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Citations de Ernest Capendu (11)


[...]
Le casino de la lagune était maintenant sombre et triste : pas une lumière ne brillait à ses fenêtres. Depuis quelques instants, deux gondoles venaient de s'en éloigner. La nuit s'avançait ...
Le salon dans lequel venait d'avoir lieu la conversation entre Camparini et ses complices était de petite dimension et éclairé par une seule fenêtre qui donnait sur la lagune. Il était meublé de larges divans circulaires, de deux magnifique armoires en marqueterie et de quelques sièges roulants. Ces armoires étaient très hautes et ornées avec un luxe de travail inouï. L'une était placée près de la porte d'entrée, l'autre près de la fenêtre. [...]. Soudain, un craquement retentit dans ce petit salon désert et silencieux, craquement léger comme celui d'un bois sec qui travaille. Au même instant, un murmure de voix arrive du dehors. La brise apportait le refrain d'une chanson, tandis que l'ombre d'une gondole se détachait plus noire au milieu des ténèbres.
Alors, un second craquement retentit et ... [...]
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Il ventait est-nord-est avec une violence du meilleur augure ; la brise, rasant le terre, emportait dans ses tourbillons les fétus de chaume des toitures, tordait les branches des coudriers, faisait craquer les chênes et balayait la grève, se ruant en liberté, sans obstacle, poussant les vagues qui semblaient se précipiter les unes sur les autres pour fuir plus vite.
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C'était au milieu du bruit assourdissant de la fusillade qu'avait lieu cette conversation, dans une atmosphère suffocante, et chaque phrase, chaque mot était coupé par une détonation, par un cri ; une phrase commençait... un homme était tué... et la phrase s'achevait... Tous ceux qui étaient là, dans cette caverne, avaient le visage noirci, les yeux injectés de sang comme ceux des bêtes fauves ; tous étaient calmes en apparence et cependant la fièvre faisait battre leurs artères.
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– Quoi ! le peuple de Paris oublierait à ce point ses devoirs ?
– Le peuple ne sait pas ce qu’il fait. On le pousse, il va !
– Et la noblesse ?
– Elle se sauve.
– Elle se sauve ? répéta le gentilhomme stupéfait.
– Oui ; mais elle appelle cela émigrer. Au demeurant, le mot seul est changé ; mais il signifie bien fuite.
– Qu’espère-t-elle donc, cette noblesse insensée ?
– Elle n’en sait rien. Fuir est à la mode ; elle suit la mode.
– Et la bourgeoisie ?
– La bourgeoisie agit en se cachant. Elle pousse à la révolution ; et rappelez-vous ceci, monseigneur, si cette révolution éclate, la bourgeoisie seule en profitera.
– Mon Dieu !… pauvre France ! murmura le marquis.
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Chacun de ses hommes qui boit là en riant, en chantant, en criant, sait que dans une heure il aura l’océan pour tombe et qu’il tombera le corps déchiré !
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Le petit lougre bondissait, emporté par le tourbillon ; mais néanmoins il tenait ferme, et gouvernait bien. Presque à sec de voiles, ne marchant plus que sous sa misaine, obéissant comme un enfant aux impulsions de la main savante qui tenait la barre, il présentait sans cesse son avant aux plus fortes lames, tout en évitant avec soin de se laisser emporter par les courants multipliés qui offrent tant de périls aux navires longeant les côtes de la Cornouaille.
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Et dire que tout ça, c’est parce que le chat est mort…
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Si c’est une Mary-Morgan la petite à Philopen ! Aussi vrai qu’il est poulpican ; et que St Médéric et St Ephrem me préservent de sa rencontre.
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ce morceau arraché par le travail des ans à la terre, déchiré, morsuré, déchiqueté dans cette lutte qui a conquis sur l’élément liquide la pointe rocheuse de Camaret, les falaises de Telgruc et de Ploëven, la presqu’île du Raz, ce lambeau desséché nommé l’Ile de Sein ; tandis que demeure en litige cette vaste baie de Douarnenez moitié flots et moitié roches, et sur laquelle les deux éléments se livre d’incessants combats, avec le vent pour auxiliaire.
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Les Frères de la Côte étaient pour la plupart des gens de sac et de corde, prêts à tout, aptes à tout et déterminés à tout.
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Aux derniers jours de la terrible année 1793, la guerre de l’Ouest était dans toute sa fureur, et déchirait la Bretagne et la Vendée avec un acharnement sans exemple. Républicains et royalistes, chouans ou sans-culottes se livraient aux plus odieuses et aux plus épouvantables représailles. La terre de France était baignée du sang de ses enfants, et fertilisée par leurs cadavres.
– Il n’y a qu’un moyen d’en finir, disait un officier républicain, c’est de retourner de trois pieds le sol vendéen et le sol breton !
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