Comme je l’ai déjà mentionné à plusieurs reprises sur ce site, je ne suis pas un grand amateur de cinéma, et j’aime à répéter que du cinéma « je ne connais que ce qui est connu » (tel Raymond Devos parlant de la musique classique)…
Néanmoins j’ai toujours apprécié les critiques radiophoniques de François Chalais : une voix très particulière, une diction qui ne l’était pas moins, des prises de position souvent courageuses, voilà l’homme de radio…
Foin de l’homme de radio ici. « Lettre ouverte aux pornographes » est une vive diatribe contre le cinéma pornographique ; et surtout contre celui qui se pare des habits de l’art ou de l’histoire comme alibi.
Just Jaeckin en prend pour son grade (Emmanuelle, histoire d’O…), et bien d’autres aussi…dans un livre où l’auteur prisonnier de son indignation serine le lecteur avec de nombreuses redites qu’on pourrait résumer ainsi : le cinéma pornographique n’est pas du cinéma, même lorsqu’il se dissimule derrière l’histoire, l’art, voire « l’art et essai »… Certes, mais 160 pages de variantes sur ce thème principal… Ca lasse.
« Tout ce qui est excessif est insignifiant » disait Talleyrand… J’ai bien peur que ce petit essai d’un de nos plus grands commentateurs de cinéma ne sombre dans l’excès… et par conséquent…
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Rencontres, échanges de regards, de vies; puis, la vie continue.
Les routes s'éloignent, s'écartent et, de nouveau se croisent.
Est ce que l'on ne s'est pas oublié quelque part lors de ces rencontres furtives et répétées ?
On ne sait plus vraiment si l'on connaît vraiment l'autre par force de partages et de regards.
Ces complicités qui nous rendent anonymes à l'autre, nous faut il encore un jour, une heure de plus ou de moins pour mieux se souvenir ce ces détails que l'on oublie trop vite ?
Peut être, mais alors, comment fait on dans ce cas là ?
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S'oublie vite .....
Très bien dans un journal. Mais pas plus
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Certes, c'est très bien écrit. Le style est superbe. Les phrases sont longues mais magnifiquement construites. Mais, que c'est pénible à lire. Personnellement j'ai été le plus loin possible et suis parvenu à la page 62 sans trouver grand intérêt à ce que l'auteur nous conte. Du coup, pour la première fois depuis bien longtemps, le livre est reparti dans les rayonnages de la bibliothèque sans avoir été terminé
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