François Gardi

A l’âge de quatorze ans, il écrit sur son cahier d’écolier “je veux être Chateaubriand ou rien” et à dix-sept ans,il fonde avec son frère Abel une revue intitulée “Le Conservateur littéraire” c’est de cette manière que montre Hugo sa passion pour la poésie. Et en collaborant à divers concours, il exprime ses ambitions illimitées.En 1822 : il épouse Adèle Foucher, son amie d’enfance et c’est en cette année qu’il publie son premier recueil “Odes et poésies diverses”. “Cromwell” fut sa première œuvre dramatique dans laquelle il raconte la vie d’un brave homme anglais (son nom complet est Oliver Cromwell) qui a joué un rôle extrêmement prédominant dans la guerre civile d’Angleterre ou (Puritan revolution) qu’il a amené à la tête de la République anglaise.Hugo illustre encore ses théories au théâtre, notamment avec les drames passionnés comme le roi s’amuse (1832), Lucrèce Borgia (1833) et surtout Ruy Blas (1838). Ce chef de file du romantisme, cet ami d’Alexandre Dumas et de Théophile Gautier ne s’accommode pas seulement d’écrire mais il participe à la vie politique ; à l’âge de 38 ans, il réclame avec rigueur le retour impératif de la famille Bonaparte en France.Son hostilité envers Louis Napoléon Bonaparte l’oblige à s’exiler en Belgique après le coup d’Etat de 2 décembre 1851, il y rédige “Les Châtiments” 1853 avant de s’installer à Jersey puis à Guernesey.Dans “Les Châtiments”, Hugo révèle sa haine et sa grande animosité envers “Napoléon le petit”, comme il l’appelle, et il lui a consacré, toute une série de vers aussi courroucés que véhéments. L’ouvrage circule aussitôt en France sous le manteau, et il se compose de 6200 vers, organisé en sept parties.Victor Hugo a révolutionné le théâtre et inventé un nouveau langage poétique et selon lui, il existe trois âges de poésie : les temps primitifs (lyriques), antiques (épiques), modernes (dramatiques).Il combat la poétique classique et subjugue à une nouvelle forme de théâtre inspirée du modèle shakespearien qui ferait passer à chaque instant l’auditoire du sérieux au rire, des excitations bouffonnes aux émotions déchirantes, du grave au doux, du plaisant au sévère….Ses recueils poétiques sont multiples et divers ; à titre d’exemple : Les orientales, Les Feuilles d’automne, Les Chants du crépuscule, La Légende des siècles, Les Contemplations, Les Rayons et les Ombres…etc.Les Contemplations, recueil poétique publié en 1856 après la noyade de sa fille Léopoldine qui l’a prolongée dans l’affliction ; il lui a composé les poèmes qui prirent place dans le quatrième livre des Contemplations ; ce recueil est consacré au deuil, aux souvenirs et aux méditations sur la mort.Cet écrivain prolifique dont l’œuvre gigantesque se propage dans le monde entier est considéré comme l’un des plus immenses auteurs qui ont imposé leurs idées dans les milieux politiques et sociaux. A travers ses écrits, il surgit une flamme flamboyante dans tous les esprits humains, cette étincelle qui ne s’éteint que lorsque l’intelligence se dissipe ou jusqu’à ce que la sagesse soit endommagée par l’ouragan de la crétinerie. Quant à ses romans, ils sont incommensurables. Hugo leur plante un décors exceptionnel par la multiplicité des personnages qui vont de l’homme du peuple au puissant et l’histoire telle que montrée dans ses œuvres n’est pas seulement faite par les grands mais aussi par les masses. “Les Misérables” est son célèbre roman. Victor Hugo a mis quinze ans pour l’écrire. Il a fait de ce roman une véritable vitrine qui reflète les mœurs parisiennes du 19eme siècle, et plus qu’un roman, l’œuvre constitue un vrai témoignage de cette époque (La Bataille de Waterloo, Les Emeutes de 1832 …etc.). Cette œuvre, qui a envoûté des millions de lecteurs forge une véritable épopée populaire dans laquelle il dévoile la misère et la mesquinerie de ce peuple parisien dans un style littéraire incomparable. Derrière les personnages de cette fresque, comme Gavroche et son père,Fantine, l’aubergiste Thénardier — c’est l’humanité souffrante que Hugo nous fait découvrir, en même temps qu’il analyse les raisons sociales et politiques qui précipitent un peuple dans la misère et la révolte et il a réussi à faire de ce prodigieux roman un véritable réquisitoire social à travers ses personnages emblématiques : Jean Valjean, Gavroche et Cosette.Et comme a dit le grand poète français Rimbaud “Les Misérables” sont un vrai poème.” Avant la publication de ce roman et avant même sa relecture il confiait à son éditeur “Ma conviction est que ce livre sera un des principaux sommets, sinon le principal, de mon œuvre”. Ce chef d’oeuvre est un best-seller. “Notre- Dame de Paris”, un roman très authentique qui évoque Paris au moyen âge avec sa fameuse cathédrale, sa cour des miracles, ses mystères et ses monstres. Quasimodo (le sonneur de cloches de la cathédrale) et Esméralda (bohémienne très séduisante) sont les principaux personnages de ce roman qui a connu différentes adaptations cinématographiques dont Notre-Dame de Paris (1923), Quasimodo (1939), Le bossu de Notre-Dame (1996) (dessin animé de Walt Disney).Victor Hugo domine le 19eme siècle par la profusion de ses écrits et par la diversité des thèmes qu’il a abordé : ceux de l’homme et les multiples problèmes qu’il affronte, ceux de la nature ; à vrai dire, ceux de l’univers entier. Ce géant de la littérature a payé son tribut à la nature en 1885 après une vie glorieuse comblée de bravoure et d’hardiesse. Il a fait de son existence un étalon de sublimité et de prépondérance. “Je donne clinquante mille francs aux pauvres… je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en Dieu” : ce furent là ses dernières volontés.

Une princesse qui n'arrive pas à dormir, du à un sommeil trop léger! La première fois que je l'ai découvert, j'ai ri tout au long de la lecture, je n'avais que neuf ans et des poussières. Je m'en souviens encore et c'est hilarant!! Un livre qui rappellera des souvenirs écoliers à certains et certaines ;)

roman du terroir qui nous fait connaître le monde de la vannerie surtout au début du vingtième siècle. Un peu longuet au niveau de l'intrigue. Mais cela nous permet de mieux suivre une certaine évolution des mentalités autour de la première guerre mondiale dans l'armée mais aussi au sein de la population française.

Un livre pour enfant plutôt mince par la taille, mais pas si facile que cela à lire, tant par la complexité de son écriture (et notamment un vocabulaire agricole qui parlera peu aux petits citadins d’aujourd’hui) que par le thème abordé. La guerre est terminée depuis longtemps, mais quand Jérôme arrive dans le Vercors pour se refaire une santé, les plaies sont toujours ouvertes, la mémoire est à vif.

Jérôme aime bien l’Allemand qui travaille à la ferme. Il est plutôt avare de mots mais il est gentil, et puis il sculpte bien. Mais peut-on aimer quelqu’un pour lui-même quand l’histoire sanglante est encore toute proche ? Jérôme oscille entre ses envies d’amitié et les récits des paysans, où est le juste ? Choix moral difficile pour ce p’tit bonhomme d’à peine dix ans…



C’est un beau livre jeunesse que nous livre ici François Gardi, sous son pseudonyme de Giorda. Un thème rarement évoqué, celui de l’après-guerre, celui de la nécessaire mais difficile réconciliation. La guerre ne s’arrête pas à l’armistice, elle empoisonne tout et pour longtemps, même dans les beaux paysages de roches sauvages et de forêt, de céréales mûrissant au soleil montagnard.

Une lecture à accompagner, pour expliquer le vocabulaire, le contexte, le questionnement. Une lecture très riche qui permet de commencer à se poser les questions difficiles d’un monde dans lequel tout n’est pas toujours soit blanc soit noir. Une très belle réussite pour un pari risqué, un livre à connaître et à faire connaître.

Un jeune ado mal dans sa peau, mal dans sa famille, mal dans son collège est perturbé par l'arrivée d'un chat noir dans le jardin familial. Ses réactions disproportionnées sont choquantes, il veut tuer le chat à toutes fins. Ses tentatives sont heureusement vouées à l'échec et il constate que le chat fait preuve d'intelligence.

Peu à peu son aversion va se dissiper jusqu'au jour où il va devoir sauver le chat heurté par une voiture.

Malgré mon malaise au début du livre, je suis allée au bout et j'ai bien fait parce que j'aurais jugé l'histoire trop sévèrement.

Ce livre a un peu vieilli, je crois que les enfants seraient aussi heurtés par le début.

Emmanuel dit Manu est réveillé une nuit par des cris perçants. De la fenêtre de sa chambre, il voit Bulle et Bébé, les siamois de la maison, aux prises avec un gros chat noir. L’intrus dans le jardin est mal accueilli. Avant qu’il ne s’en retourne derrière la haie, il lance son regard jaune en direction de Manu. Ce regard est un message, une intimidation très virile, d’un brigand à sa victime.

Oui… un bandit, un véritable brigand !



Manu n’aime pas aller au collège. Redoublant de sa classe de cinquième, il traîne sa misère et ne fait aucun effort. Le lendemain matin de cette nuit agitée, il part en quête de renseignements. A qui appartient ce foutu chat qui vient manger la gamelle des siamois et celle de Totot le hérisson ?

Obnubilé par ce Brigand, Manu en parle à ses parents et à sa soeur Anne-Laure qui ne l’écoutent même pas. Sa famille ? Parlons-en ! Un père méprisant, une soeur parfaite, adulée, « qui vaut de l’or », une mère qui le regarde souvent tristement, déçue et qui s’abandonne dans les livres… Non… vraiment ! Manu se sent solitaire et délaissé. La vieille voisine ? Elle vit avec ses chiens et ne dit que deux mots à travers la porte qu’elle laisse close. Le marchand de journaux ? Sa prof de français qui le déteste et qui lui met des mauvaises notes ? Son copain Freddy ? Aussi cancre que lui… Il n’a pas inventé l’eau chaude mais il a des idées parfois… Ce chat a un regard frondeur, vicieux, et ce défi, Manu va l’emporter ; il tuera le chat dans un duel.

Lance-pierres, pièges, collet, tout est mis en oeuvre pour lui faire sa fête. Jours et nuits, il y pense, cette obsession est un tourment. Il en écrirait presque des histoires !



L’ado grincheux, mal habillé, souvent agressif comme un animal sauvage, met toute son énergie à guetter le « chat-brigand ».

Ce chat n’appartient à personne, il est seul, comme lui. Il est certainement rejeté, comme lui. Et il doit être malheureux… comme lui.

Lorsqu’il le voit éviter ses pièges, s’en jouer, le toiser de son regard lumineux, et que sa silhouette chaloupe vers le fond du jardin, le ventre plein de pâté, Manu l’imagine en autre chose qu’un brigand, une image plus noble, plus racée.

Il sort son vieux dictionnaire et cherche un mot qui se rapproche de « brigand ». Un mot paraît le définir, c’est « brigantin ».



Puis un jour, Brigand est blessé et Manu souffre pour lui. C’est alors l’occasion de communiquer avec son entourage, de se rapprocher de sa famille, d’écrire des poèmes et de découvrir que Manu, Emmanuel, signifie « celui qu’on attend, le bienvenu », c’est sa mère qui le lui dit…



Ce beau roman raconte le désespoir d’un adolescent qui s’identifie à un chat solitaire. Manu pense que ses parents le repoussent, qu’il n’a jamais été désiré. La colère l’étouffe, se reporte sur ce chat intrus et le rapport de force libère sa détresse.

De cette rencontre, l’enfant et le chat s’apprivoisent et l’aventure réconcilie Manu avec son entourage, peut-être même avec l’école.

L’auteur insère dans l’histoire, l’importance des mots et des livres.

Quelques illustrations de Christian Maucler agrémentent la lecture.



Un livre à conseiller.

L'auteur propose une jolie description de la vie d'un petit village vivant de la vannerie, mais j'ai trouvé que le récit manquait un peu de rythme et que le personnage principal était peu attachant.

Mistouflette avait deux amis qui s'appelaient Moustique et Majuscule. elle

s'arrête et voit un petit oiseau puis Moustique se glissa dans les ronces .



J'ai bien aimer tout sauf quand moustique va dans les ronces et quand Mistouflette voit tomber un petit oiseau.

Dans ce petit livre, assez facile, Jérôme va découvrir une partie de notre histoire, bien connue à présent, mais ce n'était pas le cas si peu de temps après la guerre. Le lecteur découvre en même temps que lui ce qu'était le maquis du Vercors, et aussi que Allemand et nazi ne sont pas synonymes.

Une belle histoire.

L'histoire parle d'un petit garçon et d'un chat gris. le chat n'apparait que la nuit. Pendant que les gens dorment, il fait du bruit la nuit pour les embêter.



J'ai bien aimé l'histoire parce qu'il y a pas mal de suspense et j'aime bien le livre parce que le chat et un peu comme le mien.



Je vous recommande ce livre si vous aimez le suspense la nuit.



Deku

Képhalos est un jeune Milésien qui rêve de venger son père, tué par les Perses et qui voit dans les guerres médiques l'occasion de la mettre en œuvre.

Cf. note entière sur mon blog.
Lien : http://aufildesimages.canalb..

Ce livre a l'air d'être très passionnant .Plusieurs histoires sont à découvrir : pour moi c'est un livre garanti de plaisir!!!!

jeremie

En choisissant ce livre, je pensais que ça allait m’intéresser.

Mais en commençant à lire, j'ai finalement regretté de l'avoir choisi.

Je n'ai pas aimé car il est beaucoup trop enfantin à mon goût. Je n'aime pas la façon dont c'est écrit.

Ce que j'ai bien aimé, ce sont les noms des personnages par exemple: "Pline" qui me fait penser à plume, pupus qui est le nom d'un lion.

Certes,je n'aime pas les histoires longues mais je n'ai pas apprécié ce livre.

-AEMILIANA.