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4.11/5 (sur 1531 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Barcelone , 1958
Biographie :

Ildefonso Falcones de Sierra est un avocat spécialisé en droit civil et écrivain.

Il a étudié au Collège jésuite de San Ignacio.

Lecteur vorace depuis toujours, il a approfondi au fil des années - aussi bien par intérêt personnel que pour des nécessités liées à sa profession - le Moyen-Âge en Catalogne et, en particulier, les différents aspects de la culture juridique et législative de cette période historique. Après avoir acquis une connaissance profonde du monde catalan du XIVe siècle, il a commencé à écrire son premier roman.

La rigueur de la recherche historique a alors cédé le pas à une grande discipline d’écriture; pendant quatre années d’affilées, avant d’aller au travail, l’auteur a consacré à la rédaction de son œuvre une heure par jour tous les matins, plus de nombreuses nuits ainsi que des week-end.

Au terme de ces quatre années de travail, durant lesquels Falcones de Sierra a également bénéficié du soutien d’une école d’écriture créative, est paru '" La cathédrale de la mer" ("La catedral del mar"/"L'església del mar"), qui raconte l’histoire de la construction de la basilique de Santa Maria del Mar dans le quartier Ribeira de Barcelone.

Le roman, publié en Espagne en 2006, a tout de suite remporté un succès extraordinaire, donnant lieu à un succès éditorial sans précédents: après une première édition de 85 000 exemplaires, en avril de la même année "La cathédrale de la mer" s’est imposé en tête des ventes espagnoles. Les droits de publication ont été rachetés dans les principaux pays étrangers.

Il est également l'auteur de "Les révoltés de Cordoue" ("La mano de Fátima", 2009) et "La reine aux pieds nus" ("La reina descalza", 2013), romans historiques, eux aussi, qui lui ont valu une renommée internationale et ont été vendus dans quarante pays.

Son roman, "Les héritiers de la terre" ("Los herederos de la tierra", 2016), a été adapté en série télévisée espagnole en 2022. Il s’agit en quelque sorte de la suite de la série "La cathédrale de la mer" (2018), mais centrée sur un nouveau personnage.

Ildefonso Falcones exerce sa profession à Barcelone, où il vit avec sa femme et ses quatre enfants.

son site : http://www.ildefonsofalcones.com/

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LES HÉRITIERS DE LA TERRE Bande Annonce VF (2022)


Citations et extraits (110) Voir plus Ajouter une citation
Nous, les gitans nous avons toujours été libres. Les rois et les princes du monde entier ont prétendu nous faire plier, et ils n'y ont jamais réussi. Ils ne viendront jamais à bout de notre race; nous sommes meilleurs qu'eux tous, nous sommes plus intelligents. Nous avons besoin de peu de choses. Nous prenons ce qui nous convient : ce que le Créateur à mis ici-bas n'est la propriété de personne. Les fruits de la terre appartiennent à tous les hommes. Si un endroit ne nous plaît pas, nous le quittons pour un autre. Rien ni personne ne nous retient jamais. Le danger ne nous fait pas peur. Que peuvent bien nous faire les lois et les décrets ?
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Ce n'est pas moi qui vous jugerai. Je vous apprécie, mais l'imagination des gens est aussi vaste que leur capacité de médisance.
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Un esclave n’était pas considéré comme un homme, c’est pourquoi en son for intérieur, cet espace de liberté qui lui appartenait en propre, il avait appris à voir plus loin que bien des hommes dits libres.
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- Où allez-vous père ? cria-t-il alors qu'il l'avait déjà perdu de vue.
- Chercher la liberté, répondit une femme qui observait la foule s'élancer à l'assaut des rues de la ville.
- nous sommes déjà libres osa, affirmer Arnau
- Il n'y a pas de liberté quand on a faim, mon garçon.
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Qu'est-ce qui est écrit ici ? lui demanda-t-elle.
- La mort est une longue espérance, lut-il.
[...]
- J'ai souffert d'une mort, lui murmura-t-elle à l'oreille. Je préfèrerais trouver l'espérance dans la vie. Et tu as sauvé la mienne à deux reprises.
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Après un mois d'angoisse, la peste arriva à Barcelone.
La première victime fut un calfat qui travaillait aux arsenaux. Les médecins qui se rendirent auprès de lui purent seulement constater ce qu'ils savaient par les livres et les traités.
- Ils ont la taille de petites mandarines, fit observer l'un en montrant les gros bubons que l'homme avait dans le cou.
- Noirs, durs et chauds, ajouta un autre après les avoir touchés.
- Serviettes d'eau froide pour la fièvre.
- Nous devrions le saigner pour faire disparaître les hémorragies autour des bubons.
- Il faut inciser les bubons, conseilla un troisième.
Les autres médecins regardèrent celui qui venait de parler.
- Les livres disent qu'ils ne s'incisent pas.
- Après tout, ce n'est qu'un calfat. Vérifions ses aisselles et l'aine.
Là aussi, de gros bubons noirs, durs et chauds, avaient surgi. Dans des hurlements de douleur, le malade fut saigné et le peu de vie qui lui restait s'échappa des incisions que les médecins avaient pratiquées sur son corps.
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Au moment où personne ne semblait lui prêter attention, Bernat leva les yeux vers le ciel bleu limpide. Le soleil ténu de la fin septembre caressait le visage de ses invités. Il avait consacré tant d'heures et d'efforts à préparer la fête que seul un temps inclément aurait pu la gâcher. Bernat sourit au ciel d'automne. Son sourire s'accentua quand, baissant le regard, il vit l'allégresse qui régnait sur l'esplanade pavée devant la porte de la basse-cour, au rez-de-chaussée de la ferme.
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Ils maintiendraient la flamme de l'espérance d'un peuple maltraité ; faible flamme, certes, mais les grands incendies ne naissent-ils pas d'une minuscule étincelle ?
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Arnau se souvenait des harangues de Santa Maria del Mar : « La Catalogne a besoin de vous ! Le roi Pierre a besoin de vous ! Partez à la guerre ! » Il n’y avait eu que des massacres, des échauffourées où les seuls perdants avaient été les petites gens, les soldats loyaux…et les enfants, qui souffriraient de la faim l’hiver suivant par manque de grain. Quelle guerre ? Celle qu’avaient livrée évêques et cardinaux, entremetteurs de rois rusés ? Le prêtre poursuivait son homélie, amis Arnau ne l’écoutait toujours pas. Pourquoi avait-il dû tuer ?
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Il n'y a pas de liberté quand on a faim, mon garçon.
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