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Citations de Eva Giraud (34)


Mais être auteur signifiait avant tout - et en toute logique - aimer les mots, les aimer et savoir les manipuler.
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Ce que Sam leur avait offert n’était pas seulement un bon repas dans une bonne ambiance. Non, il leur offrit ce soir-là un moment indomptable où la Terre cesse de tourner, empêchant ainsi le temps de filer à son allure habituelle.
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La coccinelle était bien le coffre qui refermait l’âme de Lady Bug, la gardienne du village. Son nom était effectivement d’origine galloise ; elle lui avait confirmé. Pourquoi avoir caché son âme toutes ces années ? Eh bien tout simplement parce que Pickwik était un havre de paix. Ainsi la gardienne pouvait continuer à veiller sur son village. Voilà pourquoi il prospérait dans la loufoquerie la plus sereine.
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Voici le nouveau site internet de Pickwik
http://www.pickwik.fr/
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Les humains font bien ce qu'ils veulent. Mais quand on adopte autant d'animaux, on assume et on les nourrit comme il faut.
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On m'avait toujours conseillé de me méfier des artistes : ils vous enveloppent malgré vous de leur monde, tanguant comme une embarcation rouillée dont on ignore combien de temps elle pourra flotter.
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Geneviève attrapa une paire de lacets qui traînait sur le lavabo. (...) Un long combat s'ensuivit. Peggy se débattait comme il le pouvait, griffant, rugissant, s'acharnant à une vaine tentative de fuite. Mais la maîtresse avait gagné : au fond de la baignoire, le chat était entièrement ligoté, saucissonné par les lacets.
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Parfois, pour les personnes âgées, la jeunesse semble insolente
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Nous l’avons feuilleté, Lili a pu admirer l’écriture à la plume, mais rien de plus. Ariane a bien examiné le dessin au charbon, perdu en plein milieu. Elle dit qu’il s’agit peut-être d’un plan (...)

Il y a une histoire que je n’ai toujours pas comprise … qui dit, si je ne me trompe pas, que notre famille habitait Pickwick il y a déjà très longtemps, et que tout le monde nous prenait – enfin pas nous, les Thirion d’avant nous – pour des sorcières. En fait, il ne s’agit que de bien connaître la nature, pour savoir s’en servir comme on veut ! Mais ne pas les démentir et jouer le jeu des sorcières arrangeait tout le monde. Ça faisait peur, alors ça protégeait la famille, en un sens. Bref, c’est une simple question de savoir.

(au sujet du journal intime découvert sous un plancher)
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Cette ville prenait un air mutin, Geneviève ignorait si cela tenait à la période de fêtes ou au simple fait que ses envies de sarcasmes s’atténuaient un chouya, mais la vie lui semblait douce. Elle savait aussi que Myrtille et Élise se voyaient en cachette, persuadés de bien garder leur secret.
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Geneviève ne l’écoutait plus depuis un bon moment. Elle s’était arrêtée sur le pendentif en demi-lune que portait Lili. Le même bijou qu’elle avait remarqué sur sa mère et ses sœurs, à divers endroits (...) Il s’agit d’une seule et même pierre qui est dans la famille depuis je ne sais combien de temps. Maman l’a fait diviser en sept pour la monter sur de l’or pur.
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-Oh, c’est surtout qu’ils perdent leur temps ! Et ils ne sont pas très amicaux. En fait, ils recherchent un objet très ancien qui, selon la légende, rendrait plus riche que tous, quiconque parviendrait à mettre la main dessus. Les coccinelles en pierres précieuses ne sont que pures spéculations miniatures de ce que pourrait être l’objet.

(au sujet d'un groupe d'archéologues)
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"Quand on n’a connu qu’un point de vue toute sa vie, il est difficile d’entrevoir un chemin déviant comme quelque chose de positif.
C’était le cas pour ma voisine de pallier : la trentaine, célibataire, à la tenue vestimentaire un peu relâchée et aux couleurs parfois extravagantes, elle semblait mener une vie de bohème qui choquait mes valeurs. Entrer et sortir n’importe quand, inviter des passants, parler sans pudeur de sa vie aux
inconnus, tout cela m’était totalement étranger.

Une arythmie quotidienne que je craignais due à une volonté de ne pas être intégrée. Une femme qui se lève à quatre heures du matin pour se faire à manger en chantonnant avait probablement l’esprit marginal qui l’empêchait de rien faire comme tout
le monde. J’assimilai ce décalage à la vie d’une femme de petite vertu. Elle avait l’air un peu folle, je me tenais à distance pour enrayer toute possibilité que sa vie atypique ne vienne ternir la mienne. Elle était peintre, me disait-on. Ou écrivain.

On m’avait toujours conseillé de me méfier des artistes : ils vous enveloppent malgré vous de leur monde, tanguant comme une embarcation rouillée dont on ignore combien de temps elle pourra flotter."
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http://evemagazine.fr/pickwik-un-premier-roman-fantaisiste-et-tres-reel-comme-on-les-aime/

Un article très chouette dans Eve Magazine!
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Un vieil homme amoureux est aussi désarmé qu'un enfant de dix ans.
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Peggy,
que sa maîtresse soupçonnait de le faire exprès, avait
attendu que Geneviève passe la serpillière dans le
salon pour descendre –lentement mais sûrement – les
rejoindre. Elle venait juste de nettoyer le dernier coin
de la pièce quand cet abominable et énorme chat – qui
avait, semble-t-il, marché dans le pot de peinture de
l’étage – vint faire le tour de la pièce fraîchement
lavée, cherchant apparemment le meilleur angle du
meilleur canapé pour y élire domicile. C’était un acte
délibéré, Geneviève en était sûre. Elle poussa une
sorte de gémissement qui ressemblait vaguement à un
« Oh, non », moitié excédé moitié amusé, puis le
chassa à coups de balai. L’animal ne semblait pas
vexé outre mesure, se dandinant fièrement jusqu’à la
chatière de l’entrée, et affichant un air satisfait qui
devait vouloir dire « bien fait ».
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http://95.81.146.19/1UUcvhQEJEl5kDHhvbwKOzBxuu6HSOxPp73Q=/podcast09/12614-14.03.2013-ITEMA_20459519-0.mp3

Une interview de Richard Gauthier pour l'émission Cette année là de France Bleu Haute Normandie
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C'était une jeune femme sensible et généreuse qui se cachait derrière un sarcasme perpétuel et rancunier. Son rouquin de mari la comparait ainsi aux pommes d'amour : molle dedans et dure autour.
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C’est une chose formidable que le cerveau humain : lorsqu’il ne peut plus rien encaisser, il se réfugie dans cet endroit bien à lui, inconnu même de son propriétaire.
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Définir quelqu’un uniquement par son métier était trop réducteur. Et même, ennuyeux. Le plus intéressant, c’était de savoir à quoi ils rêvaient, de connaître leurs petites manies, les pincées de folies auxquelles ils aspiraient, et même celles qu’ils cachaient comme des plaisirs coupables qu’on n’avoue qu’à demi-mots.
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