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Sérum : Saison 1 (Loevenbruck) tome 1 sur 7
EAN : 9782290041741
192 pages
J'ai lu (28/03/2012)
3.97/5   367 notes
Résumé :
1773 : Mesmer invente l'hypnose 1886 : Freud invente la psychanalyse 2012 : Draken invente le serum Une injection. Sept minutes pour accéder au subconscient profond d'Emily Scott.

Un carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques. Quelques jours pour empêcher le pire.

Mais quand les morts suspectes se multiplient, le NYPD se pose une question : Arthur Draken est-il un psychiatre de génie ou un dangereux criminel ? Photographie de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (128) Voir plus Ajouter une critique
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Difficile de se faire une opinion après ce premier épisode.
Un peu court ces 200 pages, l'enjeu reste très flou, les personnages n'ont pas assez d'espace pour accrocher le lecteur.
Même si on sent qu'il y a plus en chacun d'eux.

Normal, me direz-vous, on est sur un tome d'exposition, très court qui plus est.

Peut-être est-ce le format qui ne permet pas de trop s'attarder sur les détails et la psychologie des personnages. Et probablement que les auteurs vont les étoffer au fur et à mesure des épisodes.

L'idée des flashcodes est excellente mais empêche l'immersion à cause des temps de flashage et de chargement puisqu'il faut forcément interrompre sa lecture pour y accéder. Ce doit être plus simple sur liseuse j'imagine. Peut-être aurais-je du le relire sans ces fioritures pour avoir un autre ressenti ?
Dommage parce que le futur de la littérature sera probablement dans l'interactivité et le contenu. On peut considérer que c'est triste mais il va bien falloir doper les ventes de livres si on veut que les auteurs puissent nous combler de leurs mots.

On pourrait s'attendre à être plus scotché arrivé au cliffhanger. Ce n'est pas vraiment le cas même si ça reste intriguant.

Pourtant, on sent qu'il y a du potentiel. Tentons le tome 2. 2,5/5
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Je voulais découvrir Henri Loevenbruck avec un thriller. Au hasard comme d'habitude, je me retrouve avec un livre écrit à quatre mains, en compagnie de Fabrice Mazza. Et cerise sur le gâteau, quand c'est écrit sur la couverture « Saison 1, Épisode 1 », il faut lire ma brave dame ! C'est pour de vrai. Donc incapable de me faire une idée de l'auteur en solo et comble, je me retrouve avec un début d'enquête bien difficile à suivre car il s'agit dans ce livre de la mise en place d'un histoire qui se déroule sur six tomes. Si les autres sont aussi courts que le premier, j'en aurais vite fait le tour mais pour autant est-ce que je vais être accrochée suffisamment pour aller jusqu'au bout (et en espérant qu'il n'y ait pas de saison 2 -là, je n'ose même pas aller à la pêche aux informations, trop peur d'avoir soulever un lièvre qui court, court.. sans s'arrêter). Donc à partir des premiers éléments, j'aime bien l'écriture et la mise en bouche tient ses promesses (au moins jusqu'à l'épisode 2, après on verra.)
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Voici mon avis concernant "Sérum, saison 1 - épisode 1"" de Henri Loevenbruck et Fabrice Mazza.



Jetons tout d'abord un oeil à la couverture.

Une spirale hypnotique constitue la principale illustration de cette couverture. Mais cette spirale a quelque chose de particulier : elle semble être formée de deux parties qui s'enroulent ensemble. On peut y voir une représentation du temps : passé/présent/futur avec une sorte de fracture au niveau de la jonction. Pourquoi cette perturbation ? Sûrement pour illustrer le grand traumatisme subi par l'un des personnages principaux de la série. Ces cercles concentriques me font aussi penser à une cible. Et là, tout s'enchaîne avec logique dans mon esprit : cible --> balle dans la tête --> amnésie --> rupture de l'enchaînement temporel passé/présent/futur.

Il y a aussi d'autres détails intéressants (car même si cette couverture semble relever d'une grande sobriété et d'une grande simplicité, je la trouve après examen attentif, riche en subtilités) comme la police un peu trash utilisée pour le titre : elle donne une impression de quelque chose de cassé, d'abîmé... comme la mémoire de la pauvre Emily Scott, l'un des personnages clés de cette série.
Une dernière chose : le symbole en forme de cygne blanc. On peut se demander ce que vient faire ce petit dessin ici, sur cette couverture... On comprendra le lien avec l'histoire dès qu'on aura commencé la lecture du deuxième épisode. Je tiens d'ailleurs à préciser que ce dessin diffère d'un épisode à l'autre. Ils donnent l'impression d'être comme des indices semés volontairement par les auteurs pour nous pousser à nous interroger sur leur signification.

Oui, je sais, dit comme ça, ça paraît un peu compliqué mais après lecture du roman vous comprendrez parfaitement ce à quoi je fais allusion. ;-)




Parlons un peu des personnages.

Mes trois personnages préférés sont le Docteur Draken, le détective Lola Gallagher et Emily Scott.

Le premier, Arthur Draken, est à l'origine du titre de la série. Et oui, d'après le résumé du livre, ce serait ce cher Arthur qui serait à l'origine de l'invention du Sérum, une substance dont l'injection permettrait de faciliter l'induction hypnotique et d'accéder au plus profond du subconscient de ses patients. Il filme chaque séance qu'il conserve sur cassettes vidéos afin de les revisionner, les étudier et décrypter les symboles cachés dans les paroles des sujets. Oh ! Je me rends compte que j'ai oublié de vous préciser que le Docteur Draken est psychiatre. Je vous préviens tout de suite : le prix de la consultation n'est pas à la portée de toutes les bourses. ^^ J'ai tout de suite eu une profonde tendresse pour ce personnage à l'humour cynique. Il m'a un peu fait penser au célèbre Dr House de la série télévisée (ben oui, je regarde aussi la télévision parfois).

Le détective Lola Gallagher est une héroïne à la fois forte et fragile. Elle a un côté rebelle et n'hésite pas à braver les consignes quand elle sent que ça peut faire avancer les choses. Elle prend en charge Emily Scott, une femme de 35 ans qui, après avoir reçu une balle dans la tête souffre d'amnésie. Emily Scott est le nom qui lui est donné par la police. Dans ce premier épisode, on ne connaît pas son vrai nom. Lola décide de l'emmener chez Draken afin de l'aider à retrouver la mémoire.

Le Docteur Draken se trouve ainsi confronté au cas le plus compliqué de toute sa carrière. Grâce à son sérum, il va découvrir qu'Emily semble connaître des détails concernant un drame qui se prépare et qui pourrait changer l'avenir de la planète. Il n'a que peu de temps pour arriver à décrypter le secret qui se cache dans la mémoire d'Emily, d'autant plus que la jeune femme est en danger de mort : ceux qui ont essayé de la tuer souhaitent terminer le travail avant qu'elle ne puisse délivrer des informations capitales à quiconque.

Je ne vous parle que des trois personnages qui m'ont le plus marquée mais ce roman est peuplé de beaucoup d'autres personnes comme le fils de Lola Gallagher, Ben Mitchell (chercheur en neurophysiologie atteint de cécité), Phillip Detroit (le collègue geek de Lola), Tony Velazquez (un jeune officier de police que Lola prend sous son aile)...




Mon avis concernant ce roman :

"Sérum" inaugure un nouveau concept littéraire : le roman-série.
Tout le monde a déjà visionné au moins une fois dans sa vie une série télévisée. Et bien, "Sérum" a un goût très prononcé de série télévisée diffusée non pas sur écran mais sur papier.
Il y a en effet beaucoup de similitudes entre votre feuilleton télévisé préféré et "Sérum".
Tout d'abord, cette série est divisée en saisons et en épisodes (tout comme les séries télé). Chaque épisode est publié au fur et à mesure selon un calendrier digne des diffusions sur un programme télé.

Voici, par exemple, le calendrier de publication des 6 épisodes de la saison 1 :

- Episode 1 : 28 mars 2012
- Episode 2 : 25 avril 2012
- Episode 3 : juin 2012
- Episode 4 : septembre 2012
- Episode 5 : octobre 2012
- Episode 6 : novembre 2012

Chaque épisode est constitué d'un court roman de 200 pages environ. La première saison sera constituée de 6 épisodes, donc, de 6 romans. Pour le moment trois saisons ont été prévues mais il est possible que l'aventure ne s'arrêtera pas là.

L'un des avantages de ce système est de proposer des livres à un prix très abordable ( 6€ chaque épisode). Son format est aussi un petit plus bien agréable : format poche, pas trop épais, idéal pour être transporté partout. Enfin, le côté "série-télé" est un point fort non négligeable quand on voit le succès remporté par les séries-télé auprès du public.

Le principal inconvénient (puisqu'il faut bien en trouver un) est de devoir attendre la date de sortie du prochain épisode pour connaître la suite. Mais, n'est-ce pas le cas de nos feuilletons télévisés préférés ? ;-)

Mais les similitudes avec une série-télé ne s'arrêtent pas là.

"Sérum" a tout d'une bonne série-télé : suspense, rebondissements, tissage d'intrigues savamment mené, style cinématographique, rythme haletant, personnages attachants et mystérieux...

Lorsque j'ai ouvert cet épisode 1 pour la première fois, j'ai découvert que l'expérience "Sérum" ne se réduisait pas à ce que je vous ai déjà cité. En effet, pour les heureux propriétaires d'un téléphone portable suffisamment moderne, des flash-codes sont prévus au fil des chapitres. Ils sont censés donner accès à du contenu multimédia qui permet de se plonger encore plus profondément dans l'univers de "Sérum". Je n'ai malheureusement pas pu tester ce système (mon téléphone portable n'est pas un modèle très moderne). J'étais un peu embêtée de ne pas pouvoir le faire. J'avais peur de passer à côté de quelque chose d'important... Mais j'ai très vite appris que le contenu était accessible via le site internet de "Sérum" dont voici l'adresse : http://www.serum-online.com/
Ouf ! J'ai ainsi pu expérimenter la lecture de quelques chapitres en écoutant les morceaux de la bande-originale spécialement composée pour la série. de quoi se mettre vraiment dans l'ambiance de chaque passage.
Sur ce site, vous découvrirez aussi quelques infos sur les personnages et les lieux des romans en vous promenant directement dans les rues de New-York grâce à la navigation Google Earth. J'ai trouvé l'idée plutôt sympa. Pouvoir se promener dans les rues de New-York sans décoller de son siège...

Excusez-moi, je m'égare. Où en étais-je ?
Ah oui, ça me revient.
Je souhaitais aussi mentionner le petit "générique" (du moins, c'est à cela que ça m'a fait penser) que l'on retrouvera à chaque début d'épisode. Si vous avez visionné la bande-annonce du roman (si tel n'est pas le cas, remontez un peu sur cette page et regardez la vidéo) vous aurez un petit aperçu de ce "générique textuel" dont je vous parle. Ce petit "générique" nous annonce que notre épisode est sur le point de commencer. Chut ! Asseyez-vous et ne faites plus aucun bruit. ;-)

Ce premier épisode est ce que l'on pourrait appeler le "roman-pilote" de la série. Grâce à lui nous faisons connaissance avec les principaux personnages et nous nous imprégnons du monde de "Sérum". Mais cette première immersion ne se fait pas en douceur ! Dès les premières pages nous plongeons tête la première dans le mystère et le suspense. Les chapitres sont de véritables scènes : ils sont courts et donnent un rythme soutenu au récit. Pas de longs discours stériles, le style est très visuel, cinématographique et il va à l'essentiel. Attention ! Ce roman n'est pas écrit entièrement comme un script, il conserve un côté littéraire très agréable. Les dialogues sont écrits selon les règles du roman mais ils sonnent avec une telle justesse qu'on pourrait très bien les jouer à l'écran.
Petit à petit des questions commencent à se poser. Normal ! "Sérum" est avant-tout un roman d'investigation. Comme dans les séries-télé, les réponses ne nous seront pas entièrement données avant la fin de la saison.
Donc, tout s'enchaîne à une vitesse folle, les pages tournent, encore et encore... jusqu'à ce qu'apparaisse le si frustrant "A suivre..." Et pour nous mettre encore plus en appétit, on nous offre un petit teaser de l'épisode suivant qui nous donne envie de hurler "Pitié ! Donnez-moi la suite maintenant !"

Exactement comme les séries-télé. En revanche, "Sérum" présente un point fort supplémentaire : pas de pub qui débarque en plein milieu de chaque épisode ! ^^



En conclusion :

Je sais, je vous ai fait un véritable discours mais sachez que j'aurais eu encore bien des choses à vous dire à propos de ce premier épisode : j'aurais pu tenir une véritable conférence sur ce petit concentré d'innovation et de suspense. ;-)

En tous cas, je ne regrette pas d'avoir accepté l'injection de cette première dose de "Sérum" qu'on m'a proposée. Je viens d'ailleurs de recevoir ma deuxième dose et je peux vous garantir d'ores et déjà que les effets sont spectaculaires ! Pour le moment, pas trop d'effets secondaires, mis à part une très forte accoutumance.

Je ne peux que vous conseiller de tenter vous aussi cette expérience, mais, je vous aurais prévenus : il y a un gros risque d'addiction !

Un grand merci aux auteurs, Henri Loevenbruck et Fabrice Mazza ainsi qu'aux éditions J'ai Lu , pour me permettre de vivre cette expérience.
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Retrouvez cette chronique avec en bonus le trailer officiel du roman sur mon blog :
Lien : http://les-chroniques-de-lan..
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Premiers contacts avec Lola, la flic, Arthur, le psychiatre, et Emily, la victime traquée...
Je ne peux pas en dire beaucoup plus long mais les 188 pages de ce premier épisode sont vraiment addictives !!! Je m'en vais ouvrir les pages de l'épisode deux de ce pas...
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J'ai lu ce livre d'une traite ! Et force m'est de reconnaître que la promo et ce qu'en dise les auteurs est exact : on a vraiment l'impression de se retrouver devant un épisode d'une série.

" Sérum n'est pas un roman comme les autres. Avant tout, il s'agit d'un roman-série, à savoir que l'histoire que nous allons vous raconter est divisée en plusieurs saisons de six épisodes chacune." Les auteurs

Ce premier épisode pose les bases : le contexte, les personnages et le début de l'intrigue. Ainsi, on se retrouve dans New-York, en 2012. Et l'action commence dès les premières lignes : en effet, on suit une jeune femme qui semble être poursuivie par plusieurs hommes. Elle essaie en vain de les semer. Malheureusement, la course poursuite se termine brutalement.

C'est ainsi que les auteurs arrivent à nous présenter Lola Gallagher, une détective du 88° district. On en apprend pas mal sur Lola qui va être un des personnage central de la série. On en apprend beaucoup mais en même temps on se pose pleins de questions à son sujet !! En tout cas, c'est une femme qui a de l'instinct, un fort caractère et qui est très indépendante... Un peu rebelle, elle peut se montrer très dure envers ceux qui lui veulent du mal ou qui menace sa famille ou ses mais. Ayant l'esprit de famille, elle se montre très chaleureuse pour son fils de onze ans, Adam. Celui est très mature et est très proche de son oncle, Chris;
Bref, on entre à la fois dans la vie professionnelle et privée de Lola. Cet jeune femme d'origine irlandaise est respectée pour son travail. Son chef, ses collègues nous sont brièvement présentés. Juste de quoi nous mettre l'eau à la bouche en nous montrant toute leur complexité !!
Quant à l'autre personnage principal, Arthur Draken, il n'arrive que vers la fin de l'épisode. Mais il est, lui aussi, plein de mystères !! Son cabinet surtout, avec cette pièce fermée depuis 2 ans dans laquelle il y a du matériel médical et une chaise ressemblant fortement à une chaise électrique !
Un troisième personnage central est Emily Scott. C'est la jeune femme qui était poursuivie par des hommes et qui, suite à une balle en pleine tête, se retrouve presque complètement amnésique. Eh oui... Un peu comme XIII, le personnage de BD ! C'est à dire qu'elle se souvient des codes sociaux, des convenances, du nom des présidents ou de villes, de certains événements, mais elle n'a plus aucun souvenir personnel. Même son nom ne lui semble pas familier !!! Autant vous dire qu'elle est une sacrée énigme !!!
Il n'y a qu'un détail qui m'a fait un peu tiquer. C'est le fait que dans le livre on nous présente Ben Mitchel comme l'inventeur du sérum. Alors que sur la 4° de couverture, on nous dit que c'est Draken ! du coup, ça fait un peu bizarre... mais c'est un détail et ce ne serait pas la première fois qu'il y a des incohérences entre le résumé et l'histoire !!

Chaque personnage nous est présenté, et chacun d'entre eux présente une zone d'ombre, un mystère qui nous titille autant que l'intrigue principale. Et c'est ce qui fait qu'on a l'impression d'être dans une série télévisée. Et qui fait que le lecteur accroche autant.


En plus de cela, l'intrigue est vraiment intéressante. Pourquoi cette femme est-elle poursuivie par des hommes qui veulent l'éliminer ? Pourquoi délivre-t-elle un message à une caméra de surveillance ? Que signifie ce message ??
Et plus on avance dans notre lecture, et plus les questions s'accumulent !! de plus, les auteurs ont choisis d'utiliser un procédé qui devrait être interdit : ils mettent, de temps en temps, un chapitre qui suit un homme. On ne sait rien de lui, sinon qu'il a un chapeau en feutre et qu'apparemment il fait partie des méchants !! Et on a des conversations entre lui et ses acolytes, des coups de feu, des ordres de mission... bref, il est plus qu'intrigant !!

Enfin, je termine par vous dire d'aller faire un tour sur le site de la série parce qu'il est carrément dément ! Vous y trouverez des énigmes, des présentations des différents personnages, la bande originale de l'épisode ! (dernier détails très sympa quand vous n'avez pas de smart phone ! autrement, vous pourrez utiliser le votre pour décoder les flash codes qui sont intercalés dans le récit !!)


En conclusion, et je pense que vous l'aurez compris, cet épisode m'a réellement scotchée. J'attends vraiment la suite avec impatience !! Tout est fait pour nous rendre accro ! Les personnages, l'intrigues et la plume des auteurs rend le tout intrigant. Je n'ai pas d'autre mot !!!

Lien : http://plaisirsdelire.blogsp..
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Velasquez prit un scalpel et un tube dans son sac et s'approcha de la victime dans le coma. Elle avait l'air de dormir, paisible. Le sang avait été nettoyé de son visage et, sans le bandage qu'on était en train de lui mettre on aurait peine à croire que cette femme venait de prendre une balle en pleine tête.
L'agent pris sa main, gratta un peu de peinture déposée sur l'épiderme et fit glisser quelques particules dans le tube hermétique numéroté. Ensuite, il sortit un encreur et une étiquette de son kit de prise d'empreintes digitales.
Il attrapa délicatement l'index de la femme sous le regard de l'infirmière, l'appuya sur l'encreur, puis appliqua le bout du doigt sur la petite étiquette blanche.
Velasquez fronça les sourcils.
Rien. Juste une trace d'encre qui bavait. Le résultat ressemblait à tout sauf à une empreinte digitale.
Le policier se racla la gorge en sentant le rouge monter à ses joues. Il avait fait plusieurs prises d'empreintes à l'Académie de police, cela n'avait jamais posé de problème. Il sortit une nouvelle étiquette et essaya une nouvelle fois.
Toujours rien. Pas de "dermatoglyphe".
La femme semblait n'avoir aucune empreinte sur l'index.
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- Je vais devoir vous laisser, cher ami.
- La vue du sang vous dérange ? plaisanta le patient qui était à présent aussi blanc que l'avaient été ses draps avant l'opération.
- Vous savez bien que non. Mais votre femme s'est réveillée, malheureusement. Je vais devoir aller l'éliminer.
- Ah. Je comprends...
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Lola secoua la tête. Que pouvait-elle faire se tout cela ? A quoi cela l'avançait-il ? Au fond, ce mail ne fit qu'accroître son désarroi. Les rares informations qu'elle avait réussi à obtenir jusqu'à aujourd'hui ne servaient absolument à rien, tant qu'Emily ne pouvait expliquer ce qu'elle avait voulu dire dans son message vidéo.
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Entre l’ordinateur, le téléphone démesuré, les dossiers en cours et ses affaires personnelles – une photo de son fils prise lors de leurs vacances en Floride deux ans plus tôt (vacances qu’elle avait naïvement promis de renouveler), un iPod bourré de standards du rock et de ballades irlandaises, deux ou trois cannettes vides de Red Bull sans sucre et un brumisateur périmé –, il n’y avait plus un seul centimètre carré de disponible sur sa surface de travail. Au fond, son bureau ressemblait un peu à sa vie. Un gigantesque foutoir, beaucoup de choses inutiles, et pas mal de choses à jeter. Après plusieurs opérations infructueuses, Detroit fit une grimace désolée. — Rien à faire. Ton imprimante est aussi morte qu’un dimanche après-midi dans le Delaware
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Elle rassembla le peu de forces qui lui restaient, traversa le grand boulevard et se jeta dans l’allée centrale. Ici, la neige tenait bon et, à la lumière de la lune, elle avait l’impression de gravir une immense colline bleutée. Après plusieurs foulées, elle s’écarta du chemin, longea l’aire de jeux et courut au milieu des arbres vers le sommet de la colline. Ses pieds glissaient sur le parterre de neige et de boue. Le terrain montait de plus en plus et, bientôt, à bout de souffle, elle fut obligée de s’arrêter. Pliée en deux, elle posa les mains sur ses genoux dans un geste d’épuisement désespéré. Des petits nuages de fumée blanche sortaient de sa bouche à chaque souffle. Soudain, elle entendit les bruits de pas derrière elle. Elle se redressa, jeta un coup d’œil vers le bas de la colline, juste à temps pour voir qu’on allait lui tirer dessus – une main tendue, un éclat de métal sous la lumière d’un réverbère
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