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Citations de François Bellec (16)


"Où voulez-vous que je raccommode mes vaisseaux dégréés ?" - avait demandé Tourville - "il n'y a pas un port français qui soit fermé sur la Manche".
Le Havre, port de commerce et de guerre fondé par François 1er en 1517, développé par Richelieu qui y avait fait creuser un bassin à flot, construire des magasins et une fonderie de canons, manquait de fond pour accueillir des vaisseaux.
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Le mouillage de la Hougue fut protégé par deux tours fortifiées édifiées par Vauban en 1694, dont l'une sur l'île de Tatihou, mais le dossier resta longtemps un projet vague malgré quelques travaux ici et là.
Louis XIV était convaincu, comme rarement l'ont été les souverains, du poids de la mer dans la puissance des nations.
La décision d'installer un port de guerre à Cherbourg fut prise le 3 juillet 1779.
Ce fut l'une des dernières décisions de Sartine.
Il avait préféré Cherbourg au mouillage historique de la Hougue.
Ce petit port de cabotage et de pêche aux homards, périodiquement malmené par les anglais et très mal protégé, voire pas du tout, avait comme seule qualité son bien meilleur accès.....
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(au début du XIXe) Alors que la vapeur remplaçait la voile dans la compétition sur les lignes de l’Atlantique Nord, les faibles coûts d’exploitation des voiliers, seuls maîtres des vastes espaces sans dépôts de charbon, prolongèrent l’utilisation des grands voiliers en acier, à quatre ou cinq mâts, imbattables pour le transport au moindre coût des cargaisons volumineuses et de peu de valeur, blé, laine, nitrates ou minerais.
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Si la tragédie est bien l’art de faire naître terreur et pitié en mettant en scène des personnages au destin exceptionnel, alors l’histoire maritime de l’humanité est une tragédie quotidienne depuis au moins dix mille ans.
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Ne t’inquiète pas. Le paradis est ailleurs. J’ignore où Dieu l’a installé mais certainement pas sur la Terre.
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Si tu veux apprendre à prier, prends la mer.
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Imaginer, c’est représenter ce que l’on n’a pas vu.
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Il n'y a jamais eu de puissance maritime sans arsenaux pour la construire et la maintenir en condition.
Le corollaire est qu'on ne peut raconter l'histoire des arsenaux sans la rapprocher de l'évolution des navires à laquelle ont dû s'adapter les outils et les hommes, et des fluctuations de la politique maritime qui ont modulé leurs plans de charge et quelquefois leurs effectifs....
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L’imposture ne peut pas durer longtemps.
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J'ai commencé ce recueil en me disant tout de même que … la mer n’était pas au pied de ma porte et que je manquais un peu de connaissances maritimes pour me lancer dans ces nouvelles. La première nouvelle a confirmé le fait que je manquais cruellement de vocabulaire ayant trait à la mer ! Et c'est un petit reproche que je ferais à certaines des nouvelles : beaucoup de termes techniques qui peuvent poser problème au lecteur néophyte. D'autres, au contraire, sont très abordables à ce niveau et laissent découvrir les curiosités linguistiques du monde de la navigation au lecteur en douceur.

Ayant surmonté la première nouvelle, très technique, me voilà arrivée à la seconde, cette fois ci compréhensible mais extrêmement riche en faits historiques. Tellement riche que j'en ai un peu perdu le fil de l'histoire à certains moments ! Et puis le moment des vacances est arrivé et j'ai continué ma lecture face au littoral de Saint Malo, ville corsaire par excellence.

On réalise alors que c'est un livre d'expériences et qu’il faut le vivre plutôt que le lire. L'agitation permanente qui peut régner dans Saint Malo m'a donné un nouveau point de vue sur ces aventures narrées en quelques pages et leur a donné plus de relief.

Chaque nouvelle apporte une manière de voir la mer, qu'elle soit un lieu de danger, le point central de notre Histoire, un lieu d'inconnu et de mystères…. C’est l’occasion d’aborder les relations entre mer et marins et entre les membres d’équipage, même s'ils ne sont pas toujours au centre du débat dans cette immensité d'eau.

C'est avant tout un recueil pour nous raconter l’infinité d'histoires des mers qu'il a existé, existe et existera encore. Riche de récits de tous types : fantastique, historique, sentimental… Ces nouvelles mettent en avant le lien entre la mer et la littérature, toutes deux au sens large. Chaque mot de ces courts textes sont lourds d'autres histoires et d'autres contes qu'il serait trop long de détailler ici. L'eau de mer est l'encre qu'il faut pour écrire ces récits.



En quelques mots : un recueil très intéressant qui incite à la curiosité au détour d'un mot ou d'une expression. Une très belle plongée dans le milieu de la marine avec une palette de conceptions différentes. Il ne faut pas se laisser décourager par l’aspect un peu technique de certains récits mais plutôt y voir un moyen de se familiariser avec le lexique marin.
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Le destin est le même pour tous les passagers d’un navire, qu’ils soient maître ou journalier. Le satin n’est pas un meilleur rempart que la bure contre la noyade. Quand ils nagent tout nus pour sauver leur carcasse, les plus puissants des maîtres envient les bras musclés de leurs domestiques.
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Nul n’est plus menteur, plus retors, plus indécis, plus impénétrable, plus paresseux qu’un chamelier. Quelques centaines d’individus de cette sorte peuvent palabrer à croupetons durant des lunes en buvant à petites gorgées une décoction brûlante de menthe, de sucre et de feuilles noirâtres. Les causes retardant le départ de la caravane sont innombrables. On attend on ne sait qui ni quoi. On attend comme une loi de l’univers. Selon les jours et les informateurs, la caravane est suspendue aux marchandises d’un gros négociant en retard, à un signe de la bienveillance d’Allah, aux sauterelles, à des tribus dissidentes signalées aux abords de la piste, aux phases de la lune ou à un dahir du Sultan. Il fait trop sec ou au contraire les pluies rendraient quelque part les gués impraticables.
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Les gens civilisés ne se dévorent pas entre eux.
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Les races s’abhorrent depuis que l’homme est sur la terre. La haine de l’autre est l’une des armes dont sont dotés le règne animal et l’humanité. Topinambous et Margaïas s’entretuent, se dévorent au nom de la coutume.
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L’odeur ? Une odeur d’étable en effet. Ce n’est pas un inconvénient insupportable. Sauf pour un Parisien à la rigueur.
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Beaucoup de religieux érudits sont d’une grande ouverture d’esprit. Certaines congrégations ne lisent plus les Écritures avec les mêmes yeux. De toute façon la controverse est dépassée. Le monde est en train de se dessiner qu’on le veuille ou non. Il faudra bien s’en accommoder, que l’on soit chrétien, musulman, hindou ou agnostique.
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On annonce quelquefois par vantardise des intentions qui s’abandonnent au pied du mur.
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