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Critiques de Frances De Pontes Peebles (34)
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La couturière

Je fus transporté dans cette aventure du début à la fin. Parfois lors de ces romans faramineux, je m’évade, ou je m’ennuie… Ici l’histoire de ses deux sœurs et du Brésil dans les années 1920 m’a tenu en haleine.

Les personnages sont attachants, la vie des Cangaceiros (des bandits) et la vie des notables m’ont entraîné dans un monde que je ne connaissais pas.

J’ai fermé cet ouvrage avec des regrets, les héros de cette aventure me manquent déjà.

Un beau roman !

Premier livre de cette auteure. À suivre !



Bonne lecture !
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L'air que tu respires

Histoire d’une amitié, pas forcément comme les autres, les vies de Graça et Dores ont été intimement liées jusqu’à leur mort. Issue d’une famille riche qui entreprend la reprise d’une plantation de cannes à sucre, Graça va lier un lien intangible et indéfectible avec Dores, membre du personnel. Fuyant leur région, elles vont grandir ensemble, partageant le rêve commun de devenir des stars de la radio.



On suit les deux gamines par le récit qu’en fait Dores, devenue âgée, qui revient sur le cours de sa vie et de son amie, Graça. Comme dans un journal intime, elle y livre ce qu’elles ont vécu depuis leur enfance, étant un peu comme des chattes avec leurs 9 vies, tant leur destinée a été ponctuée de riches événements, bons ou parfois pénibles.



J’ai aimé cette atmosphère si riche et si envoûtante de l’Amérique latine et plus particulièrement, celle du Brésil. C’est parfumé, étincelant de lumières mais il ne faut pas oublier la misère et la pauvreté ressenties par le peuple dans les rues et ruelles des grandes villes brésiliennes.



Frances de Pontes Peebles m’a conté un Brésil (principalement dans ses faiblesses) depuis les années 30 et différent des décors de mes lectures habituelles. Alliant fiction à la réalité, on y découvre l’histoire politique et les étapes par lesquelles le peuple brésilien a été confronté au fil des années comme les héroïnes de ce roman. Même si l’un des thèmes principaux est l’amitié au fil des années, l’auteure n’en oublie pas moins les répercussions dans les différentes classes sociales. La musique, et en particulier, les musiques brésiliennes occupent une place très importante dans l’histoire. Tout mélomane, surtout de musiques latine, appréciera cette originalité.



J’ai trouvé ce livre beaucoup trop long. Selon moi, certains passages étaient trop tirés en longueur et auraient pu être raccourcis. En fin de compte, le livre aurait pu ne compter que la moitié des pages que cela aurait été suffisant pour ma part. J’ai longtemps dû batailler pour poursuivre ma lecture. La routine et la monotonie dans le récit m’ont souvent refroidie et donné envie d’abandonner ma lecture. Pourtant, j’ai souhaité poursuivre en espérant une digne fin, que je n’ai – hélas – pas trouvée. C’est donc en partie une déception que cette lecture.



Comme déjà dit dans d’autres chroniques moins positives, ceci n’est que mon humble avis personnel. Je ne vous dénigrerai jamais un livre parce que je ne l’ai pas aimé, sans tenté de trouver des éléments objectifs. C’est pourquoi je vous conseille de le lire, ou à tout le moins, d’essayer afin qu’on puisse partager nos points de vue.



Lu dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs de l’Actu Littéraire.
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L'air que tu respires

Comme je n’avais pas envie de jouer les Gene Kelly en chantant sous la pluie dans mon lalaland noyé sous les trombes d’eau, j’ai trouvé plus sympa de me trémousser dans mon fauteuil au son de la samba de l’air que tu respires.



Qui dit samba dit Brésil. Et c’est là, en 1930, dans une plantation de cannes à sucre que j’ai rencontré les deux héroïnes de ce roman. Dores, pauvre fille de cuisine timide et Graça, fille pourrie gâtée du propriétaire. L’arrivée d’un gramophone et des notes de musique qui s’en échappent vont rapprocher les deux adolescentes et les unir autour d’une même obsession : s’enfuir pour devenir chanteuses à la radio.



J’ai pris plaisir à les suivre dans leur fuite, leurs errements dans les quartiers pauvres de Rio et c’est en même temps qu’elles que j’ai découvert ce qu’était la vraie samba, pas celle des carnavals emplumés pour touristes.

L’histoire, bien construite, est racontée par une Dores vieillissante et attendrissante. Elle dit la difficulté de leur amitié, la jalousie que les différences de classe et de talent créent inévitablement.



Comme vous devez le sentir à travers ma chronique, même si j’ai suivi avec intérêt les péripéties des protagonistes, je n’ai pas spécialement vibré au rythme de la prodigieuse amitié de Dores et Graça. Il m’a manqué la petite musique intérieure, une écriture plus en émotion peut-être.



En plus, mon plaisir de lecture fut un peu gâché dans les 50 dernières pages par la multiplication des coquilles (la différence entre le futur et le conditionnel ne tient qu’à un S mais ça m’énerve quand il est manquant. C’est pas compliqué quand même !)



Globalement, ce fut toute de même une belle danse par un jour de pluie.


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La couturière

D'une plume pointilleuse, Frances de Pontes Peebles, telle une couturière, brode avec d'éclatantes couleurs l'une des périodes les plus sombres du nord-est brésilien.



Cette légende des cangaceiros a inspiré plus d'un auteur et des films au Brésil. L'auteur a su lui rendre toute son essence et en faire une saga digne de Gabriel Garcia Marques.



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La couturière

A travers ces deux femmes, ce sont deux aspects totalement différents du Brésil des années 30 qui nous sont donnés à comprendre, celui des villes et celui des cangaceiros, au fil d'une intrigue qui ne laisse pas reprendre haleine; la société en mutation, les repères bouleversés, la situation sociale des femmes , la lutte pour le droit de vote des femmes, avec deux personnages féminins forts qui marquent les esprits, ces deux sœurs qui luttent, chacune à leur manière.
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La couturière

De 1928 à 1935 au Brésil. Emilia et Luzia sont deux jeunes filles élevées par leur tante dans la campagne de Recife, dans le Penambouco. Elles sont sœurs et totalement différentes : Emilia est une romantique, qui rêve du prince charmant et feuillette les magazines de mode en reproduisant, grâce aux leçons de sa tante, les patrons des tenues qu'elle admire qui la font rêver à une autre vie plus citadine. Quant à Luzia, handicapée suite à une chute d'un arbre lorsqu'elle était gamine, est plus frondeuse, plus téméraire et plus grande surtout. Elle doit sans cesse faire face aux railleries dues à son handicap. Un jour, elle tape dans l'oeil du Faucon, un cangaceiros (un bandit des grands chemins qui volent aux riches pour donner aux pauvres) qui l'enlève pour en faire la "mascotte" de son équipe. Tout le monde croit ainsi Luzia morte. Mais celle-ci qui n'attendait que cette occasion pour fuir le carcan familial et sa future vie de vieille fille, les suit sans broncher. (elle va vivre des situations qui vont bien l'endurcir dans tous les sens du terme !). Elle deviendra "La Couturière", célèbre cangaceira au Brésil, tireur émérite et aux doigts de fée qui brodera des tenues chamarrées au reste de la bande.

De son côté, Emilia, après le départ de sa sœur, et des rêves de vie heureuse toujours plein la tête, décide de partir pour la grande ville de Recife afin d'épouser un "gosse de riches", et maintenir ses illusions du prince charmant. Sa vie ne sera cependant faite que de désillusions et ses espoirs bien déçus. Elle deviendra cependant elle aussi une couturière renommée, mais dans un tout autre registre, en modernisant les tenues des riches bourgeoises de la ville puis en créant sa propre maison de couture, en militant pour le vote des femmes, et en venant au secours des milliers de réfugiés qui affluent vers les villes pour fuir la sécheresse.

Sans plus jamais se retrouver, les deux femmes vont se suivre par destins interposés par le biais de la rubrique mondaine pour Emilia et des coupures de journaux pour Luzia (sa tête est fortement mise à prix). Grâce à cela, elles réussiront à se sauver l'une et l'autre.



Une belle lecture comme je les aime, pleine d'aventure, de rebondissements, avec des personnages attachants et émouvants, (Luzia m'a ainsi m'a beaucoup touchée sur divers points et notamment sur le fait d'avoir à abandonner les siens pour survivre). Beaucoup de choses que j'ai appris également sur l'histoire du Brésil, et notamment la sécheresse qui a sévi pendant 2 années faisant des milliers de morts. Un pays immense pour lequel la modernisation s'est faite dans la douleur, tant au niveau politique et la main-mise des colonels sur le gouvernement que des exactions commises par les deux parties (les soldats et les bandits) pour que naisse le progrès. J'ai par ailleurs bien aimé le concept d'un chapitre consacré à tour de rôle à chacune des sœurs qui donne du rythme à la lecture et permet d'avancer dans la lecture de manière moins linéaire.

Enfin, sur la 4ème de couverture, une critique indique que le style de Frances de Pontes Peebles rappellera forcément aux amateurs d'Isabel Allende son style chatoyant. J'avoue cependant que je préfère Isabel Allende. Celle-ci a une manière de raconter les histoires qui m'enchante et que je n'ai pour l'instant trouvé nulle part ailleurs (peut-être le petit côté "magique" de "La maison aux esprits" !)



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La couturière

Brésil, 1920. Orphelines, Emilia et Luzia Dos Santos auraient pu être de modestes couturières unies à jamais dans l'adversité. Mais le destin en a voulu autrement et elles seront bientôt séparées par les déchirements d'un pays en proie aux coups d'Etat et aux révoltes populaires. Tout opposera en effet les deux sœurs : Emilia qui ne connaîtra que tourments et désillusions en épousant un notable de Recife, et Luzia qui sera kidnappée par un des plus célèbres Cangaceiros, ces bandits mercenaires qui terrorisent les propriétaires terriens. Prenant bientôt fait et cause pour les paysans affamés du Sertao, celle qui sera surnommée la Couturière devient plus impitoyable encore que ses ravisseurs. La femme-bandit et l'épouse déçue n'en ont décidément pas fini avec les rivalités de classes et de clans. Frances de Pontes Peebles fait revivre ici l'histoire tumultueuse du Brésil de son enfance et brosse le portrait saisissant de deux femmes extraordinaires. '4e de couverture)



Ce roman est un petit bijou de lecture. Nous suivons le destin de ces deux jeunes filles qui, obligées de se séparer, vont se croiser tout au long de leur vie. Entrainées au coeur de la révolution brésilienne, chacune va avoir un rôle déterminant dans l'histoire de leur pays. Ce roman est captivant, très bien écrit, touchant et parfois violent. Je vous le recommande vivement!

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La couturière

La Couturière, un surnom pour deux destins opposés mais liés à jamais.



Basé sur des faits réels, inspiré d'évènements qui ont changée l'histoire du Brésil, ce roman est sublime. Il nous conte l'histoire de deux sœurs, Emilia et Luzia, élevées par leur tante Sofia. La première n'a qu'un grand espoir pour sa vie future: devenir une Dona, une Dame de la ville, que l'on respecte pour ses valeurs et son intégrité; et pourquoi ne commencerait-elle pas par se marier à ce charmant Professeur Celio ? Quant à Luzia, elle s'est résignée à vivre une existence solitaire et ennuyeuse depuis l'accident qui lui a déformé le bras, lui a valu les railleries des habitants de leur petit village de Taquaritinga Do Norte et l'humiliant surnom de Victrola.



Lorsque des cangaceiros viennent les séparer, leur vision de la vie va changer et les découvertes vont se succéder. Emilia va devoir accepter le fait qu'elle se faisait une idée de la ville et des règles à y respecter différente de la réalité; Luzia va s'affirmer (presque) malgré elle afin de démontrer qu'elle n'a rien d'une incapable et, petit à petit, va se transformer jusqu'à ne plus savoir tester ses limites.



Certains passages "souvenirs" évoqués au présent, dans un récit également au présent, m'ont parfoit perdue et/ou troublée dans le cours de l'histoire, mais le tort fut toujours vite réparé.



La construction des chapitres (on découvre alternativement les deux sœurs) est efficace.



Frances de Pontes Peebles s'est appropriée un pan de l'histoire du Brésil et l'a modelé à son imagination, c'est une très belle découverte !
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La couturière

Magnifique roman, je reprends les termes sur un «Brésil âpre et violent des années 1930» un pavé excellent surtout pour un premier roman . "La couturière"ou "les couturières" pourrait - on dire : deux soeurs orphelines, sans espoir d'avenir, deux vies parallèles, deux tempéraments différents et deux destins si différents, inattendus. La vie, bien que cruelle, ne les sépare jamais, on suit chacune d'elle sans se lasser au contraire on vibre avec " La couturière", on suit l'ascension de sa soeur qui n'a pas une vie bien meilleure mais qui a tellement d'ambition.Beaucoup de sentiments très forts l' issue est pleine d'espoirs malgré tout.

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La couturière

Que dire sinon que ce livre est devenu un de mes livres préférés ? Ma mère l’avait acheté cet été et n’a pas eu le temps de le lire, je lui ai donc emprunté ce petit bijoux. Ce qui apparaît impressionnant, c’est la réalité des faits relatés : dès la première page, on se retrouve dans le Brésil des années 30, à suivre l’histoire peu commune de deux sœurs tellement différentes mais pourtant inséparables. On suit leur quotidien et on se demande ce qui va bien pouvoir se passer par la suite. L’histoire est recherchée, originale et incroyablement réaliste. On sent que l’auteure maîtrise son sujet sur le bout des doigts, elle connaît parfaitement le Brésil, son histoire, les années 30 et décrit superbement les paysages et villes. On a vraiment l’impression d’y être ! On tourne les pages les unes après les autres et on dévore ce pavé en moins de quatre jours, bref, en un mot, GÉNIAL !
Lien : http://sunset-avenue.herobo...
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La couturière

J'aime beaucoup Frances de Pontes Peebles, l'amie qui m'avait conseillé de lire la Couturière m'avait prévenu, elle ralentissait sa lecture pour ne pas finir le livre... Je n'ai pas pu, je l'ai dévoré en 2 ou 3 nuits ! Et depuis j'ai pu correspondre avec Frances, lire des nouvelles et attendre avec beaucoup d'impatience ce qu'elle est en train de nous préparer.

Avec La Couturière j'ai redécouvert ce Brésil et comme une suite à une histoire déjà entrevue dans Xica da Silva, magnifique film de Carlos Diegues en 1976.
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La couturière

Brésil,1920, Emilia et Luzia auraient pu être de modestes couturières mais le destin en a voulu autrement. Emilia épousera un notable de Recife, Luzia sera enlevée par le Faucon, célèbre Cangaceiros (bandit). Le pays est en proie aux coups d’Etat et aux révoltes populaires. Elles resteront liées par le coeur, échangeront des lettres et même des messages anonymes via les journaux. Un grand roman totalement dépaysant.



>modifier

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La couturière

Livre recommandé par une amie qui insistait vivement pour m inciter à le lire.

Les faits se deroulent en 1920 au Brésil.

Deux sœurs orphelines Luziz et Emilia vont connaître des destins bien différents. L une à épousé un nanti et l autre part à l aventure avec un Cangaceiros portant le surnom de Le Faucon. Leurs destins vont se croiser. On apprend beaucoup au travers de cette lecture sur cette période dans ce pays.



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La couturière

Deux soeurs : Luiza et Emilia élevées par une tante et couturières sont emportées par le courant de l'histoire du Brésil : Luiza, souffrant d'un handicap au bras après une chute se retrouve enlevée par le chef milicien et Emilia, elle, se marie avec un homme qui lui apportera, enfin le croit-elle amour, situation et aisance.

J'ai essayé jusqu'à la moitié du livre de m'intéresser à cette histoire et à m'imprégner de l'atmosphère. Mais arrivée à la moitié le livre me tombait des mains : trop de longueurs, on se perd dans des détails qui nuisent à la fluidité du roman. Et puis c'est une histoire comme j'en ai déjà lu des dizaines : deux soeurs, deux destins..... l'une rangée, l'autre aventureuse ..... bof bof bof. Pas de regret car je n'ai même pas envie de connaitre la fin quoi que les dernières lignes du roman que j'ai vite parcourues avant de clore définitivement m'ont confirmée ce que je me doutais.
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La couturière

Ce roman est superbe. C’est un pavé – 850 pages – mais les évènements s’enchaînent et on tourne les pages avec avidités. On a ici un vrai roman épique qui se passe au Brésil à la fin des années 20 jusqu’au milieu des années 30. En sept ans, il s’en passe des choses…

Sur fond de politique locale, on suit donc Emilia et Luzia, deux jeunes filles de milieu modeste qui ont été élevées par leur tante et qui sont couturières. Dans ce roman, on commence par la fin. Le prologue se passe en 1935 et on sait déjà que les deux sœurs ont été séparées pendant longtemps et que tout ne s’est pas bien fini. On alterne le point de vue d’Emilia et celui de Luzia.

Très vite, Luzia part avec les cangaceiros – les bandits – mener une vie de hors la loi. En fait, on en apprend beaucoup sur le système « politique » de l’époque, le pays était en fait dirigé par des colonels qui offraient leur protection aux gens mais qui s’affrontaient entre eux de manière assez violente. Les cangaceiros faisaient en quelque sorte partie du système en offrant occasionnellement leur protection aussi. Au départ, j’avais hâte d’arriver aux passages qui parlaient de Luzia et de sa vie dans la brousse mais au final, la vie d’Emilia à Recife est devenue tout aussi intéressante.

Alors qu’Emilia est l’aînée et est celle qui rêve d’intégrer la bonne société et pense que la vie est comme dans les magazines, Luzia est beaucoup plus réaliste et en quelques sortes pessimistes. Lorsqu’elle rencontre le Faucon, elle n’a finalement aucune hésitation à le suivre. Dans ce roman, il y a très peu d’amour. Ou alors de l’amour mais pas au sens romantique du terme. L’amour qu’il y a entre le Faucon et Luzia est sauvage, brut et au final aussi politique car le Faucon utilise Luzia pour asseoir son autorité. Du côté d’Emilia, il n’y aura aucun amour romantique et on s’en rend vite compte.

J’ai été fascinée par cette société brésilienne et cette histoire qui aurait pu se passer il n’y a pas si longtemps. Je n’ai jamais été au Brésil mais ce livre m’a fait littéralement voyager. J’ai été subjuguée par le mode de vie des cangaceiros mais aussi par celui de la bonne société de Recife. J’ai un peu été déboussolée par certains mots en portugais qui ne sont pas traduits – je ne parle pas non plus un mot d’espagnol alors ça n’a pas aidé – mais sinon l’écriture était fluide et le roman agréable à lire. Le livre ne représente que sept années, mais il se passe tellement de choses ! Le seul petit reproche serait quelques longueurs à la fin du roman, notamment quand il y a la sécheresse et que la vie des cangaceiros ne semble être qu’attaques, pillages et violence.

A la fin du roman, il est précisé que tous les personnages sont imaginés par l’auteur mais les faits historiques sont réels. Je m’étais justement posé la question…

J’ai apprécié d’avoir à la fin un vrai épilogue qui ne nous laisse pas sur notre faim ! Je le recommande donc à ceux qui aiment les romans historiques , les fresques qui s’étalent sur des pages et des pages… Mais aussi à ceux qui ont envie de connaître plus le Brésil et de voyager dans un autre monde.
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La couturière

Un gros pavé ! Mais une histoire intéressante.

L'histoire : Deux soeurs vivant au Brésil, élevées par leur tante. Celle-ci, couturière transmet son savoir aux deux filles. Les deux soeurs très liées, se trouvent séparées. Luzia est enlevée par un cancageiro, plus particulièrement son chef : le Faucon. Emilia quant à elle réussit à se marier et à sortir de sa condition sociale.

Les deux soeurs même séparées sont liées, elles ont des nouvelles en guettant les articles dans les journaux. L'histoire avance pendant plusieurs années, on suit alternativement l'une et l'autre des soeurs. Au fur et à mesure de la lecture, l'étau se resserre. De plus en plus de tensions car Luzia devient La couturière, une figure mythique des cancageiros. C'est une criminelle, tout espoir de retrouver sa soeur s'amenuise. Mais dans le même temps, on peut dire qu'elles n'ont jamais été aussi proches de se retrouver.

C'est une très belle histoire d'amour entre deux soeurs, les sentiments sont très forts. Le livre se lit très bien, c'est même passionnant à certains moments. On a vraiment envie de savoir comment tout cela va se terminer. On pressent que leur destin est tracé puis plus on avance plus on sent le piège dans lequel les deux jeunes femmes se jettent. La fin est assez émouvante.

Un roman tout en tension, une belle histoire. J'ai bien aimé. Mais une fois la lecture terminée, je ne sais pas trop ce qu'il en reste, je trouve qu'il a peu de résonnance ensuite sur le lecteur, ou en tout cas sur moi.
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La couturière

Une belle découverte, un livre de fiction sur fond historique (Brésil de 1920 à 1935) Ce roman retrace la vie de deux orphelines élevées par leur tante qui les initie à la couture. Émilie qui rêve de bourgeoisie et Luzia surnommée Vitrola après s être fracturée le bras. L auteure nous brode une histoire riche et inoubliable . Laiissez-vous tentez
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La couturière

Fabuleux livre, 2 sœurs, 2 destins opposés, passionnant, une plongée dans le monde des guerilleros, et la bourgeoisie naissante de l'époque.
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La couturière

La couturière est à l’antipode de ce qu’on pense du Brésil avec les fameux clichés du Carnaval de Rio de Janeiro.
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La couturière

Une bonne lecture qui nous plonge dans le Brésil des années 1920-1930. J'avoue avoir eu un peu de mal à me lancer au début. Je ressentais certaines longueurs, avec des descriptions un peu trop longues à mon goût parfois. Mais petit à petit, on entre dans le vif du sujet et on se laisse emporter par l'intrigue. Le livre raconte tour à tour les histoires de chacune des 2 sœurs au fil des années qui on suivi leur séparation. Et on prend plaisir à connaître comment évoluent leurs vies, leur vision du monde, leur vision l'une de l'autre, au fil des années. Globalement j'ai donc beaucoup aimé ce livre et je me suis réellement imaginée vivre dans ce Brésil d'il y a presque un siècle...
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