Françoise Dag`Naud

Grosse déception.



Quand je lis un livre court qui me promet de l'action, je m'attend dès les premières pages à être dans le vif du sujet. Malheureusement, ici point d'action, point de secret palpitant, point d'attache aux personnages, mais par contre des gens tués y'en a à foison 🤣.



En bref, car je ne vais pas m'étendre 15 ans, je n'ai rien retrouvé du résumé, je n'ai pas compris cette fin, en fait, je n'ai pas compris le livre !

Un roman de cape et d'épée classique, sans surprise, dont l'intérêt principal réside dans l'exhumation de la "jactance" de l'époque pleine de locutions savoureuses et de mots imagés. La lecture en est aisée, rapide et agréable même si l'intrigue est très convenue.

Je remercie "Larousse Romans" et "Masse critique" de m'avoir permis de de découvrir cet ouvrage et cet auteur.

Dag’Naud Françoise

30, rue Saintonge

Tout d’abord, merci à Babelio pour ce livre.

Je n’en ai fait qu’une bouchée, chapeau bas à l’auteure car il faut une fameuse formation pour que tout ce livre soit écrit avec les termes de l’époque de la révolution. Génial.

De plus, beaucoup de ces expressions et mots, ressemblent très fort à ma langue, le Wallon, et c’est pour moi un réel plaisir.

Cette manière de parler, demande moins de mots pour décrire un personnage, un endroit et même une émotion. On voit tout de suite en un ou deux mots toute la situation est visible, les descriptions des personnages, en deux trois mots, on le voit en entier, on le sent et le comprend

Mais que raconte toute cette jactance : Période de la Révolution Française, la Terreur.

Axel de Sainte-Croix est jeté dans un cul de basse fosse, sans savoir pourquoi.

Il est jugé, faussement, par un semblant de tribunal. A rire plus qu’à pleurer et pourtant l’heure est grave, des charrettes entières de condamnés, on ne sait pas toujours trop pourquoi, sont conduits à la guillotine sous les applaudissements d’une populace qui pense que c’est cela la liberté. Mais liberté, point il y a car chacun peut y passer, et à part le vin et la crasse, ils n’ont plus rien, mais ont cette foi aveugle que tout va changer. Bien que ce soit le contraire.

Pour se faire dans la région de Maubeuge règne un ignoble individu qui porte mal son nom, Le Bon, proconsul du Nord et du Pas-de-Calais. Qui fait tuer à tout va.

Axel est sorti de prison par ce charmant personnage et il lui est confié une mission de la plus haute importance, de déjouer un complot gravissime. Le Bon sait qu’Axel a servi sous les ordres de Villiers et c’est la raison pour laquelle il veut qu’il effectue cette mission

Certes ce n’est pas de son fait, c’est sous la pression car sa pauvre mère a été incarcérée chez les fous et les prostituées, l’horreur y règne et l’amant de son frère a été tué, et lui est disparu.

On lui assigne un petit gars Pierrot, qui jacquette en permanence mais est futé et heureux d’être l’aide de camp d’Axel, le lieutenant.

Il va leur arriver maints et maints désagréments au long de ce voyage. Il a un mot de passe pour pouvoir se reposer dans des endroits bien mal famés et recevoir pitance. Mais il est suivi comme dit Pierrot, par le diable qui tente de l’arrêter. Mais ils vont traverser des villes et villages détruits et vidés de leurs habitants.

Il passe quand même par Couin, chez lui. Et là on l’assomme et le conduit dans des lieux inconnus chez les conscrits, où il retrouve des connaissances.

Il y a autour de lui, des amis, des parents, que de morts et d’assassinats, mais ce n’est pas seulement le fait des révolutionnaires, mais plus souvent de brigands, des prisonniers évadés sans foi ni loi.

Il y a l’amour aussi de Louise, qui n’est pas seulement la citoyenne Louise, mais la fille du comte Cardonnet.

Arrivera-t-il au bout ? Pourra-t-il délivrer sa mère ?

A vous de lire et le lire je vous le recommande, un pur moment de bonheur et de plaisir.