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Citations de Francine Ruel (113)


Son rêve était d’écrire et de jouer la comédie, mais elle n’en parlait à personne. Ces métiers étaient trop abstraits ; elle en rêvait, c’était tout.
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C’étaient des heures et des heures de sommeil dont elle aurait eu besoin pour se renflouer ! Elle répétait qu’elle avait hâte d’être dans sa tombe pour se reposer enfin. Mais tout cela, la paix, le sommeil et le repos éternel, les filles n’auraient pas pu le lui offrir même si elles avaient été millionnaires.
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Quand on est dans la lune, on s’enfarge les pieds dans les craques du trottoir ! 
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Tout au long de sa vie, elle les a gardées au chaud dans son giron. En bonne louve, elle leur a enseigné à se défendre, à subvenir à leurs besoins, à devenir indépendantes. Elle a tout fait pour que ses petites sachent se débrouiller dans la vie et pour qu’elles connaissent l’essentiel à ses yeux : comment survivre. Comment se tenir debout, faire face et aller de l’avant.
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Elle ne vivait plus que pour eux. Jamais on ne l’entendait pleurer parce qu’on l’avait blessée, meurtrie. Elle léchait ses plaies en silence, dans son lit, le soir, lorsque les petites étaient endormies. Elle a appris à résister et à se battre. La gueule ouverte, montrant ses crocs à qui voulait s’en prendre à ses filles, elle était prête à les protéger au péril de sa vie.
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Depuis que leur papa avait quitté la maison, chaque départ était un déchirement. Combien de larmes retenues, combien de sanglots refoulés, combien de fuites précipitées vers la salle de bain pour éponger ou camoufler ces énormes chagrins qu’elles voulaient cacher à leur petite maman ! C’était déjà assez pénible pour elle, il ne fallait pas ajouter à sa tristesse. Il y avait eu les séparations pour le pensionnat, celles qui les menaient vers la famille qui les accueillait durant l’été et, plus tard, les départs vers la colonie de vacances.
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Difficile d’avaler lorsqu’on a la bouche pleine de rires !
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On a beaucoup d’imagination et peu de pouvoir. On n’a que deux petits bras pour aimer, deux grands yeux qui voient tout et un cœur qui perçoit la tristesse à dix mille lieues à la ronde sans réussir à faire quoi que ce soit. Dans les faits, on ne peut pas accomplir de grands gestes quand on est une fillette. Et les menus gestes s’avèrent inutiles.
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Il y avait eu une période de son adolescence où elle était ailleurs, dans l’univers des livres ; elle vivait tout ce temps dans d’autres familles, souvent très différentes de la sienne. Certaines l’attiraient, d’autres l’amenaient à refermer le bouquin en lui faisant réaliser qu’elle était bien là où elle était. Mais l’histoire du comte de Monte-Cristo, qu’elle lirait et relirait tant de fois, la bouleversait, sans qu’elle sache pourquoi. Cet homme qui avait tout – fiancée, père aimant, richesse, noblesse – et qui avait tout perdu à cause de manigances orchestrées par ses « amis », qui était jugé puis emprisonné sur l’île d’If, pour ensuite réussir à s’échapper, grâce à un subterfuge ingénieux mais au péril de sa vie, pour finalement retrouver, après bien des aventures, fiancée, noblesse et richesse !
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Ma mère est une souris qui gruge du temps le jour et rapporte le soir les miettes à la maison
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Elle prenait la chose avec patience ; comme elle le disait si bien, on ne s’en rappellerait plus le jour de ses noces. « On éponge tout et on recommence » semblait être la devise de la famille.
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Quand tu as une chance comme la mienne et que tu t’appelles Colombe, tu as bien des risques de marier un M. Pigeon ! 
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Le bonheur a un prix. Mais, maudit que parfois il coûte cher!
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La ménopause me jouait de drôles de tours. Un rien m’inquiétait et me déstabilisait. Après les vacances, je consulterais mon médecin afin de réajuster mon thermostat personnel. Je n’en pouvais plus de ces sautes d’humeur et de ces chaleurs envahissantes. Je me trouvais changeante, irritable, pleurnicharde. En attendant, je me raccrochais à ce qui me maintenait en vie: l’amitié indéfectible de mes amis et l’amour de mon chum. C’était une période délicate à traverser, un point, c’est tout.
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Je ne me reconnaissais pas trop dans ce nouveau statut féminin qui me faisait passer tantôt pour une bonne sœur vouée corps et âme à son Dieu et quelques heures plus tard pour une dévergondée de la pire espèce, prête à vendre son âme pour une partie de jambes en l’air.
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Drôles de mots, et des maux dont on se passerait bien. Mais ils sont là. On n’a pas le choix. C’est bien connu, les vieux modèles comme nous, ça demande toujours un peu plus d’entretien. La carrosserie n’est plus neuve, neuve, le moteur a des ratés et il faut parfois changer les pièces usagées.
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Notre vocabulaire se modifie. On doit y ajouter de nouveaux mots, à mesure qu’on vieillit.
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N’importe quel imbécile peut mettre au monde un enfant et l’abandonner aussitôt. Ou le maltraiter dans le pire des cas, comme ça arrive trop souvent. Nous, nous pouvons donner à un enfant abandonné un toit, une éducation, de l’amour, du soutien, de la protection…
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On vit toutes les émotions. Un jour, super excités, le lendemain totalement découragés, parce que tout est à recommencer, mais on tient encore le coup.
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Et puis, on n’a jamais assez de bancs. Pour moi, un banc, c’est un lieu de rencontre.
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