Quoiqu'il en soit, la réussite n'a rien de raisonnable et c'est pour cette raison qu'elle fait peur. Je n’ai qu’un mot à vous dire, Sophie. N’ayez jamais peur d’être vous-même, ni de vivre votre destin.
Des yeux verts étincelants de vigueur regardèrent d’où provenait cette onde sonore dérangeante. Caramel commença alors à sortir une patte de son panier où il s’était vautré dans le but inavouable de somnoler pendant au moins cinq heures durant. Paresseux ? Pensez donc ! Juste « chat » ...
Quand il rentra chez lui, il était 4h du matin. Il n'arrêtait pas de penser à la petite Katia qui était entre la vie et la mort. Il se sentit soudain très petit, dépassé par l'ampleur du travail qui l'attendait, et qui l'attendrait encore et encore. Un sentiment de découragement s'immisça en lui. Il mit cela sur le compte de la fatigue, physique et nerveuse, mais une partie de lui-même voulait une autre explication. Plus qu'une explication. Un soulagement.
Nicolas lui avait répondu avant d’ouvrir les yeux et de tourner la tête vers elle. Elle sursauta très fort de surprise. Ils éclatèrent de rire ensemble et Sophie vint poser sa tête sur la poitrine de Nicolas. Il lui caressa les cheveux tendrement pendant que son regard balayait la pièce qu’il n’avait pas encore découverte et qui se dévoilait grâce aux rayons du soleil.
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Un peu déçue. Mais finalement rassurée. Et plutôt satisfaite. Elle était en route pour ne plus lui en vouloir, du tout. Et enfin, il avait fallu qu'elle attende, presque dix ans pour avoir l'explication de cet abandon. La vie était ainsi. Le temps — était-il un allié ou bien un ennemi ? — apportait toujours une lumière lénifiante sur les affres du passé.
Il pleut dans la rue ce matin. Je marche vite, très vite, encore plus vite et je regarde ma montre. La grande aiguille m’affirme implacablement que je suis en retard. En re-tard, en re-tard, en re-tard. Ces deux mots, ces trois syllabes résonnent dans mes pensées au rythme de mes pas.
— Aussi improbable que cela puisse paraître, la réussite entre souvent dans la vie sous forme de malheur ou d'échec temporaire. C'est probablement pour cette raison que beaucoup de personnes ne la reconnaissaient pas. Quoiqu'il en soit, la réussite n'a rien de raisonnable et c'est pour cette raison qu'elle fait peur.
.., je refusais cette nouvelle réalité. Refuser de voir la réalité n’est plus possible à un moment donné. À ce moment là, on ouvre les yeux mais on en souffre : « Mais pourquoi moi ? Je ne le mérite pas, c'est injuste ! La vie est ignoble. ». Ensuite, on tente le compromis car cette réalité fait trop mal mais on ne peut plus l’ignorer. Mais le compromis n’apporte aucune satisfaction. Ce n’est qu’une fausse solution et en fait, un mensonge supplémentaire qui se révèle inefficace. Vient alors l’état où on admet l’étendue de cette horrible réalité et où la souffrance te hante jour et nuit, autrement appelée la dépression. On tourne en rond du moins, on en a l’impression jusqu’au moment où, enfin, l'acceptation de cette réalité résonne comme une délivrance inespérée mais qui demande un réel travail. Je l'accepte en mon âme et conscience. J'ai vécu de merveilleux moments et j'en vivrais encore beaucoup. Je peux être heureuse sans cela.
Et j'ai compris que ce n'est que dans l'acceptation que l'on peut avancer et construire. J'ai pu enfin partir dans la sérénité grâce à elle.
Rentrer chez soi et se sentir bien parce que l'autre est là…
— J'ai beaucoup appris. J'ai appris à accepter tout de la vie, le bon comme le mauvais et c'est cela la vraie force intérieure.
elle en était arrivée à se persuader que l'amour, ce n'était pas pour elle et que c'était mieux ainsi. Un peu comme les cheveux rouges. Ça allait bien à certaines personnes, mais pas à elle.