Comme je n'ai pas le temps de dormir, j'ai engagé un dormeur. Mais il n'est pas consciencieux. Un jour, je l'ai surpris à lire.
Il vaut mieux viser la perfection et la manquer que viser la médiocrité et l'atteindre.
Je n'aimerais guère vivre dans la Lune. Ça m'embêterait de changer de quartier, tous les neuf jours.
Les paroles s'envolent, les aigris restent.
La plus belle mort, c'est d'être tué à 80 ans d'un coup de revolver par un mari jaloux.
Je suis un non-violent ; quand j'entends parler de révolver, je sors ma culture.
J’ai rêvé ma vie
J’ai rêvé ma vie
les yeux grands ouverts
me suis réveillé
quand c’était l’hiver
La neige était là
le ciel était gris
le vent était froid
je n’ai pas compris
Mes beaux soirs d’avril
que j’avais rêvés
où donc étaient-ils
j’en aurais pleuré
Faites-moi plaisir
commencez sans moi
laissez-moi dormir
… j’étais fait pour ça…
Un gourmet ? C'est un glouton qui se domine.
Étudiants, étudiantes , ne vous présentez plus au bac : prenez le pont de Tancarville.
La télévision est une chose formidable. Quand on ferme les yeux, on croit entendre la radio!
« La télévision, c'est l'anti-spectacle. Remarquez : ça permet aux grincheux de se soulager. »
« Le mot infarctus est le seul mot irrégulier de la langue française. On dit : "un infarctus, des obsèques". »
Faux pas
Quand on fait un faux pas,
Faut pas… faut pas…
Faut pas le regretter.
Ce qui s’est passé là,
C’est la… c’est la…
C’est la faute à l’été.
Le plaisir de céder
Céder… céder…
C’est déjà merveilleux
Ceux qui disent que c’est laid,
C’est les … c’est les,
C’est les plus malheureux.
Cueillir en souriant les mille fleurs,
Les mille brins de bouquets du bonheur,
C’est un jeu d’enfant … viens sur mon cœur,
Dis-moi surtout de ne plus avoir peur…
Et nous moquant déjà
Déjà… déjà…
Des jaloux irrités,
Puisqu’on fait un faux pas,
Faut pas… faut pas…
Faut pas le regretter !
Pour m’empêcher d’aimer
D’aimer… d’aimer…
Des méchants nous font peur
Ces gens qui nous séparent
C’est par… c’est par…
C’est par goût du malheur…
Ceux qui ont passé l’heure,
C’est leur… c’est leur…
C’est leur faute au départ,
Car, même quand il neige,
Il neige… il neige…
Il n’est jamais trop tard !
Il est toujours temps d’ouvrir son cœur
Au grand soleil éclatant de chaleur.
Il est toujours temps de goûter la douceur
D’un bel amour fait de rires et de pleurs.
Cet instant qu’on attend
À tant… à tant…
À tant de volupté
Que le premier faux pas,
Faux pas… faut pas…
Faut pas le regretter.
- Qu'Est-ce que je suis nerveux ! Ca me rappelle mes examens !
- Tu as eu des diplômes ?
- Aucun... c'est pour ça !
Pour être le premier, il n'est pas nécessaire d'être plusieurs.
À 4 ans, je m’amusais chez moi sous le piano à queue. Mon père est entré et a hurlé « Lève-toi ! », ce que j’ai fait en sursaut, me cognant évidemment la tête au piano. « Ça t’apprendra à obéir à un con ! » a lâché mon père en s’esclaffant !
Je suis plus intéressé par le vin d’ici que par l’eau de là.
Je suis comme tout le monde. Tout le monde court après sa jeunesse. A douze ans on court après un cerf-volant. Puis, on court après son âme d'enfant. Il faut, de temps en temps se conduire comme des enfants. Ca empêche de vieillir.
NEVERMORE
Il n'y aura plus
jamais
de neige
sur le chemin des étangs.
Je veux parler
de cette neige
de nos quinze ans.
Il n'y aura plus
jamais
de brume
dans les bois de chèneverts.
Je veux parler de cette brume
de nos hivers.
J'irai brûler des feuilles mortes
dans le jardin de mes parents
et puis je fermerai la porte
sur mes amours d'enfant.
Il n'y aura plus
jamais
de rires
sur les sentiers ingénus.
Je veux parler
de tous ces rires
à jamais perdus...
Mon âge ? Entre 29 et 41. Je ne suis pas fixé.
D'ailleurs, ça change tous les ans.