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3.54/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 01/10/1957
Biographie :

Fabienne Courtade, née le 1er octobre 1957, est une poétesse française.
Elle vit et écrit à Paris.
Elle a participé à des revues étrangères, au Monténégro (avec traduction collective de textes en langue serbo-croate), en Espagne, en Grande-Bretagne ou encore en Allemagne ou au Québec.
Elle a collaboré à la traduction collective de nouvelles et de poèmes de langue persane, a animé des ateliers de poésie et des groupes de parole en milieu psychiatrique. Collaboration et travaux avec des peintres.


Source : Le Printemps des poêtes
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Vidéo de

Fabienne COURTADE – Nous, infiniment risqués (France Culture, 1993) L’émission « Clair de nuit », par Jean Couturier, diffusée le 22 août 1993 sur France Culture.


Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
on marche ensemble …


on marche ensemble, rue du faubourg
Au milieu des marchands

On glisse ensemble

ses cheveux

le mouvement de son corps

et la peur
comme éblouissement

fragments de la grâce
(suite toujours

je tourne autour
rien ne s’achève

je recommence
je dis quelques mots
je parle encore

c’est moi qui fournis les éblouissements
je fais un pas de plus

le chemin est sans rêve
je garde les autres mémoires

la peau de nos corps très fine

et tout s’entend du dehors
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alors vivre sur quoi ? j'ai possédé un jour
tout le calme des morts
maintenant
je ne peux plus partir
rien ne peut plus
m'émouvoir

je regarde les objets autour
j'ouvre une enveloppe
je ne dors pas je me réveille je regarde autour de moi

c'est une passion et une mort plus terrible

vide de douceur
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suffoquer prendre cette douleur…


Extrait 2

fermer avec mots inscrits sur papier : mots d’amour ― écrit-il
/ sans /
ce sont mots derniers, sur billet de banque combien
je   coûte    (rien je
ne
coûte   rien

le corps est de dos
nous sommes dos à dos


j’avance
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parfois
la douceur est trop grande
et les os se défont

je ne tombe pas
sur terre le cœur serré

j'avance sans voir
je ne réponds pas aux questions

je ne sais pas si je suis déjà morte
ou dans son cœur
lentement
chaque fois cette douceur
des mortes me revient

quelqu'un murmure à mes côtés
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Quel est ce silence
tous ces passages
jonchés d'étoiles
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comme si "nous" de l'absence
pouvions nous éveiller
étions sortis
ensemble du même point
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LE FLEUVE S’ENTEND AU LOIN…


Extrait 4

nettoie par terre les sacs
éclatés

se perd
un peu de sang   renversé ( balayé )


morceaux de kleenex ont déjà servi
plusieurs fois   ramollis effilochés   en bouillie
ces jours-là on les reprend au début
sortis des poches des sacs
écrasés
sous les talons


Petite passerelle entre nous
et ces mots sur un mur

Collés en pleine nuit

                 s’en aller est impossible



« À qui la vie humaine est une expérience à mener le plus
 loin possible »
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fin d'été bruit d'une porte

je m'éloigne en courant

je pose des fleurs entre les grilles

J'attends des jours entiers

A ses côtés
mais il n'en sais rien
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on se souvient difficilement
il faudrait beaucoup de force

pour inventer

son cœur soudain
dans mon cœur

il reste des gouttes d'eau
le bruit
des pas

et si je me retourne

je découvre par instants
la douceur de sa nuque une mémoire
qui serait plus douce
que pétales

le corps et l'ombre presque effacée
on imagine seulement
une main qui ne nous lâche pas

il ne le sais pas
ne voit pas

ce qu'il y aurait eu de lilas le bruit de ses cheveux
et les fleurs éclairées par le mur blanc
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à l'intérieur
des images continuent à passer
devant les fenêtres
avec cette couleur : bleu impossible à garder

montée d'une marche dans des escaliers sans fin

mains posées sur le bord
dans une sorte de sécheresse

toujours loin

je repars
(rien ?
je me cache maintenant
sous les sangles
les doigts me couvrent les jours qui passent

je rate toujours la même marche
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