France Bastia

France Bastia vient de décéder à l'âge de 80 ans. Ecrivain belge. J'avais offert "Le cri du hibou" à ma fille il y a déjà longtemps, un roman pour les jeunes. Nous avons vécu 11 ans dans une maison lui appartenant.
Voici le lien de l'article sur elle paru dans La Libre Belgique ce matin :
http://www.lalibre.be/culture/livres-bd/france-bastia-la-passion-et-la-gentillesse-faites-femme-58b69131cd7076b6df4d52cd
et celui de Wikipedia, relativement court :
https://fr.wikipedia.org/wiki/France_Bastia.
Bon voyage Madame.

Que d'enfants dans les rues ! Presque aussi nombreux que les motos ! 200 000, dit-on, que la guerre, en se retirant, a abandonné sur la plage précaire d'une paix indécise.
" Petits moineaux de Saïgon"... si beaux, si rieurs, si résistants aussi, sous leur fragile apparence.

quand la force du vin nous pénètre.....la langue s'embrouille,l'intelligence se noie,les yeux nagent. (Lucrène)

Ce qu'il comprend sans difficulté, il l'oublie à l'instant même.
Le savoir de Fabrice est comme l'oiseau sur la branche : une fois envolé, c'est comme s'il n'avait jamais existé.

La mer est dans la fiole, la fiole dans l'océan et Fabrice crapaud, juché sur un trident, s'égare dans les méandres de son rêve.

Jamais les hommes ne sauront assez la contingence de leur personne et à combien peu ils doivent de n'être pas ce qu'ils méprisent. (Jean Rostand)

Je veux croire aux miracles.Et les miracles sont quotidiens,pour peu qu'on daigne les reconnaître.

Il y a au fond de chacun de nous une blessure dont je porte la marque visible.M'éviterez-vous parce que cela se voit ?Non,vous me regarderez avec les yeux du coeur,et je serai beau et vous serez guéri.

Je n'ai pas trés bien compris ce que tu m'as dit,mais si tu l'as dit,c'est le principal.Je n'ai pas trés bien entendu ce que je t'ai dit,mais si tu m'as compris,c'est le principal.

Quand maman est morte,je me suis saoulé la gueule ,mais depuis,je n'ai presque plus bu et je crois que je pourrais réellement m'en sortir,remonter tout doucement la pente si on me laissait ma chance.

Quand au courage moral,il avait trouvé fort rare,disait-il,celui de deux heures après minuit;c'est-à-dire,le courage de l'improviste.

Le patriotisme c'est l'amour des siens, le nationalisme, c'est la haine des autres.