Sérum s’est imposé à moi comme une évidence. Il faut dire qu’on ne peut pas vraiment passé à compter du phénomène : ces petits bouquins sont partout !
Le format de cette nouvelle « saga » divisée en saisons et épisodes (chaque épisode faisant 200 pages à peu près) m’a tout de suite intriguée ! L’idée de lire un bouquin à la manière d’une série tv me séduisait énormément mais me laissait quand même un peu sceptique quant à la construction du récit…
Autant donc se lancer dans l’aventure et se faire son propre avis !
Ce qui est certain c’est que je ne m’attendais pas du tout à lire ce livre aussi vite… Quelle ne fût pas m’a surprise quand j’ai vu le nombre de pages que j’avais avalé en l’espace de 2h ! J’ai été complètement happé par l’univers de Sérum… Le style est simple, fluide et rythmé ; bref un cocktail parfait pour tourner les pages sans s’en rendre compte !
Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans une ambiance mystérieuse : on « observe » d’abord un homme dans une chambre d’hôtel les mains en sang… On ne sait pas qui il est, ce qu’il fait et comment il en est arrivé là. Puis on découvre une jeune femme lancée dans une course poursuite effrénée dans les rues de New York… D’emblée j’ai eu envie de connaître le fin mot de l’histoire et de comprendre le cheminement des évènements.
L’histoire en elle-même ne commence réellement que lorsque la police, et plus précisément Lola, personnage principal du récit, découvre la jeune femme en sang, inanimée… On va alors suivre l’enquête et essayer de percer le mystère qui entoure cette jeune femme qui a perdu la mémoire…
Le côté énigmatique est présent tout au long du roman et les réponses ne sont finalement pas très nombreuses dans ce premier épisode… On découvre quand même l’identité de l’homme de la chambre d’hôtel mais on reste dans l’inconnu concernant le pourquoi et le comment… Ce qui est logique, cette première saison comprenant 6 épisodes au total.
Toutefois cette absence de réponse n’est pas dérangeante mais plutôt déroutante et intriguante. Cela a vraiment piqué ma curiosité m’incitant à poursuivre la « série » rapidement…
Du côté des personnages, je dois dire que je suis plutôt contente d’avoir directement accroché avec Lola… Cette jeune mère de famille, élevant seule son fils de 11 ans, semble avoir une vie et un passé compliqués ; on ressent vite de la compassion et de l’admiration pour ce fort caractère ! Trois autres personnages se détachent : Détroit, le collège flic et amant occasionnel, Chris, le frère, et enfin Draken, le psychiatre original.
J’ai beaucoup aimé la personnalité de Draken ; les auteurs sont parvenus à créer un personnage auquel le lecteur s’attache immédiatement tout en percevant qu’un danger l’entoure, ce qui le rend incroyablement ambigüe. Sincèrement, je ne le cerne pas du tout… Je m’interroge vraiment sur ses intentions surtout à la lecture des dernières lignes…
Moi qui ne suis pas une adepte des séries tv dite « policières », je dois admettre que ce format papier me convient tout à fait ! Je reproche souvent au format tv de rester trop discret sur la personnalité et la vie intime des héros et d’être trop centrer sur l’action ; mais avec Sérum le juste équilibre est parfaitement trouvé.
Il me tarde donc d’attaquer l’épisode 2 qui, j’espère, m’apportera quelques réponses et me séduira tout autant… A suivre…
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