Françoise Rogier

Trois petits cochons débarquent dans la forêt avec leurs valises. Aussitôt, ils se mettent à conspirer. Assurément, ils préparent quelque chose.

Ils rassemblent de la paille, en font une maison avec l'aide des oiseaux, au pied d'un grand arbre.

A trois, ils construisent une très jolie cabane au coeur de ce grand arbre en question, bien en hauteur.

Pendant ce temps, le loup ouvre son réfrigérateur....vide.

Il se met en route, son bavoir autour du cou, ses couverts dans sa poche et son chaudron à la main.

Il arrive devant la maison en paille, souffle un grand coup.

Tout s'envole mais à sa grande surprise, pas de petit cochon en fuite.

Les trois amis observent la scène en rigolant bien de la farce qu'ils ont jouée à cet affreux méchant loup qui, de dépit rentre chez lui et ouvre ses livres de recettes végétariennes.

Un très beau graphisme sur fond blanc avec des tons rouges, noirs, beiges et des illustrations qui se détachent bien pour permettre l'identification par les plus petits.

Dans une scène, on peut retrouver le petit chaperon rouge en promenade et la maison de Hansel et Gretel.

Enormément d'humour dans ce petit album essentiellement visuel qui plaira beaucoup aux petits farceurs de 3 à 5 ans.

L’auteur prévient dès la première phrase : « Il était encore une fois un Petit Chaperon rouge qui s’en allait porter une galette et un pot de saindoux chez sa mère-grand ». Sauf que cette fois-ci les choses se passent un peu différemment. Tout d’abord, on croise les trois petits cochons. Ensuite, la maison de mère-grand est sacrément effrayante. Enfin, le Petit Chaperon n’a rien d’une petite fille sans défense…



Un album qui ne paie pas de mine mais dont la mécanique parfaitement huilée finit par emporter l’adhésion. Françoise Rogier installe une ambiance oppressante grâce à une belle utilisation du noir, du rouge et du gris. Au fil des pages, la tension monte, jusqu’à la révélation finale où l’on découvre qu’il est parfois bon de jouer à se faire peur.



Un ouvrage que j’ai testé sur ma fille de 7 ans. Sa première lecture achevée, elle me le rend en me disant : « J'aime pas, c’est trop court ! » Une sentence aussi réductrice qu’injuste mais qui sortait du cœur. Peut-être parce qu’elle se lance depuis peu dans les petits romans et qu’elle considère (à tort) que les albums ne sont plus de son âge. Le lendemain matin, elle reprend le livre. Je vois qu’elle s’attarde plus longtemps sur chaque page. L’ayant refermé, elle le tend à sa grande sœur et lui dit : « Tiens, lis ça, c’est trop marrant ! » Depuis, elle l’a relu pas mal de fois. L’évolution de son point de vue est intéressante à plus d’un titre et montre que c’est un album qui s’appréhende sur la durée. Nul doute aussi pour les plus jeunes qu’une lecture à voix haute de l’adulte peut apporter une dimension supplémentaire à l’aspect à la fois drôle et quelque peu inquiétant de l’histoire.



Au final, plus qu’une énième variation autour du Petit Chaperon rouge, C’est pour mieux te manger possède un ton original et quelque peu décalé qui en fait une lecture hautement recommandable.


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J’avais envie de partager avec vous un de mes album coup de cœur depuis quelques années !

Outre son format plutôt original qui permet des illustrations pastelles donnant l’impression d’une profondeur intense et élégante, ce conte est remanié de manière moderne et humoristique…

On ne peut que tomber sous le charme de la mise en scène de Françoise Rogier et de la chute de l’album 😊

Je n’ai absolument pas envie d’en dire plus de peur de gâcher la beauté de cet album mais n’hésitez pas à y enfouir votre petit museau et à rire aux éclats.

Cet album est un voyage dans une forêt où les contes classiques ne se déroulent pas comme prévu : la belle au bois dormant reste éveillée, le chasseur et le loup préparent des mauvais coups ensemble tandis que les trois petits cochons sont tout maigrichons. de page en page, la narration imaginaire peut se dérouler librement au gré des milles et uns subtils mouvements glissées dans les illustrations plein-page. Une immersion culturelle qui permet une formidable transmission humoristique de la tradition des contes doublée d'un blanc de graphisme subtil et primé en Corée.
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Un album tout en hauteur qui permet des illustrations allongées comme on en voit assez peu dans les albums jeunesses, ou même dans la littérature de manière générale.



Les trois petits cochons décident de se construire une maison dans les bois mais pour éviter toute déconvenue avec leur ennemi, le grand méchant loup, ils choisissent de ne pas la construire là ou on s’attendrait à ce qu’elle soit. Ni de disperser leurs efforts dans trois maisons différentes comme dans le conte original.



Des dessins simples, très graphiques et surtout très mignons qui font passer toutes les idées avec le stricte minimum de mots. Visiblement réalisés à la carte à gratter, au moins en partie, une technique finalement assez peu répandue...

(Lire la suite sur le blog)



Je me pose malgré tout une question : Le saucisson sur le t-shirt d’un des cochons c’est un peu comme les cranes humains sur les nôtres ?
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C'est l'hiver et... il neige, il neige, il neige ! Une petite fille très impatiente court vers la porte d'entrée quand une voix résonne « couvre-toi, il fait froid. » Ah oui tiens, la petite enfile un manteau, mais elle n'a pas pensé à la salopette. Et puis il manque d'autres accessoires pour affronter le froid !



Nous serons beaucoup à nous reconnaître dans cet enfant, si pressé de sortir jouer dans la neige ! Cette histoire du quotidien est surtout racontée par l'image, car il n'y a quasiment pas de phrases. Le texte est uniquement un dialogue très bref entre l'adulte et l'enfant. On ne voit jamais l'adulte dans les images, pourtant je me suis de suite imaginé une maman qui parlait à sa fille (alors que ça pourrait être le papa, et d'ailleurs on ne peut même pas garantir à 100% que c'est un adulte, mais cette personne semble sûre de son autorité et l'enfant l'écoute). Le dessin, tout en bleu, rouge et blanc, est très expressif : on voit que la fillette perd patience, quand elle s'énerve il y a un gros nuage foncé au-dessus de sa tête.



Voici un excellent album à lire en hiver, qu'il neige ou pas.

Une silhouette encapuchonnée de rouge s’enfonce dans la forêt. Sur sa route, il rencontre un loup à dents pointues qui lui indique le chemin le plus court pour se rendre chez sa grand-mère… En lisant ces quelques lignes, je suis sûre que vous vous dîtes que vous connaissez la suite. Je n’en suis pas si sûre.



Malgré quelques indices glissés dans les dessins, je me suis faîtes avoir. Je m’attendais tellement à lire à ma fille une énième version du petit chaperon rouge que je n’ai pas fait attention à tous les détails. C’est en le relisant une deuxième fois que je me suis dit que c’était évident.

Ce qu’il faut savoir, c’est que le grand méchant loup a très faim (on n’est pas loin de l’heure du goûter) et que la silhouette encapuchonnée va passer un « mauvais » quart d’heure. Ma fille a beaucoup rigolé et elle a adoré se faire « dévorer » par le loup. Il a fallu recommencer l’histoire plusieurs fois. J’ai bien aimé le clin d’œil fait à un autre grand classique de l’univers des contes (qui ne se termine pas non plus comme dans le conte original).

Les illustrations, uniquement en rouges et noirs, ainsi que le dessin effrayant du loup nous amène sur une fausse piste. La surprise n’en est que plus forte.
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Mais... ce n'est pas possible, voilà à nouveau un petit Chaperon rouge qui va se faire dévorer ? Dîtes c'est moi ou la maison de mère-grand semble assez sinistre, des vautours qui guettent, une boîte aux lettres en forme de loup ... Mais qui se cache réellement sous cet habit rouge ?

Conte revisité du Petit Chaperon rouge très touchant.

Le Petit chaperon rouge s’est préparée pour aller porter une galette et un pot de saindoux à sa mère-grand. Son capuchon recouvre sa tête, les victuailles ont été déposées dans son petit panier et la voilà prête à traverser la forêt en espérant ne pas rencontrer le grand méchant loup.



Cependant, l’auteur nous met la puce à l’oreille en introduisant son histoire d’un « Il était encore une fois un Petit Chaperon rouge… ». Petit chaperon rouge ?? En êtes-vous bien sûr les enfants ??…



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Règle numéro un qu’il faut avoir en tête avant de plonger dans un ouvrage du Poisson soluble : ne pas se fier aux apparences !



Forts de notre expérience (voir notamment Jérôme, Amédée et les girafes), Petit Hulk (cadet de Monsieur Lutin) et moi nous sommes lancés dans ce court récit de 22 pages qui revisite le célèbre conte du Petit Chaperon rouge. Le graphisme nous met rapidement sur la piste : il y a là quelque chose qui sort de l’ordinaire. Françoise Rogier joue sur le rythme du récit qui colle presque fidèlement au récit originel si ce n’est que le support visuel l’accompagne crée une atmosphère totalement différente. Les traits hachurés et la dominante de noir influencent fortement l’ambiance graphique au point que l’on se pose la question de savoir s’il s’agit réellement d’un ouvrage destiné aux plus jeunes. Mais c’est bel et bien le cas.



Quelques indices glissés ça et là donnent un côté très interactif à la lecture. Ainsi, trois petits cochons tentent de se dissimuler maladroitement derrière des arbres… non loin d’un panneau de signalisation qui indique qu’il y a du gibier dans ce coin de la forêt !! Mmh… autant d’éléments visuels qui n’échappent pas au petit lecteur curieux. La récolte des indices est fructueuse et le prépare inconsciemment à accueillir d’un énorme éclat de rire la scène qui dévoile l’identité réelle des personnages.



Depuis, il y a eu de nombreuses relectures en sa compagnie, toutes à sa demande. Et bien qu’il en connaisse le dénouement, le style de trait employé par l’auteur est étonnement ludique pour le jeune lecteur. Le processus reste le même d’une lecture à l’autre : amusement, tension, rire… et on recommence la lecture…
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..

Les illustrations sont particulières, on aime ou on aime pas, mais il faut reconnaître qu'elles sont originales et se démarquent de ce qu'on peut habituellement voir dans les albums Jeunesse. Si j'ai été moyennement emballée par les illustrations, j'ai en revanche beaucoup aimé l'histoire qui, l'air de rien, prône l'anticonformisme et stimule l'imagination. Quant au texte, il est savoureux car à des rimes qui apportent musicalité et rythme.

J'ai beaucoup aimé cet album qui s'amuse à inventer un nouveau monde où les personnages des contes classiques sont à l'opposé de ceux que l'on connait. Et quand l'inspecteur des histoires parfaites remet de l'ordre ce n'est que pour un temps, heureusement !

On s'amuse à retrouver les différences entre les héros de l'histoire et ceux des contes originaux tant dans leur description textuelle que dans les illustrations de Marie Colot. Mélange de gravure et de superpositions de couleurs, les images donnent tout son style à cette histoire.

Une très belle proposition à découvrir rapidement.
Lien : http://boumabib.fr

Pour certains, se faire garder par mamie n'est pas forcément une perspective très alléchante, quand mamie rime avec ennui... Mais pour notre jeune narrateur, c'est plutôt synonyme de stress. Est-ce que Mamie va encore péter les plombs et enchaîner les bêtises ? Sa grand-mère n'est jamais à court d'idées et d'imagination...



Dans cet album très comique, les rôles s'inversent. C'est Mamie qui fait des bêtises et son petit-fils qui essaye de la contenir ! Les illustrations de Françoise Rogier collent terriblement bien au texte : la grand-mère est toujours très extravagante, elle sort parfois du cadre ! J'aime la façon dont l'illustratrice joue avec l'ombre et la lumière, les différents plans, etc. Le texte en rimes, lui, joue sur la répétition : "Mamie, ça suffit !"



C'est un livre joyeux à partager sans modération avec son aïeule (attention, cela pourrait lui donner de mauvaises idées).

Françoise Rogier nous offre-là une histoire pleine de malice et d'humour. Peu de texte, juste l'essentiel. Et de superbes illustrations, mélange subtil de gravures et de collages.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Voilà une nouvelle anthologie de 50 poèmes pour la collection "La poésie d'abord" aux éditions Rue du Monde.

Vous y retrouverez beaucoup de courtes poésies et virelangues populaires, mises en avant par de magnifiques illustrations très colorées de Françoise Rogier.

Dès la maternelle.

J'aime beaucoup cet album. le format est original et le papier très agréable au toucher. Il y a de belles illustrations avec quelques douces couleurs un peu automnales. Chaque page est un petit tableau. C'est un conte joliment détourné avec beaucoup d'humour et la fin est très actuelle, moderne et rigolote.

Une énième version du "Petit Chaperon rouge" ? Non, pas tout à fait... Dans un graphisme saisissant, ce conte détourné débute de manière classique pour ensuite nous surprendre avec un final inattendu. Regardez bien, des indices sont disséminés ça et là pour nous mettre sur la voie. Un bel album pour affronter la peur du loup, en frissonnant et en riant.

Nous connaissons tous par cœur l'histoire des trois petits cochons, en voici une variante particulièrement drôle !



Trois petits cochons décident de s'installer au milieu d'une forêt, ils construisent une maison en paille ET une cabane dans un arbre. Mais pourquoi se donner tant de peine, pourquoi faire deux constructions différentes ? C'est quand leur voisin, le loup, débarque que l'on comprend l'ingéniosité de ces petits porcidés.



J'ai vraiment apprécié le côté rusé des cochons et les clins d’œil à d'autres personnages de contes (on aperçoit, par exemple, le petit chaperon rouge). C'est un album très original : tout en verticalité, avec une histoire empiétant sur les pages de garde et des illustrations vraiment particulières. J'aime beaucoup le style de Françoise Rogier, ça donne envie de découvrir ses autres albums.



Fan ou pas des trois petits cochons et du méchant loup, plongez-vous dans "Un tour de cochons" !

Françoise Rogier est bruxelloise, graphiste de formation, primée dès son premier album C'est pour mieux te manger et revient (déjà) avec un second album qui attire et étonne! Cet abécédaire magique revisite l'univers des contes: dans des paysages fabuleux, se retrouvent nos personnages préférés, nos vilains méchants, nos créatures adorées... Les contes de A à Z s'écrit doucement entre extraits et réappropriations, pour dévorer ou picorer.La technique de la carte à gratter donne du mouvement et du relief à nos classiques pour les renouveler sans les dénaturer. Entre nostalgie et modernité, les couleurs et les traits de l'auteur sont joliment et joyeusement servis par une mise en page bondissante et soignée (un nouveau bravo à A pas de loups pour sa patte éditoriale)! Et si Zut c'est déjà fini, recommencez votre lecture car humour, indices et clins d'oeil sont présents à chaque page.



A lire dans tous les sens et par tous les temps à cinq, vingt ou cent ans!

il ne faut pas toujours se fier aux apparences....

le titre laisse bien entrevoir un air connu....mais l'illustration sent le renouveau et bien m'en a valu de mettre le nez dans ce petit livre...



apprécié, ramené, première lecture à ma petiote qui, ravie, s'en va trouver sa maman pour lui raconter...

normal, elle s'était laissée surprendre, elle a voulu tester si sa maman le serait également !



première édition en 2012, seconde fin 2013.... j'espère que ce petit album rencontrera , encore, le succès qu'il mérite

Je n'ai rien vu venir malgré les indices que sèment l'auteure. J'ai même été déçue un instant de retrouver le conte classique. Finalement, je suis enthousiaste de cette découverte amusante. Françoise Rogier a réussi à surprendre le lecteur. Pour poursuivre dans les notes d'humour, les références aux trois petits cochons sont finement amenées pour enrichir l'ambiance générale.
Lien : http://litterature-jeunesse...