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Critiques de Frédérique Voulyzé (67)
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Ils ont fait l'Histoire, tome 4 : Jaurès

Cette magnifique bande dessinée de la collection, « Ils ont fait l’histoire » expose les actions d’un grand homme illustre et inconnu à la fois. On saura certainement tous expliquer qu’il s’est prononcé contre première guerre mondiale et qu’il a été assassiné, qu’il est le fondateur de l’humanité et a fortement contribué à mettre au monde un parti qui deviendra ultérieurement le parti socialiste…



L’ouvrage présent fournira des informations approfondies sur une période, sans doute la plus importante de sa vie d’homme politique.

28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand, après une première tentative d’assassinat à la grenade, est tué avec sa femme par un jeune bosniaque, et c’est l’étincelle qui mettra le feu à la poudrière des Balkans. Les Etats Européens se retrouvent entraînés par les alliances que nous connaissons dans une tourmente qui ne prendra fin qu’avec la guerre.





Jaurès, avec le soutien de la classe ouvrière, quoique très attaché à la défense de la patrie, il s’opposera farouchement dans ses écrits comme dans ses actions à une guerre qu’il juge être envisagée pour des intérêts capitalistes.

Il deviendra alors la voix de l’internationale socialiste, espérant regrouper et galvaniser les socialistes des pays menacés par la guerre, avec pour ultime argument que la grève générale paralyserait aussi les agresseurs.



Personnage controversé à son époque, il ne reniera aucune de ses valeurs, dreyfusard pour les uns, instigateur et complice du gouvernement qui décréta la séparation de l’église et de l’état en 1905, ce qui offensa les droite catholiques, agitateur politique qui défendit les mineurs de Carmaux, désespoirs des nationalistes, il fut assassiné par l’un d’eux qui décréta avoir agi seul, le 31 juillet 1914.



La bande dessinée montre avec justesse un homme énergique, dévoué, taillé pour la politique, aux discours enflammés et bien construits, un homme bien en avance sur son temps : à la relecture de ses discours, on n’aura aucun mal à imaginer les idées qu’il développerait aujourd’hui.



Je dois reconnaître que ce livre agréable à lire grâce à son organisation rigoureuse et ses belles illustrations, fut parfois difficile à assimiler : dans ses discours qui se poursuivent sur plusieurs planches, Jaurès fait référence à des événements, et des aspect de la vie politique d’alors qu’il faudrait avoir étudiés en profondeur pour saisir l’ensemble de ses déclarations.



Je suis ravie d’avoir lu un album de cette collection et je compte bien continuer au gré de mes trouvailles en bibliothèque.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 17 : Mao Zedong

Dans la série « Ils ont fait l’histoire », j’ai choisi Mao Zedong parce que, si j’ai quelques souvenirs de Mao, notamment sa mort et le peuple en larmes massé autour du cercueil de cette figure historique, le personnage était plutôt flou dans ma mémoire, et je connaissais ce que chacun connaît de cet homme, sans plus.



Je l’ai donc découvert à travers cette BD passionnante quoique complexe.



Pour introduire Mao, son ascension et sa politique, les auteurs ont choisi de faire parler Deng Yingchao, épouse de Zhou Enlai, homme d’état, ministre de l’intérieur sous Mao, qui contribua à l’accession au pouvoir du dictateur et organisa le contrôle du pouvoir en place à partir de 1946, et sans lequel, Mao n’aurait jamais conservé sa place de leader.



Grand sœur Deng, c’est ainsi que les chinois surnomment Deng Yingchao, témoigne. elle raconte les origines de Mao, issu du milieu campagnard aisé, en conflit avec son père, ses études, et sa lente progression vers le pouvoir, qu’il doit en grande partie aux masses paysannes ralliées à sa cause. S’il fut un fin stratège, on comprendra que son accession au pouvoir repose sur le désordre de l’empire du milieu, gouverné par quelques groupes de « Seigneurs de guerre » qui semaient la terreur dans une chine morcelée, sur les défaites de son ennemi juré : Chiang Kaï-shek, sur cette longue marche qui ne fut en fait qu’un repli et des positions qui surprirent l’armée du dirigeant du Kuomintang, sur le mensonge permanent, instrument de la propagande qui s’opérera dans les décennies à venir.





Bilan : réunification de la chine, il faut l’admettre. En négatif : trente-sept millions de paysans mort de famine en raison de sa politique du « grand bond en avant », on demanda alors aux paysans de tenir des quotas irréalisables, tout en annonçant une production mille fois supérieure à la production réelle, et encore plus de trente millions de mort avec la révolution culturelle, manœuvre politique destinée à maintenir le « grand Timonier » au pouvoir alors que les anciens membres du parti tentaient de l’évincer.



Les auteurs ne manqueront pas de dresser un portrait peu louable du « grand homme ».



Bd pas toujours facile à lire, tant le risque de confusion entre les personnes en raison des noms parfois difficiles à lire, sans compter les amalgames possibles entre le Kominterm et le kuomintang, des noms dont on n’est pas obligatoirement familiers bien qu’ils soient bien expliqués dans les premières pages.



Cette série d’albums est vraiment passionnante et permet de réétudier l’histoire de façon agréable. Je les recommande !
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Ils ont fait l'Histoire, tome 17 : Mao Zedong

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l'histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à l'une des figures les plus controversée du XXe siècle !





Nous sommes en présence d’une bande dessinée riche, très riche, trop riche peut-être… En 48 pages, il y avait largement de quoi remplir un cycle entier !

Deng Yingchao la veuve de Zhou Enlai attend que Mao Zedong viennent assister aux funérailles de son plus vieux et de son plus fidèle compagnon de route… Et elle raconte à ceux qui sont venus lui apporter leur soutien la véritable histoire du Grand Timonier… Du coup on raconte tout autant son histoire et celle de son époux que celle du Staline chinois…



On pourrait résumer le personnage par cette formule : le salaud qui voulait être un héros…

Une mère idolâtrée, un père détesté, à 14 ans un mariage forcé avec une voisine de quatre années son aînée et au final un homme qui n’agit qu’en fonction de ses désirs et qui est persuadé que les gens et les choses du monde n’existent que pour lui et la satisfaction de ses désirs, d’où son côté coureur de jupons, ses multiples trahisons et l’abandon de ses familles successives dans la plus totale indifférence… Du coup, dans la biographie de l’un des plus machistes du XXe siècle c’est une gageure que d’avoir fait autant de place aux femmes ! (et parmi elles autant de femmes d’exception !)

Le rejeton de la bourgeoisie rurale du Hunan s’est exilé dans ville de Changsha pour y découvrir le monde merveilleux de la littérature où il découvre Napoléon, Rousseau, Pierre le Grand, Wellington, Lincoln mais d’abord et surtout "L’Art de la guerre" de Sun Tzu et les aventure des 108 brigands d’"Au bord de l’eau" de Shin Nai’an qui le hanteront tout sa vie durant… Bon nombre de ses camarades ont fait leurs armes en France au début des années 1920 jusqu’à leur expulsion après le drame de Lyon, mais dans le monde terrifiant de l’autocritique communiste et de la guerre civile chinoise, le jeune Mao a une carte a jouer : de tous les cadres du Parti Communiste Chinois c’est le seul qui vient de la campagne, et face aux seigneurs de la guerre, aux généraux nationalistes puis aux envahisseurs japonais, c’est le seul à savoir mener une guérilla efficace malgré son coût humain effarant (des 100000 hommes et femmes de la Longue Marche, seuls 7000 ont survécu…)

La Chine de l’entre-deux-guerres, c’est Game of Thrones à la puissance 10 avec d’incroyables retournements de situation et des alliances de circonstances hallucinantes où chacun aiguisent ses couteaux en attendant la prochaine rencontre !



La bande dessinée consacre beaucoup de pages aux années passées à accéder au pouvoir, du coup on doit résumer assez rapidement les années passées au pouvoir où le Grand Timonier abandonne les héros de sa jeunesse pour suivre les grandes figures impériales et marcher dans les pas de Qin Shi Huang.

Nous assistons alors au désastre du Grand Bond en Avant, le pied-de-nez aux puissances occidentales qui se solda par des dizaines de millions de morts, et la Révolution culturelle où dans un gigantesque coup d’Etat il lâcha la jeunesse sur le PCC, avant de lâcher l’armée sur la jeunesse puis de lâcher ce qui restait du PCC sur l’armée, ce qui se solda par des millions de morts et des dizaines de millions de personnes déportées ou emprisonnées… A force de jouer aux apprentis sorciers, tous ces mégalomanes qui n’ont juré que par le diviser pour régner et qui ont passé leur temps à dresser leurs subordonnés les uns contre les autres méritent l’enfer et rien d’autre !

Fidèle à ses habitudes de pervers narcissique, Mao n’est jamais venu à l’enterrement de celui qui avait su réparer et/ou atténuer toutes ses erreurs… En 1976, il ne rendra pas non plus hommage aux 300000 victimes du tremblement de terre de Tangshan et cette fois-ci les puissances célestes ne lui pardonnèrent pas : haï de tous, il s’éteindra quelques mois plus tard…



Les graphismes du dessinateur argentin Rafaël Ortiz, assisté aux couleurs de Guilia Priori et d’Andrea Meloni, ne pas forcément séduisants de prime abord puisqu’ils font la part belle à une veuve de 71 ans qui avait tout vu et tout vécu, mais je me suis pris au jeu et force est de constater que pas mal de planches ont de la gueule ! Le dossier biographique réalisé par le spécialiste Jean-Luc Domenach est passionnant, et au-delà de la censure et de la propagande auxquelles ils se sont confrontés on mesure la difficulté du travail accompli par les scénaristes Jean-David Morvan et Frédérique Voulyzé pour retracer la vie d’un dictateur qui n’a cesser de travestir la réalité pour masquer son passé…

Face à tous ces efforts, j’ai un peu honte de livrer une critique qui à mes yeux ressemble fortement à la partie émergée d’un iceberg… L’Histoire de la Chine est vertigineuse : je me sens tout petit face à elle, et je me demande par quel melonisme certains parviennent encore à se gargariser de l’immense supériorité de l’occident sur le reste du monde…
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Ils ont fait l'Histoire, tome 4 : Jaurès

En ce temps de commémorations du centenaire de la Grande Guerre,lire l'album "Jaurès" me semble tout indiqué à moins de souffrir déjà d'une overdose de cérémonies du 11 novembre, au pied de notre monument aux morts préféré!

L'album prend le parti de retracer les derniers combats de Jaurès à partir de l'attentat de Sarajevo un 28 juin 1914 jusqu'à l'assassinat du grand tribun le 31 juillet 1914. Quelques retours en arrière permettent cependant d'éclairer le parcours du grand homme: sa mobilisation en faveur du capitaine Dreyfus en 1898, son soutien aux ouvriers grévistes de Carmaux en 1892, et son engagement inconditionnel en faveur de la paix. Cet album est une réussite, il ne tombe pas dans l'écueil d'être exhaustif, laissant au lecteur une respiration nécessaire.

Il n'est pas non plus pontifiant, il a juste le mérite d'éclairer cette période si sensible qui vit la montée inexorable des nationalismes.

C'est sans doute à la collaboration de plusieurs talents que nous devons cette qualité d'écriture: Morvan et Voulyzé au scénario, Duclert en tant qu'historien, Macutay au dessin et Walter pour la palette, de la belle ouvrage!
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Ils ont fait l'Histoire, tome 4 : Jaurès

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l’histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à un monstre sacré, à la fois totem et Image d’Epinal : Jaurès, le Gandhi français !



Le scénario associe Frédérique Voulyzé à Jean-David Morvan, plus habitué à la SFFF qu’à l’Histoire. Les auteurs ont effectué des choix forts, pour ne pas dire drastiques, pour raconter la vie du grand homme. Jusqu’au 31 juillet 1914, date fatidique de son assassinat par Raoul Villain, nous suivons d’un côté son dernier combat, et d’un autre côté nous suivons à rebours ses autres combats travers les yeux de ses opposants (qui une fois de plus nous montrent que la mixophobie est peut-être bien la mère de tous les maux pour ne pas dire tous les vices !)… Nous suivons donc les derniers jours d’un homme qui croyait encore la paix possible la veille du suicide collectif de la Grande Guerre. Et il y a de la tragédie grecque dans cet homme qui se bat contre la guerre de toutes ses forces, en enchaînant articles, meetings et discours de tribun tandis que son assassin prépare tranquillement sa mort au nom d’idées que n’hésiterais pas une seconde de qualifier de débiles, car le nationalisme semble être le dernier refuge des imbéciles (sans parler des homines crevarices qui pensent être meilleurs que les autres au nom d’un narcissisme suprématiste). Bref, on nous brosse une vie d’engagement, comme on voit trop peu IRL !

Et dire que son assassin fut acquitté par les grands humanistes de la IIIe République… Oui j’espère que vous êtes assis si vous lisez ces lignes : on a acquitté un assassin de sang froid qui a prémédité et exécuté la mort d’un homme public uniquement pour l’expression de ses idées sur la place publique. Ah ça, s’il avait été d’origine étrangère je ne vous dis pas le ramdam d’enfer que la France bien-pensante n’aurait pas manqué de mettre en œuvre ! Cela en dit long sur les requins déguisés en républicains et sur les dérives oligarchiques de la soi-disant démocratie de la soi-disant patrie des droits de l’homme ! Mais par un caprice du sort, l’assassin fut rattrapé par le destin puisque la justice immanente eu raison de lui à Ibiza durant la Guerre d’Espagne en 1936…



Graphiquement, rien à redire : les dessins réalistes du philippin Rey Macutay, assisté de Walters aux couleurs sont impeccables. Non, le plaisir de lire a été battu en brèche par toutes ces pages remplies de phylactères faisant la part belles à des extraits entiers de discours du grand homme dédié à tel ou tel sujet, parfois devenu un peu désuet (comme la durée et l’organisation du service militaire, même si c’est celui qui a servi de prétexte à son assassin). Passé un cap, cela a été l’overdose ! Il aurait été sans doute plus intéressant de dynamiser tout cela en allant à l’essentiel : la foi de Jean Jaurès en l’être humain, lui qui rêvait d’une démocratie directe ou à défaut d’une démocratie participative dans laquelle chaque membre de la communauté citoyenne aurait acteur/actrice de son destin. (Oui mais non, à la place on a préféré un système dans lequel les riches et les puissants prennent des décisions pour les riches et les puissants… Monde de Merde !)

Le dossier et le making-off qui accompagnent cette bande-dessinée sont captivants et récapitulent beaucoup de choses en peu de pages : pouvait-on en attendre moins de la part du spécialiste Vincent Duclerc, chercheur au Centre d’études politiques et sociologiques Raymond-Aron et enseignant à l’École des hautes études en sciences sociales ? Mieux, ils sont carrément d’actualité et nous interrogent sur les changements que nous voulons instaurer en ce monde pour que la démocratie ne devienne pas une dictature entre deux élections, puisque nous avons troqué le « ferme ta gueule » pour un « cause toujours »…
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Ils ont fait l'Histoire, tome 16 : Louis XI..

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l’histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à celui qui est connu dans le monde entier sous le surnom de Roi-Soleil : Louis XIV !





Le scénario associe étonnamment Frédérique Voulyzé à Jean-David Morvan, plus habitué à la SFFF qu’à l’Histoire. Et cela ne pose aucun problème ! Le récit de cette deuxième partie commence en mai 1682 et est entièrement vue depuis le Palais Versailles, chantier permanent devenu le centre de la France, souvent de l’Europe, et parfois du monde…

C’est depuis ce centre du pouvoir voulu et créé par Louis XIV que nous suivons la mise au pas de l’aristocratie, la centralisation définitive du royaume, les guerres européennes, le développement des colonies, et les relations avec les mondes extra-européens… Et le récit se centre sur l’abolition de l’Edit de Nantes et les dragonnades, la Guerre de la Ligue d'Augsbourg et le sac du Palatinat, la Guerre de Succession d’Espagne et le terrible hiver 1709-1710…

Toutefois il y a toujours une dimension artistique dans la vision du monde par le Roi-Soleil (avec la mise en avant de la galerie des glaces et des jardins versaillais), et l’ensemble est entrecoupé de quelques flashbacks (l’Affaire des Poisons, le mariage avec Marie-Thérèse, le sacre du roi à Reims).



C’est l’une des grandes forces de la série, derrière le personnage historique il y a toujours l’être humain :

- après la mort de la reine, c’est un homme hanté par le souvenir de Marie Mancini qui épouse secrètement Madame de Maintenon, la veuve Scarron nourrice de ses nombreux bâtards

- le croyant se réjouit de l’abolition de l’Edit de Nantes, mais l’homme d’Etat se rend compte à posteriori de sa monumentale erreur

- Louis-Dieudonné perd en quelques années son frère, son fils, ses petits-fils… et l’Europe coalisée contre lui ne veut engager des pourparlers de paix que s’il entre guerre contre son descendant Philippe V d’Espagne l’un des derniers membres de sa famille ne encore envie…

- et puis il y a ce roi qui souffre dans sa chair : variole, scarlatine, rougeole, fièvre maligne, fistule bucco-maxillaire, fistule anale… finalement le Roi Soleil est emporté à l’âge de 72 ans par la gangrène…

Le roi est mort, vive le roi !!!



Graphiquement j’ai bien aimé le style réaliste du brésilien Renato Guedes, pourtant bien plus habitué au monde des comics. Les personnages sont bien campés, avec une belle palette d’expressivité et si on connaît un peu l’Histoire ils tous immédiatement reconnaissables : on sent un travail de documentation sérieux, comme en témoigne ces reproduction de gravures de l’époque.

Il y a encore quelques cases qui pèchent par l’encrage et/ou la colorisation, et je n’arrive pas à savoir s’il s’agit d’un parti pris pour souligner telle ou telle expression / tel ou tel événement ou s’il s’agit de planches finies à l’arrache…



Le dossier et le making-off qui accompagnent cette bande-dessinée sont intéressants et récapitulent beaucoup de choses en peu de pages : pouvait-on en attendre moins de la part d’Hervé Drévillon, professeur d’Histoire moderne à l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne ?
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Ils ont fait l'Histoire, tome 17 : Mao Zedong

Un des personnages l’un des plus importants du vingtième siècle, dont la biographie officielle a été construite de A à Z par la propagande du Parti Communiste Chinois. Qui était vraiment le Grand Timonier ? Comment s’est-il imposé comme le chef d’une nouvelle Chine au milieu du vingtième siècle ?



Les auteurs font le choix de le présenter via Deng Yingchao, épouse de Zhou Enlai, tous deux compagnons de route de l’auteur du petit livre rouge. Quelques heures avant l’enterrement de Zhou Enlai en janvier 1976, grande sœur Deng livre ses souvenirs à quelques proches. Et le portrait qu’elle dresse est décapant pour ceux qui avaient été élevés dans le culte de la personnalité de Mao.



L’intérêt essentiel de ce récit est qu’il se concentre surtout sur qui était Mao, ses origines (paysannes), ses convictions politiques (pas si établies que cela), son caractère (susceptible, arrogant, peu franc et ne reconnaissant jamais les mérites d’autrui, les autres étant capables de lui faire de l’ombre), son coté manœuvrier (il a réussi a sortir le PCC de l’orbite du Komintern, en tant que chef de la grande marche de 1934-35, menant les restes des forces communistes du sud au nord est chinois), et adepte d’une personnalisation à outrance de son pouvoir (il était par exemple malade lors de la grande marche et l’iconographie en a fait un chef de guerre). Les auteurs n’insistent pas sur la période après la prise de pouvoir en 1949. Les épisodes sont mieux connus : Grand bond en avant (en arrière plutôt, 37 millions de morts), Révolution culturelle (où comment se maintenir au pouvoir en manipulant les jeunes…)...



A l’arrivée, le personnage de Mao reprend une place moins statufiée, plus humaine. Un homme adepte du pouvoir à tout prix, auto-centré, coureur de femmes, sans humanité…



La BD fourmille d’information, ce qui la rend dense et fait que l’habituel cahier historique final n’apporte rien de plus.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 16 : Louis XI..

Louis XIV 2/2 séance... moteur... action.

Ce second tome, calqué sur le premier quant à la forme (dessins, mise en pages , etc...), m'a fort intéressé sur le fond. J'y ai appris que le « Roi soleil » avait émis le voeu que dans toute la France l'on parle le Français.

Tout aussi passionnant le roi ne fût pas épargné par les drames familiaux et par les nombreux problèmes de santé qui émaillèrent sa longue vie (76 ans).

Concernant la « révocation de l'édit de Nantes, en cédant à « l'opinion Catholique » il n'a pas pris la mesure des conséquences désastreuses, outre les « conversions forcées » avec tout ce que cela implique (violences, meurtres...), l'exil de plus de 200 000 personnes (selon d'autres sources environ 300 000) conduisit à un désastre économique et politique. Un tome passionnant très riche en informations et qui a permis de remettre quelques faits historiques en mémoire. le règne du « Grand Roi » (1,63 M) s'est achevé en 1715 et moi c'est maintenant.



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Les Aventures de Tom Sawyer - Intégrale

Cette version BD du roman est très fidèle, quant au texte, d'ailleurs certaines phrases du livre sont reprises.Les évènements racontés sont tous représentés, l'ordre chronologique respecté.



Les vignettes, dans les tons ocre et marron surtout, donnent un côté vintage , couleur sépia, aux planches, bien dans l'esprit d'une histoire passée, datant du 19ème siècle.



Mais j'ai ressenti quelques déceptions: tout d'abord, Tom , dans sa représentation, me parait trop clean, il ne fait pas du tout cancre turbulent avec ses grands yeux bleus et ses vêtements propres, quand on sait de quelles farces il est capable et combien il déteste se laver!



C'est aussi de fantaisie que manque la BD , et d'humour, car le roman en regorge et ces aspects si plaisants n'apparaissent pas vraiment ici.



Je dirai donc que c'est une version certes en accord avec le livre mais beaucoup trop sage...Un Tom plus déluré et plus de délire de mots m'auraient davantage attirée !
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Ils ont fait l'Histoire, tome 17 : Mao Zedong

J'ai découvert cette collection de BD historiques entre carottes râpées et viande improbable , un midi, par la bouche d'un collègue .

Et dans cette collection , il y a un tome sur " Celui qui brille à l'Est ", Mao Zedong. Commencer par une autre figure eut été un crime à ma sinologie naissante.

Et quelle découverte !

Dessins soignés, on est loin des gugusses aux yeux exorbités , précisions historiques respectées (même si la propagande a sans doute enfumée beaucoup de faits réels), et mise en scène remarquable.

L'histoire de Mao nous est conté par "Grande sœur Deng", femme de Zhou Enlaï, bras droit de Mao durant des décennies. Cependant le rapport de force entre les deux dirigeants n'a cessé d'exister et Mao n'est pas forcément dans le cœur de grande sœur, surtout le jour de l'enterrement de Zhou. Cela permet d'avoir un regard critique sur le grand timonier et de faire la part des choses entre mythe (ou enfumage) et réalité!

Ici, on insiste plus sur ce qui a forgé le caractère de Mao, sur sa construction en tant que dirigeant politique mais aussi sur sa vie sentimentale, enfin sentimentale ... Les épisodes plus connus sont évoqués mais non développées. Dommage , mais il aurait fallu sans doute un tome 2.

Le génie de la collection ne s'arrête pas là. Tout cela se fait sous le contrôle d'un historien , Domenach ici, qui retrace, cette fois , sous forme de texte classique , la vie de Mao.

Cette forme de vulgarisation, accessible à tous , me semble un biais extrêmement intéressant .

Bravo aux éditions du Glénat.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 17 : Mao Zedong

C’est un sacré pari pour la collection Ils ont fait l’histoire de retracer la vie de Mao Zedong en un seul album. Le pari est d’autant plus ambitieux, qu’il n’est pas uniquement question du grand timonier mais également de Zou Enlai et de la Chine de l’époque…



Le résultat respecte pourtant ce programme. Voici un ouvrage de vulgarisation très réussi, mais qui reste un ouvrage de vulgarisation et pas vraiment une bande dessinée. Ce qui marque ici les esprits étant les dessins, pas vraiment convaincants. La plupart du temps, les cases se contentent de gros plans sur les personnages. Les plans moins rapprochés sont d’ailleurs nettement moins bien réussis. A plusieurs reprises, les dessins deviennent flous, peu précis. L’exemple le plus significatif étant la planche consacrée à la longue marche qui aurait méritée d’être plus précise et mieux exploitée.



Il faudra être particulièrement motivé pour suivre l’album car le texte prend beaucoup de place, et fini par supplanter les dessins. Il s’agit assurément d’un texte illustré, plus que d’une bande dessinée. Pourtant, si l’on consent cet effort, l’ennui n’est jamais vraiment au rendez-vous car il y a toujours quelque chose d’intéressant à suivre et à lire.



En effet, si l’intrigue est somme toute classique (l’épouse de Zou Enlai revient sur le passé du régime) elle permet toutefois de juxtaposer plusieurs niveaux de lecture. Le scénario privilégie ici une approche intimiste des personnages en ne laissant qu’une place symbolique aux grands moments du régime, la grande marche exceptée. Les explications historiques resteront fidèles à cette ligne de conduite alors qu’il aurait peut-être été plus pertinent de revenir plus en détail sur le grand bond en avant, la révolution intellectuelle…



Voici un album qui reste franchement critique et qui formule de nombreuses attaques contre le régime en général et Mao en particulier. Une nouvelle fois, il faudra accepter ce parti pris très engagé.



Malgré tout un album riche, instructif, qui demande des efforts pour être apprécié mais qui vaut le détour. A lire pour en connaître davantage sur la période.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 16 : Louis XI..

Cette deuxième partie du diptyque consacré à Louis XIV par la collection Ils ont fait l’histoire, est bien meilleure que sa première partie bien qu’elle réserve quelques surprises assez déroutantes.



Ce qui retient l’attention d’emblée est la très nette amélioration des dessins. Les premières pages passées, le style se fait plus précis et il profite essentiellement aux personnages. Si dans un premier temps les monuments et les visages sont bien mis en valeur (et d’une manière très réussie) il faudra attendre un peu avant que tout cela ne profite à l’ensemble. Les premières pages passées, l’album se révèle réussi et donnera envie de découvrir ou de redécouvrir le château de Versailles et ses jardins.



Alors que le premier tome s’étendait sur une période assez courte, la suite couvre une période plus longue (1682-1715). Pour autant, toutes les qualités qui avaient été signalées précédemment se retrouvent ici. Malgré un sujet vaste, les textes sont équilibrés et ne prennent pas une place démesurée. Le dénouement, cela dit, se tire en longueur.



Les sujets traités se révèlent curieusement assez intimes. S’il est certes question de la guerre et des difficultés de la vie pour le commun des mortels, ces questions passent presque au second plan puisque d’autres thèmes sont ici privilégiés : la vie de cour, les arts, le rôle de Versailles, le roi dans son intimité… La disparition de plusieurs personnages qui jouaient un rôle important est à peine évoquée, démontrant que le plus important n’est plus ici.



Les explications de l’historien Hervé Drévillon sont toujours aussi pertinentes et apportent, une nouvelle fois, une réelle plus value à la lecture. Le making of se révèle en revanche moins intéressant et semble n’être qu’un prolongement du cahier historique.



Comme toute seconde partie, cette lecture est obligatoire pour celles et ceux qui ont eu entre leur main le premier tome. L’album en lui-même peut justifier la lecture du diptyque en offrant une approche à la fois intime et historique de Louis XIV. Une grande réussite de la collection qui mérite d’être lue !
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Ils ont fait l'Histoire, tome 4 : Jaurès

Cet album consacré à Jaurès fait partie de l'excellente collection "Ils ont fait l'histoire".

Il se déroule juste avant la première guerre mondiale, de l'assassinat de François-Ferdinand à celui de Jaurès.

Ce n'est donc pas une biographie complète de Jaurès, mais plutôt un éclairage sur son dernier combat, celui pour la paix.

Graphiquement, l'album est très agréable à regarder, avec des dessins élégants au trait fin et précis, qui correspondent bien à l'atmosphère de l'époque. Les portraits, nombreux et expressifs, sont d'une précision quasi photographique. Il y a également beaucoup de recherche dans l'organisation des cases sur chaque planche.

Un seul bémol, comme il y a beaucoup de texte, il est parfois écrit dans une police très petite, voire quasiment illisible.

Car c'est la caractéristique de cet album, il reprend beaucoup de discours de Jaurès, donc il est très écrit et comprend beaucoup de texte. Cela donne un contenu extrêmement riche, qui nécessite sans doute une lecture plus attentive que pour une BD classique, mais ouvre ainsi une réflexion très intéressante sur la montée vers la guerre et sur les efforts de Jaurès pour préserver la paix.

A cet égard, l'album est bien complété par le dossier historique final de Vincent Duclert, de grande qualité.
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L'écume des jours (BD)

J’avais hâte de découvrir cette adaptation du roman de Boris Vian que j’avais dévoré. La poésie, les jeux de mots et l’univers de Boris Vian m’avaient enchanté alors je me suis précipité sur cet album dans ma médiathèque. Et déception ! Je m’attendais à une explosion de couleurs et cette BD est en noir et blanc !

Certes, l’univers mouvant et le romantisme est bien rendu mais les traits m’ont paru un peu épais parfois.

Bref une adaptation qui ne m’a pas convaincue, je vais garder les images que je m’étais faites à la lecture du roman !

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Ils ont fait l'Histoire, tome 4 : Jaurès

« Pourquoi ont-ils … tué …. Jaurès

Pourquoi ont-ils … tué …. Jaurès »



Quand j’entends ce nom, je ne peux m’empêcher d’entendre en écho la chanson de Jacques Brel qui figurait sur son dernier album.



De ce grand homme de l’Histoire de France, je l’avoue, je ne connais pas grand-chose, sinon qu’il était socialiste de la première heure, qu’il a fondé le journal l’Humanité et qu’il était contre la guerre… ce qui lui valut d’être assassiné à la terrasse d’un café parisien en 1914, quelques semaines avant le début de la 1re guerre mondiale. (Parenthèse : son assassin, qui avait prémédité son geste, a été acquitté. Sic !)



Cela fait peu mais j’ai le sentiment que c’est déjà beaucoup plus que la majorité des Français. Cela pour dire qu’il me semble que la France et les Français connaissent mal l’une des personnalités à qui Glénat et Fayard dédient un tome (le 4e) de leur série « Ils ont fait l’Histoire », après Philippe Le Bel, Vercingétorix et Charlemagne. C’est donc avec un grand intérêt que je me suis lancée dans la lecture de cette BD trouvée dans la bibliothèque de mon grand fils.



Autant le dire tout de suite, je reste un peu sur ma fin en refermant le livre. Les auteurs ont choisi de présenter Jean Jaurès sur les deux dernières années de sa vie, en 1913 et 1914. Période importante dans son engagement politique puisque c’est là que son opposition à la guerre est la plus marquée. C’est aussi le développement de l’International Socialiste et la naissance de la SFIO, ancêtre du Parti Socialiste. Si la description du personnage (vigoureux, énergique, passionné, militant, combattif) semble juste, le texte est très présent pour une œuvre graphique, avec de nombreuses mentions d’extraits de discours. Certes ceux-ci sont importants, mais pour qui ne maîtrise pas complètement les détails du contexte historique, cela peut s’avérer un peu lourd.



Le récit fait des retours dans le passé pour nous parler un peu d’où il vient, mais j’aurai aimé un peu plus d’informations sur l’homme au-delà du politique.



L’album n’en est pas moins agréable à lire. Les dessins de Ray Macutay, colorés par Walter sont très beaux et très réalistes. Ils reconstituent à merveille le Paris et la France du début du 20e siècle. Le scénario de Jean-David Morvan et Frédérique Voulyzé est soutenu par la rigueur de l’historien Vincent Duclert. Le dossier qui clôt l’album est lui aussi d’une grande qualité, complétant le récit graphique et donnant envie d’aller plus loin et d’approfondir les connaissances sur la pensée de ce grand humaniste et démocrate.



Malgré mes quelques réserves, cet ouvrage est une belle leçon d’Histoire, une histoire qui a toujours un écho en 2024.

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Ils ont fait l'Histoire, tome 4 : Jaurès

Demandez-vous belle jeunesse

Le temps de l'ombre d'un souvenir

Le temps du souffle d'un soupir

Pourquoi ont-ils tué Jaurès?

Pourquoi ont-ils tué Jaurès?



Je ne connaissais de Jaurès, avant la lecture de cet album, que la chanson de Jacques Brel.

Il était donc temps que je remédie à ce manquement. Mais tristement, je dois dire que je n’en sais pas tant plus.

Jean Jaurès a marqué son époque mais la lecture de cette bande dessinée, un peu difficile à suivre car il y a de multiples retours dans le temps, ne lui rend pas hommage. Pour tout dire, l’assassinat de l’archiduc Franz Ferdinand de Habsbourg au départ et celui de Jaurès au café Croissant en 1914 en final sont mes points forts…

Bien sûr, les magnifiques planches de Rey Macutay qui reproduisent le Paris début 1900 sont exceptionnelles de réalisme. Les dessins sont sublimes et souvent, vertigineux. Une visite au musée Royal de Bruxelles est également bien représentée avec l’exposition des peintres Flamands en 1914 et quelques toiles, avec entres autres, les époux Arnolfini de Jan van Eyck.

Je m’attendais à mieux comprendre ce défenseur des exclus et des persécutés, grand humaniste et fondateur du journal L’Humanité. Le texte est brouillon et on s’y perd facilement.

L’emphase est mis plutôt sur les années 1913 et 1914 et son opposition à la guerre qui s’annonce, son ultime combat. Je reste sur ma faim d’infos mais les yeux remplis de belles images.



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Ils ont fait l'Histoire, tome 4 : Jaurès

Le problème dans les collections comme celle-ci, c'est que la réussite d'un épisode tient non seulement aux talents des auteurs qu'à la personnalité du rôle titre. Jaures présente la triple difficulté de ses professions, de la fiabilité des nombreuses sources et de la proximité historique.

Il est donc impossible aux auteurs de passer outre les discours, de les inventer ou de procéder à de trop grandes fantaisies.

Force est de constater, au final, que les hommes de discours, comme Jaures, conviennent mal à une adaptation en BD. Les tirades, nécessaires (voire essentielles) pour le propos, sont trop longues, minimisent la narration graphique, et manquent (de par l'écriture) de chaleur. Le même exact scénario adapté pour l'écran, avec un acteur donnant souffle et passion au texte, apporterait beaucoup plus d'émotion au spectateur qu'ici où, je le confesse, je me suis vite lassée.

La narration est, en conséquence, assez plate et les quelques flash-backs, intéressants et racontant la vie de Jaures, sont assez difficiles à suivre car ne sont que de brèves parenthèses, alors qu'elles sont très intéressantes, qui manquent de fluidité et ne suffisent pas à dynamiser l'ensemble.

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Ils ont fait l'Histoire, tome 4 : Jaurès

Jaurès Jean David Morvan



BD retraçant la vie et le combat de Jean Jaurès.



Le livre s'ouvre sur l'assassinat à Sarajevo de l'archiduc d’Autriche et de sa femme.



Puis les auteurs retracent les derniers jours du Grand Homme, des flash-back nous propulse dans les moments forts de la vie politique de Jaurès, ses grands discours, Carmaux, le Pré-Saint-Gervais...et tout au long de l'histoire, des pages sont centrées sur le père et le frère de l'assassin de Jaurès découvrant et commentant ce qu'ils trouvent dans sa chambre.



A la fin un dossier explique le combat et l'engagement de Jean Jaurès, s'y trouve également une chronologie et des références bibliographiques.



BD très intéressante et j'ai bien aimé les reconstitutions du Paris de la Belle Époque,, plusieurs pages reproduisent de façon manuscrite l’article intitulé : "sang froid nécessaire"



Bonne BD à lire et à faire lire aux jeunes et aux moins jeunes qui douteraient de la Démocratie
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L'Arrache-Coeur (BD)

Je n'avais pas lu le roman. J'ignorais même l'histoire, outre la légende qui entoure l'ouvrage et son auteur. J'en resterai cependant à cette adaptation qui est une oeuvre en soi. Le choix du noir et blanc n'empêche nullement de se rendre compte du ressenti des protagonistes, ni de l'atmosphère dans laquelle ils évoluent.



Une mère possessive, un psychiatre égaré, une "bonne" confuse, un "attrape-honte" ... le tout dans un village aux us et coutumes pour le moins malaisants ! J'ai peu accroché, tout au plus touchée par les triplés qui, comprenant leur funeste destin imaginent une façon de s'en extirper.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 4 : Jaurès

J'ai adoré la grande qualité des dessins.

Il y a travaille de fond qui est indéniable.

En revanche, le contenu des textes des personnages est très mal mis en avant.

Cela de mon avis dessert la bande dessiné.

Le temps du récit se fait sur l'année 1914.

On trouve en annexe une partie de ses combats.

Il y a des ouvrages ou l'on va avec beaucoup d'attentes et l'amertume est en plus importante quand on ne trouve pas ce que l'on cherche.
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