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4.6/5 (sur 52 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Manosque
Biographie :

F. H Angeline est une romancière française qui écrit ses romans à l'ombre des oliviers et aux chants des cigales.
Une écrivaine à la plume légère et fluide qui enchante petits et grands au travers de multiples genres littéraires : contes de Noël, SF, romance historique, urban fantasy, polar historique... notamment avec son remix des 3 mousquetaires !



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Bibliographie de F. H Angeline   (8)Voir plus

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Aramis revêtit sa cotte de cuir marquée de la fleur de lys et se signa de la croix, certainement par habitude. Porthos avala deux whiskys cul sec, vérifia ses pistolets et les accrocha à sa ceinture. À deux heures du matin, les Duchaussois et bon nombre de Parisiens dormaient à poings fermés. Sans un bruit, les mousquetaires quittèrent le trois-pièces. La noirceur de la nuit, rendue plus profonde encore par l’absence de lumière et par la densité des immeubles très étendue, seuls les animaux errants s’aventuraient dans les rues de Paris. Du coucher au lever du soleil, les ténèbres régnaient dans l’esprit de chacun et réveillaient les peurs ancestrales véhiculées au fil du temps. L’obscurité était associée aux superstitions les plus variées telles la mort ou les bêtes sauvages et diaboliques comme les loups-garous, le diable et les sorcières. La nuitée semblait propice aux actes les plus vils : l’ivrognerie, les larcins, les meurtres…

Du soir au matin, les gens vivaient donc au rythme de la sonnerie des cloches. Grâce à la lumière de la pleine lune, Aramis et Porthos longeaient, maintenant, le boulevard du Centre en direction du cimetière des Saints-Innocents, sans croiser âme qui vive. Enfin, pas tout à fait… deux hommes marchaient au loin. Deux détails frappèrent nos deux mousquetaires : deux prêtres dehors à une heure tardive leur sembla bizarre, l’un d’eux boitait.
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Surgissant de la lagune, Venise plongeait ses habitants dans l’univers du raffinement suprême. Elle semblait les enivrer pleinement de ses richesses et de ses mystères…

Vers la fin du mois de juillet 1428, une jeune fille marchait rapidement dans la ruelle Barbaro sur la rive sud du Grand Canal. Elle avait échappé à la vigilance de sa gouvernante, et se dirigeait maintenant vers le palazzo Barbarigo en sautant à l’intérieur d’une gondole qui l’attendait, tapie à l’ombre d’un pont. Cette imposante bâtisse construite au bord de l’eau offrait un premier niveau édifié en pierres d’Istrie de couleur blanche. Parait-il sa solidité n’était plus à prouver. Très compacte, elle résistait bien à la corrosion due au sel. Le reste du bâtiment affichait ses belles briques sur trois étages. Somme toute, une maison quelconque parmi tant d’autres sur cette île paradisiaque.
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À l’aube de ce 25 décembre, quelque part au Pôle Nord, à l’intérieur du chalet Édelweiss, la famille Farfadet et la Mère Noël observaient la voûte céleste attentivement. Six heures du matin ! Déjà ! À cette heure, si matinale, au cœur de cet antre agréable et chaleureux, entre cour et jardin, ni trop grand, ni trop petit, ni somptueux, ni mesquin, le nez collé à la fenêtre, Rose marqua un soupir de soulagement. Les yeux rivés vers le ciel, la maisonnée se félicita du passage de deux traîneaux. L’illustre Père Noël et Grandelet, son apprenti depuis cinq ans maintenant, rentraient enfin à la maison.

– Ouf, la tournée est terminée ! soupira Rose. Cette attente interminable m’a exténuée.

Sa tante, Mère Noël, lui proposa sagement de l’aider à monter les escaliers afin de regagner sa chambre, à l’étage, pour se reposer.
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Farfadet, l’opulente comtoise fredonnait en boucle le refrain d’un
chant mélodieux folklorique : ô, douce nuit... Ô, sainte
nuit. Dans les cieux, l’astre luit. Le mystère annoncé
s’accomplit ! Cet enfant, sur la paille, endormi. C’est
l’amour infini. Réglé comme du papier à musique, le
coucou suisse à l’effigie de Père et Mère Noël indiquait
l’heure de sortir du lit douillet.

Page 15 - Grandelet
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a chaumière de son enfance... Elle abritait tant de
souvenirs, de jeux et de secrets. Entre ces murs,
madame Farfadet avait grandi, elle avait appris à lire,
elle avait renâclé, elle avait rêvé de lutin charmant, elle avait ri
avec ses amies, elle avait pleuré, elle
avait menti pour flirter avec son sucre
d’orge...

Page 69 - Grandelet
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Ce phénomène lumineux faisait apparaître des
bandes d’un vert éclatant allant de simples lueurs colorées à
d’immenses filtres de couleurs qui se propageaient dans toute la
voûte céleste. Dans sa bulle enfantine d’émerveillement, il ne
prêtait plus attention à ses parents qui s’activaient.

Page 76 - Grandelet
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Ma famille souhaitait nous rendre visite cette année pour les
fêtes. Cependant, à cause du travail, ils ne viendront pas.
Acceptez ce cadeau pour votre fils, c’est un berceau magnifique
en bois de pêcher, il conviendra parfaitement à la taille de votre
nourrisson.

Page 39 - Grandelet
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Regarde ta masse, mon brave !
Comment peux-tu imaginer un seul instant dormir devant l’âtre
comme nous ? insista-t-il en se mordillant les griffes.
— Tu es bien trop... poilu, renchérit Patapouf sur un ton innocent.
— Poilu ? Vous trouvez mon ami ?

Page 45 - Grandelet
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« Quelle étourdie, j’ai laissé la
porte entrouverte, observa-t-elle en se pinçant le nez afin de
retenir le prochain éternuement. »
Un zeste de magie lui permit de la refermer sans bruit.
« C’est bien mieux ainsi ! »

page 12 - Grandelet
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Emmitouflés sous plusieurs couches de duvets, seuls les
bonnets en flanelle dépassaient du rebord des draps. Les édredons
très colorés se relevaient au rythme de leur respiration paisible et
ronflante comme un soufflet à piston.
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