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Critiques de Gabrielle Piquet (66)
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Arnold et rose

Quelque part en montagne, à une époque où les femmes de la campagne portaient encore de longues robes, et où les châtiments corporels et la menace de l'Enfer aidaient à élever les enfants... Arnold, un petit garçon "différent" suite à une maladie (la polio ?) mais d'une docilité exemplaire. Rose, une fillette à l'écart des autres, rêveuse, indomptable.

Ils se rapprochent et deviennent amis. Arnold est amoureux des mots, il écrit, surtout des poèmes. Rose le pousse à aller au bout de sa passion, à devenir un artiste reconnu, à partir "pour la ville". Mais le temps est au chaos, à la révolte, après cette guerre perdue, au milieu de ces quartiers détruits.



Très enthousiaste après la découverte du roman graphique 'Les enfants de l'envie', je me suis précipitée sur ce dernier ouvrage de l'auteur sitôt sa sortie. J'ai été déroutée - après une première partie très belle - tant le récit lui-même m'a semblé dilué. J'attendais probablement une histoire plus consistante, à l'image du précédent album lu. En revanche, je savoure toujours les phrases magnifiques, et le graphisme en noir et blanc, superbe, au trait fin, expressif et souvent imagé, riche de symboles. Hélas, ces qualités n'ont pas suffi pour que l'ensemble m'enchante.



- - - Première impression confirmée après une seconde lecture, deux jours plus tard.

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Arnold et rose

La lecture d'Arnold et Rose laisse un constat partagé : d'un côté on ne peut que être pris par l'atmosphère particulière crée par le dessin et l'écriture, l'observation très fine de la pensée des campagnes du début du XXe siècle, qui donne une sensation d'étrangeté aux lecteurs contemporains. De l'autre, l'intrigue est vraiment trop rapide, on devine les raisons pour lesquelles les deux personnages finissent par évoluer chacun dans leur direction, mais leur changement d'attitude, et notamment celle d'Arnold, est vraiment trop brutale. Par son caractère extrêmement docile et sa soumission à son père, on peut comprendre que, perdu de ce repère, il ait besoin de retrouver une nouvelle figure d'autorité, mais de là à se retrouver embrigadé dans le fascisme... D'autant qu'il est encore, quelques pages avant cela, encore en plein dans sa vocation d'écrivain. On manque de transitions, de passages... Mais peut-être est ce une volonté de l'auteure, qui calque son style d'écriture à la pudeur de son héros?
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Arnold et rose

L'album se scinde en deux grands chapitres séparés par la guerre : d'une part, Gabrielle Piquet nous décrit l'enfance des deux personnages, et d'autre part, elle dessine d'un trait épuré l'entrée dans la vie adulte des deux personnages. Le fil conducteur de ce récit de vie, sans grande intrigue, mais ponctué par les embûches de la vie, est sans nul doute leur amitié exclusive et a priori indéfectible. L'attrait de la ville, ses pièges, les rencontres pleines d'espoir et les désillusions qu'elles entraînent auront-elles de raison de leur complémentarité ? On n'en sait rien, même après avoir refermé l'ouvrage. En effet, les routes finalement distinctes des personnages sont évoquées de manière un peu trop évasives pour qu'on puisse se targuer de connaître le fin mot de l'histoire. On sent bien qu'au fil des rencontres que chacun fait de son côté, l'amitié vacille ; et, comme pour nous faire partager leur sentiment d'éloignement, Gabrielle Piquet révèle les épisodes de leur vie en pointillés. Rose délaisse Arnold pour se rapprocher d'un vieil artiste en qui elle voit le père charismatique qu'elle n'a pas eu. Son ami d'enfance pénètre dans le monde corrompu des salons mondains et se laisse fasciner par des groupuscules politiques. Bien entendu, rien de tout cela n'est dit explicitement : au fond, le lecteur suppose plus qu'il ne comprend.


Lien : http://pulco-suivezlepapillo..
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Arnold et rose

Arnold et Rose est une très jolie histoire, originale et tendre comme la bd précédente de Gabrielle Piquet. J'ai été moins séduite que par Les enfants de l'envie, toutefois cette bd est tout aussi intéressante. La vie du village, sa tranquillité, son atmosphère douce et en même temps âpre dans les sentiments, est parfaitement rendue. Les paysages sont beaux. Mais bien sûr c'est le traitement des émotions qui est très réussi. La douleur de la solitude, la volonté de s'épanouir d'Arnold et l'errance de Rose face à sa douleur sont parfaitement dessinées, palpables. La première partie de cette histoire, l'enfance, me semble supérieure à la seconde qui apparaît sommaire et moins touchante. Arnold et Rose trouvent chacun leur voie et les réponses à leur questionnements. C'est l'histoire de deux êtres en quête d'eux-même, et la sensibilité qui est déployée pour raconter leur parcours m'a vraiment touchée.
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Arnold et rose

Au travers de dialogues très recherchés, d'une écriture raffinée et hors du temps, voilà l'histoire de deux enfants idéalistes.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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Arnold et rose

Arnold et Rose grandissent dans un village de montagne au début du 20e siècle, où la religion, la morale et l’éducation rigide laissent peu de place aux enfants rêveurs. Arnold, victime d’une grave maladie dont il réchappe, est élevé par un père exigeant, à l’autorité duquel il se conforme sans révolte. Rejeté par les autres enfants à cause de sa différence, il développe une ambition sans faille : « Je serai mieux qu’un homme, je serai un poète… » Il fait la connaissance de Rose, fillette rebelle et rêveuse qui a perdu sa mère et dont le père s’occupe peu. Résolument athée, elle refuse d’entrer dans les ordres et décide de suivre Arnold à la ville. Ils découvrent à deux la vie urbaine d’après-guerre, entre les bâtiments en ruine et la vie culturelle foisonnante des années vingt. Avant de s’éloigner peu à peu, Arnold cherche sans y parvenir à se faire un nom dans les cercles intellectuels mondains, tandis que Rose poursuit son propre chemin auprès d’un vieux et sage peintre. Leurs voies ne vont cesser de s’éloigner lorsque Rose entrera dans le monde artistique libertaire des Années folles et qu’Arnold fera la connaissance des groupes fascistes naissants. Cette bande dessinée enchevêtre tout en délicatesse la petite histoire et la grande, avec un trait noir et blanc capable tout à la fois de planter un décor champêtre enchanteur, un paysage de ville dévastée et des individualités fortes qui grandissent et évoluent dans ces décors.
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De l'air

La richesse du dessin calibré, détaillé, les mots toujours qui brillent, font du bien, pour nier l’homme sans qualités qui exige tout des autres, Gabrielle Piquet dont c’est le premier album en couleurs a su manier avec une belle audace trait et texte qui séduisent, enchantent et émeuvent.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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De l'air

De l’air est une bande dessinée à l’image de ses personnages : atypique et attachante. Un livre à découvrir… puis à mûrir.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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De l'air

Gabrielle Piquet, déjà remarquée pour « la Mécanique du sage » (...), brode une fable au ton délicieusement suranné. Sa langue a son propre rythme, tissé de rimes, de bons mots et de références diverses.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
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De l'air

L’amour, la création, l’élégance des mots… Autant de thèmes que l’autrice, biberonnée à la philosophie de Michel de Montaigne, fait infuser dans un album délicieux et plein de grâce.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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De l'air

🌬️Chronique🌬️



« Du coup, sans schéma préalable, tout est envisageable. »



Est-ce qu’une petite envolée ne vous tenterez aujourd’hui? Est-ce si je vous emmenais dans une jolie histoire ou l’esprit et les bêtes s’aimaient, le morne de la vie vous serez moins insupportable? Allons prendre l’air, et peut-être que vous verrez Giuseppe, voler dans le ciel.

Qui aurait-il de si étonnant à voir un homme ainsi voler, au-dessus des hommes, des bâtiments, des mesquineries? Tu vois, Giuseppe, il ne faisait rien de mal, et c’est peut-être pour cela que les dieux l’ont choisi pour ce super pouvoir. Il ne faisait rien de mal, mais les autres, oui, avec leurs mots bizarres, leurs esprits étriqués, leurs méchancetés sous-jacentes, mais lui, lui pouvait léviter. A l’envi, à volonté, à contrario. Et plus les autres s’acharnaient, plus, lui, montait haut…Ils l’ont traité de sot, d’âne, de bête, mais lui, lui, volait comme un oiseau…Se détachant de leurs vilains mots, il se recrée ailleurs…



« Je suis si triste de n’être qu’à demi aujourd’hui. »



Comment être entier? Comment être libre dans une société toujours plus contraignante? Avec cette bd on voyage entre art et amour tout en redéfinissant les limites de notre être. Toutes ces pensées limitantes, ces amours à demi, ces gestes barrière, que sont-ils quand on est choisi par la grâce?…Pouvoir voler, est un rêve commun aux humains, mais si jamais, ce pouvoir leur été attribué quand ferait-il vraiment? Du beau, du bon? Je reste dubitative sur la réponse, mais en tout cas, pour Giuseppe, il est certain qu’il influence positivement son entourage et j’ai aimé sa trajectoire de vol, et ce qu’il arrive à libérer tout autour de lui, avec ses envols!



Où file mon énergie psychique?



En l’air! Je lis très peu de bd, mais celle-ci m’a attirée comme une évidence. Signe de l’air ou pas, toujours est-il que ce qu’il se dégage de ses pages, c’est une énergie libératrice. L’art est au centre, évidement, mais j’ai aimé l’amour qui vole en périphérie, le cœur de la passion qui explore d’autres chemins…À tous ceux qui ne craignent pas les vertiges de notre temps, cette douce histoire pourrait vous réconcilier avec vos grands tourments et les bassesses de ce monde. Allez filez lire De l’air, en reprendre encore et encore, tout simplement! L’élévation est bel et bien une joie sans pareille!
Lien : https://fairystelphique.word..
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De l'air

De l’air ! Une bande dessinée atypique qui parle d’amour. Vous me direz : atypique et qui parle d’amour, ce n’est surement pas possible tant le sujet a déjà fait couler d’encre ! Et bien Gabrielle Piquet l’a fait.

Cette Bande dessinée est tout d’abord un bel objet : couverture cartonnée rigide, papier épais. Le dessin n’est pas sans rappeler le trait de Sempé : un trait fin presque sans ombrage, de petits personnages d’un trait faussement enfantin et des décors foisonnant de détails. Gabrielle Piquet y parsème quelques couleurs pastel qui donne du rythme à la page. Dans cette bande dessinée, pas de cases, ce qui rend la lecture fluide. Je reviens avec plaisir sur chaque double page pour balayer les illustrations à la recherche de détails.

L’écriture se rapproche des illustrations par son langage poétique, élégant, bercé d’aphorismes. L’auteur prend plaisir à parsemer des graines de citations comme un clin d’œil au lecteur qui saura ou non retrouver la référence. Tel « Le talent c’est du génie de temps en temps, le génie du talent tout le temps ».

Il est question d’amour : de soi et des autres. Au départ chacun est seul car unique. Puis, Janis et Jonas se trouvent, et comme une évidence ils deviennent particuliers à deux. Le soleil semble au beau fixe quand la survenue d’un « mauvais virus » et d’un confinement entraîne un repli sur soi. C’est alors qu’apparait Giuseppe. Giuseppe aussi est unique, mais sa particularité n’est pas intellectuelle ni artistique, lui lévite. Quel sera l’impact de ce nouveau venu dans leur union ?

Au fil des pages, le temps s’égrène et, à la passion de l’autre, succède l’ennui, à la recherche d’un équilibre à deux s’ensuit la recherche de son épanouissement personnel. Dans cette bande dessinée sont abordés des thèmes riches tel que la différence, l’épanouissement personnel au sein de la société, la vie de couple… Sans être moralisateur ni apporter de réponses toutes faites, l’auteur parsème des graines de questionnement, laissant le lecteur à ses propres réflexions.

Un très bel ouvrage qui mérite d’être échangé, partagé !

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De l'air

Un couple d'artistes vit en se suffisant à lui-même.

La rencontre d'un individu un peu simple mais possédant un pouvoir magique va changer leur vie.

La pandémie se met de la partie.

la recherche d'un bonheur perpétuel sans aspérités est le but de leur vie.

J'avoue humblement n'avoir pas tout compris.

Je n'ai pas saisi le degré de cette BD, sans doute n'ai-je pas réussi à prendre assez de recul.

De plus, les dessins ne m'ont pas spécialement aidée.

Assez brouillons, tout en verticalité ou en hauteur, je ne les ai pas trouvé très clairs.

Il est vrai que je ne suis pas unes spécialiste des BD, je n'ai donc pas su en saisir toutes les subtilités.

Il séduira certainement des gens plus experts que moi.
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De l'air

Fable philosophique sur l’amour, l’amitié et le dévouement à l’art, "De l’air" ravit par ses traits d’esprit et le microcosme élégant qu’elle contient. Une splendeur.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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Égaux sans ego

Voici une BD sur le thème de l'égalité fille-garçon et la lutte contre les stéréotypes qui m'a interpellée ; la couverture est attrayante et le sujet d'actualité, et j'étais curieuse de savoir si ce document était intéressant à exploiter en classe, notamment au collège. Les cinq histoires ont été écrites sur des paroles de collégiens et de lycéens et illustrées par des illustrateurs différents. Sur ces cinq histoires, trois ne m'ont pas trop plues, que ce soit au niveau des dessins ou du scenario que je ne trouvais pas très clair (Alix et Alix atout sport / Paroles d'ordis d'ados / Course d'orientation). Look'Ado et Un sari pour Sarah m'ont plus touchée. Ce volume peut donc être utile en classe, notamment pour l'éducation aux médias et à l'information ou pour l'éducation morale et civique ; mais ce n'est pas un coup de cœur.
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Égaux sans ego

Une BD très intéressante pour aborder l'égalité filles/garçons chez les jeunes. Chaque histoire traite d'un thème différent présenté au départ par le dessinateur avec le plus souvent des références à des moments clefs de l'historique filles/garçons.



Je conseille cette BD pour tous les CDI de collèges et lycées. Elle a beaucoup de succès auprès de mes élèves (collégiens). Le seul bémol que je lui donnerais c'est le fait que chaque histoire soit illustrée dans un style différent, certains dessins m'ont vraiment rebutée, heureusement que les histoires sont assez fortes d'elles-mêmes.
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Égaux sans ego

c'est un livre sous forme d'une BD.

C sont 5 histoire différente d'adolescents sur des sujets qui les questionnes
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Égaux sans ego

BD qui raconte 5 petites histoires sur le thème de l'égalité homme-femme et sur les nombreux stéréotypes qui collent à la peau.

Le thème est fort intéressant et d'actualité avec des infos sur la place de la femme dans la société.

Les 5 histoires sont tres différentes, ce nest pas toujours facile de rentrer dedans, les illustrations ne m'ont pas toujours convaincus (Alix et course d'orientation).

Je pense que c'est vraiment une BD qui est une base pour les élèves pour en discuter ensuite en cours. Elle amène à faire réfléchir et permet le debat en classe.
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Égaux sans ego

Dés le départ, ce qui m'a attiré c'est le thème de cette bande-dessinée consacré au sexisme et aux relations filles-garçons. J'ai trouvé l'idée de mettre en scène les propres mots que des ados pouvaient avoir sur le sujet, très bonne. le résultat ? cinq histoires très différentes tant sur le plan de l'illustration que des scénari : du port de la jupe à la photo compromettante diffusée sur les réseaux sociaux, en passant par les questions de sexualité ou d'orientation scolaire.

Cette hétérogénéité des dessins et des histoires fait la richesse d'Egaux sans égo. Une bande-dessinée qui tout en étant très agréable à lire est porteur d'un message fort auprès des adolescents : les filles ne sont pas inférieurs aux garçons, on doit les respecter, ne pas les insulter ou critiquer quand elles ne correspondent pas à l'image qu'on s'en fait.

Pour des professeurs, cette bande-dessinée représente un véritable atout pédagogique, notamment en vie de classe ou en histoire.
Lien : http://www.lirado.fr/egaux-s..
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Égaux sans ego

Parmi ces quelques histoires, seulement trois d'entre elles sont intéressantes. Même si ces histoires arrivent souvent dans la réalité, les filles sont rabaissées par rapport aux garçons.

Cependant, une fois après la lecture achevée, cette bande-dessinée nous fait réfléchir sur nous-même et sur nos actes.
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