Francine Allard

Un homme a le droit d'avoir ses affaires privées.

Les deux hommes discutèrent longuement de la vie maritale, des amours humaines, de la force de Dieu dans une vie de recherche, de la vie moniale et de l'insouciance que permettait la vie communautaire.

(...) les histoires d'âmes errantes, de fantômes et de maisons hantées passionnaient les lecteurs et, je crois, leur offraient un espoir que la vie ne s'arrêtait pas avec la mort.

-Tu nous aimes quand même? demandait de temps à autre Bijou à son fils.
-Mais oui je vous aimerais toujours, concluait Félix du haut de ses cinq ans. Et je serais là pour vous deux, Je serais votre petit cerveau. Vous n'aurez qu'à me demander quelque chose et je vous l'expliquerais. Grand-maman dit que je suis un petit singe savant. Que je connais des tas de trucs.
-Quel tas de trucs? demanda Bertrant en riant.
-Les oiseaux, les bêtes, les papillons. J connais mes chiffres et je sais écrire mon nom. Tu sais écrire ton nom, toi, papa?
-Bien, je vais essayer encore demain. Promis, répliqua Bertrant.
-Tu vois que je suis plus intelligent que toi.
-Je sais.

Je pouvais imaginer les articles dans tous les journaux à sensation et les demandes d'entrevues que je ne désirais pas vraiment donner.

La première nuit, quand les camions nous déposèrent dans le petit village minier, nous avons fixé le ciel. Il était tellement étoilé qu'on aurait juré une étendue de poussières lumineuses au-dessus de nos têtes.

J'étais heureux que mes élèves considèrent la lecture et la musique comme faisant partie de leur vie quotidienne.

Sylvain Dupont est un écrivain névrosé qui, pour vivre, tient une confiserie rue Saint-Denis, à Montréal. Un beau jour, une vieille Chinoise lui offre sa fille Pye en mariage. Il refuse et dès lors, tout bascule dans la vie de Dupont . Une série d'événements inqualifiables le projette dans le plus étrange des cauchemars. Notre auteur de polars est-il en train de perdre la tête ou bien est-ce la vie qui lui joue des tours?

"J'aurai cinquante et un ans dans quelques semaines et mon père vient me porter chaque mois une boîte de Shield's et des caleçons Stanfield pour les vieux garçons. Pour les caleçons, ça peut aller, je ne me déshabille jamais devant personne. Mais les condoms eux, ne servent pas à grand-chose. Alors, je les vends aux garnements derrière le comptoir de la confiserie. Je les vends vingt-cinq cents. Juste pour rendre service à la société. " Trois chocolats pralinés, deux capotes à la cerise noire."