Booktrailer du roman "Le violoniste - Coup d'archet"
Partie 1
Le coup d'archet,
《 À vingt sept ans,le violoniste Franz Schligg tire sa révérence !
Hier soir,lors du concert de clôture organisé par le nouveau Directeur du Conservatoire de Vienne,Jakob Shahn le violoniste Franz Schligg, son illustre élève à surpris le monde de la musique par l'annonce de ses adieux à la scène .》( Page 13).
Franz regarda autour de lui à la recherche d’un objet avec lequel tuer proprement la victime. Son attention se figea sur une poche en tissu à carreaux remplie de sacs en plastique. Il en attrapa un et s’en servit pour enrouler tête de [?]. Le jeune homme n’était plus en mesure d’entendre les excuses que le violoniste exprimait tout bas. « Elle ne souffrira pas, je te le promets » le rassura-t-il au sujet de sa mère, sa prochaine victime.
Le violoniste était un homme versatile, complexe. Il s’adonnait à un jeu duquel il ressortait toujours vainqueur : faire en sorte qu’une femme minutieusement sélectionnée s’abandonne à lui, s’en amuser et, pour finir, la rejeter. Ce refus, vécu comme une humiliation par la victime du jour, lui apportait un divertissement inouï et délicieux.
Franz Schligg, disciple du grand virtuose, Jakob Shahn, était l'un des plus talentueux violonistes du XXIème siècle. Bien qu'il eût débuté à l'âge où son mentor offrait déjà des récitals, son niveau dépassait toutes les attentes de son pygmalion.
Il suscitait l'admiration, surtout auprès de la gent féminine qu'il captivait d'un claquement de doigts, – une autre technique apprise de son maître. Or, Franz en tirait profit d'une façon bien particulière.
Le violoniste était un homme versatile, complexe. Il s'adonnait à un jeu duquel il ressortait toujours vainqueur : faire en sorte qu'une femme minutieusement sélectionnée s'abandonne à lui, s'en amuser et, pour finir, la rejeter. Ce refus, vécu comme une humiliation par la victime du jour, lui apportait un divertissement inouï et délicieux.
- Mais il n’y a pas de meurtre parfait, savez-vous ? Hormis les véritables psychopathes qui n’éprouvent pas de regrets ; la plupart des criminels tombent parce qu’ils n’arrivent pas à garder leur secret. Les remords. Tuer c’est quelque chose, psychologiquement parlant. Tôt ou tard, l’assassin se confie à quelqu’un mais qui finira par le trahir. Ou sinon, il viendra se livrer de lui-même. Au pire, il deviendra fou ou se suicidera.
Ses yeux hébétés se posèrent à nouveau sur le corps de la jeune femme. Dans sa tête, une seule pensée tournait : "Qu'ai-je fait ?"