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Critiques de Fiona Staples (306)
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Saga, tome 1

Et bien moi qui suis peu habitué à lire ce genre (SF et Fantasy réunit dans ce tome 1), je dois avouer que l’expérience s’est avérée très concluante.

Brassant de nombreux thèmes contemporains, l’histoire de la petite Hazel et de ces parents est un tourbillon foisonnant remarquablement scénarisé par Brian K. Vaughan. L’imagination de sieur Vaughan semble sans limite et profondément réjouissante. Ajoutez à cela le remarquable travail graphique de Fiona Staples qui réussit la performance de ce mettre au même niveau que Vaughan. Embarquez dans ces mondes, ce bestiaire très réaliste, vous tremblerez de peur pour ces héros. On comprend l’engouement suscité par cette BD, vraiment excellente. Comme dirait un ex tennisman reconvertit chanteur "Saga ... attention les secousses" Vivement Saga 2.

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Saga, tome 1

Tout frais dédicacé par Brian K. Vaughan et Fiona Staples au Salon du Livre de Paris 2013, il ne me restait plus qu’à découvrir ce « chef-d’œuvre de l’année comics 2012 » comme tout le monde, ou presque, me vantait ce premier tome de Saga !



Dans un système solaire éloigné du nôtre, deux races se livrent une guerre sans merci. Marko et Alana, chacun soldat dans un des deux camps, tombent amoureux et donnent naissance dès les premières cases à Hazel, qui sera notre guide tout au long de l’aventure de Saga, car c’est elle la narratrice ! Entre la gravité de la situation, le recul pris par cet enfant qui nous parle depuis un futur non situé mais où elle semble en vie, et enfin un humour décalé, mais qui prend de plus en plus au récit au fur et à mesure des chapitres, ce premier tome de cette série au nom en forme de programme éditorial ravit par son côté éclectique.

Brian K. Vaughan n’hésite pas ici à mélanger toutes les inspirations possibles et imaginables : un peu de fantasy dans les races utilisées et dans la possibilité de faire appel à la magie, de la pure science-fiction dans son traitement personnel du space opera, à la fois épique et intimiste, et enfin du fantastique en proportion raisonnable avec le rôle donné à des fantômes incompris. Bref, résumons un peu le bestiaire présent : des fantômes plus gentils qu’on ne le pense, des robots à tête en forme de télévision, mais qui ont l’air plus humains que nous-mêmes, des chats détecteurs de mensonges, des chasseurs de primes plutôt velues (dans tous les sens du terme), des bêtes à cornes, des bêtes à ailes, des bêtes à cornes et à ailes… une vraie ménagerie donc, qui prouve surtout toute l’étendue de l’imagination de Brian K. Vaughan et de Fiona Staples. Fiona Staples, justement, nourrit toute cette imagination de dessins simples et directs, qui collent plutôt bien à l’intrigue. Sans être révolutionnaire ni singulière, elle rend parfaitement vivant ce monde si éloigné du nôtre en bien des points (à noter qu’elle est également coloriste sur cette série).

Enfin, et surtout, c’est une œuvre portée sur la paternité, événement qui déclencha chez l’auteur principal la création de cette série. Les angoisses parentales, les disputes de couples, la destinée de l’enfant, telles sont les problématiques de départ sur lesquelles se focaliser (il suffit de lire les pensées d’Hazel séparément des autres bulles), malgré la forte optique « SFFF » (science-fiction ; fantasy ; fantastique) choisie comme toile de fond. En dépit de cela, c’est donc une œuvre vraiment parlante au quotidien quand on se permet de passer outre les éléments du décor. Or, suivant sa familiarité avec le monde télévisuel (notamment scénariste pour la série Lost, et bientôt producteur pour l’adaptation du roman Dôme de Stephen King), Brian K. Vaughan sait aussi jouer avec ces éléments pour adopter une intrigue principale très linéaire et multiplier les cliffhangers à chaque fin de chapitre, voire en plein milieu.



Si ces deux auteurs ne tombent pas dans la démesure, dans la facilité, en multipliant les rebondissements exceptionnels à outrance, suivre cette histoire sera, j’en suis sûr, très agréable, et ce pour longtemps.



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Saga, tome 2

Avec ce deuxième tome, cette Saga de Brian K. Vaughan et de Fiona Staples poursuit sa route entre univers de science-fiction et moult créatures fantastiques.



Bien lancé par un premier tome rafraîchissant, avec une science-fiction classique mais efficace, et par un univers diablement peuplé de créatures aussi bizarres les unes que les autres, ce space opera influencé par énormément de références s’appuie de nouveau sur une narratrice pas comme les autres. En effet, nous suivons l’histoire du point de vue de l’héroïne, Hazel, fruit de l’amour d’Alana et de Marko. Et même si on nous délivre des informations précieuses sur les personnages avant le début de l’histoire, c’est toujours du fait de ce bébé destiné à représenter la paix entre deux peuples en guerre depuis des lustres.

Au niveau du scénario, il faut reconnaître la maîtrise de Brian K. Vaughan en la matière. Il utilise à plein les sentiments et les relations entre les personnages pour créer certaines scènes improbables ; ainsi, on réussit à s’attacher en seulement quelques cases aux pires personnages qui soient. De plus, ce deuxième tome démontre d’un très bon art du cliffhanger, constant sans être répétitif, et ce n’est pas ses années en tant que scénariste sur la série télévisée Lost qui démentiront le talent de Brian K. Vaughan en la matière (le cliffhanger final est peut-être le seul à être facile ou tiré par les cheveux). Enfin, l’alternance est subtile entre cruauté, violence, sexualité et humour plus ou moins fin selon les personnages concernés : il y a de tout ici et on ne s’ennuie jamais !

Enfin, du point de vue graphique, les dessins et les couleurs de Fiona Staples m’ont encore bien charmé. Non seulement elle ne s’embarrasse d’un style volontairement trop tape-à-l’œil ou trop alambiqué comme beaucoup d’autres, mais doit en plus mettre en image toutes les créatures loufoques sorties de l’imaginaire de Brian K. Vaughan complété sûrement par le sien. Le travail éditorial d’Urban Comics fait accompagner les chapitres 7 à 12 des meilleures illustrations de l’artiste.



Un deuxième tome largement aussi bon que le premier qui enrichit l’histoire et nous lie toujours mieux aux personnages rencontrés. Le scénario efficace et mesuré, couplé à un dessin très agréable dans tous ses aspects, permet de ravir les passionnés de comics comme les novices du format. Une série à suivre sur la longue durée !



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Northlanders, Intégrale 2 : Le livre islandais

Brian Wood poursuit son profonde immersion dans l’histoire des « Northlanders », des « gens venus du Nord » parfois appelés Normands ou Vikings selon les lieux et les époques ; il s’entoure toujours d’une flopée d’artistes talentueux pour chacun de ses récits qui nous immergent ici dans le mystère des expéditions islandaises entre le VIIIe et le XIIIe siècle.



Nous débutons cette plongée guerrière et conquérante avec deux courts récits. Dans « Préludes – Au large de l’Islande » (à partir de 760 apr. J.-C.), nous suivons d’abord Dag, vieux capitaine d’une coque de noix branlante, dans sa folle quête d’un « ailleurs ». Cette réflexion sur l’esprit d’initiative et d’exploration, ainsi que sur le grain de folie qu’il convient d’avoir dans ce genre d’entreprise, se tient à la première personne. Tout en associant les représentations nordiques du monde à la dynamique d’exploration de ces « gens du nord » (Thor en dieu du Tonnerre qui vient se rappeler à l’esprit des navigateurs ; la découverte d’une terre mystérieuse faisant penser au domaine des dieux eux-mêmes), cette histoire courte est aussi l’occasion de se familiariser au dessin de Fiona Staples, pas encore autant affirmé que dans Saga, mais déjà intéressant à suivre. De même, dans « Sven l’Immortel », avec un dessin de Davide Gianfelice déjà bien plus abrupt, nous découvrons un récit qui renvoie à une longue aventure contenue dans le Livre anglo-saxon et qui était passionnante concernant le fameux Sven, jeune exilé, puis guerrier sur le retour et enfin vétéran aux velléités familiales.

Ce volume concernant les sociétés islandaises fondées au haut Moyen Âge par des explorateurs scandinaves (suédois, norvégiens et danois notamment) prend son véritable envol avec le récit « La jeune fille dans la glace » (Islande, 1240 apr. J.-C.), où Brian Wood décrit un nouveau vieillard en proie à la solitude, à l’incompréhension générale et aux ambitions des guerriers alentour. Le dessin de Becky Cloonan n’est pas désagréable du tout, mais c’est surtout le fond, le contenu scénaristique qu’il convient de retenir ici, puisque Brian Wood livre une analyse du tissu social en Islande au XIIIe siècle sous la domination d’un clan nommé les Sturlungar. La justice expéditive fait alors parfois étrangement plus de bien que des enquêtes à rallonge dans des contrées difficiles d’accès.

Le plus gros morceau de cette volumineuse intégrale reste la dernière partie, « La trilogie islandaise » (871 à 1260 apr. J.-C.). Les différents chapitres qui la composent sont illustrés d’abord par Paul Azaceta, puis par Declan Shalvey, et enfin par Danijel Zezelj, ce qui montre déjà la qualité graphique générale de cette histoire. Même si l’ambiance est relativement proche quand nous passons de l’un à l’autre, le deuxième m’enthousiasme légèrement davantage que le premier avec plus de détails dans les mouvements et une attention particulière apportée à la construction des planches en alternant pages entières (splash pages) et cases plus ou moins imbriquées entre elles. Quant à Danijel Zezelj qui conclut l’illustration de cette trilogie islandaise, en collant exactement au ton donné par les deux précédents illustrateurs, il réussit à ne pas faire tâche et c’est l’essentiel. Tous trois misent sur des couleurs très glacées, très bleutées, dans la plupart des cases pour, plus tard, mettre en valeur la violence des combats (cases largement rougies) et la noirceur des sentiments (assombrissement des traits des personnages). Il faut dire que l’aspect graphique se devait d’être à la hauteur d’une histoire au long cours retraçant la lutte sur plusieurs générations du clan des Hauksson face à celui des Belgarsson pour établir une colonie stable en Islande. L’honneur et les représailles familiales deviennent alors monnaie courante entre deux raids de l’autre côté de la mer du Nord, ainsi qu’entre les revirements politiques et religieux.





Pour caractériser l’ensemble de ces histoires très disparates et de taille variable, nous pouvons souligner le fait que le scénariste de cette série opte largement pour des récits très individuels désormais (à la première personne, d’une manière où il faut « forger son propre destin ») ; en même temps, nous parcourons des paysages plutôt désertiques et c’est une ambiance de continuel front pionnier que nous fouillons ; la fuite, l’exil, l’appât du gain, il y a toujours une motivation pour aller de l’avant : c’est ce que dépeint Brian Wood pour ces Normands, mais d’une telle façon que c’est finalement largement adaptable pour n’importe quel peuple cherchant à vivre, tout simplement.

Et tandis que le corbeau ou la corneille, je ne saurais trop dire, veillent toujours au grain à chaque étape des destinées magnifiques mises en lumière dans cette nouvelle intégrale, nous avons encore le plaisir de tomber, entre les habituels héros vikings que nous connaissons plus ou moins, sur des femmes fortes, affirmées et véritables que nous rencontrons trop peu dans les œuvres de fiction. Brida Hauksson en est un exemple particulièrement charmant que je recommande au plus grand nombre...





Brian Wood réussit donc toujours à mener plusieurs récits de front, non seulement en faisant que chacun apporte une pierre cohérente à l’édifice, mais également en travaillant avec un nombre conséquent de dessinateurs talentueux (sans oublier les coloristes tels Dave McCaig et Massimo Carnevale).



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Saga, tome 3



Saga est de retour, voici le tome 3 pour notre plaisir.

Bon récapitulons nos amoureux et leur rejeton continuent leur fuite en avant avec la mère de Marko dans les pattes. Direction la planète Quiétus. Mais les poursuivants sont toujours aussi déterminés.

Ce troisième opus me parait être celui d’une transition comme si Vaughan cherchait la direction future qu’il souhaite donner à ces personnages.

On tremble toujours autant pour notre sympathique couple rebelle et leur progéniture mais l’intrigue manque un poil de punch. En revanche la relation qui nait entre Le Testament et Gwendolin apporte une perspective intéressante pour la suite.

C’est en revanche toujours magnifiquement colorié (Staples au top).

Efficace donc mais l’effet de bonne surprise en moins.

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Saga, tome 2

Voilà je termine le tome 2 de « Saga » et force est de constaté que le plaisir est aussi présent qu’a l’issue du premier.

Les aventures spatio-temporels de la petite Hazel et de ces parents Alana et Marko sont une nouvelle fois aussi passionnantes que prenantes. Le scénario de Brian K. Vaughn ne se relâche jamais, les personnages forts bien décrit sont complexes et profondément attachants.

Le combat d’Alana et Marko pour faire triompher leur amour est le cœur de la série, mais l’on découvre aussi d’autres personnages qui renforcent l’intrigue et notre plaisir : les parents de Marko notamment (les scènes entre Alana et son beau-père sont très réussies), un écrivain cyclope ou encore les chasseurs de nos fugitifs. Tous nourrissent l’histoire sans dénaturer l’efficacité du récit. Et que dire des graphiques de Fiona Staples vraiment magnifiques, en parfaite harmonie avec le travail de Vaughn. Une galerie de créatures impressionnante et bluffante.

Une saga qui devrait voir ces troupes de fans grandir au fil des tomes tant l’inventivité de Vaughn et Staples font merveilles. A ne pas rater pour les fans de ce genre. Et pour les autres aussi, j’en fais parti.

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Saga, tome 4



Y a de l’eau dans le gaz chez nos héros. Tandis que Marko s’occupe de l’éducation d’Hazel, Alana se lance dans une carrière de cinéma. La routine de Marko face à l’ambition professionnelle altèrent leur histoire d’amour. La filiation , la vie en couple, la famille sont les thèmes de cet épisode.

Brian Vaughan signe une nouvelle fois, un scénario intelligent, il n’a pas son pareil pour relancer les intrigues et nous réserver des surprises. L’identification de ces personnages avec nos préoccupations humaines étant l’un des points forts du récit.

Les dessins de Fiona Staples sont une nouvelle fois à la hauteur, le choix de sa palette graphique s’ajoute sans contestation à notre plaisir de lecteur.

Saga 4 réussit sans problème son pari, nous faire attendre avec impatience la suite.
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Saga, tome 1

Apercu à la bibliothèque, je me suis rappelée que ce comics avait beaucoup plu à une lectrice (un blog, je crois). Alors hop, dans mon sac. (Oui je suis faible devant les livres aaaahhh) Et je n'ai pas été déçue !

Au contraire, j'ai aimé ce drôle de couple, Alana et Marko venant chacun d'une planète differente. Alana vient d'accoucher une petite métisse, pas de repos bien mérité, il faut déjà s'enfuir !

Un peu déconcertée au début par l'originalité des êtres peuplant les planètes et voyageant dans l'espace, j'ai apprécié de suivre leur fuite pour échapper aux chasseurs de tête. Les dessins sont géniaux, les émotions ressortent bien (sauf les "robots" hihi...). Les pages ont défilé trop vite et je vais bien sûr lire la suite !
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Saga, tome 4

Mine de rien, la fameuse saga « Saga » de Brian K. Vaughan et de Fiona Staples prend, volume après volume, une belle ampleur (désolé pour la redondance, mais je ne m’en remets pas de la simplicité de certains titres, surtout chez nos amis anglo-saxons).



Après déjà plusieurs mois de cavale et la naissance de leur fille Hazel, Alana et Marko se sont un peu posés sur une planète pour l’instant salvatrice dans leur quête de liberté et de bonheur, Gardenia. Durant un court laps de temps, leur vie se révèle plutôt simple, malgré le fait qu’ils soient encore traqués pour réduire leur union « contre-nature » à néant. Nous sentons bien là ce qui lui tient à cœur, au scénariste : la difficile paternité, la vie de couple fouillée de fond en comble (de la gestion financière aux tentations sexuelles extérieures), les aléas de la vie, etc.

Alors que la quête continue inlassablement pour les personnages secondaires comme la Traque, le Testament ou la petite Gwendolyne, une trame secondaire commence à prendre le pas sur toutes les autres : la mise en valeur de la famille royale et princière Robot. Les luttes de pouvoir ne vont pas tarder à toucher de plein fouet la famille qui tient le récit depuis le départ. C’est surtout l’occasion pour les auteurs de nous faire voir, pendant la pause relative de ladite famille, les facéties qui tournent autour de leur conception du robot procréateur...

Fiona Staples poursuit sa conquête graphique de l’univers de Saga, toujours en extension, avec d’autres créatures tout bonnement sorties d’une imagination des plus fertiles. Cela dit, il peut arriver de trouver le trait légèrement moins fin qu’à son accoutumée. Les doubles pages entières (splash pages si vous préférez) deviennent la norme pour conclure chaque chapitre dans un cliffhanger graphique et scénaristique qu’il faudra peut-être penser à affiner ; au-delà d’un aspect répétitif et attendu, il faut reconnaître l’efficacité de la manœuvre. La dessinatrice attend malgré tout le dernier chapitre pour me faire émettre un désormais habituel « Oh ! mais il est trop mignon ! » (oui, ça m’arrive, et je me flagelle jour et nuit pour compenser ces excès de trognonitude).



Comme toujours il y a de bonnes idées dans ce Saga, tome 4. Malgré l’aspect ronronnant de l’intrigue désormais, la simplicité agréable des propos de Brian K. Vaughan et les dessins à part de Fiona Staples rendent cette lecture toujours aussi divertissante, et attirante pour les habitués de comics comme pour les novices.



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Saga, tome 2

Second tome de la série Saga. On retrouve nos personnages là ou on les avait laissé a la fin du premier volume, avec l’apparition des grands parents de la petite Hazel. Ces deux nouveaux personnages assez différents l’un et l’autre, vont permettre a nos deux héros de se développer un peu plus. Ici, contrairement au premier volume, on est plus dans la découverte des personnages, avec notamment quelque flash-back qui nous racontent la rencontre des parents d’Hazel.



On va également continuer l’aventure avec le chasseur de prime, ainsi qu’avec le robot prince.



Beaucoup d’action, un zeste d’humour, du gore et du sexe, et voilà comment on passe une superbe lecture avec ce deuxième tome !

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Saga, tome 3

À l’image de Walking Dead, la série Saga bat des records aux États-Unis comme en France, au point de voir leurs premiers tomes se retrouver régulièrement en tête des ventes en volume relié. Urban Comics nous en propose ici le troisième tome avec les épisodes 13 à 18.



Avec Saga, nous suivons la fuite en avant de deux amants, Marko et Alana, de peuples adversaires dans une guerre interminable. De planète en planète, c’est leur fille, Hazel, née au tout début de la série, qui narre leur histoire commune. Après avoir échappé de justesse aux chasseurs de prime lancés à leur poursuite à la fin du tome précédent, le couple Marko-Alana emmène toute la petite famille, amputée du père du premier, en quête de l’auteur qui a sûrement forgé leur amour par le biais d’un livre soit niais, soit pamphlétaire, selon les lecteurs.

Et c’est en majorité d’amour que nous parlons dans ce troisième tome, sous toutes ses formes. L’amour paternel, maternel, l’amour filial, l’amour absent, l’amour tragique... nous pourrions en être rapidement lassés, mais au contraire, Brian K. Vaughan tourne cela d’une façon très juste sans verser dans le cul-cul. Faire progresser ses personnages est véritablement son premier leitmotiv dans cet opus, puisque nous stagnons légèrement du point de vue géolocalisation, mais nous avançons énormément du côté des caractères de chacun. Nous en avions appris davantage, dans le tome précédent, sur les parents de Marko, c’est au tour, très rapidement pour l’instant, de la famille recomposée d’Alana. C’est d’ailleurs drôle et attendrissant de découvrir le passé d’Alana tout en la voyant construire sa relation avec sa belle-mère : nous sommes dans des préoccupations terre-à-terre, mais tout prend sens car ce n’est pas l’endroit pour créer des scènes d’action de grande envergure ou des complots ourdis de longue date. D’ailleurs, avoir Hazel en narratrice renferme encore un certain charme, caractéristique de la série, sans pour autant éluder l’humour très enfantin de la jeune fille qui se raconte ni les allusions graveleuses, parfois très (trop ?) explicites de ses parents. Heureusement, de l’humour plus adulte a largement sa place dans ce volume. L’ensemble progresse donc raisonnablement, ni trop vite ni trop lentement, et nous berce jusqu’à, vraisemblablement, un léger hiatus chronologique entre les épisodes 18 et 19.

L’aspect graphique vaut largement les choix scénaristiques de Brian K. Vaughan. Fiona Staples, qui colorise également ses dessins, crée un véritable monde fantastique particulièrement dense et diversifié. Des requins qui volent, des cyclopes érudits, des êtres ailés et d’autres à cornes : le monde de Saga est toujours aussi joli à voir et cela fera à coup sûr, à terme, la marque de la série. Les couvertures (mensuelles aux États-Unis) qui ouvrent chaque chapitre sont particulièrement travaillées et nous en sommes à regretter qu’elles ne soient reprises dans certaines scènes auxquelles elles renvoient.



Un très bon volume donc que ce Saga, tome 3 : l’histoire avance doucement, nous nous demandons où Brian K. Vaughan va bien pouvoir trouver un intérêt majeur pour ses futures intrigues mais l’ensemble est toujours bon, notamment graphiquement. Il est facile de comprendre que cela séduit de nouveaux lecteurs constamment tant les codes des comics super-héroïques passent à la trappe, et avec bonheur.



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Saga, tome 2

Alana et Marko sont toujours dans l’arbre-vaisseau mais ils ont de la visite… Pendant ce temps, le Testament essaye de récupérer la fillette-esclave de la planète Sextillion. Hazel est encore un bébé mais c’est elle qui nous raconte l’histoire de ses parents. Elle revient même au moment de leur rencontre pour qu’on puisse savoir comment est né leur idylle.

Quand un premier tome est aussi réussi, on craint pour la suite. Sera-t-elle à la hauteur ? C’est oui, le scénario est toujours aussi magique, des réparties cinglantes, des personnages toujours aussi originaux (je vous laisse découvrir ça sachant que certaines créatures pourraient dégouter vos chastes yeux), un scénario qui tient ses promesses. Qu’est-ce qu’on pourrait lui reprocher ? Trop vulgaire ? oui c’est vrai mais jamais trop. Une histoire d’amour de l’espace savamment orchestrée par Vaughan et Staples. Bref, c’est génial, il faut que je trouve la suite. Vite, le 3 !

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Saga, tome 3

Toujours aussi beau, toujours aussi cruel. Tel est le monde dans lequel évoluent les divers personnages de Saga. Il n’y a pas vraiment de bons ou de mauvais personnages, on a vraiment l’impression qu’ils se ce qu’ils sont parce que, c’est ainsi, la société exige cela.



J’aime beaucoup la dimension politique et sociale qu’il y'a dans cette série, les personnages sont bien travaillés et ils sont intégrés en deux coup de crayons.



Lors du tome deux nous avion laissé Hazel et toute sa tribu en bien mauvaise posture, ainsi, dans ce troisième tome nous allons voir comment ils se sont débrouillés pour se retrouver dans cette situation. Un tome en semi Flash-back en quelque sorte, mais qui recentre bien les intrigues et développe grandement les personnages.



Quasiment rien a redire si ce n’est quelques paroles trop crues, trop vulgaires ( toujours ce besoin de faire du sexe gratuit) qui tombent souvent comme un cheveu sur la soupe.



Hormis cela, rien à redire, un excellent tome, encore une fois !
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Saga, tome 1

Très agréable surprise que cette nouvelle série ! Une histoire assez classique, les joies de la paternité et maternité, la guerre entre deux peuplades mais un bestiaire incroyable. En quelques pages on ne croise pas deux personnages identiques. Des dizaines de races nous sont présentées comme ça, de but en blanc et on les appréhende au fur et a mesure de notre passionnante lecture.



Pendant tout la première moitié de la lecture je me suis demandé ou j’allait, mais a aucun moment je n’ai voulu poser le comics. Nous suivons la fuite de deux parents et d’un nouveau né, mais ce qui est fort, c’est que c’est ce tout petit bébé qui nous raconte son histoire. La narratrice, l’enfant Hazel nous raconte depuis un futur plus ou moins proche ce qui lui est arrivée, et ce depuis sa naissance.



C’est assez intéressant car on suit donc ses parents dans leurs diverses mésaventures, mais en même temps, on a le ressenti de la petite Hazel, et les enseignements qu’elle en a tiré. Pour une fois, un nouveau-né a une réelle utilité dans une intrigue.



Un petit point qui m’as un peu surpris au départ, c’est l’opulence de sexe gratuit tout au long du tome. J’avoue qu’au départ j’ai trouvé que ça tombait comme un cheveu sur la soupe et que ça n’apportait pas grand chose à l’histoire. Mais en fait, cela prend tout son sens lorsque, par le biais d’un personnage plus ou moins chasseur de primes on prends conscience de la déchéance de cet univers. Le sexe est ultra présent chez les riches, les nobles, et on se rend compte de toutes les dérives que cela peut entrainer.



Les dessins sont d’une grande qualité, très propres, très soignés, clairs, détaillés. On prends beaucoup de plaisir lors de la lecture et on s’attarde volontiers sur les différentes cases pour apprécier les différents jeux de couleurs utilisés.



Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce premier tome, et je pense me procurer le deuxième assez rapidement car le troisième ne devrait pas tarder a sortir ou est déjà sorti il me semble.
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Saga, tome 1

Comics découvert grâce à la critique enthousiaste de Boudicca. Merci à elle car c'est un superbe comics !!



Ayant enfin réussi à le trouver dans un autre centre Leclerc, je l'ai en premier lieu feuilleté pour savoir à quoi je devais m'attendre. J'ai ainsi découvert un univers fantastique, comme souvent dans les comics, avec une femme ailée et un homme avec cornes de bouc se disputant pour la sécurité d'une petite fille, hybride des 2 protagonistes. C'est le caractère de la femme qui m'a donné le plus envie d'acheter ce comics !!



Les graphismes sont superbes, il y a beaucoup d'originalité dans ceux-ci au niveau de la création des personnages comme les hommes-robots, les chats détecteurs de mensonges, … Les décors sont également bien travaillés, la faune et la flore de ce comics sont très diversifiées. Tout l'univers entourant le jeune couple et son enfant a été très bien imaginé et dessiné. Celui-ci est d'ailleurs assez particulier et plutôt complexe.



Je n'ai d'ailleurs pas trop compris pourquoi tous les peuples sont à leur poursuite à part qu'ils ont donné naissance à une petite hybride et que le père est un évadé de prison et sa mère, un déserteur de son armée... Je pense qu'il y a d'autres raisons cachées derrière celles-ci car, pourquoi ne veulent-ils récupérer que la petite hybride ? Qu'a-t-elle de si important à part son métissage ?



Il est vrai que durant ma lecture, je me suis plus attachée aux pas de ses parents et à ce qu'elle nous raconte alors qu'elle vient juste de naître, plutôt qu'aux manigances des mercenaires envoyés à leurs trousses par le peuple du père et du prince robot du peuple de la mère.



Grâce à leur cavalcade pour s'échapper du monde sur lequel ils sont, nous pouvons observer la faune et la flore de celui-ci ainsi que les paysages qu'ils traversent. Superbes graphismes en tout cas !!



J'ai en tout cas hâte de connaître la suite de leurs aventures et de voir grandir la jeune hybride !!



Comme vous l'aurez compris, je vous conseille donc de découvrir ce superbe comics dont l'histoire est bien loin des super-héros en tout genre mais attention, ce comics est à réserver à un public averti. Des scènes peuvent s'avérer choquantes. Pour ma part, j'achèterais le second volume dès que possible !!



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Saga, tome 5

Les héros de Mr Vaughan et Mrs Staples sont de retour. Et le lecteur retrouve avec la même joie les personnages de leur imagination fertile. Moi qui ne lit très peu ce genre, je me suis pris d'affection pour cette excellente série entre Space opéra et comics. Le scénario est toujours aussi bien foutu, les dessins de Fiona (on est copain après 5 tomes) sont toujours aussi expressifs et colorés. Ça fourmille d'idées, de nouvelles créatures apparaissent, autant de indices qui nous laisse espérer une longue vie aux aventures d'Hazel, d'Alana et Marco. Saga 5 ne dépareille pas avec les tomes précédents, on suit ça avec le même intérêt. Saga 5 est un bien bel opus.
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Saga, tome 9

Il y a des sagas qui durent sans pour autant devenir redondantes et nous ennuyer, la série Saga de Brian K. Vaughn et Fiona Staples est de celles-là.

Avec ce neuvième tome, la compagnie que nous suivons depuis si longtemps, à travers moult embûches et moult planètes différentes, est à nouveau en détresse. Au fond, peu importe (et aussi afin de ne pas spoiler les tomes précédents) les péripéties malheureuses, les décès supplémentaires, les crises et les coups de sang qui peuvent arriver, que garde-t-on de ce voyage ? Des scènes familiales toujours aussi touchantes et des détails croustillants diablement bien placés. Même après 54 épisodes (six par tome relié), les deux auteurs réussissent encore à créer de nouvelles émotions, peut-être pas aussi fortes que certains passages très durs des volumes précédents, mais terriblement efficaces quand même, aussi bien scénaristiquement (le montage des scènes joue beaucoup) que graphiquement (les ajouts dans les usages détournés du visage des robots sont toujours parlants).

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Saga, tome 3

Le troisième tome n’est pas aussi bon que le second cependant, il me laisse une meilleure impression que le premier. On continue de suivre le groupe auquel appartient la petite narratrice. Les protagonistes continuent de tisser des liens, calment certaines tensions et rencontrent enfin l’auteur d’un roman populaire mettant en scène un amour interdit. Même si les auteurs laissent surtout place au dialogue, le rythme est correct. Je ne me suis pas ennuyée. D’ailleurs, je commence enfin à apprécier le trio avec Testament, Gwendolyn et la petite esclave Sophie dont on creuse enfin le caractère. Les deux groupes principaux vont enfin se retrouver et s’affronter ! L’issue du combat a été vraiment inattendue ce qui, à mes yeux, est une bonne chose. Cette suite met également en avant Lipsher et Doff, deux paparazzi envahissant qui enquêtent sur les deux fugitifs principaux. Je suppose qu’on les reverra par la suite…



Les dessins sont toujours aussi sympathiques, le sexe est présent mais moins qu’avant (mais on n’échappe pas au langage très cru), les personnalités s’affinent et les personnages principaux évoluent petit à petit. C’est plutôt positif ! Les dernières pages font un petit saut dans le temps, puisque la bambine est à présent capable de marcher. Je suis donc curieuse de voir ce qu’il s’est passé entre les deux tomes et me demande quelle piste le scénario va emprunter.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Northlanders, Intégrale 2 : Le livre islandais

A partir du IXeme siècle, les Vikings débarquent en Islande, la "terre de glace".

Ils la colonisent et y développent leurs coutumes guerrières et ancestrales.



La première partie de cette intégrale dédiée à l'Islande ne m'a pas plus enchantée que cela. J'ai surtout apprécié la deuxième partie consacrée à une saga familiale se déroulant sur plusieurs générations.

C'est à travers cette saga appelée La trilogie islandaise, narrant l'histoire des Hauksson que les auteurs emportent le lecteur au cœur d'une Islande bouleversée par des luttes internes. Après une longue période d'indépendance où chaque famille tente de prendre le dessus sur l'autre, une vague de christianisation déferlera sur une Islande déjà bien affaiblie par toutes ces querelles intestines. Malgré leur fierté et leur volonté à rester indépendants, les Islandais finiront par ployer sous le joug du roi de Norvège.



J'avais déjà beaucoup aimé le premier volume "le livre anglo-saxon" de cette série Northlanders. Ce deuxième volume est tout aussi intéressant et captivant. On y retrouve tout à fait l'esprit "viking" , à savoir le côté gros bras et sans pitié, l'appât du gain mais également l’opiniâtreté dans l'effort et leur volonté farouche de ne dépendre de personne d'autre que d'eux mêmes. Si les hommes ont la part belle, ce volume consacre également quelques magnifiques pages aux femmes qui assumaient avec talent leur rôle de maîtresse de maison mais également celui de fervente gardienne de l'honneur familial.
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Saga, tome 5

Je ne m'en lasse pas ! Sans conteste, "Saga" est dans le top du top en matière de comics actuels.



Le périple de Marko et Alana continue. Séparés, lors du dernier tome (Alana, sa mère et Hazel prises en otage par Dengo, le robot qui a kidnappé le fils du Prince IV et Marko se retrouvant opportunément allié avec ce dernier), leurs chemins se rejoignent finalement...Mais Hazel leur échappe de nouveau. On suit donc alternativement trois histoires : celle d'Alana, celle de Marko et celle de la Marque (la sœur du Testament qui, avec l'ex de Marko et la jeune Sophie, essayent de trouver un remède pour le sauver)



Si le ton du tome 4 se faisait plus intimiste, offrant une parenthèse particulièrement réussie, le retour de l'action est ici clairement assumé. Les personnages prennent encore davantage d'épaisseur, notamment Marko et ils constituent, on ne le dira jamais assez, une des grandes forces de cette série. Quant au fantastique univers imaginé par Brian K Vaughan et Fiona Staples, il continue de nous charmer et de nous surprendre avec des idées brillantes de poésie (par exemple, la demi-planète), et des nouvelles races qui étoffent un bestiaire déjà bien fourni. L'auteur complexifie également le background par l'introduction de la Dernière Révolution, un groupe terroriste, qui entend mettre fin à la guerre (éternelle ?) qui déchire Couronne et Continent, en s'attaquant aux deux camps.



Que dire de plus, si ce n'est vivement la suite ! D'autant que, comme d'habitude, on nous fait le coup du cliffhanger insupportable.



PS : je n'ai pas parlé des dessins de Fiona Staples, mais vous savez tout le bien que j'en pense. Ce ne sont sans doute pas les meilleurs du monde mais ils sont simplement parfaits pour cette série.
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