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Citations de Gabriela Manzoni (22)


p.80.
Finalement, la vie n’est qu’un vaste orphelinat où les pensionnaires cherchent en pure perte à s’adopter entre eux…
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p.167.
Que signifie le commandement « Tu ne tueras point », sinon que nous appartenons à une très longue lignée de meurtriers qui nous ont transmis le goût du sang ? …
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p.180.
Ne vous inquiétez pas, Fred… Je n’ai plus envie de vivre mais malheureusement ce n’est pas suffisant pour que j’aie envie de mourir…
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p146.
Les asiles de fous existent pour faire croire à ceux qui n’y sont pas enfermés qu’ils ont toute leur raison…
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p.181.
Pourquoi l’enfant qui naît braille au lieu de rire ? C’est un prophète. Il devine qu’il vivra la douleur et la peur et que, même s’il est paisible, il sera exposé à l’amour-propre violent des hommes…
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p.32.
Mes frères, il est faux de dire que Dieu peut tout, car même s’il le voulait, il ne pourrait se donner la mort… En revanche, le choix du suicide, de quitter le monde qu’il a créé s’il ne nous convient pas, est le don le plus précieux qu’il nous a fait !...
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Qui, en voyant les comics sentimentaux des années 1950-1960, ne serait pas tenté de jouer un mauvais tour à ces jeunes gens lisses et bien coiffés ? Gabriela Manzoni est passée maître dans l’art du doublage malveillant : chaque case de bande dessinée est un plan qu’elle s’amuse, tel un réalisateur lucide et désenchanté, à « re-tourner » en remplaçant les textes mièvres et bien-pensants par des reparties cinglantes. Au programme : humour noir, cruauté, et cynisme haut de gamme. Gabriela recycle également les aphorismes de certains auteurs moralistes ou des plus célèbres pessimistes, qu’elle connaît sur le bout de ses doigts. Ce livre rassemble près de 200 cases de comics « retournées » qui raviront tous les lecteurs – amateurs de Dada, Cioran et Guy Debord compris. Alors n’hésitez plus : faites du mauvais esprit... et du bon !
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À cet âge juvénile du collège et du lycée, je ne me suis jamais posé la question de savoir si mes parents m’aimaient. Il me semblait que c’était le cas et cela me suffisait pour que je leur témoigne un sentiment similaire. Ils furent cependant assez surpris d’apprendre qu’après mon baccalauréat S – que j’obtiendrais avec la mention très bien –, je m’orienterais vers une hypokhâgne. « Tu as conscience que cette filière n’a aucun débouché ? » Ils me serinèrent cette métaphore plombière quelque temps sans parvenir à me faire changer d’avis.
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p.140.
Eh oui, ma belle, les relations humaines ne sont qu’une tromperie. Personne ne parle de toi en ta présence comme il en parle en ton absence. Tu n’aurais plus d’amies si tu savais ce qu’elles disent de toi une fois que tu as quitté la pièce où tu goûtais tellement leur compagnie…
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Après des caresses moussantes, nous sortîmes du bain et, sur le lit, nous nous donnâmes toutes sortes de plaisirs. J’en découvris certains, pour ne pas dire que je les découvris tous.
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« Tu vois les gens s’embrasser dans les vidéos pornos ? Jamais ! » Si le contact de deux bouches précède rarement les étreintes d’un jour, c’est souvent ainsi que commencent les vies de couple.
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Ce baiser avait anéanti toutes mes appréhensions. Anna savait depuis longtemps qu’elle me plaisait, selon mon idiote expression. Elle avait bien vu que je n’étais pas douée pour dissimuler mes sentiments. Cependant, elle avait été surprise de mon audace quand je m’étais déclarée.

« Comme vous voyez, vous me plaisez aussi, mademoiselle. D’ailleurs, je vais de nouveau goûter à vos lèvres… »
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Devant le miroir, je ne savais absolument pas si j’avais fait une faute de goût. Il était trop tard pour me raviser. Je pris un de mes sacs à main vaguement chic dans lequel je fourrai mon téléphone portable, mes clés, des mouchoirs, et je déguerpis.
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On croit à Son existence comme on est certain de l’existence d’une personne réelle bien que mystérieuse. Plus notre croyance est naïve et plus nous avons de chances que Dieu, s’Il en a la volonté, affirme en nous Sa présence et nous révèle qui Il est. « Pascal est un théologien du cœur ! » pensé-je devant la télévision d’où sortaient des cantiques.
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L’apparence de cette femme de trente ans était inactuelle mais collait à son être, et c’est cette impression de parfaite coïncidence qui lui épargnait le ridicule. Parfois, je me faufilais parmi les groupes d’élèves pour m’approcher d’elle. Mais j’échouais à attirer ses yeux sur moi. Je ne lui en voulais pas de ne pas me distinguer dans la population lycéenne. Le moment où elle me remarquerait viendrait l’année suivante avec mon entrée en terminale.
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Des études qui ne préparent à aucun métier sérieux me séduisaient. Je songeai à la fusée de Baudelaire : « Être utile m’a toujours paru quelque chose de bien hideux ! »

En fait, si je m’en étais tenue aux termes de notre contrat d’honnêteté relationnelle, je m’étais dispensée d’observer un contrat d’honnêteté intellectuelle.
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Parmi eux, il y avait Henrique qui avait dix-neuf ans, comme Enzo. Il était beau, gentil et joyeux. J’étais sensible à sa décontraction. Ayant fait sa scolarité entière au lycée français de Lisbonne, il était parfaitement francophone.
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À l’évidence, la joie ne se partage pas entre frères. Un couple qui veut plusieurs enfants devrait savoir qu’il engendrera une fratrie d’ennemis. Par ailleurs, quand j’observais mes cousins en présence de leurs parents, je me demandais si Christine, ou Jo, avait une préférence pour l’un ou l’autre. Je n’ai jamais cru au discours selon lequel un père ou une mère ne faisait pas de différence entre leurs enfants et leur portait un égal amour.
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Plus douces que les images des coïts et aspersions collectifs, celles-ci me renseignaient mieux sur l’appareil masculin et sur les différentes manières dont une femme pouvait en être pénétrée.
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Souvent, à l’abri du regard de Jo et Christine, nous nous adonnions au « montre-montre ». Il s’agissait, comme à cache-cache, de se trouver une cachette, mais, quand on était découvert, il fallait, en manière de gage, baisser sa culotte. Je sentais Enzo et Luca perplexes devant ce que je leur exposais. Quant à moi, je trouvais que leur petit sexe avait une forme rigolote. Ces distractions cessèrent avec l’âge des pudeurs, mais furent remplacées par le visionnage de vidéos pornographiques sur l’ordinateur d’Enzo.
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"Adieu veaux, vaches, cochons, couvée" Quelle figure ici utilisée par La Fontaine et marquée par la juxtaposition de mots vise généralement à donner du rythme à la phrase ou à mettre en valeur l'abondance.

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