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Critiques de Gaëlle Dupille (36)
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Calling Cthulhu - Le Magicien

Sax a un rêve : celui d'être prestidigitateur au cabaret le Craft, et devenir ainsi aussi célèbre que son idole, Simon Balthazar, qui a connu la gloire au même endroit avant de disparaître mystérieusement 10 ans plus tôt. Une fois sur place, il va faire une découverte étrange dans sa chambre, mais il va aussi se mettre à rêver d'une créature dont il n'a pas comprit le nom et qu'il surnommera Lou...



Qu'il est plaisant de se retrouver cette fois-ci non pas du côté du témoin de la folie ambiante, mais de celui qui va faire la découverte de Cthulhu et qui va sombrer petit à petit ! On va suivre cette transformation de notre personnage, qui va suivre les ordres du Dieu Ancien pour avoir gloire, fortune, et plaire aux dames. En contrepartie il doit construire un portail pour faire revenir Cthulhu parmi nous.



Cependant, pour quelqu'un qui a lu Le mythe de Cthulhu et autres nouvelles de Lovecraft, comprendre Cthulhu peut déranger. En effet, j'ai plus l'habitude de voir l'Ancien parler en une langue qui s'approche du gaélique (Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn, par exemple) qu'en une langue totalement compréhensible pour le lecteur. L'idée du portail m'a un peu gênée, de mémoire Cthulhu dort dans sa demeure de R'lyeh la morte, dont Lovecraft a laissé dans ses écrits l'emplacement précis (47°9′S 126°43′W, sur terre donc). Donc un portail sur terre pour faire venir une créature qui est déjà sur terre me laisse un peu dubitative. Néanmoins, mis à part ce parti prit de l'auteur, cette nouvelle reste un écrit de qualité.



Cette nouvelle est fluide, bien écrite, avec des descriptions très précises, on imagine donc sans peine le cabaret Craft, la chambre de Sax ou encore l'étrange portail. La fin est magnifique et reste dans la lignée des écrits de Lovecraft: cruelle. En bref, c'est une bonne nouvelle qui se laisse lire et apprécier.



Merci au forum Au coeur de l'Imaginarium et aux éditions L'ivre Book pour ce partenariat.
Lien : http://onceuponatime.ek.la/c..
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De magie et d'ombres

Des textes divers et variés…

La première chose a bien comprendre est que le point commun de chaque texte est leur qualité stylistique. En ce qui concerne l’aspect dark fantasy, il me semble que la noirceur émanant des textes varie en fonction des nouvelles. Ce qui n’enlève rien à la lecture. Nous avons donc plusieurs nouvelles, de longueur différente et donc de degré « dark fantasy » fluctuant. Si trois nouvelles m’ont clairement tapé dans l’œil, les autres sont passées au travers de mes filets. Le style est bon, la plume est belle, mais voilà, les intrigues ne m’ont pas charmée. Excepté donc trois nouvelles. Autrement, j’ai trouvé globalement, que ce recueil était peut-être un peu trop court. Il aurait été plus judicieux de la part de la maison d’édition de mettre plus de textes, de le rendre plus qualitatif en sélectionnant des nouvelles plus noires que certaines publiées à l’intérieur. Je ne dis pas qu’elles sont mauvaises mais j’ai été déçue par certaine. Je vais donc maintenant vous parler de deux nouvelles que j’ai beaucoup aimé : « La goule au bois dormant » de Cécile Ama Courtois et « Le mur de Jade » de Sylvain Desvaux. J’ajouterai rapidement que « La vengeance de Zagan » de Alex N.R. est excellente également.



« La goule au bois dormant » de Cécile Ama Courtois…

Avant d’arriver à ce texte, j’ai enchaîné des nouvelles qui n’ont pas réussi à me divertir plus que cela. Malgré leurs qualités littéraires évidentes, je n’ai pas réussi à entrer dans l’intrigue. Mais dès les premières lignes de celle-ci, je me suis enfin laissée couler dans ce recueil. Cette nouvelle commence comme un conte. Un roi. Un royaume prospère. Une princesse. Et puis, une malédiction. Une princesse en détresse. Qui réveillera la princesse et sauvera le royaume ? Tout commence comme n’importe quelle histoire et puis… Et puis, elle s’achève comme aucune autre. Parce que la princesse cache un secret. Parce que le monde des contes de fées n’est pas si beau qu’on le croit. Parce que les monstres se cachent partout, même en les princes. Parce que la noirceur est en chacun de nous… Cette nouvelle m’a convaincue, par sa qualité stylistique, par la force de son intrigue, par la noirceur propre à la dark fantasy, et par la chute délectable. Un carton plein pour Cécile Ama Courtois ! Un grand merci pour ce super moment !



« Le mur de Jade » de Sylvain Desvaux…

Il n’est pas un secret que j’aime tout ce qu’écrit cet auteur. Du moins, ne nous avançons pas trop, je n’ai toujours pas été déçue par l’un de ses textes. Et celui-ci ne déroge pas à la règle. Sylvain Desvaux nous offre là une nouvelle extrêmement construite dans un monde travaillé et cohérent. Cette nouvelle me semble être la plus longue du recueil et pour cause, l’auteur nous pose un décor de saga de fantasy ! D’ailleurs, à quand la suite ? *appel à l’auteur, Amélia voudrait lire une saga dans ce monde, appel à l’auteur, Amélia voudrait lire une saga dans ce monde* Il nous dépeint un monde basé sur des préceptes religieux, fondé sur une guerre, où le viol semble être monnaie courante. Mais plus encore, d’autres actes abjectes semblent convenir à leur Dieu, convenir aux adeptes… Cette nouvelle parle de génocide, elle met en avant de nombreuses tares de l’humanité. Et puis, une fois l’univers de fantasy posé, le carnage commence. Si la nouvelle était déjà noire par l’univers même, nous plongeons dans le sang et la rancœur, dans la vengeance et l’horreur. Un texte à découvrir !
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De magie et d'ombres

Vengeance, nécromancie, magie noire... ces nouvelles montrent le côté sombre des héros ! De magie et d'ombres, une anthologie de chez L'ivre-book vous mènera au fond des forêts les plus reculées... là où la seule lumière existante est celle de l'espoir.



Chacun de ces textes (et auteurs) aborde le côté sombre des races mythiques de la fantasy (Elfes, prince ou chevalier) ou reprend ceux déjà connus pour leurs actes macabres, comme les goules.



De styles radicalement différents aussi et de taille variées, les nouvelles nous montrent ces personnages normalement cantonnés aux mauvais rôles.



Les mots pour : revisite de conte, races utilisées, pas trop gore



Les mots contre : certains textes un peu moins aboutis





En bref : une anthologie sympathique bien qu’elle aborde le côté sombre de la magie.
Lien : http://www.lesmotsdenanet.co..
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De magie et d'ombres

Je commencerai par dire que j'ai malheureusement eu beaucoup de mal à avancer dans ma lecture de cette anthologie. Le thème m'intéressait beaucoup, et c'en est un que j'apprécie particulièrement, et il y avait plusieurs auteurs au sommaire de cette anthologie dont j'apprécie la plume...



J'aurais au moins découvert que si le format nouvelle ne me convient pas particulièrement en tant qu'auteure, ça semble aussi être le cas en tant que lectrice... du moins quand je ne connais pas déjà les personnages avant (comme j'avais adoré les nouvelles bonus à la fin du tome 3 de la Geste des Exilés de Bettina Nordet). Je suis quelqu'un qui a besoin d'être immergée dans l'histoire, de vivre avec les personnages, quand je lis un récit... et le format court a tendance à me priver de cela, puisqu'il ne laisse pas la place à l'exploration émotionnelle des personnages et/ou à celle, descriptive, de l'univers.



Ainsi, je n'ai pas vraiment réussi à me plonger dans cette lecture, ce qui fait que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Néanmoins, la plume de chacun des auteurs présents dans cette anthologie est remarquable et agréable.



Si je devais citer la nouvelle qui m'a réellement plu ici, ce serait "Le mur de jade" de Sylvain Desvaux, peut-être parce que c'est justement la plus longue et que l'auteur a ainsi pu se pencher un peu plus sur l'univers et les personnages...
Lien : https://bertieandellie.weebl..
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Dimension Aéropostale

Manuel Essard s’en sort pas mal du tout comme anthologiste, il n’y a pas de textes vraiment très faibles comme souvent dans les anthologies Rivière Blanche. L’agencement des nouvelles est aussi assez adroit.



Au niveau contenu, la qualité reste toutefois très moyenne, on a beaucoup à faire a des textes clin d’œil ou hommage plus qu’a des histoires vraiment développées, seuls 3 ou 4 sur 20 le sont. La narration et le style ne sont pas toujours très adroits, mais l’objectif de l’hommage est bien rempli ; on y parle et référence beaucoup les grandes figures de l’aéropostale, surtout Mermoz. On y trouve une majorité de textes de fantastiques, un peu de science-fiction et même deux textes d’héroïque fantasy.



Dans les textes en dehors du mien, seul celui de Thierry Soulard m’a vraiment marqué avec son histoire inattendue, un style agréable avec un humanisme tout en finesse : un incident étrange détruit les appareils électriques dans tout le nord de la France, une femme pilote de l’armée se retrouve à devoir emmener un étrange passager dans vieux Breguet 14, seul coucou pouvant encore voler sur sa base aérienne.



Donc une antho clin d’œil seulement pour les vrais amateurs d’aviation et d’aéropostal je dirai …
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La première colonie

J’ai été tout de suite embarquée par cette histoire de ces hommes et femmes, scientifiques de leur état, ayant découvert sur une planète éloignée la possibilité d’une preuve de vie. Alice fait parti des rares élus à pouvoir approcher les vestiges d’un temple construit par des non humains plusieurs siècles auparavant…



Et voilà que ce récit de SF se mêle à du fantasy. Alice se retrouve possédée par l’âme d’une prêtresse, Ayani, qui peut entrer dans les rêves et tuer la personne endormie d’un façon rappelant les succubes. Je ne dirais pas un mot de plus sur le récit car, s’agissant d’une nouvelle, il serait trop aisé de dévoiler l’intrigue. Quoiqu’il en soit, on va de découvertes en découvertes.



L’auteur privilégie les descriptions et les ressentis aux discussions. Le texte est écrit à la première personne. C’est Alice qui nous conte son histoire… Je trouve que ce récit ferait un excellent prologue à un roman.
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La première colonie

Est-ce trop court pour se plonger dedans ou trop long car cela manque de fond?

Je ne saurai dire, mais je n'ai pas été emporté par cette nouvelle, ni le mystère, ni l'érotisme ne m'ont touché.

Une lecture qui n'est pas désagréable mais qui ne m'a pas laissé rêveur et plein d'émotions en le refermant.
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La première colonie

Encore une fois, c'est sur le site des éditions L'ivre-Book que j'ai téléchargé gratuitement cette nouvelle. J'apprécie les nouvelles SF qui m'étonnent régulièrement sans pour autant virer dans le "trop compliqué" que je reproche parfois à ce genre... Du coup, La première colonie avait vraiment tout pour me plaire ! Et ça a plutôt marché ;p



J'ai beaucoup apprécié l'histoire qui a deux dimensions : celle d'Alice et celle d'Ayani, l'esprit d'une jeune femme emprisonné dans une urne... C'est agréable de voir ces deux destins se mêler pour le meilleur et le pire ! Au début, tout semble rose, limpide et l'on se rend compte assez rapidement que ce n'est pas tellement le cas.



L'histoire personnelle d'Ayani m'a beaucoup plu : personnellement, je ne m'attendais pas du tout à ça ! Bien sûr, on se doute des raisons du pourquoi du comment elle était enfermée mais l'on ne s'attend pas forcément à ce genre de chose... Du coup, j'ai été très agréablement surprise d'autant plus que ces passages sont relativement bien détaillés.



Cependant, je dois dire que j'ai été dérangée pendant une bonne partie de ma lecture par la narration : Gaëlle Dupille a fait le choix d'utiliser un "je". Le problème, c'est qu'Alice nous raconte des choses qui ont lieu alors qu'elle n'est pas présente ce que je trouve délicat et déroutant. Personnellement, j'aurai sans doute préféré un narrateur externe à l'histoire.

Malgré ce point, j'ai trouvé l'écriture de Gaëlle Dupille très agréable et plutôt dynamique : elle sait jouer avec la sensualité sans être vulgaire et nous fait partager sans détour les émotions de ses personnages.

Une nouvelle agréable.
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La première colonie

Alice Baron, linguiste, et ses quatre compagnons scientifiques, un archéologue, un anthropologue, un immunologiste et un médecin, sont les membres d'une expédition spatiale chargée d'explorer une lointaine planète qui aurait pu receler certaines formes de vie. Ils finissent par découvrir un site abandonné ressemblant à un lieu de culte celtique avec menhirs et dolmens. En cherchant des indices, Alice découvre une petite jarre, sans doute précieuse, la casse par inadvertance ce qui ne sera pas sans conséquence dans ses rapports avec Alex, le médecin de l'équipe, qui ne souhaite qu'une chose, aller avec elle au-delà des simples rapports professionnels.

« La première colonie » est un court roman ou une longue nouvelle, en fait une « novella », format très apprécié dans le monde anglo-saxon, qui ouvre sur un préambule de type science-fiction tout ce qu'il y a de classique pour dériver assez rapidement vers les sombres territoires du fantastique et de l'ésotérique. Ce mélange des genres reste assez réussi et, en tous cas, ne choque pas. C'est sans doute dû au style agréable et enlevé de Gaëlle Dupille qui ne se contente pas de nous faire revisiter le mythe du génie dans la bouteille sans exaucer de voeu, mais pour nous précipiter immédiatement dans le monde sulfureux des succubes et des incubes. Le résultat donne une histoire de possession à fort coefficient érotique qui pourra plaire aux amateurs du genre. L'auteure a eu l'art de faire du neuf avec de l'ancien et de l'étrange avec du recyclé. Sans être d'une stupéfiante originalité, l'ensemble ne semble pas inintéressant quand même.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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La première colonie

Nous suivons une linguiste (première personne du singulier) qui travaille avec ses collègues sur une nouvelle planète pour voir s'il est possible pour les terriens de la coloniser.



S'ensuit des évènements au goût plutôt fantastique. A vous de découvrir lesquels. Le récit est assez bref et je ne veux pas vous gâcher l'intrigue.



L'histoire est assez courte pour ne pas s'ennuyer, ce qui est un bon point pour moi mais que certains pourront trouver insuffisant. Pour ma part je préfère court, concis et entrainant. Je pense que l'auteure a su exploiter son idée comme il le fallait.



Une lecture agréable et bien écrite. Un bon moment à passer entre science-fiction et fantastique. Le genre de petite histoire qui fait passer un bon moment entre deux grosses lectures.
Lien : http://unlivrepeutencacherun..
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La première colonie

Je n'ai pas été séduite par cette nouvelle trop prévisible mais la plume de G. Dupille est plaisante.
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Les Contes de l'Ombre

Les contes de l’ombre sont une anthologie des Éditions Lune Ecarlate. J’ai beaucoup aimé ce livre de nouvelle. Le niveau des nouvelles est assez constant et je trouve le niveau des textes très convenable. J’ai vraiment passé des bons moments en y lisant. Les styles et les sujets sont différents, et j’ai aimé cette diversité.



Amor in sempiternum : Une nouvelle vraiment sympa. Le style de l’auteur est vraiment superbe. C’est bien écrit, fluide, avec ce qu’il faut de détail pour nous mettre dans l’ambiance. L’amour virant à la folie et qui fini par sombrer. C’est bien, c’est beau, c’est sombre. Un petit regret : que cette histoire se passe en Angleterre. Elle aurait très bien pu se passer en France.



Aliénation : Une bonne nouvelle, je l’ai bien aimée. On plonge rapidement dans l’ambiance des universités anglaises et ses mystères, un style un peu Hammer film plane aussi. Les deux personnages principaux sont très crédibles et bien décrits. On s’y attache. L’intrigue se met très bien en place et on est tenue en haleine tout au long du récit. Une bonne découverte donc.

La comptine : pas d’avis sur cette nouvelle, car elle a été écrite par un membre de ma famille.



La plume noire : Une nouvelle très sympa, une ambiance sombre, un personnage pas sympathique du tout, franchement c’est un égoïste et machiste. Finalement, on est content à la fin de la nouvelle !



L’ankou : Pas mal ! Bon j’avoue que l’ambiance western, je n’aime pas trop. Mais la nouvelle est plutôt bien trouvée et sympathique au final, même s je trouve qu’elle tire un peu en longueur. Mais j’avoue que l’auteur (malgré le western et le côté un peu longuet parfois) a su me faire tenir jusqu’au bout et franchement, je ne regrette pas !



Le beau mariage : Encore une bonne nouvelle dans le Londres Victorien. Décidément cette période sera toujours une source d’inspiration ! Un style sympa et fluide, un beau retournement de situation et une fin…



Le bruit : Une histoire de vieux !! j’aime ! Mais je trouve que c’est peut-être la nouvelle qui rentre le moins dans le « thème » contes de l’ombre. Mais elle reste très sympa avec une fin sympa.



Le cysgodion : Si vous n’aimez pas les histoires de montres sous le lit : le lisez pas. Sinon vous ne dormirez plus. Si vous aimez les pyjamas party : ne lisez pas. Sinon vous n’en ferez plus jamais !!



Le pyramidion : Une nouvelle hommage à Lovecraft, j’avoue qu’elle ne m’a pas vraiment transporté. Elle est bien écrite est l’ambiance et sombre, et j’ai aimé le style épistolaire par e-mail. Mais j’avoue que je suis resté sur ma faim… j’ai pas compris la fin, trop édulcorée à mon goût.



Le sauveur : Un américain à Paris. Une nouvelle très sympa, qui nous tient en haleine pendant tout le texte. Vraiment bien écrite, on se sent bien dans le Paris de l’époque et dans les Beaux-Arts. Pas grand-chose à redire.

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Les Contes de l'Ombre

Plongeons dans un nouveau recueil de nouvelles fantastique avec ce livre.



Je dirais que le recueil a, pour moi, une qualité moyenne.



En effet, il y a des nouvelles de qualité fort variables. Dans l’ensemble, les histoires apportent certains aspects originaux bienvenus qui nous plongent dans des univers fantastiques très bien pensés, voire dans de l’horreur qui prend aux tripes, accrochant le lecteur et le passionnant pour l’histoire. On plonge corps et âme dans les textes, et on va de découverte en découverte avec tous les écrits de ces auteurs qui ont de l’imagination à revendre. C’est, selon moi, le plus positif du livre, car ça fait qu’il vaut la peine d’être lu et apprécié.



Par contre, on pourra reprocher que, dans la plupart des cas, la façon dont les histoires sont lançées et suivies font un peu cliché, du déjà vu qui font que (et c’est véridique, je me suis fait la réflexion), quand on arrive à certaines “phrases clés” d’une histoire, on se dit “ça y est, les choses vont se précipiter”. Pourquoi ? Parce que c’est décrit de façon fort classique, faisant qu’on reconnait les phrases qui vont faire avancer les choses pour les avoir déjà vues dans tous les clichés du genre. Cela est vraiment dommage, car ça enlève la surprise que l’originalité des histoires pouvait créer et nous donne une impression de déjà vu qui n’aurait pas été là sinon.



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Les Contes de l'Ombre

​Mon avis:





Je remercie les Editions Lune Ecarlate pour cette découverte dans le cadre de notre partenariat.







Ce recueil est rempli de bonnes surprises !

Il y a certaines nouvelles qui m'ont fait passer de vrais bons moments de lectures.



Par exemple, j'ai beaucoup aimé « La Comptine », c'est une nouvelle qui est extrêmement bien écrite et le fond de l'histoire est très intéressant.



Il y a aussi « La Plume Noire », celle-ci est vraiment géniale, la fin est très surprenante, bien trouvée, de plus cette nouvelle évoque le monde des écrivains, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Il y en a une autre qui m'a beaucoup plu, c'est « Le Bruit », l'auteur m'a bien eu, je m'attendais à une autre fin et j'ai été surprise par quelques rebondissements.



« L'Ankou » est une nouvelle qui m'a ramenée en enfance, elle évoque les peurs que nous avons tous eu étant enfant.

Est-ce qu'il y a un monstre sous notre lit et à quoi ressemble-t-il ?

L'auteur a créé un petit cocon familial, une chambre d'enfant, un lieu ou le calme et l'amour devrait être à l'honneur, mais il y a une ombre au tableau ...

Vous allez voir que l'auteur a très bien mené son histoire et la fin est juste top, même si elle est un peu prévisible.



Les autres nouvelles mon moins saisi, par exemple « Le Pyramidion », bien que je trouve le thème plutôt intéressant, je n'ai pas apprécié la façon dont elle est écrite.

En fait, c'est une multitude de lettres écrites à une jeune fille qui s'appelle Alex. Nous lisons ces lettres, qui les unes après les autres nous font comprendre l'histoire.

Ce que je n'ai pas apprécié, c'est que nous n'avons pas toutes les correspondances, nous lisons seulement les lettres de Lisa écrites pour Alex, mais pas les réponses d'Alex écrites pour Lisa.





Pour conclure :



« Les Contes de l'Ombre » est un recueil que je trouve qualitatif et très diversifié.

Moi qui suis plutôt friande des recueils de nouvelles, j'ai été gâtée avec celui-ci.

Ce que j'ai préféré, ce sont les plumes des auteurs, je trouve que toutes les nouvelles sont extrêmement bien écrites, c'est agréable et très plaisant.

Certaines nouvelles me laisseront un bon souvenir comme celle du poète ou celle du monstre sous le lit, d'autres seront vite oubliées, mais dans l'ensemble, j'ai bien aimé.





Lily
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Les Contes de l'Ombre

J'ai trouvé ce recueil assez moyen, je pensais que les nouvelles me plairaient plus mais cela n'a pas vraiment été le cas. Certaines intrigues sont connues, certaines nouvelles sont trop longues et lassantes à mon goût mais c'est un recueil qui se lit rapidement et l'ambiance du XIXème est bien retranscrite.



Je pense que dire, dans le synopsis, que les nouvelles sont dignes du grand Edgar Poe, c'est quand même énormément exagéré. En fait, tout le résumé est présomptueux et audacieux alors que je n'ai pas du tout frissonné...
Lien : http://www.yuya.fr/chronique..
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Les Contes de l'Ombre

10 nouvelles dignes des contes noirs du XIXe siècle chers à Edgar Poe.



L’accroche est ambitieuse, la référence à Edgar Poe, audacieuse. Beaucoup trop. Car ces contes de l’ombre sont très loin de pouvoir prétendre rivaliser avec les maîtres de l’horreur de l’époque. Disons-le tout de suite.



Des histoires qui vous feront frissonner, des histoires qui vous rappelleront l’enfant que vous étiez il y a encore quelques années, l’être inquiet qui regardait sous son lit de crainte de trouver un monstre. Des contes où les ombres abritent vos peurs les plus profondes.



Là encore, le résumé prometteur est contredit par la réalité du recueil. Je n’ai pas eu peur ni frissonné une seule fois durant ma lecture. Vous me trouverez sans doute parfois un peu sévère sans doute mais la référence à Edgar Allan Poe m’a beaucoup agacée. Je trouve cela assez présomptueux de se réclamer des grands auteurs de contes noirs du XIXème. Même si je sais que cela fait partie du jeu de l’argument marketing. Mais quand même…On ne touche pas au « Maitre » ;)



Trois-quatre nouvelles sympas à lire sur un total de dix, ça fait une moyenne honorable.



- "Amor in Sempiternum" de Nicolas Saintier



Joliment écrit mais un peu trop romantique à mon goût. Néanmoins, l’ambiance gothique est plutôt bien construite.



- "La Comptine" de Xian Moriarty



Je n’ai pas du tout accroché. Une nouvelle bien brouillonne, bancale avec beaucoup de descriptions inutiles et de longueurs répétitives et tout ça pour une fin très clichée.



- "La plume Noire" de Nicolas Kempf



Ma nouvelle préférée d’entre toutes et la plus réussie pour moi. Une excellente histoire, très bien écrite de surcroît, ce qui ne gâche rien.



- "Le cysgodion" de Gaëlle Dupille



Une nouvelle beaucoup trop longue qui part dans tous les sens, l’intérêt du lecteur peine à être retenu car passé l’entame mystérieuse du récit, le suspense se dilue dans les répétitions et les scènes inutiles. Dommage, l’idée était bonne, son traitement beaucoup moins. Plus courte, plus nerveuse, je pense que la nouvelle aurait été vraiment flippante. Là, je l’ai hélas trouvé plate et trop jeunesse. Une sorte de Chair de Poule de RL Stine, version courte.



- "Le pyramidion" de Frédéric Bouix

Même remarque que pour la nouvelle précédente. Trop long, beaucoup trop long. Une bonne idée narrative (faire raconter l’histoire par le biais d’e-mail échangés entre deux amies d’école) gâchée par un traitement poussif et une histoire dont on désespère de voir le bout. Et, le plus décevant: un happy end de bien mauvais aloi. Sans être sadique, (quoique…), je trouve que tout s’arrange de trop heureuse manière!



- "Le Sauveur" de Catherine Loiseau



Rien que du très classique dans cette nouvelle. Nous somme en terrain connu car le sujet principal de l’intrigue a bien souvent été usité ailleurs. Néanmoins, c’est plutôt bien écrit, l’ambiance du Paris du XIXème siècle est soignée. Une nouvelle qui sans être passionnante ou ébouriffante, n’ennuie pas et se lit agréablement.



"Aliénation" de Fanny Rieubon

Un début intrigant qui part vite en cacahouètes! Cette nouvelle est construite en deux parties : et c’est là que le bât blesse. Car si la première enquête, une traque au fantôme dans une université anglaise très chic est assez sympa dans l’ensemble, la seconde aventure du duo d’amis, ruine cette bonne impression initiale. Pourquoi cette double couche ? La nouvelle aurait très bien pu se clore sur la résolution de cette première énigme. La suite selon moi inutile, je n’ai pas compris ce qu’elle faisait là, était dispensable ou aurait pu faire l’objet d’une autre nouvelle indépendante avec d’autres personnages. Car au final, l’ajout de cet épisode est fortement préjudiciable à l’ensemble. Au point que cette nouvelle se révèle finalement too much. Elle est trop tout pour moi : trop longue, trop diluée, trop clichée, trop déjà-lu et la fin aux effets trop appuyés et démonstratifs en devient, de fait, grotesque.



- "L’Ankou" de Yan Pernel



Ma seconde nouvelle préférée du recueil. Une écriture maitrisée. Un style agréable. Un personnage de shérif, certes caricatural, mais nanti d’une certaine étoffe, d’une certaine profondeur. Quel dommage que l’intrigue ne soit pas plus surprenante et que la chute soit aussi invraisemblable. Pour mou, la fin trop tirée par les cheveux ne fonctionne pas et se devine aisément ! Une nouvelle tout à fait honorable.



- "Le Bruit" de Béatrice Ruffié Lacas



J’ai terminé cette nouvelle, comment dire…dubitative. Elle m’a laissé assez indifférente. Je suis restée extérieure à l’histoire. Une chute inattendue, certes mais qui tombe comme un cheveu sur le ketchup ! Elle ne me laissera que peu de souvenirs.



- "Le Beau Mariage" de Henri Bé

Cette nouvelle figure troisième dans mon top. Certes, elle est prévisible. J’avais notamment deviné la chute dès les premières pages mais une exécution sympathique et une écriture fluide et agréable, font de cette histoire, une lecture plaisante.



En conclusion :



Mon top 3



"La plume Noire" de Nicolas Kempf



"L’Ankou" de Yan Pernel



"Le Beau Mariage" de Henri Bé



Somme toute, les sujets sont peu originaux, les intrigues déjà lues ailleurs, les ficelles grosses et apparentes, les clichés abondants et les chutes, bien peu surprenantes.

Néanmoins, malgré ses défauts et ses maladresses, Les Contes de l’ombre, est un recueil qui, dans l’ensemble, se lit rapidement et sans déplaisir trop prononcé.
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Les Contes de l'Ombre



Une jeune fille qui hante un cimetière, une épouse qui prend possession du corps de son mari, un monstre sous le lit d'un enfant ou des sons étranges sont là certains axes que les auteurs ont choisi d'aborder dans ce recueil plutôt sombre. Certains d'eux me sont inconnus, mais je dois dire que leur écriture est jolie, fluide et leur intrigue plutôt bien posée. En dehors de ça, je suis assez partagée : j'ai aimé sans aimer. Ou plutôt, je ne sais pas si j'ai aimé ces différentes nouvelles ou non. Ma lecture fut agréable. Le thème de l'ombre abritant nos plus grandes peurs est bien abordé et de manière varié. Au delà de ça, je n'ai pas été spécialement touchée par les différents personnages. On ne peut pas dire non plus que les nouvelles sont trop courtes puisqu'elles se suffisent à elles-même pour être imprégné de l'univers créé par chaque auteur. Mon avis pourrait sembler étrange, mais je ne sais pas comment expliquer mon manque total de choix définitif sur mon ressenti sur ce recueil. Je vous invite donc à juger par vous-même cet écrit.
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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Les Contes de l'Ombre

Avant de commencer, je tenais à remercier Nathy des éditions Lune Ecarlate pour avoir proposé ce recueil en service presse et pour avoir accepté ma demande surtout. Lorsque je l’ai eut entre les mains (sortie papier suite à l’envoi du pdf), j’ai feuilleté, histoire de voir de quoi cela allait parler et je me suis mise à commencer du début un matin, fini le soir même. J’ai vraiment apprécié cette lecture, dix petites histoires sortant de l’ombre. Je ne compte pas parler de toutes, mais au final, je résumerais le fait que toutes sont écrites d’un style différent, mais c’est ce qui fait que ce recueil est divertissant et enrichissant, des auteurs distincts qui nous apportent leur façon de nous faire lire leurs écrits. J’aurais du mal à dire laquelle serait ma préférée tout simplement parce que j’ai eut un mal fou à les lâcher, les unes comme les autres.



Amor in Sempiternum de Nicolas Saintier, est un hommage à l’amour éternel, difficile de ne pas être ému par ce qui va arriver à Viviane et Allan, un très beau couple pour qui tout allait très bien, mais dans un tel recueil, il faut bien se dire que tout est bien qui fini… bien ?



Aliénation de Fanny Rieubon, il s’agit d’une amitié entre deux jeunes hommes, Jared et Lloyd qui vont découvrir le surnaturel d’une manière particulière. Le destin de ces deux hommes sera bien différents l’un de l’autre, mais je pense que Jared à la paix demandé, contrairement à Lloyd.



La Comptine de Xian Moriarty, à une fin très particulière, inattendue, malgré le déroulement de l’histoire. Qui aurait pu croire qu’un cimetière recelait tant de trésors ? La façon dont elle est écrite est véritablement admirable.



La plume Noire de Nicolas Kempf, serait, je pense l’une de mes préférés, dans le top 3. Estang est un jeune homme qui tente de percer dans le métier de l’écriture en tant que poète, mais son inspiration semble dur à garder, surtout avec le travail minable qu’il à dans un journal nommé la calèche. Une rencontre inattendue avec une jeune femme, et Estang va se retrouver dans une spirale infernale, mais surtout démente. Le poète va être prit au jeu des mots et la fin est totalement surprenante !

« Ils avaient attendu le milieu de la nuit. L’heure obscure où dort l’honnête homme. Ils étaient deux. Des amateurs, des occasionnels. Ils s’y étaient repris plusieurs fois pour forcer la serrure. Avec un fracas à réveiller tout l’immeuble. Heureusement pour eux, ici, personne ne se mêlait des affaires des voisins. Ce qui les frappa tout de suite, à l’entrée de l’appartement, ce fut l’odeur. Une puanteur de charogne leur sauta aux narines.

L’odeur, et le froid. Il faisait plus froid qu’au-dehors, dans la nuit de décembre.

L’odeur en aurait fait reculer d’autres, mais ils ne voulaient pas repartir bredouilles. Ils avaient le cœur bien accroché. »



L’Ankou de Yan Pernel, serait dans mon top 3 également. En tant que Bretonne, je ne peux qu’approuver ce choix, même si la façon dont l’Ankou est décrite est différente de nos légendes. Mais c’est une façon de montrer nos peurs de ce qu’il peut y avoir dans l’inconnu et les explications données à la fin paraissent si véridiques que cela en donne des frissons. En tout cas, la fin est tout simplement à vous glacer le sang !



Le Beau Mariage de Henri Bé, raconte l’histoire d’une jeune fille de bonne famille qui se doit de faire un beau mariage, tout comme le titre l’indique. Bien entendu, le début est parfait en tout point, mais pour faire partie de ce recueil, il est impossible que la fin soit véritablement heureuse, quoique, cela dépend de quel point de vue nous sommes. Un parfait clin d’œil au mariage de convenance de l’époque et surtout au charlatan !



Le Bruit de Béatrice Ruffié Lacas. Que dire de cette nouvelle qui m’a… scié par sa fin totalement imprévisible ?



Le cysgodion de Gaëlle Dupille, fait partie de mon top 3, maintenant vous savez lesquelles sont délectables, autant qu’un met succulent. Tiens en, parlant de mets, cette nouvelle est un délice. Rappelez-vous du monstre dans le placard ? Non, je ne parle pas de Monstres et Cie, mais bien de nos peurs d’enfants, le noir qui nous fait entendre du bruit et nous fait croire à ce monstre. A quoi ressemble t-il ? Pourquoi est-il ici ? Tout se passe dans la chambre d’enfants, où calme et sérénité ne sont que de vains mots et où vos peurs les plus profondes sont bien réelles ! Très contente de cette fin, cela ne pouvait pas se terminer sans qu’il n’y ait de préjudices. Non, je ne suis pas sadique, mais un peu parfois mdr !



Le pyramidion de Frédéric Bouix, une histoire que j’ai un peu moins apprécié, je pense que c’est la façon dont elle est écrite. Pourtant c’est original d’avoir une personne qui envoie des mails pour raconter ce qui lui arrive, mais j’ai eut du mal à accrocher, par contre, un gros coup de cœur pour le grand-père de la jeune fille, venu en vacances chez lui avec sa petite sœur !



Le Sauveur de Catherine Loiseau, la dernière histoire de ce recueil. Griffin et Louis, deux jeunes hommes, passionnés de peinture, étudiants même dans cet art vont faire la rencontre d’une jeune femme la Baronne Drikenov Natalia. Très belle femme, vu les descriptions de l’auteure, très intrigante et mystérieuse. Tout va tourner autour de cette femme et c’est impliqué de telle manière que l’on se demande qui est fou, qui se trouve réellement dans la réalité et j’avoue avoir été surprise de la fin, je me demande même ce qui va se passer pour Griffin…

« En les découvrant, je compris pourquoi les Beaux-Arts avaient choisi de les garder. « Splendides » ne rendait pas encore justice à ces peintures. Je reconnus deux portraits de Natalia, l’un de plain-pied, l’autre du buste et du visage. Les couleurs étaient admirables, vibrantes, profondes et subtiles sans jamais se révéler agressives. Le rendu des tissus et de la peau était à couper le souffle. Je dus me retenir de toucher le tableau, pour caresser le satin de la robe et le velours du fauteuil. Quant à la figure, Louis avait su capter l’intensité du regard, l’expression délicate des traits. Je me trouvais devant un chef-d’œuvre.

Mais passé le premier émerveillement, une sourde angoisse commença à m’étreindre. »



Pour conclure, je pense que toute la maison à compris que j’avais apprécié, tant j’ai pu raconter les histoires de vives voix et par cet avis j’espère vous avoir donné l’envie de le lire, car les auteurs ont tous une manière de vous transporter dans leur univers. Le petit plus, c’est que la plupart des histoires se passent quelques siècles avant le notre et j’aime beaucoup cette époque.



Avis complet : http://chroniqueslivresques.eklablog.com/les-contes-de-l-ombre-collectif-d-auteurs-a105447538
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Les Contes de l'Ombre

« Les contes de l’ombre » sont une anthologie éditée par Lune Ecarlate, qui réuni des nouvelles dans le plus pur style fantastique XIXe. Une de mes nouvelles est au sommaire de cette anthologie, c’est gage de qualité, non ? (Comment ça ma tête ne passe plus les portes ? Mais non, pas du tout voyons ! Par contre c’est marrant, je suis un peu serrée au niveau des chevilles). Bref, trêve de plaisanterie et petit tour d’horizon.





Amor in Sempiternum, Nicolas Saintier

Une belle nouvelle sur une histoire d’amour qui transcende la mort, le ton et le thème m’ont assez rappelé la nouvelle « Vera » de Villiers de L'Isle-Adam. J’ai beaucoup aimé.





Aliénation, Fanny Rieubon

Une école anglaise abrite de biens sombres secrets…

Je suis un peu plus mitigée sur cette nouvelle, j’ai trouvé que l’intrigue était trop touffue pour une simple nouvelle, l’histoire aurait mérité d’être développée sur un format plus long (genre novella), d’autant plus que l’écriture est vraiment très travaillée (typiquement XIXe, un régal) et que l’auteur arrive à bien camper ses personnages et à planter un décor mystérieux et intrigant.





La comptine, Xian Moriarty

Un groupe de pilleurs de tombes en visite dans un cimetière va faire une terrible rencontre.

J’ai bien aimé ce texte, notamment à cause de son ambiance morbide. L’apparition est assez effrayante, sa comptine macabre reste bien en tête.





La plume noire, Nicolas Kempf

Un écrivain en mal d’inspiration fait une terrible rencontre qui change sa vie.

Direction les cercles artistiques, pour cette nouvelle. Nous suivons les pas d’un écrivain qui peine à écrire ce qu’il pense être l’œuvre de sa vie. La rencontre avec une mystérieuse femme va faire basculer sa vie, pas forcément dans le bon sens. J’ai bien aimé la plume de l’auteur et apprécié la chute de ce texte.





L’Ankou, Yann Pernel

Dans une ville du Far West, un vieux Marshall est confronté à une horrible série de meurtres.

Petit tour en Amérique pour une ambiance western ce coup-ci, j’ai beaucoup aimé l’angle d’approche de cette nouvelle (assez original, et très bien rendu au niveau de l’ambiance, on sent presque le soleil écrasant et la poussière en lisant le texte). L’intrigue est bien menée de bout en bout, un très bon texte.





Un beau mariage, Henry Bé

Emily vient de se marier, elle aime son époux et sa nouvelle vie, tout va pour le mieux. Jusqu’à ce que des rêves étranges peuplés d’airs de piano et de jeunes femmes mutilées viennent la hanter.

Une de mes nouvelles préférées du recueil : bien écrite, très bien menée, angoissante, et avec une fin grandiose.





Le bruit étrange, Ruffié Lacas

Un vieil homme est hanté par des bruits étranges qui résonnent dans son appartement. Est-ce le fantôme de sa femme décédée qui tente de communiquer ?

Je suis partagée pour cette nouvelle : j’ai bien aimé l’écriture, la manière qu’a l’auteur de nous emmener là où il le désire, j’ai beaucoup aimé la chute. Mais d’un autre côté, avec son contexte plus moderne, j’ai trouvé qu’elle détonnait un peu dans le recueil. Un bon texte malgré tout, qui vaut le détour notamment pour sa fin.





Le Cysgodion, Gaëlle Dupille

Mais quelle est cette étrange créature qui rampe sous le lit de Simon ? Et que veut-elle, au juste ?

Qu’est-ce qui se cache sous le lit, une question qu’on s’est tous posée étant enfant et à laquelle cette nouvelle répond de manière effrayante. J’ai beaucoup aimé cette nouvelle où l’horreur monte graduellement, même si j’ai trouvé que le plus terrifiant n’était pas le Cysgodion, mais plutôt la facilité qu’a Simon de sacrifier ses amis et sa famille pour ne pas être mangé.



Le pyramidion, Frédéric Bouix

Lisa, en vacances dans le Luberon, trouve avec sa sœur et son cousin l’entrée d’un vieux puits et un mystérieux artefact en forme de pyramide. Mais quelle est cette créature qui guette dans l’ombre du puits ?

Je pense que c’est ma nouvelle préférée du recueil. J’ai beaucoup aimé la forme (les mails de Lisa envoyés à son ami, racontant les évènements) qui renouvelle agréablement le genre épistolaire. L’intrigue est bien menée, les personnages attachants, et il fleure sur cette nouvelle un parfum de Lovecraft qui ne saurait me déplaire.

Juste un petit bémol pour la fin qui est curieusement optimiste, compte tenu de la tonalité de la nouvelle et de la chose tapie dans les ténèbres qui guettait les enfants.



Le sauveur, Catherine Loiseau

Griffin et Louis sont deux étudiants en peinture à Paris, pour qui tout bascule quand Louis croise la route d’une belle baronne. Qui est-elle réellement ? Et que veut-elle à Louis ?

Pour découvrir cette nouvelle, le mieux est encore de lire le recueil (qui vaut le détour) que vous pouvez vous procurer ici. N’hésitez-pas, vous ne serez pas déçus.


Lien : http://catherine-loiseau.fr/..
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Les Contes de l'Ombre

Je reste très dubitative sur cette anthologie, car certains texte n'ont rien du style d'Edgar Poe demandé. J'y ai trouvé un texte dont le ton m'a perturbé, car s'adressant plus à des enfants, mais dont la dureté ne leur convenait pas du tout, et deux autres franchement moyens. Il aurait pourtant fallu peu de travail pour qu'ils se tiennent, à commencer par une bonne correction. Pour les autres, ils sont franchement de bonne qualité, certains étant même extrêmement bien, même si pas dans le bon tempo ( Edgar Poe), ils restaient dans la bonne catégorie et montraient le talent et l'imagination de leurs auteurs. Il y a donc des auteurs à découvrir. Et pour ce prix là, on peut facilement le glisser dans une liseuse pour Noël.
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