François-Loïs Gautier

Qui n'a pas rêvé de voir la Maresia, cette petite brume d'eau salée, qui se forme au dessus de l'Atlantique et recouvre la plage d'un voile cotonneux ?



Parce que oui mes Amis, si vous ne l'avez pas encore deviné, nous sommes au Brésil où les plages sont des images de cartes postales.



Et c'est ici que Saul, un avocat Parisien en passe de reconversion, va atterrir et retrouver son ami d'enfance Martim, qui tend à donner un nouveau visage à Libania.



Mais on sait tous que l'envers du décor de ces paysages paradisiaques est tout autre: les favelas, la pauvreté, la mafia, les trafics, les règlements de compte...

Les favelas n'ont qu'une règle : la leur !

Et bien malin celui qui croit le contraire.



Ce roman c'est un beau mélange d'air iodé,de soleil qui pique la peau, de samba, de surf, de cocktails dans des petites cahutes de plage, de fric et corruption, de poudre à canon, de danger, de renouveau et d'amour.



Embarquez pour un agréable moment à Libania

Avant Saul était un lâche.

Il travaillait comme avocat d’affaires dans un gros cabinet à La Défense et il supportait les humiliations de sa hiérarchie et le manque de respect de ses collègues.

Mais ça, c’était avant.

Maintenant, il vit au Brésil où il est allé rejoindre son ami d’enfance, Martim, qui a hérité de tout un quartier d’une ville du Ceara, dans la région du Nordeste.

Bon c’est sûr, ce n’est pas un quartier huppé. Il y a une favela sur la colline, avec ses petits commerces douteux et un bar de plage au bord du lagon fait de planches, la baraca, fréquentée par les habitants de la communidade et les surfeurs.

Mais Martim est un idéaliste qui résiste aux investisseurs et veut faire de sa favela un lieu plus social et protéger ses habitants « de la violence des trafiquants, de la corruption des politiciens et de la gourmandise des colonels ».

Etourdi par la maresia, une brume salée de mer, et nourri au surf, Saul se trouve mêlé à une lutte d’influence et une affaire d’investissements, dans lesquelles il va devoir enfin, faire preuve de courage.

D’un style nerveux et à fleur de peau, l’écriture de François-Loïs Gautier est acérée et hyperréaliste et j’ai mis un peu de temps à m’y habituer. Mais l’histoire respire l’authenticité et son phrasé se fond tout à fait dans l’ambiance électrique du lieu.

Ce roman est une plongée dans les quartiers pauvres du Brésil qui nous offre un dépaysement étourdissant. J’ai beaucoup apprécié le voyage, tout en étant bien consciente que, contrairement aux personnages excentriques de cette aventure, moi, je ne prenais aucun risque.

Nous voilà plongés dans les favelas du Brésil, près de ses plages idylliques et au cœur de l'envers du décor si parfait.. . Le personnage de Saul est attachant, tourmenté, son amitié avec Martim est riche. Saul est en quête de son identité dans ce nouveau pays et se découvre peu à peu.

La Maresia c'est la brume, les embruns, c'est les poussières de fines gouttelettes d'eau salée, si poétiques. Comme son titre, le contenu de ce roman est mystérieux, brumeux.

Saul est un raté perdu dans un quotidien citadin qui le dépasse. Il fait le choix de tout quitter pour rejoindre au Brésil son ami d'enfance Martim.

J'ai beaucoup aimé ce décor posé dans les premières pages, j'aime beaucoup les non-héros, un peu loosers, qui galèrent.

Au fur et à mesure de la lecture, l'intrigue s'est déplacée sur une histoire de mafia, une enquête. Ce côté là m'a déplue, je serais plutôt restée avec Saul et Martim, bavardant sur les choix que l'on fait dans sa vie, et qui nous changent du tout au tout.

Néanmoins, l'atmosphère du roman m'est restée très plaisante, avec les vagues, le dépaysement, le soleil, l'air marin, le calme.

Un roman pas comme les autres, qui mérite que l'on s'y attarde.

C'est un bon roman, qui fait réfléchir. De prime abord, il semble y avoir une opposition entre l'"enfer" parisien vécu par un avocat scribouillard, et le "paradis" brésilien. En réalité, l'image dorée du paradis se craquelle dès que Saul met le pied au Brésil. Comme si l'auteur voulait nous dire que l'enfer ou le paradis résultent d'un choix personnel. Fuir son travail pour la plage n'exonère pas Saul du choix entre le courage et la démission.

J'interprète ce roman comme un appel à la force d'âme, ponctué par les mystérieuses mentions de Joao.

La figure de martim m'agace un peu en revanche car l'ami parfait parait un brin manipulateur

Roman à lire. L'intrigue, le style, l'écriture, tout est une vraie réussite. Merci beaucoup à ce jeune auteur talentueux qui m'a fait voyager à travers cette histoire au Brésil. Les descriptions sont très bien écrites, on a envie de suivre Saul. Je recommande la lecture de ce premier roman.

Outre l’atmosphère moite de Libânia, François-Loïs Gautier excelle à décrire, dans ce premier roman sensuel et noir, l’impossible réinvention d’un homme.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..

Un livre en demie teinte. Au début, j’ai eu des difficultés à me plonger dedans. L’écriture n’était pas suffisamment fluide pour moi. Ensuite l’intrigue et le dépaysement en territoire brésilien m’ont happé. Il me reste encore un bout pour connaître l’intrigue mais je suis curieuse de connaître la fin.

La Maresia. L'évocation de ce phénomène suffit à vous transporter. Moi qui ne connait pas le Brésil, je me suis laissé happer par l'atmosphère mi-salée mi-sombre de cette histoire. Les protagonistes, quant à eux, me sont bien plus familiers. Des sujets abordés: la dualité, la liberté de choisir qui l'ont veut être. Le cadre est une boite de pétri au sein de laquelle l'auteur fait vivre ses personnages. Essai transformé pour un premier roman!

Un livre qui fait frissonner, voyager et réfléchir... Livre agréable à lire, les chapitres défilent vite et on rentre facilement dans l'intrigue. Certes, Saul, le narrateur n'est pas le héros auquel on s'attend, looser, assez antipathique.Maiz l'aventure qu'il vivra au Brésil nous le rendra plus attachant, plus humain, sur la voie du changement. On découvre aussi l'envers du décor paradisiaque brésilien qu'on connait tous, où la violence et la cupidité règnent. Le style vif et l'écriture parsemée de mots portugais nous embarquent pour un voyage pas de tout repos. Trépidant !

Voici un livre qui procure une sensation complètement dépaysante !

Nous voilà plongés dans l'univers luxuriant et paradoxal du Brésil.

La beauté paradisiaque des lieux côtoie une certaine forme violence sourde.

Les magnifiques descriptions de paysages et de villes dans lesquelles agissent les personnages nous font complètement voyager.

Le personnage principal Saul, que nous voyions évoluer, revêt le profil d'un antihéro. Une réflexion sous-jacente sur l'ambivalence et la subtilité de la personne humaine.

L'allégorie employée dans le titre : Maresia est finement trouvé pour faire allusion à ces réalités.

Un ouvrage brillant et captivant !

Je ne suis pas étonnée que le livre ait été sélectionné par plusieurs prix littéraires. C'est sa mise à l'honneur dans plusieurs articles de presse qui m'avait donné vraiment envie de le lire !

Ayant moi-même vécu quelques années dans le Nordeste brésilien, j'attendais de retrouver des images, des sensations. Et cela a été le cas. Malheureusement, l'histoire n'est pas à la hauteur. Elle m'a parue très brouillonne. La fin tragique parait d'autant plus absurde qu'elle n'est pas expliquée. Dans un livre qui annonce la fin dès les premières pages, on s'attend à ce que le récit dévoile progressivement les éléments qui vont conduire au dénouement. Ici ce n'est pas le cas, l'auteur raconte des bouts d'histoires qui n'ont pas toujours de liens entre eux. Certains épisodes paraissent importants, on s'attend à ce qu'ils aient des conséquences, à ce qu'ils participent à expliquer la fin et finalement non.

C'est un peu la même chose avec les personnages. Ils sont nombreux mais beaucoup ne sont pas utiles à l'histoire voire contribuent à la rendre difficile à suivre. Je n'ai pas été convaincue par le « héros », Saul, dont je n'ai compris ni le caractère, ni les réactions. A côté de cela, j'aurais aimé en savoir plus sur d'autres, en particulier sur Martim et sa famille, et même Ewander ou Jacaré qui sont a priori au coeur de l'intrigue.

Je reste donc sur ma faim. C'est dommage. D'autant qu'il y a dans le livre de beaux passages, très justes, servis par une écriture que j'ai plutôt appréciée.

Des maladresses de premier livre peut-être. J'attends donc le deuxième !

Mais je remercie @gleephapp et @éditionsduRocher pour m'avoir envoyé ce roman et donné ainsi l'occasion de le lire et de découvrir un nouvel auteur.

La maresia, c’est l’espèce de brouillard qui recouvre l’océan au Brésil, pays de Martim, l’ami d’enfance de Saul, le héros de ce roman. Héros ou anti héros ? Saul, avocat plein d’amertume, quitte Paris et ses complexes pour surfer et faire du business dans le Nordeste brésilien. Il apprend les codes de la favela qui surplombe la plage gigantesque et désertique.



Saul, en quête de beauté, de calme et d’amour, saisit toutes les opportunités qui s’offrent à lui mais il va en payer le prix fort et peut-être bien vendre son âme…



Il y a de beaux passages dans son premier roman, bien documenté, qui joue avec les codes du roman noir. L’auteur nous donne envie de découvrir le Brésil. Mais les personnages manquent un peu d’épaisseur pour qu’on s’y attache vraiment.



Merci @gleephapp et @editions_du_rocher de m’avoir fait découvrir François Loïs Gautier !

C'est l'apanage des bons récits, de nous instruire davantage sur nous même en suivant les péripéties d'un autre. L'intrigue policière que traverse Saul nous fascine par son décorum brésilien rempli de plages, de soleil et de sourires. Mais derrière ce décors onirique, il y a son envers : rongé par l'alcool, l'ambition et l'orgueil. C'est ça la marésia : la quête impossible de l'homme vers un paradis terrestre.

Paf dans la tronche !

le mec qui a écrit ça est un taré 😂. On décolle direct dans un monde de fous, ça décoiffe... le style m'a fait un peu penser à du Beigbeder, au début, compact et percutant... puis, au fure et à mesure que l'intrigue se déploie, ça s'aère, ça devient plus poétique, onirique...



Effectivement, la claque des 3 dernières pages est encore (bien) plus violente que celle du début !



En tout cas, je le referme donne envie de foncer au Brésil direct ! Gauthier, plus fort que Lonely

Planet ;)

Le livre est passionnant tout en étant intriguant!

Merci à l'auteur de nous faire voyager dans son monde ou plutôt le monde de tout un chacun.

Il est écrit avec un style envoutant.

L'auteur a de l'audace de se lancer dans cette aventure, J'attends avec impatience son prochain livre.

Il est rare d'être captivé par un livre dès la première ligne, charmé par son style, envouté par l'univers qu'il décrit. Cette histoire contemporaine d'un héros qu'on aurait pu croiser dans le métro, parmi nos collègues ou connaissances, a l'étoffe des grandes aventures intérieures, voire spirituelles. Le personnage prend de l'épaisseur et de la complexité au fil des pages, on éprouve pour lui une sympathie navrée devant le peu d'estime qu'il a de lui... Les trois dernières pages du livre m'ont rappelé la scène finale de "Gran Torino", d'Eastwood. Du lourd !

Quand on me raconte une histoire, j’aime bien comprendre. C’est ma faiblesse.

Notamment comprendre l’intention de l’écrivain si ce n’est celle de l’éditeur.

Comme l’auteur a construit une intrigue à la truelle, il pense qu’en me montrant uniquement les gros plans cela fera l’affaire. Succession donc de plans serrés. Impression soleil couchant, ça marche en peinture.

Mais en littérature il faudrait être sacrément doué pour ne pas user son lecteur. Cette histoire est beaucoup trop compliquée pour être racontée à la va-comme-je-te-pousse.

Les trop nombreux personnages sont inconsistants, l’intrigue est brouillon.

Impression perte de temps.