Le silence intérieur
Bientôt, je devine la sève qui monte à travers mes vaisseaux, des racines jusqu'aux branches. J'écoute mes feuilles qui boivent les rayons du soleil comme de l'eau lumineuse. Et peu à peu, les mouvements intérieurs de mon corps me deviennent à leur tour indifférents. Lorsque je passe la frontière du plus parfait détachement, je me sens apaisé. Alors, tranquillement, je visite le silence.
La guerre ne répugne à aucune ruse.
Lorsque notre cœur sera grand comme le ciel, l'amour inondera le monde.
Mon tronc s'était étoffé et ma ramure couvrait une étendue aussi vaste que mes racines les plus lointaines. J'étais désormais l'un des chênes les plus impressionnants de la forêt.
Je me fis alors cette réflexion que, si les être de ce monde s'attachent à des choses futiles, leur sottise est compensée par l'amour qu'ils se portent entre eux. Et s'ils s'attachaient à des choses moins futiles, ils ne s'en aimeraient que mieux.
Quand Mazette est émue, elle le montre !
Le comte Daron, qui avait entendu parler des exploits de Raoul, le convia à un tournoi où tous les chevaliers du comté étaient également invités.
Raoul accepta et, sous les yeux énamourés de dame Suzanne, la fille du comte, écrabouilla un à un tous ses adversaires.
Avec Clafoutis, son fougueux destriers, ils faisaient un duo d'enfer.
Raoul Taffin était un preux chevalier de la Table ronde. Un jour, le roi Arthur, son suzerain, l'envoya chercher le Graal.
-C'est comme si c'était fait, dit Raoul, et il enfourcha Calfoutis, son fier destrier.
Le Graal, c'était mieux qu'un trésor. La preuve : si on le trouvait, hop! on devenait immortel. Oui mais avant, il fallait accomplir plein d'exploits. plus que plein!