucun de ses défauts n'est rédhibitoire, mais mis bout à bout le résultat est de la SF militaire mainstream qui souffre de la comparaison avec Jack Campbell qui est pas mal et avec David Weber est bon, et on n'arrive pas à la cheville de Dan Abnett qui est excellent (il offre plus de bruit et de fureur en 20 pages qu'Eric Nylund en 500 pages, et lui ne loupe pas ses descriptions et ses caractérisations !). L'origin story du super-soldat SPARTAN qui avec sa super-armure MOJLNIR et sa super-IA Cortana va combattre les hordes Covenants sur un Anneau-Monde pour sauver une humanité en état de siège et dépassée en nombre et en technologie, emprunte beaucoup et parfois en frôlant dangereusement avec les limites du plagiat :

- à "Etoiles garde-à-vous !" de Robert Heinlein (d'ailleurs les héros des deux romans s'appellent John), mais sans narration à la première personne donc sans immersion dans ses pensées et ses sentiments, et sans toutes les réflexions de l'auteur sur l'autorisation et la militarisation de la société (le roman d'anticipation pouvant se lire comme un manifeste crypto-fasciste, mais pouvant encore plus se lire en creux comme un manifeste antifasciste avec tous les petits cailloux blancs semés çà et là)

- à "La Stratégie Ender" d'Orson Scott Card, mais sans quête d'apprentissage, sans relationship drama, sans empathie et sans humanisme… je crains fort que la démarche ne soit sans intérêt puisqu'on garde tout ce qui est bourrin pour oublier tout ce qui est humain !

- à "Captain America", mais si les super-soldats durant la WWII c'était cool, à l'époque des IAs qui gèrent des vaisseaux entiers qu'est-ce qu'on s'emmerde avec programme militaire douteux sur le plan éthique et inutile sur le plan pratique, au lieu de monter à la chaîne des drones de combats téléguides par des êtres de chair et de sang ou de métal et de plastique ?

Dans tous les cas on se retrouve avec des Spaces Marines, mais si cela marche très bien dans "Warhammer 40000" c'est parce qu'on est dans la dystopie et dans le 2e degré, alors que là on a affaire à un américanisme très sérieux et on insiste bien sur les valeurs yankees alors que cela ne semble pas gêner grand-monde qu'elles soient bafoué en partie ou en totalité : on enlève des enfants, on leur lave le cerveau, on leur fait subir des modifications physiques et physiologiques à fortes probabilités de mortalité pour défendre « le monde libre »… Et je ne parle pas du fétichisme des autorités pour les bombes nucléaires : on dirait les généraux McArthur et McNamara qui à chaque problème réclamait l'usage de l'arme atomique, et on sent les gros frustrés qui aurait bien aimé utiliser l'arme atomique en Corée, au Vietnam, en Irak, en Iran, en Afghanistan et tutti quanti...



* Sur le fond :

Si on croit en ton univers on croit en ton histoire, et moi je n'ai cru ni à l'un ni à l'autre… Les fans d'"Halo" présente l'univers de la franchise comme étant hyper riche mais il est hyper simple en fait : l'humanité galactique du XXVIe siècle c'est l'Empire Américain d'aujourd'hui avec colonies extérieures = far west, colonies intérieures = middle west et système solaire = nord-est industriel, et on insiste bien sur les rôles joués la Navy 100% américaine, sur les Marines 100% américains et les dollars 100% américains (et sur le placement de produits 100% américains, mais j'y reviendrai). Pire les WASP se taillent la part du lion, et c'est à peine si quelques noms à consonance ethniques slaves, asiatiques ou latino-américaines rappelle que les États-Unis sont un pays d'immigration : donc dans l'avenir les USA ont annexé et absorbé tout l'Occident et les Chinois, les Indiens, les Arabes, les Africains et les Latino-Américains n'existent plus ! (On sait maintenant depuis longtemps que les Américains son autocentrés, que la SF américaine est autocentré, que la SF militaire américaine est autocentrée, mais là c'est la énième série yankee qui semble ignorer que le monde existe en dehors des 50 États de la bannière étoilée : ce n'est plus affligeant, c'est carrément flippant) Bien sûr les Américains sont les « gentils » qui protègent « le monde libre », et les autres sont des « méchant » donc après les méchants nazis, les méchants soviétiques et les méchants terroristes c'est tout naturellement qu'ils doivent lutter contre les méchants aliens, et je trouve assez douteux qu'après les attentats du 11 septembre 2001 (d'ailleurs il y a un méchant qui s'appelle « Laden ») les scénaristes du jeu ait choisi comme streums à génocider une alliance multiethnique de fondamentalistes religieux (qui « jacassent », « poussent des cris aigus » et « des grognements gutturaux » : c'est pas gagné les négociations si on traite ses interlocuteurs d'animaux)… Et il y a des passages orienté avec la comparaison sur la Guerre de Sécession (les humains 100% américains reprenant les techniques des insurgés contre les aliens qui 100 % antiaméricains qui utiliseraient les techniques des Loyalistes), avec cet amiral patriote qui déclare que Reach ne sera pas un nouveau Pearl Harbor (franchement qu'est-ce que l'humanité en aura à foutre du drame de Pearl Harbor au XXVIe siècle !), et puis avec le projet SPARTAN pour faire des super-soldats d'élite protégeant l'humanité américanisée des aliens qui fait référence aux super-hoplites d'élite protégeant l'humanité grécisée des barbares… Tout cela est du pain béni pour les suprématistes blancs, si on oubliait que l'élitisme d'aujourd'hui a le même horizon que celui d'hier : non le choc de civilisation, mais son extinction par dégénérescence et déliquescence !



* Sur la forme :

Comme les explications sont réduites au minimum pour se visualiser l'univers c'est galère, et comme il n'y a aucune description il n'y a aucune ambiance ! Par contre on s'attarde à chaque occasion sur les armes et leur fonctionnement (avec des incohérences bizarres puisque qu'on veut faire de la SF hyper-futuriste tout en ressemblant le plus possible aux opérations commando d'aujourd'hui, ou alors pourquoi enlever des enfants si tu peux les cloner ?, ou ces IA fabriquées avec des engrammes de cerveaux clonéss : si on peut cloner des cerveau et les utiliser sans qu'ils sombrent dans la folie pourquoi s'emmerder avec des IA qui doivent coûter un pognon de dingue ???), ce qui est du fanservice pour les membres de la NRA ou une manière de compenser pour les millions d'Américains qui aurait bien aimé faire l'armée mais qui ont été recalé pour obésité…

Les relations / interactions entre les personnages sont réduites au minimum, et la caractérisation est inexistante : qu'est que c'est que ces personnages qui ne sont pas présentés, qui ne sont pas décrits et qui ne parlent même pas entre eux ! Il ne peut aucunement bénéficier de notre attachement faute du moindre capital sympathie, donc j'étais Mort de Rire quand on en fait des caisses sur le sacrifice héroïque du dénommé Sam à grand renfort de pathos : je ne sais pas qui c'est, c'est à peine si on m'a donné son nom donc j'en avais strictement rien à faire qu'il vive ou qu'il meure, et c'est la même chose pour tous les personnages du roman y compris son Steve Rogers éco+ ! D'ailleurs autre gros défaut de la SF militaire mainstream, la distinction de classe voire de race entre militaire et civils : ceux qui ne sont pas soldats ne sont pas nommés, sont considérés comme des sous-citoyens voire comme des sous-êtres quand on parle d'eux, et impossible de trembler pour l'humanité menacée par les Covenants parce qu'on les voit jamais vivants ou morts (d'ailleurs notons bien qu'il n'existe aucune autorité autre que militaire, aucune recherche autre que militaire, aucune information autre que militaire et ainsi de suite). de la même manière le côté « super-soldat » n'est super emballant puisqu'on ne voit guère les soldats normaux pour prendre conscience de qu'ils ont d'extraordinaire, et ça c'est bien dommage !

Déjà que tout cela n'est pas super excitant à suivre, on rush en passant de la petite enfance de John 117 à son arrivée sur Halo ce qui multiplie les ellipses y compris durant la grande bataille finale qui m'a semblé survolée. L'ensemble reste fluide, donc je pourrais le conseiller aux néophytes, aux easy readers, et à tous ceux qui voudraient un truc facile et rapide à lire pour se remettre le pied à l'étrier après un gros pavé plus ou moins exigeant, parce qu'en dépit du manque de tout les scènes d'action de type « commando » ou de « type bataille spatiale » sont plus plutôt bien fichues quoique répétitives car sans doute vidéoludiques (et le vidéoludisme quand tu n'es pas acteur de l'action la manette en main c'est quand même un peu chiant, d'autant plus que comme on ne tremble ni pour les personnages ni pour l'univers ce n'est pas le suspens qui étouffe le lecteur). Après j'ai trouvé que l'auteur n'était pas dupe, puisqu'à chaque fois qu'on en rajoute une couche dans le manichéisme il se fait une joie de préciser que si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes avant l'arrivée des aliens pourquoi l'armée passait son temps à mater vainement des rébellions ? "Halo" est un jeu Xbox donc Microsoft donc et il faut suivre le cahier des charge en plaçant dans le récit de manière presque publicitaire les produits et l'idéologie Windows (je suis d'accord avec les Covenants : une civilisation basée sur le système d'exploitation Windows ne mérite pas de survivre ^^), mais à chaque fois qu'on a la mise en scène d'un i-machin on a droit à des « recherche en cours », des « connexions perdue », des « initialisation interminables », des « bugs inexpliqués » et des « plantages généralisés »… C'est presque un running gag, et en ne jouant pas les lèche-cul de Bill Gates, l'auteur est grandement remonté dans mon estime !



On a aussi une trentaine de page de bonus : cela n'amène rien à l'univers, rien à l'histoire, rien aux personnages, et ce n'est ni plaisant ni intéressant donc c'est juste du gâchis de papier !





Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) 2019
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Halo, tome 3 : Opération First Strike

Retour d’Eric Nylund pour l’écriture de ce troisième tome. Après un excellent premier tome, Halo La Chute de Reach, c’est William C. Dietz qui a malheureusement pris le relais pour un deuxième tome clairement au dessous. Ce troisième opus est donc plus proche du premier et démarre en quelque sorte, à peu de chose près, là ou en était resté l’histoire du tome 1. (il est néanmoins nécessaire de lire le tome 2 avant d’entamer celui-ci)



C’est donc avec un très grand plaisir qu’on retrouve le Spartan 117 pour une nouvelle aventure épique. Des combats spatiaux à couper le souffle, des batailles dantesques et une histoire de très grande qualité.



Qu’on se le dise, cette trilogie d’Halo n’a rien d’une saga marketing écrite en vitesse pour compléter la longue liste des produits dérivés de la franchise. Bien au contraire, cette trilogie est l’essence même du « lore » qui constitue la colonne vertébrale du jeu éponyme. Eric Nylund a su à la perfection donner un peu de profondeur aux personnages et surtout produire une histoire complexe et riche, qui ne se limite pas à des combats à la chaîne.

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Halo, tome 1 : La Chute de Reach

Je n'aurais jamais acheté ce livre si je n'avais lu, sur Babélio, les excellentes critiques de Fnitter et Finitysend à son sujet. J'avais pourtant déjà vu ce roman dans ma librairie préférée mais pour moi, acheter un livre écrit sur la base d'un jeu vidéo est un peu comme d'acheter un jeu vidéo construit sur la base d'un film à succès, la garantie en somme de faire l'acquisition d'une bonne grosse bouse commerciale et sans intérêt ! :-)



Mais mais mais que nenni, du tout, du tout. Sacre bleu, tonnerre de Brest ce bouquin est juste excellent !!



Un peu comme dans "La stratégie Ender", ici nous suivons les aventures d'un jeune homme de 6 ans qui a été sélectionné pour devenir un Spartan, le plus puissant et valeureux soldat de la UNSC (United Nation Space Command).



Le premier volet de cette trilogie décrit la formation, l'entraînement et l'évolutions des enfants destinés à devenir des Spartans. Puis, quelques années plus tard les méthodes ayant permis de leur fournir les "augmentations" corporelles pour créer des soldats d'élites et enfin finalement d'intégrer ces soldats fragiles à une toute nouvelle technologie d'armure MJOLNIR permettant d'accroître encore leurs performances et leur résistance. Nombreux seront les prétendants qui ne survivront pas.



Puis se sera la première rencontre avec les Covenants, une race d'extraterrestres dont la technologie est très supérieure aux humains. Ils sont venus pour les exterminer. Des lors, les combats spatiaux et terrestres vont s'enchaîner sans jamais laisser respirer le lecteur. La tension va augmenter tout au Long de cette lecture qui, comme le titre du livre l'indique, ne finira pas comme un bon vieux film américain ou le chien sauve toute le monde avec le drapeau américain qui flotte en arrière plan :-)



Un livre très bien écrit par Éric Nylund qui ne fait en aucun cas de la récupération commerciale mais qui, au contraire, développe une histoire extrêmement forte et bien écrite autour de ce jeu à succès.
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Halo, tome 1 : La Chute de Reach

Je ne connaissais la franchise vidéoludique "Halo" que de nom, mais au vu du nombre de ses fans et de leur enthousiasme je me faisais une joie de la découvrir par le biais de ses adaptations novelisées : bien installé, bien équipé, avec les musiques du jeu en fond sonore j’avais vraiment envie d’avoir envie mais cela n’a pas marché avec moi… Donc désolé par avance pour les fans ou tout simplement ceux qui ont aimé, mais j’ai bien peur qu’on soit parti pour une critique à charge ^^

On veut bien faire avec des scénarii de séries télévisés donc en mettant beaucoup d’action, mais on retombe dans les défauts récurrents de la Science-Fiction militaire yankee : difficile de se passionner avec des personnages qui ne sont pas caractérisés, d’autant plus que les dialogues les mettant en scène sont pauvres en quantité comme en qualité. L’univers développé est ultramanichéen avec des Américains idéalisés qui défendent le Bien parce qu’ils sont dans le camp des gentils et des Aliens caricaturés qui défendent le Mal parce qu’ils sont dans la camp des méchants (toujours avec des allusions et des comparaisons avec les Rogue States désignés par la Maison Blanche). Et puis on a une vision de l’avenir où l’humanité se réduit aux seuls États-Unis et leur vision de l’univers : on serait presque dans le suprématisme blanc si de temps en temps le naming ne se rappelait pas que les États-Unis sont un pays d’immigration… La forme est également limitée avec un style lapidaire et un nombre incroyable de répétitions dans les situations qui appauvrit l’ensemble. J’ai donc bien envie de cite mon camarade Witoo :

"Un lore très peu développé, une histoire sans surprises, sans profondeur, des personnages qui n'échangent pratiquement pas et des centaines de pages constituées de « Je sors ma grenade, je la lance, je tire, je recharge mon arme, je cours, je sors ma grenade, je la lance, je tire, AIE j'ai mal, je me planque, je recharge mon arme, je marche, je tire, même pas mal, je recul, je lance la grenade, je cours, j'en suis ou déjà ? à oui… j'avance, je tire…"





Tome 1, "La Chute de Reach" : le côté apprentissage avec un Steve Rogers / Captain America dans l’Espâce rattrape les lacunes de l’ensemble

https://www.babelio.com/livres/Nylund-Halo-tome-1--La-Chute-de-Reach/40961/critiques/1814042



Tome 2 , "Les Floods" : on varie les POV’s et on développe dans une ambiance "La Chute du Faucon Noir" un survival-horror, mais les lacunes et les répétitions gâchent l’ensemble

https://www.babelio.com/livres/Dietz-Halo-Tome-2--Les-Floods/40962/critiques/1827432



Tome 3, "Opération First Strike" : on construit un season final à la "Stargate", mais la suspension d’incrédulité est mise à rude épreuve avec des soldats et des super-soldats américains invincibles (au mépris des lois statistiques et mêmes de la physique), d’autant plus que les lacunes persistent et signent...

https://www.babelio.com/livres/Nylund-Halo-Tome-3--Operation-First-Strike/88312/critiques/1886801

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Halo, tome 3 : Opération First Strike

Dans ce tome 3 intitulé "Opération First Strike", grosso modo on se retrouve avec le pitch d'un season final de la saga télévisée "Stargate" (donc on est peu ou prou dans un actioner qui n'a rien de riche et rien de complexe), mais sans tout ce qu'il y a de cool et fun dans cette dernière pour la tirer vers le haut. Pas de description (sauf pour les armes de guerre et les machines de guerre : dans ce domaine on frôle l'overdose), et pas de caractérisation, donc on se retrouve avec des silhouettes difficiles à saisir dans des décors en carton-pâte difficiles à visualiser (et c'est d'ailleurs assez symptomatique qu'on apprenne le prénom de plusieurs personnages dans les dernières pages du roman). le style est lapidaire et les dialogues utilitaires (à l'image des blagues de beaufs disséminées çà et là pour faire office de comic relief) : on alterne le POV des rescapés de Reach qui cherchent à survivre pour rejoindre la Terre ou à défaut partir en beauté en tuant le plus possible de salauds d'aliens, et le POV des rescapés de Halo qui cherchent à survivre pour rejoindre la Terre ou à défaut partir en beauté, puis les deux groupes se rejoignent et décident de rejoindre la Terre ou à défaut partir en beauté. Quand les soldats demande l'aide des pirates, j'ai cru qu'on allait rompre la linéarité de l'ensemble mais c'est aussitôt amené aussitôt expédié, et puis ce fameux cristal forunner qui déforme le temps et l'espace dont tout le monde veut s'emparer mais qui finalement n'a pas d'incidence dans le déroulement de l'histoire n'est qu'un pure macguffin. Pour remplir les centaines de pages on met donc en scène une série de missions suicides : infiltrer un vaisseau amiral ennemi et s'en emparer en tuant tout le monde, infiltrer une flotte ennemie et réaliser une opération d'exfiltration au nez et à la barbe des aliens avant de tuer tout le monde, infiltrer une armada ennemie pour pénétrer dans une Étoile de la Mort eco+ avant de tuer tout le monde (Syndrome « Tyler et Donovan infiltrent le Vaisseau Mère »). C'est encore une fois très répétitif, avec des pages et des pages de combats à la chaîne : le i-machin windows hack le système pour ouvrir la porte, on avance en tirant au M-16 avant de massacrer la résistance alien avec des grenades à fragmentation, puis le i-machin windows hack de nouveau le système pour ouvrir la porte suivante et on continue d'avancer en alternant M-16 et grenades à fragmentation (à moins que le i-machin windows ne soit bloqué par une « analyse en cours »)… Par contre j'ai trouvé les batailles spatiales assez réussies (mais Eric Nylund passent dans mon parcours de lecteur après Jack Campbell et David Weber, donc il en faut plus pour m'enthousiasmer), et force est de constater qu'on essaye de donner dans l'épique en offrant une destinée tragique à tous les personnages. Mais cela tombe à plat parce que les personnages, on ne sait pas qui ils sont, d'où ils viennent, ce qu'ils veulent et à quoi ils ressemblent tant physiquement que psychologiquement, et pour ne rien gâcher la plupart d'entre eux n'ont pas plus de 3 répliques dans tout le bouquin (certains d'entre eux n'ont d'ailleurs même pas droit à la parole). On essaye d'approfondir les personnages principaux avec l'IA Cortana qui se demande si elle n'est pas en train de glisser vers la folie commune à tous les représentants les plus évolués de son espèce (mais ce n'est pas plus développé que cela), avec Catherine Halsey qui passe de Docteur Mengele à Mère Theresa (mais c'est plus ou moins survolé), et avec le Master Chief soumis à des dilemmes cornéliens (mais comme c'est un boy scout qui n'a jamais discuté les ordres qui lui ont été donnés jusqu'à présent le suspens est pas ouf hein). Et ce n'est pas avec les super-soldats Spartan qu'on va améliorer le relationship drama car ils n'ont que deux réactions : l'enthousiasme à l'idée de réussir une mission, la frustration à l'idée de ne pas réussir une mission...



Si on croit à ton univers on croit à ton histoire, et encore une fois j'ai le plus grand mal avec cet univers 100% américain peuplé de Yankees bas du front qui n'ont d'autres références que les leurs : après en avoir fait des caisses sur Pearl Harbor et Gettysburg, on en fait des caisses sur Alamo et ses vaillants héros défenseurs du monde libre contre ses salauds de Mexicains basanés et métissés (pour rappel les braves insurgés texans s'étaient révoltés pour rétablir l'esclavage et faire en sorte que le droit de vote ne soit jamais octroyé aux « negros » et aux « peaux-rouges »… Comme références peut mieux faire hein !). Et puis on suit à la lettre le cahier des charges de l'accord Hollywood / Pentagone :

- les Américains doivent toujours être dans le camp des « gentils », donc être très « gentils », et donc leurs adversaires doivent toujours être dans le camp des « méchants », et donc être très « méchants »

- les Américains doivent toujours gagner, même en dépit du bon sens le plus élémentaire puisqu'ici l'humanité est en état de siège après avoir ses colonies extérieures et la principale base défendant ses colonies intérieures en combattant à un contre des milliers voire des millions des adversaires technologiquement plus avancés, mieux équipés, mieux entraînés et surtout complètement fanatisés

- les Américains doivent toujours posséder les technologies les plus avancées, même en dépit du bon sens le plus élémentaire puisqu'ici n'importe quel troufion s'emparant d'armes et de machines ennemies apprend à les manier et à la maîtriser en 2 temps 3 mouvements, la retro-ingénierie et le décryptage se font les doigts dans le nez, et les super-technologies aliens sont améliorées par les humains qui selon eux ne savent même pas s'en servir correctement



Ce n'est pas spécialement mauvais c'est juste moyennement moyen, mais je suis inquiet de retrouver ces problèmes d'univers, d'ambiance et de personnages dans tous les romans de science-fiction militaire mainstream yankee. Alors cela se lit facilement et rapidement, mais c'est aussitôt lu aussitôt oublié : cette littérature est à l'esprit ce que le Big Mac est à l'estomac ! Néanmoins après critique quasiment à charge, j'ai envie de finir sur une note positive : autant les appendices des tomes 1 et 2 qui n'amenaient rien du tout était des gâchis de papier, autant pour ce tome 3 ils amènent d'autres éclairages sur l'univers « Halo » (un lettre de condoléances, la tranche de vie d'un éboueur de l'espace, un interrogatoire des services de renseignement, le reportage d'une journaliste en quête d'un scoop pour faire le buzz)...





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Halo, Tome 4 : Les fantômes d'onyx

Ce roman est dans la droite ligne des précédents .

C’est un texte dynamique qui est dans l’action constamment et intensément .



Beaucoup d’engagements militaires variés , de l’entrainement militaire aussi , avec des enjeux parfaitement intelligibles et des personnages absolument fonctionnels .



J’ai beaucoup apprécié cette immersion futuriste, avec les implications fabuleuses et spectaculaires que peut avoir le simple fait d’appuyer sur la gâchette dans cet univers futuriste soigné .

Le début du roman , m’a fait penser à un épisode de starship trooper ( le roman) , où un fantassin futuriste se balade sur un champs de bataille en combinaison de combat , en balançant des ogives nucléaires au petit bonheur des aléas du combat. J’ai retrouvé ici l’ampleur et l’envergure , troublante d’un champs de bataille complétement surdimensionné et de ce fait totalement confondant.



Les personnages sont vraiment bien brossés , selon les habitudes de l’auteur , ils sont malgré tout assez elliptiques . Mais tous ces personnages , bien qu’ils n’aient pas de réelle profondeur , existent assez intensément car leurs gestes , les plus complexes et les plus dérisoires , découlent de raisonnements élaborés et suffisamment intimistes , ou bien ces gestes sont simplement très circonstanciés et donc parfaitement enracinés dans le contexte .



La problématique générale du roman est solide et parfaitement logique et c’est bien agréable.

L’univers est varié et vaste . il y a un côté interarmes qui emporte l’enthousiasme et une atmosphère tragique lancinante qui suscite à mon humble avis l’adhésion affective du lecteur au récit et à ses enjeux.



Personnellement je préfère les trois premiers de la série mais ce quatrième récit de l’univers des Halo n’est pas décevant pour autant.

L’identité du corps d’élite des spartans est solidement futuriste , avec la mobilisation du façonnage génétique , des améliorations corporelles , de l’entrainement intensifs et enfin avec l’usage d’armes qui n’ont rien de simples hochets , alors que les substances chimiques viennent optimiser les aptitudes au combat et les performances fabuleuses du personnel militaire.



L’ennemi extraterrestre présente un visage varié et il est très apte de par ses atouts , à envisager la réalisation de ses objectifs qui consistent à : anéantir la race humaine . Alors que l’humanité s’efforce de son coté de répondre à la menace , en développant ses capacités à faire face à cette menace existentielle absolument réaliste et crédible d’un point de vue romanesque.



C’est de la bonne science-fiction militaire populaire je dirais , action ok , dialogues ok , descriptions ok.

Bref : OK , en général et en particulier .



C’est un texte parfaitement inséré dans la problématique des opus précédents , mais il est largement un « stand alone » , on peut assez le lire sans avoir lu les précédents , encore que l’on aurait bien tort de faire l’impasse sur les autres textes situés dans cet univers car , à mon humble avis , c’est de la très bonne science-fiction militaire et c’est peu dire que de le dire …

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Halo, tome 3 : Opération First Strike

Euh !!



Les trois romans Halo sont difficiles à trouver en français .

A ce sujet : Je propose une manifestation devant le siège de l'éditeur ...



Il faut dire que d'une certaine façon , ils sont un véritable must .



La satisfaction que l'on a à les lire va bien au-delà du jeu qui leur sert de cadre .

C'est un style assez redoutable , très immersif et un rythme très soutenu de campagnes militaires au sol et dans l'espace .



Il n’aurait pas fallu grand-chose pour qu’ils dépassent le cadre très particulier induit par le statut de novélisation de jeux vidéo qui est le leur .

Dans ce type d’ouvrages , le cadre empêche de trop développer la densité des personnages car ils ne doivent ni diverger , ni trop extrapoler ceux des jeux, qui leur servent de socles. Même l’action , d’ailleurs , est contingente de ces contraintes .



Cependant , dans certains cas les descriptions, le rythme , les dialogues ( même sommaires ) peuvent concourir à bâtir des visualisations tellement puissantes , qu’elles impactent sérieusement le lecteur .

Ce contexte génère aussi de la densité indirecte , pour des personnages qui ne seraient pas autrement , suffisamment denses si on s’en tenait aux standards et aux exigences du main Stream .

Ici les personnages sont assez bien dessinés et ils s'avèrent fonctionnels , mais principalement fonctionnel . Cependant l’environnement est si solide dans ces trois romans que le lecteur acquière quasiment un statut de témoin . C’est un peu comme dans un documentaire où les personnages sont tels quels , pas travaillés ( d’un point de vu figuratif ) , mais ils vous heurtent , tellement ils sont le reflets et presque le théorème de leur environnement .



Quand l’environnement est à cent à l’heure et qu’il est dramatique , l’impact est à la mesure de l’intensité . Les personnages des romans de ce cycle sont légèrement trop sommaires pour que l’identification puisse fonctionner à plein et pourtant le lecteur les accompagne , balloté aux grés des secousses violentes et des jets de plasma ....



L'univers des Halo est assez riche et les détails sont soignés , cohérents et profonds .

Assez pour que l'on s'aventure dans l'espace sans retenues en compagnie de ces fantassins , à qui il ne manque pas grand-chose , pour être digne dignes de ceux de Étoiles Garde à vous ! (Starship Troopers) ou à ceux de La Guerre Eternelle .



C'est un excellent moment garantie car le récit n'est pas une version pauvre du jeu .

Le texte génère des visualisations puissantes .

Un vrai plaisir de lecture pour les amateurs de SF militaire , de quoi chavirer vraiment ....



On peut les trouver en français en chinant assidûment et longtemps !



Le 4e de couv en français : Alors que la redoutable flotte des Covenants sillonne inexorablement l'espace, dans l'intention d'éradiquer l'humanité, la planète Reach est le dernier bastion humain qui ne soit pas encore tombé. Située aux portes de la Terre, Reach est la seule forteresse militaire à pouvoir espérer repousser l'attaque extraterrestre. Mais les défenseurs de la planète ont une autre priorité : empêcher les Covenants de découvrir la localisation de la Terre. Avec une puissance de feu et des forces inférieures, les soldats humains semblent avoir peu de chances de résister aux Covenants ; Reach abrite cependant un secret très bien gardé. Cette planète est le centre d'entraînement des tout premiers " super-soldats ". Ayant pour nom de code Spartans, ces combattants émérites, dotés d'une technologie avancée, n'ont pas d'égal dans l'univers : ils sont silencieux, professionnels et dangereux. Lorsque commence l'attaque des perfides Covenants, une poignée de Spartans s'apprête à leur livrer une guerre totale. Ils tueront, ou seront anéantis, mais ne se rendront jamais. Et l'un d'entre eux, le Spartan connu sous le nom d'Adjudant, survivra même pour livrer une autre bataille sur un ancien et mystérieux monde artificiel baptisé Halo...



Ca à l’air un peu gros , très basique , lourd , mais à mon humble avis et sur la base de ce que j’en sais intimement , ce types de problématiques et qui sont celles qui sont instrumentalisées dans ces trois Halo , sont rarement aussi mignonnes , figuratives et ciselées qu’un bonzaï de bambou en automne , quand on les regarde par le trou de la serrure ....



Bon j’arrête , on est pas sur France Culture ...

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Halo, tome 1 : La Chute de Reach

A tous ceux qui ne connaissent pas le jeu vidéo, rassurez-vous, le livre reste parfaitement accessible sans cette connaissance.



Superbe moment de sf militaire.



Prenez Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender pour l'enlèvement des futurs Spartans à 6 ans et leur embrigadement.

Prenez Etoiles, garde à vous ! (Starship Troopers) pour l'entraînement et les combats terrestres en armure MJOLNIR.

Prenez La voie des furies et/ou le cycle Honor Harrington, Tome 1 : Mission Basilic pour les combats spatiaux et l'interaction avec l'IA de bord.



Mélangez le tout, supprimez toute digression politique, religieuse ou philosophique et vous obtiendrez la chute de reach.

Dans ce livre, on ne s'embarasse pas de trop d'explications. Seules celles nécessaires à la compréhension de l'histoire sont posées et c'est suffisant.



l'histoire d'un combat inégal entre l'humanité et les covenants, extra-terrestres impitoyables et technologiquement plus avancés, où les spartans, une poignée de soldats sur-entraînés, améliorés physiquement et doté des meilleurs équipements pourront peut-être faire une différence.



L'atmosphère militaire de fiction est bien restituée. Ce n'est pas Superman contre les méchants, mais des hommes (donc mortels, vous vous en rendrez compte) qui combattent.
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Halo, tome 1 : La Chute de Reach

Halo, c’est l’un des jeux favoris de mon conjoint qui ne manque jamais un nouvel opus sur console… Alors, pour lui faire plaisir, je lui avais acheté la saga Halo de Greg Bear qu’il avait adoré. J’ai essayé de m’y mettre à mon tour, toutefois je trouvais cela assez compliqué. Certes, j’avais joué en coopération avec lui sur quelques jeux de la firme, néanmoins la série en roman était tout de même difficile à lire pour moi… D’ailleurs, la critique que j’avais postée sur mon blog et sur Babelio s’était faite à deux mains : celle de mon chéri et la mienne… Et c’est là où Fnitter intervient en me/nous conseillant la saga d’Eric Nylund qui reprend des personnages que je connais, en particulier le super tandem John-Cortana. Il a affirmé que c’était plus sympa et il avait entièrement raison ! Certes, il faut quand même connaître un peu l’univers (notamment au niveau des véhicules ou des extra-terrestres), cependant c’est largement mieux que la saga précédente ! Je me suis régalée à découvrir le passé de Spartan 117, alias John. Donc, merci Fnitter !



N’ayant pas encore joué à Halo Reach (mon conjoint souhaite que je pallie bientôt à ce problème), je ne connaissais pas les compagnons de John : Sam, Kelly et les autres ! Or, j’ai été ravie de suivre leurs transformations génétiques, leur rencontre digne de « Naruto » (deux garçons et une fille qui doivent apprendre à coopérer, travailler en équipe et non à être individualiste), leur formation très intense, leur première mission ainsi que les suivantes. Même si j’aurais espéré les voir discuter hors mission ou entraînement, j’ai trouvé leur relation plutôt touchante et crédible. Ils forment un bon trio. Découvrir un peu mieux Cortana, cette IA très spéciale dont les formes ravissent la plupart des joueurs, m’a également fait très plaisir, car j’adore ce personnage. Je ne pensais pas qu’elle avait à ce point un sacré caractère et de la répartie. La découvrir à ses débuts m’a grandement plu…



Il s’agit là d’un très bon ouvrage de science-fiction avec des rebondissements, des échanges militaires, des victoires et des échecs, des batailles dans l’espace ou sur une planète, etc. Les scènes d’action sont toujours très immersives et, même si les dialogues peuvent paraître simples, ils donnent vraiment une pression supplémentaire. J’étais souvent « dans » le récit tellement l’ambiance me plaisait ! Ma partie favorite reste tout de même la formation des Spartans ainsi que leur intégration dans un projet de plus grande envergure… Mais surtout sacrément dangereux ! L’univers de Halo est hyper riche. Ce fut un régal de le retrouver dans ce roman. Il me tarde de découvrir le tome deux et trois qui sont dans ma PAL…


Lien : https://lespagesquitournent...
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Halo, tome 3 : Opération First Strike

Le livre s'ouvre sur un retour en arrière par rapport à Halo, Tome 2 : Les Floods.

On se retrouve au milieu de Halo, Tome 1 : La Chute de Reach avec la red team des Spartans en combat terrestre contre les Covenants pour la protection des Super-CAM (hélas, avec le succès que l'on sait).

Mais cela ne les empêchera pas de faire un carnage avant.



On enchaîne ensuite sur l'adjudant, fraîchement échappé de Halo, accompagné de Cortana, une IA, personnage à part entière dans le roman, pour une petite bataille spatiale et un abordage.



Les Spartans méritaient mieux que l'annihilation pure et simple que laissaient entendre les deux premiers tomes de Halo. Ils vont se battre, certains survivront et cela relance l'intérêt que l'on porte à ses supers-soldats.



Tout ce petit monde va se rejoindre dans une ultime bataille pour la sauvegarde de la terre. Arriveront-ils à leurs fins ou ne feront-ils que retarder l'inéluctable ???



Ce dernier opus fait, après des combats quasi exclusivement terrestres dans Halo, Tome 2 : Les Floods, la part belle aux combats spatiaux et aux batailles de vaisseau à vaisseau, mais laisse tout de même de la place aux Spartans pour qu'ils puissent pleinement exercer leur art dans les combats "d'homme à Covenant".



Encore une fois, pas de temps mort, pas de perte de temps en explication sur la situation ou le côté scientifique. Un vocabulaire très militaire, très adapté pour 100% adrénaline et action militaire.

Un grand moment de la sf militaire.
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Halo, tome 1 : La Chute de Reach

Fan inconditionnel du jeu vidéo sorti sur Xbox, j'ai sauté sur le livre dès que je l'ai vu.

Et bien j'ai pris le même plaisir devant ces pages qu'avec ma manette!

Les scènes de combat sont grandioses, épiques, qu'elles se déroulent à bord de vaisseaux ou au sol.

L'univers est très bien retranscrit, et ça se lit, voire se dévore avec une rare fluidité.

Malgré mon objectivité douteuse du fait que je partais conquis par la version vidéo-ludique, je pense qu'il s'agit d"une réussite que les mordus comme moi se doivent de découvrir, et que les simples curieux ne regretteront pas de lire.

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Halo, tome 1 : La Chute de Reach

Tout fan de HALO qui se respecte posséde ce livre. Du moins ce serait l'idéal.

L'histoire n'a point besoin d’être racontée en détail en partant du principe que ce tome se passe dans des chronologies antérieurs aux HALO (jeu video) les plus connus (et dont le titre annonce déjà le dessert).



En clair c'est l'histoire du célébre Master Chief (alias Spartan 117 - John) depuis sa jeune enfance dont nous n'avons jamais rien su de plus depuis les événements du premier HALO. Tout cela, jusqu'à bien evidement la rencontre fatidique avec les covenants, la menace la plus grande que n'aura jamais rencontré l'humanité (pire que les Zombies, oui oui.) Sans quoi les spartans projet merveilleux, en délaissant le coté moral, n'aurai jamais pu montrer toute la puissance dont ils disposaient.



Pour en revenir au coté literaire, l'auteur (Eric Nylund) joue avec aisance dans les détails et la fluidité de l'histoire. Sans être un fan incontestable (comme je suis) on se laisse trés facilement porté par l'histoire et dévore le livre plus vite qu'il n' y a de pages. Par ailleurs il sera repris pour le troisiéme tome (car c'est le premier d'une trilogie) puisque le second tome sera écrit par un autre, et il faut l'avouer, cette plume dérape trop par rapport à celui-ci...



En bref, le livre est fantastique (au sens propre ici). Si vous êtes un fan ou un curieux il vous plaira intensément du moment que vous aimez le monde légèrement fantastique/fictif et globalement de science-fiction.



Je le conseil trés vivement !
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Halo, tome 3 : Opération First Strike

Grâce à la récente réédition, j'ai enfin pu lire ce livre en VF et voici mon verdict : c'est probablement le livre qui retranscrit le mieux l'univers du légendaire FPS Halo. Le livre reprend l'histoire là ou Halo : combat evolved l'avait laissée : le premier Halo est détruit et le Maste Chief doit regagner la Terre au plus vite afin de prévenir l'UNSC ( CNSU en VF ) du danger représenté par le Parasite. Pendant ce temps, le reste des Spartans combat sur la planète Reach pour tenter de défendre la colonie. Les scènes d'action s'enchaînent de manière fluide et on éprouve le même plaisir à tourner les pages de ce roman qu'a progresser dans les niveaux du jeu. On pourra aussi avoir droit à des anecdotes sur l'enfance des Spartans, des batailles spatiale intenses ( ce qui en soit est une prouesse ), l'apparition de plusieurs personnages cultes ( mention spéciale à Halsey et surtout au sergent Johnson, ceux qui ont joué aux trois premiers jeux savent de qui je parle. ) et enfin à un addenda plutôt sympa. Excellente lecture en somme je le conseille à tous les fans de la franchise mais aussi aux passionnés de SF et à ceux qui veulent en découvrir plus sur l'univers des Halo.

Edwige
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Le Pacte des Immortels, tome 2 : Arrêt de mort

Bonjour à tous et à toutes,



me revoilà pour une nouvelle petite critique.

Aujourd'hui ce sera sur un petit livre que j'ai plutôt bien apprécié. En effet, celui est le tome 2 (dsl mais je ne posterais pas de critique sur le premier tome). Plutôt mitigé à la base, j'ai lu le premier tome en me disant : "encore un enième livre sur les immortels, etc..." mais au final, c'est un livre jeunesse bien ficelé, les personnages principaux ont du caractère, ils ne sont pas banal, et surtout sont sans cesse tirés, manipulés, utilisés, testé par leurs 2 familles respectives.



Il y a un point que j'aime bien ce livre ce sont les notes de l'auteur, qui rendent le livre plus "réel" aux yeux du lecteur.



Voilà, un livre qui se lit sans difficulté, rapidement, et avec lequel on passe un bon petit moment. Ce qui en découle est logique : un bon 4/5 et une recommandation a tout les ados, ou les jeunes adultes à le lire si ils en ont l'occasion...



merci de m'avoir lu et à la prochaine pour une nouvelle critique.
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Le Pacte des Immortels, tome 1

Une bonne petite lecture sympathique. On se laisse entraîner dans la vie ascétique de nos deux jumeaux, couvés par leur mystérieuse grand-mère, qui a peut-être des bonnes raisons de les surprotéger ... Une chose est sûre, tout va changer le jour de leurs 16 ans. Sans trop vous en dévoiler, ils vont se découvrir une famille aux membres diaboliques, qui attendent d'eux qu'ils réalisent certains exploits... Tout ça pour déterminer à quel clan ils vont appartenir.

J'ai adoré les notes récurrentes de bas de page, censées nous renseigner sur la "mythologie" de la famille Post et les documents que l'on aurait retrouvés dans les cendres de leur demeure. Ces petites touches de réalisme consolident tout le background autour de l'éternelle lutte entre le bien et le mal. Certes, le thème n'est pas nouveau mais les personnages sont plutôt sympathiques, et malgré quelques longueurs (surtout vers la fin), on se surprend à craindre le pire pour Eliot et Fiona. Et puis, la fin nous assène un dernier coup de massue (à vous de découvrir lequel...). Vivement le tome 2!

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Halo, tome 1 : La Chute de Reach

Le livre regroupe La chute de Reach, les Floods et opération first strike.
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Halo, tome 1 : La Chute de Reach

Halo : La chute de Reach est un roman de science-fiction prêt à épater tous les fans de l’épique saga Halo. Vous avez des questions par rapport à la vie de votre héros en armure? Eh bien, ce livre détaille sa vie depuis l’âge de 6 ans jusqu’à la découverte de Halo.

En effet, le livre est directement inspiré de Halo : Combat Evolved, le premier jeu vidéo de la saga, et écrit avec le talent et le savoir-faire d’Eric Nylund. Sa grande imagination et son sens de l’aventure lui ont permis de mettre au monde une œuvre originale et concise.

Tout d’abord, l’histoire est sans équivoque. Elle est tellement bien écrite imaginée qu’on pourrait réellement placer le livre à la place du prologue sur la ligne du temps Halo. En lisant le livre, on ne peut tout simplement pas penser que le livre et le jeu n’ont pas été créés par la seule et même personne. Essayez, mais je vous préviens : c’est pratiquement infaisable! Un point que certains lecteurs trouveront un peu négatif alors que d’autres trouveront plutôt positif est qu’il y a présence de «flashbacks», comme on pourrait appeler, c’est pour cela qu’il peut être bon de jeter un coup d’œil à la date à chaque début de chapitre.

Ensuite, le point majeur par rapport au style d’écriture de l’auteur est qu’il ne laisse place à aucune longueur. Il semble n’avoir aucune notion par rapport aux longues descriptions à n’en plus finir ou encore sur les longs dialogues inutiles et soporifiques. S’il ne nous abandonne pas au cœur d’un torrent de coups de jeu provenant d’armes automatiques, dans les flammes d’une explosion meurtrière, dans l’obscurité d’un égout lors d’une mission de reconnaissance et d’infiltration ou encore sur le pont d’une frégate essuyant une salve de lasers à impulsion, il nous laisse auprès de notre héros avec la fierté de le voir grandir au travers de ses yeux.

Alors, si vous désirez en apprendre davantage sur le passage mystérieux du Spartan ou si vous voulez vous plonger au cœur d’une histoire remplie d’action au point de vous en donner des sueurs froides, ce premier tome est vraiment un indispensable à vous offrir.

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Halo, tome 3 : Opération First Strike

Encore un autre bon livre sur cette saga Futuriste et militaire celui si a plus d'intrigue que les deux autre traduis en "Fr" mais sa ce peu que je commence a lire les autre pas traduis en anglais et la je ne pense pas qui va y avoir des livre non-traduit sur ce site!



Breff! Bonne lecture XsinX razor DK
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