Gaëtan Faucer

Chouette petit texte publié chez Lamiroy. Difficile decréer un climat en si peu de lignes mais exercice réussi par le gentil Thierry-Marie qui anime les soirées littéraires depuis des années à Espace Art gallery, reprenant le flambeau laissé depuis le décès de Robert Paul, père de ce projet. Comme toujours, Thierry-Marie déploie une écriture fine et fluide, pleine de sensibilité. Un petit livre qu'on lit en vingt minutes e forcément d'une traite. Idéal pour mettre dans sa poche (vu le format rikiki) et à lire dans le tram, le métro ou durant une heure de pause au bureau.

Avec le numéro 23 de L’Article, cette originale collection des Editions Lamiroy au format 10 x 14 cm consacrée à des grands noms des Lettres, Gaëtan Faucer s’inscrit à la fois dans l’air du temps où les éditeurs, surfant sur la popularité de leurs classiques, cherchent à dénicher, quand ils n’en composent pas de toutes pièces, des raretés ou inédits de leurs grands écrivains, tout autant qu’il fait signe vers les supercheries littéraires tout en questionnant sur la paternité, la propriété d’une œuvre, dans le sillage d’un Borges ou bien, comme l’indique Maxime Lamiroy dans son éditorial, de Roman Jakokbson à propos de Maïakovski.

Guitry lui-même a dit : Shakespeare n’a jamais existé, toutes ses pièces sont l’oeuvre d’un autre qui s’appelait également Shakespeare.

« Ainsi, Faucer imagine qu’il aurait retrouvé, dans une malle, comme il se doit, une pièce inédite du grand dramaturge, et aussi cinéaste d’exception, intitulée Lhomme de la situation, « une histoire drôle et agréable à regarder » dans le milieu théâtral, avant qu’on apprenne que…

Ce texte qui joue sur les ressorts dramatiques, les trompe-l’œil et les faux semblants, se veut un hommage à un maître du théâtre mais aussi de l’aphorisme, chers à Gaëtan Faucer qui, lui-même, a écrit, dans L’année des d(i)eux : Aucune vérité ne remplace un vrai mensonge.



Le présent texte nous apprend bien des choses et des anecdotes au sujet du dramaturge qui savait se mettre scène dans la vie mondaine, avec humour et un sens de la composition. Faucer met un point d’honneur à corriger l’opinion commune sur la supposée misogynie du personnage, en posant notamment cette question : « Qui a été le premier auteur moderne à offrir la femme un premier rôle ? »

Un titre et une collection à découvrir – si ce n’était pas déjà le cas !

Eric Allard
Lien : https://lesbellesphrases2644..

Quand Gaëtan Faucer parle d’un de ses maître, Molière, je ne peux qu’être ravie, voire subjuguée.

Un délice littéraire et théâtral. Bravo Gaëtan !

Vive le théâtre, vive toi.

« Pensons Molière, pensons théâtre ».

Pensons Gaëtan, pensons théâtre. Pensons à son retour sur les planches à partir du 17 février pour des moments fabuleux avec Molière. 🤍

« Les mots de midi » est le premier recueil de citations que j’ai lu de Gaëtan Faucer. Une bible pour moi !

Je suis très attachée à cet ouvrage et j’ai beaucoup de plaisir à le relire.

J’ai découvert en Gaëtan, un véritable maestro des mots avec lesquels il jongle et joue avec aisance, finesse, humour, gravité parfois. Ses citations amènent toujours à la réflexion. Bravo 👏

Un très bel hommage à l’un des grands maîtres de Gaëtan Faucer :

Sacha Guitry. Un pur régal !

Un plaisir à lire et relire !

Immense bravo 👏

Vive la littérature et le théâtre !

Quand Sacha Guitry écrit :

« Théâtre, je t’adore. », ça pourrait aussi être des mots de Gaëtan Faucer.

Quand « Bed & Breakfast » devient « Bad & Breakfast » …

Un livre qui se dévore d’une traite ! J’ai beaucoup aimé la fantaisie, le fantastique et le mystère qui y règnent… Bravo à Gaëtan Faucer, à son imagination débordante, à la finesse de ton écriture, à ses références mythologiques.

En un mot : un livre qu’il faut lire et garder dans bibliothèque !

Déjà rien que le titre « Le hasard arrive toujours à l’improviste » : j’adore ! Il annonce la suite….

Un style talentueux et personnel signé Gaëtan Faucer !

Des myriades de citations, toutes plus belles les unes que les autres.

Bref, je le redis : j’adore 🥰 .

A lire absolument.

On retrouve à nouveau toute la finesse de Gaëtan Faucer dans ce recueil de citations.

Des rafales d’aphorismes, qui touchent toutes les thématiques.

J’aime son style et sa façon de croquer la vie par les mots, par ses jeux de mots, par leurs doubles sens.

C’est juste génial 👌

Je suis fan 🥰

Un enquêteur privé, al Mad Jerod, débarque au Belize, un paradis fiscal situé à proximité des frontières du Mexique et du Guatemala, et plus précisément dans le très mystérieux hôtel où le fils de sa cliente aurait disparu. On attache sa ceinture et on embarque dans un micro-thriller en huis-clos qui nous tiendra en haleine jusqu'à la dernière ligne.

La langue est sobre, dynamique, le récit intrigue à chaque bout de page. Bref, on redécouvre ce plaisir nu et naturel, essentiel et viscéral, du conte, tel qu'un Romero, au cinéma, l'a distillé dans ses premiers films de zombies. Tout en songeant à certains épisodes de la mythique série The Avengers/Chapeau melon et bottes de cuir.

Philippe Remy-Wilkin
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Les poèmes qu'il propose sont textes de moraliste attentif à la vie quotidienne, qu'un long journal en vers sert, au fil de poèmes assez longs, toujours titrés et dont les thèmes variés vont de l'existence au plaisir, en passant par l'idée de la mort, celle de la fin du monde, celle encore du doute qui peut envahir "le libre libertin", parfois englué dans "la vacuité" des existences. Du désir charnel à la mort de tous les plaisirs, le parcours semble classique, et pourtant. Le poète, encore jeune, dans la quarantaine, assume toutes les questions qui le chevillent à la vie nombreuse et multiple qu'il mène, sur plusieurs fronts (écriture, théâtre, conférences).

Se méfiant des images, le poète relate, se raconte, s'analyse, cède à la mélancolie, vrille dans les gestes posés, dans les audaces assumées; il est ce pur-sang, ivre de vie, ivre de corps, mais si sensible à l'altération probable, prévisible.

Il passe au "lance-flammes" les idées toutes faites, les sensations conventionnelles, et se livre à une radioscopie de nos desseins les plus complexes, avec "l'oeil" aiguisé et l'appétit bien ouvert, aux autres. Pour être assez pessimiste, le livre n'en délivre pas moins une connaissance âpre des réalités ressenties au plus vif.

Aussi le recueil interpelle.

Philippe Leuckx pour NOS LETTRES.
Lien : https://www.facebook.com/phi..

À travers les pages de ce recueil, Gaëtan Faucer déploie une élégance singulière pour mettre en lumière les fragments éparpillés de la vie quotidienne. Son œuvre offre une réflexion profonde sur l'essence de l'existence, la mortalité, les plaisirs et bien d'autres thèmes. Les poèmes, libérés de toute contrainte, se révèlent avec une franchise saisissante, empreinte de nuances parfois obscures, destinées à l'œil perspicace, capable de déchiffrer les subtilités entre chaque ligne.



Une lectrice Instagram @sainte.nina @davina.cazalbou

Quatorze auteurs se donnent ici rendez-vous pour mettre le Soleil à l’honneur. Des textes, tantôt imaginaires, romancés, scientifiques, tantôt loufoques, provenant d’une autre galaxie, ou d’autres totalement barrés permettent au lecteur de ce délecter de quelques mots sur ce thème qui réchauffe l’esprit et le corps. De l’humour, de l’audace, du cynisme, de la science grâce à ce panel d’auteurs à la plume très différente qui permet au lecteur de passer un agréable moment de lecture.

Dans ce recueil, d’une belle intensité, à la fois grave et lumineuse, Gaëtan Faucer aborde les thématiques existentielles. Quelle belle flamme que ce « Lance-flammes » !

« Le mot ne trahit pas, une fois posé, il ne s’oublie jamais. »

Immense bravo !

Lire LANCE-FLAMMES de Gaëtan Faucer peut se faire au hasard des pages de ce recueil. Poèmes qui tracent des sentiers qui nous embarquent, nous perdent, font vibrer des cordes sensibles, émeuvent, interpellent. Vers libres, libres comme les espaces que Gaëtan Faucer habite. Artiste en liberté d'expression de ses émotions, états d'âme douloureux, multiformes, dans un monde qui s'interroge sur son devenir. J'ai relu certains passages à voix haute ; le théâtre se devine dans ce stand-up audacieux car poétique.

Ecriture-eau, fluide, qui se joue des 'cailloux-aspérités' qui entravent nos quotidiens d'humains, s'allongent sur des fonds sablonneux, parcourent le temps, l'univers mais, me semble-t-il, finit par jaillir dans la clarté de la flamme. Celle de l'artiste, bien vivante. C'est un objet d'art. Et la couverture du recueil de Hugues Hausman, le prélude. Anne Victoria Henrard

Après avoir assez récemment lu un recueil d’aphorismes et un autre de poésie de Gaëtan, je viens de lire cette courte pièce de théâtre, la toute première qu’il a écrite il y a bien longtemps déjà, vingt ans indique son éditeur qui vient de la publier. Cette courte pièce raconte une histoire qui ressemble à un fait divers virant vite au thriller. Difficile de faire le pitch de cette pièce sans prendre le risque d’en dévoiler une bonne partie, je vais donc en dire le minimum juste pour situer l’intrigue dans son contexte. Maxime, un jeune homme reçois tôt le matin un appel téléphonique de sa mère qui s’inquiète de sa santé et de son bien-être, il souhaite expédier au plus vite cet appel quand on frappe à sa porte. Son ami Gustave entre précipitamment en lui annonçant qu’on a retrouvé Pierre, leur ami commun et même successivement plus, dans la position dans laquelle Rimbaud a figé le Dormeur du val. Les deux amis engagent un dialogue vif sur ce que fut Pierre pour eux, tout en soulignant qu’il n’était pas que le bon gars, le petite ami, qu’ils appréciaient tous les deux. Le dialogue cerne de mieux en mieux la personnalité de Pierre et les rapports qu’ils ont eus avec lui jusqu’à la révélation finale…

Gaëtan était encore un tout jeune auteur quand il a écrit cette pièce très courte dont l’intrigue est très adroitement conduite et la chute fort bien amenée. Son style littéraire, son écriture très fluide et ses répliques acérées apportent beaucoup de vivacité à la scène en même temps qu’ils lui confèrent un fond très culturel avec l’allusion au poème de Baudelaire : « Bouche ouverte, tête nue, / Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu … ».

Ce texte donne envie de voir cette scène sur les planches et surtout d’entendre le texte dit par des comédiens pour en apprécier le ton, le rythme et la musique.

Denis Billamboz
Lien : http://mesimpressionsdelectu..

Je lis peu de recueils de poèmes, et pourtant je me suis régalée de celui-ci, profond et inspirant. Il se divise en cinq parties et propose une visite de l'âme intime tout en restant toujours pudique.

La plume de Gaëtan Faucer est aussi élégante qu'érudite, un vrai plaisir de lecture !

Gaëtan Faucer a déjà présenté des destins chez Lamiroy : Molière, Guitry.

Le voici se mettre, dans cet article, à la place de la "scandaleuse" diariste Anaïs NIN ! Pour retracer ce "destin" hors norme, l'auteur suit quelques épithètes : "amante", "amoureuse", "libre". L'écrivaine fut, il est vrai, comme tant d'autres femmes (Olympe de Gouges, Madame de Staël, Colette), à la pointe du combat pour les droits d'une femme à être elle-même, libre d'entraves et de chaînes. Dans une langue souple, fluide, osée, l'écrivain d'aujourd'hui n'a aucune peine à se glisser dans les habits d'Anaïs : sa franchise, sa soif d'être aimée et d'aimer, sa beauté, sa profonde liberté.

Celle qui fut honnie, conspuée, a, grâce à son "Journal", fait taire les ingrats, les hommes jaloux de sa liberté d'écrire, les malfaisants de toute espèce.

Le "Journal" reste, comme un défi aux paresses mentales, aux mentalités archaïques. En peu de pages, c'est une figure qui jaillit de la prose.

Du beau travail !



Philippe Leuckx pour NOS LETTRES.
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