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Critiques de George A. Romero (23)
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Empire of the Dead, tome 1

CHALLENGE PETITS PLAISIRS ( 20/40)



Voici le premier tome d’empire of the dead, de George Romero. Tous les fans de zombies connaissent Romero pour sa série de films cultes (surtout les premiers). Quand j’ai vu ce livre lors du dernier masse critique, je me suis positionné uniquement sur celui-là, tant j’avais espoir de l’avoir et de le lire. Merci d’ailleurs à Babelio avec ce dernier masse critique spécial BD.



Dans ce premier tome, on nous propose une vision nouvelle des zombies, ceux-ci faisant preuve d’intelligence et étant exploités par les humains. Ce tome intègre également les vampires, gros atout de la série.



J’avais donc bon espoir que cette lecture soit palpitante, mais hélas j’ai très vite été refroidi dans mon élan. En effet, les vampires ne sont pas vraiment utiles dans ce tome, et s’avèrent être une caricature des classes dirigeantes aisées qui vampirisent le peuple.



Les zombies ne sont pas mieux exploités hélas. Eux ont au moins le mérite de ne pas sombrer dans la caricature, mais a trop vouloir les rendre intelligents, on a du mal à voir ce qu’ils sont censés apporter au récit.



Que dire des dessins qui sont catastrophiques. Pas de narration, uniquement des bulles de dialogue, des couleurs trop identiques, un mélange de bleu, vert et rouge mal exploité et le sentiment qu’il n’y a pas d’action dans les cases.



On dirait bien que Romero ne sait plus quoi faire de sa saga et tente les expériences de plus en plus maladroites. S’attaquer aux vampires et au zombies en comics, il fallait oser car avec Walking Dead et American Vampire, la concurrence est rude. Pour ma part, l’aventure se termine ici. trop brouillon, trop creux.
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Empire of the Dead, tome 1

Rien à redire sur le dessin, c'est du Marvel de base, et ce n'est de toute façon pas, pour moi, l’intérêt de cette BD. L’intérêt, c'est évidement le scénario de George Romero, et pour ce qui est zombie, on est devant l'unique maître du genre. On sentait déjà dans l'évolution de ses films que ses zombies avaient des envies d'intelligence. Voilà c'est fait, une BD avec, en vrac, du mort-vivant pensant, des dirigeants aussi vampires que corrompus, et... l'attaque de New-York par des rebelles confédérés. Le premier tome donne le ton.
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La nuit des morts-vivants

Niveau angoisse, on est servi, j'ai été happé, je n'ai pu lever mon nez de mon livre avant la fin. Maintenant, l'écriture est assez plate, comme un compte-rendu, ça aurait pu faire un bon synopsis de film, d'ailleurs, C'EST un synopsis de film qui a été romancé. On peut polémiquer sur l'intérêt de mettre un film en roman, mais bon, je n'ai pas vu le film et l'effet d'angoisse a fonctionné, et j'ai passé un moment de lecture distrayant, alors que demander de plus, objectif atteint.
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Empire of the Dead, tome 1

Merci à Babelio et aux éditions Marvel, et à Masse Critique pour cette magnifique bande-dessinée signée George A. Romero - au scénario - et Alex Maleev - à l'illustration.

New-York, futur proche... Les zombies ont envahis la planète - on retrouve là bien évidemment le thème cher à Romero - et les humains épargnés essayent de vivre normalement.

Chandrake, le maire, profite royalement de cette époque chaotique. Le S.W.A.T. est devenu sa milice anti-zombie, et il a fait construire une arène dans Central Park pour des combats de zombies, divertissement très prisé par les bien-nantis de Manhattan.

(On notera que l'on retrouve une atmosphère connue, comme un air de déjà-vu, et pour cause, on est dans la même configuration que dans le 3ème film de Romero : Land of the dead, 2005.)

Les zombies, ces nouveaux gladiateurs, sont dénichés, puis dressés par Paul Barnum, mystérieux homme au charme de bad boy.

Lors d'une descente en ville pour approvisionner ses stocks, il tombe sur le docteur Penny Jones, ancien pédiatre reconvertie en chercheuse, qui s'est donnée pour mission de découvrir l'intelligence des zombies. Elle s'intéresse tout particulièrement à Xavier, une jeune femme membre du S.W.A.T. qui est récemment devenue zombie, et qui semble douée de pensées et de raisonnement.

Pendant ce temps, dans les quartiers privés du maire, Chandrake, on retrouve une jeune fille presque morte, vidée de son sang.

Le neveu du Maire, un jeune homme cruel et sans morale, a encore fait des siennes... les vampires ont besoin de sang humain frais.

Car oui, non seulement il y a des zombies qui pensent et ne tuent pas inutilement, mais il y a aussi des vampires ancestraux qui boivent du sang et tuent pour le plaisir !

On retrouve donc l'univers des zombies que l'on aimait dans ses films cultes, avec le développement de l'idée déjà latente du zombie qui ne veut plus être brimé mais veut reprendre le pouvoir. S'y rajoute la lutte de pouvoir et les vampires mal-intentionnés et tout puissant.

Les choses auraient pu en rester là, et on aurait eu un réchauffé de ses films à la sauce vampire... C'était sans compter sur la créativité du vieux George, qui aime le sang neuf (!), et qui va faire débarquer finement une bande de rebelles punks militarisés venus du sud, une espèce de bande de sudistes au sang chaud qui veulent se régaler aussi de la grosse pomme... Ceux là, on ne sait encore pas s'ils sont également vampires. Ceci dit, ils ressemblent étrangement aux petits cousins de Louisianne du grand Bill et d'Eric - True Blood -.

Le Romero nouveau est arrivé, mêlant tous les codes du fantastique-horreur moderne. Et c'est assez réussi. En partie aussi parce que les illustrations de Maleev sont très cinématographique - il a créé les storyboards de plusieurs films : De grandes espérances, Hell's Kitchen, Bone Collector. Il a aussi été dessinateur de Batman en comics, Scarlet, Moon Knight, The Avengers Illuminati, etc... Il travaille actuellement sur une mini-série adaptée des livres de Stephen King : N et Dark Tower : the Gunslinger.

Je recommande ce livre, premier opus d'une saga que j'espère longue et riche en rebondissements, et doit me rendre à une évidence : je suis à nouveau contaminée par le virus Z, dans mes lectures cette fois... je l'étais déjà au niveau des jeux, films et séries... Les walkers sont partout... et ils sont en passe de devenir intelligent... ouch ! ^^



note : point besoin de rappeler la symbolique des caractères... tout conte fantastique, et tout particulièrement chez Romero - premier réalisateur à avoir mis au premier rôle un afro-américain, qui ne soit pas là juste pour jouer "le black de service"- s'attache à dénoncer les mauvais penchants de notre société et à symboliser les "méchants" par des monstres... En l'occurrence à notre époque, le système politique, le communautarisme et le racisme qui en découle, l'exclusion sociale, la manipulation et l'abêtissement des foules par les masses-médias, l'élitisme, la corruption, le mensonge des gens de pouvoir, etc... Il est certes important de lire entre les lignes, mais il est aussi important de lire, simplement, et de se distraire.
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La nuit des morts-vivants

Pour le premier numéro de la collection Gore, publié en avril 1985, Daniel Riche, son directeur, a choisi "La nuit des morts-vivants", la novélisation du film culte de G.A. Romero. Ce titre a permis de positionner la collection auprès des lecteurs français encore novices dans le genre.



Pour sa première couverture, l'illustrateur Dugévoy imposait son style immédiatement reconnaissable : des dessins gore, très colorés en hommage aux affiches des films d'horreur des années 60. Ces illustrations et le logo rouge vif des couvertures ont d'ailleurs contribué au succès de la collection.



Le livre n'apporte rien au film mais il contient toutes les scènes du chef-d'oeuvre de Romero (notamment sa fin immorale).
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La nuit des morts-vivants

Mon premier roman dans la collection Gore et une bonne histoire de zombie qui donnera une très bonne basse pour les futures adaptations de jeux vidéo et d autres et surtout elle sera une excellente adaptation du réalisateur Georges A. ROMERO mon premier film de zombies.
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La nuit des morts-vivants

un bon roman pour se replonger dans le film de Roméro. Scénariste pour l'oeuvre cinématographique, john russo transcrit en effet ici le film en version papier.
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La nuit des morts-vivants

Venus fleurir la tombe de leur père, Barbara et Johnny se font surprendre par un mort-vivant qu’ils prennent tout d’abord pour le gardien du cimetière. Johnny est tué et immédiatement dévoré par la créature revenue d’outre-tombe. Barbara, complètement traumatisée, s’échappe et se réfugie dans une maison où se cache déjà Ben, un jeune noir qui va essayer de la protéger en abattant plusieurs morts-vivants à l’aide de la carabine Winchester qu’il a découverte sur place. Malgré les mesures de protection mises en place par Ben, les zombies, de plus en plus nombreux ; se regroupent avant de se lancer à l’assaut de cette demeure où d’autres personnes ont également trouvé refuge. Pendant ce temps, le shériff du comté et ses hommes, lancés dans une chasse aux morts-vivants de grande envergure, se rapprochent des lieux. Arriveront-ils à temps ?

Ecrit d’après le scénario du film-culte des seventies qui fut un succès mondial (114 000 dollars d’investissement pour 4 à 5 millions de bénéfice, un record dans l’histoire du cinéma) ce livre en a les défauts: personnages peu fouillés, description du milieu environnant plus que schématique et également les qualités du genre : suspens, effets cinéma, scènes gore qui sont plus impressionnantes à l’écran. Pourquoi un tel film et par la suite un tel livre ? George Romero, le coscénariste, l’explique très bien dans sa postface. Face à la concurrence et au succès du nouveau média que représentait à l’époque la télévision, il fallait frapper fort, très fort pour ramener le public dans les salles obscures. Quoi de mieux que le gore, le monstrueux, l’horreur. Mais il faut aussi rendre à César ce qui lui revient. Nos deux compères n’ont pas honte d’avouer qu’ils se sont inspirés de « Je suis une légende », le fameux bouquin de Richard Matheson. Max Brooks devrait dire qu’il a puisé son inspiration chez les trois précédents. Pour les amateurs.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Le petit monde d'Humongo Dongo

Lorsque George A. Romero, connu pour ses séries B, pour être le pape du film de zombie, et pour ête tourné vers le fantastique et donc l’horreur, écrit pour les enfants, il le fait bien !



Ici, il raconte l’histoire d’Humongo Dongo. Celui ci est une gigantesque créature qui a atterrit sans le savoir sur une planète bien trop petit. Ils sont deux Humongo sur cette planéte : Lui et Pongo. Un jour, des Minus (créature humanoïde à deux pattes) commencent à lui faire des cadeaux, puis tentent de le chasser de sa forêt…



Agrémenté de quelques simplistes, mais agréable, dessin, ce livre est en réalité un conte assez long sur la nature humaine. Raconté pour les enfants, il leur montrera qu’il ne set à rien de vouloir tout pour soi et que parfois, il faut savoir se contenter de se qu’on a, par le biais d’une histoire à hauteur de jeunesse. Ceci grâce à des mots simples, des phrases simples, mais qui cache une histoire franchement bien foutue.



Il en devient même regrettable que le livre se termine sur un « A suivre » qui n’a finalement jamais connu de suite. Mais en soit, l’histoire se suffit totalement et dans son genre, il s’agit d’une excellente lecture qui mérite qu’on s’y attarde et qu’on la face découvrir à ses enfants !
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Empire of the Dead : Act Two

Ce tome fait suite à Empire of the Dead, act one (épisodes 1 à 5) qu'il faut avoir lu avant. Il contient les épisodes 1 à 5 qui constitue le deuxième acte, initialement parus en 2014, écrits par George Romero, dessinés par Dalibor Talajić, encrés par Talajić, Rick Magyar et Goran Sudzuka. La mise en couleurs a été réalisée par Rain Beredo.



Le maire Ronald Chandrake effectue une visite dans le centre d'entraînement des zombies. Il interroge Paul Barnum qui lui apprend qu'ils appliquent les nouvelles méthodes préconisées par la docteure Penny Jones. Le zombie Xavier fait montre d'une affectation paternaliste (ou de grand frère) vis-à-vis de l'orpheline Jo.



Ailleurs, dans une planque, Bill Chandrake (le fils du maire) enregistre des émissions clandestines pour se porter candidat, afin de remplacer son père. À l'hôpital, Melody éprouve un besoin irrépressible de boire du sang. Dixie Peach est toujours coincée à New York, alors que son second et sa troupe ont trouvé des armements en banlieue. Lilith, la femme du maire, recherche une nouvelle source de distraction (parce que l'immortalité c'est long, surtout vers la fin).



Le lecteur découvre avec plaisir la couverture d'Alexander Lozano qui réalise 5 images (une couverture par épisode) très évocatrices. Il constate avec moins de plaisir que ce deuxième acte n'a pas été mis en images par Alex Maleev. Talajić réalise des dessins de nature réaliste, avec un degré de simplification raisonnable. Toutefois il a tendance à accentuer discrètement quelques courbes (ou peut-être est-ce du fait des encreurs), donnant une apparence un peu lisse à quelques cases.



Talajić représente régulièrement les décors, plus régulièrement que dans un comics de superhéros. Il leur applique toutefois ce degré de simplification qui a tendance à les rendre un peu fades, et parfois même génériques. Il apporte plus de soin à dessiner des vêtements réalistes, et variés, permettant aux personnages de s'incarner davantage que les environnements. Il utilise peu de traits pour dessiner les visages et les expressions. Le résultat permet au lecteur de reconnaître chaque personnage, par contre les expressions ne sont pas très nuancées.



La densité d'informations visuelles pas toujours assez élevée est compensée par une mise en couleurs assez sombre, recourant à un nuancier maîtrisé, à la fois restreint pour ne pas donner l'impression d'une ambiance de fête foraine, et à la fois assez large pour que chaque forme se distingue bien de la voisine. La partie graphique ne bonifie pas le scénario, mais elle est assez professionnelle pour ne pas le rendre ridicule par une représentation trop enfantine.



Malgré tout, le lecteur est un peu déçu qu'un récit de de George Romero ne bénéficie pas d'une attention éditoriale suffisante pour qu'il puisse être mis en images par un dessinateur plus talentueux. Lors du premier tome, le scénariste avait mis en place la situation : New York, ville préservée, où vit encore une large communauté d'êtres humains normaux. Toutefois des zombies sont présents dans cette société, sous une forme domestiquée, et dotés d'un peu d'intelligence. En outre cette communauté est dirigée (et donc exploitée) par des vampires, c'est-à-dire des créatures qui en aspirent le fluide vital. Il y avait là une métaphore pas forcément si subtile que ça du monde la finance (= le monstre créé par le capitalisme) prospérant en se gavant sur le dos des travailleurs.



Dans ce deuxième tome, cette métaphore perdure, avec la mise en avant que la communauté des vampires n'est pas soudée. Le maire Ronald Chandrake domine cette meute assoiffée de sang par la force et la brutalité, en réprimant tout signe de révolte ou de sédition parmi les vampires. L'homme demeure un loup pour l'homme, même lorsqu'il est devenu vampire, même quand il fait partie de l'élite des plus riches.



Romero reprend l'archétype du héros mâle, blanc, au passé mystérieux en la personne de Paul Barnum, un symbole patriarcal venant au secours de la pauvre Penny Jones, totalement subjuguée par le ténébreux vampire Il n'y a pas d'interprétation innovante de ces figures du roman. Il est également assez difficile d'interpréter ce que peut symboliser le zombie Xavier, si ce n'est un prolétariat anonyme, une chair à canon engloutie par la société capitaliste qui n'a cure de son identité. Romero continue de décrire les agissements de la clique de Dixie Peach, mais le lecteur sent bien qu'il ne s'agit que d'un dispositif narratif pour apporter une résolution dans le tome suivant.



La lecture de ce deuxième acte n'est pas désagréable car il s'agit d'un ouvrage exécuté par des artisans compétents. Elle peut s'avérer en deçà des attentes du lecteur dans la mesure où les dessins sont juste fonctionnels, sans apporter une autre dimension au récit, et dans la mesure où George Romero ne donne pas l'impression de filer sa métaphore sur les zombies et les vampires, recentrant son récit sur son intrigue, plutôt que sur une critique de la société. 3 étoiles pour un récit en deçà de l'horizon d'attente du lecteur, ou 4 étoiles pour un récit original sans être indispensable.
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Empire of the Dead, tome 3

La saga comics de George A. Romero continue avec ce Tome 3 fort en action !



On retrouve l'intégralité des personnages des deux premiers tomes. Paul Barnum tombe ainsi sur une réserve gouvernemental et prends vite conscience qu'elle ne fait pas que faire pousser des légumes. En effet, le maire Chandrake (un vampire, rappelons le), s'en sert pour y conserver de jeunes gens dans le but de récolter leur sang. Et pendant ce temps là, dehors, c'est la guerre entre les vampires, et les humains se mettent à y prendre part, pendant que les zombies servent maintenant presque d'arme avant de reprendre le dessus...



Il faut s'habituer au style de Empire of The Dead. Court, ce Tome 3 multiplie cependant les points de vue et il peut être nécessaire de relire les 2 premiers pour se souvenir de qui est qui, ou qui est quoi. Le trait trés adulte des dessins aide cependant à rapidement revenir dans l'histoire et ce Tome est trés rythmé, enchaînant les petits événements qui lui permettent d'avancer. Pour ma part, je l'ai beaucoup aimé et je vous le conseille !
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Empire of the Dead, tome 2

Ce tome fait suite à Empire of the Dead, act one (épisodes 1 à 5) qu'il faut avoir lu avant. Il contient les épisodes 1 à 5 qui constitue le deuxième acte, initialement parus en 2014, écrits par George Romero, dessinés par Dalibor Talajić, encrés par Talajić, Rick Magyar et Goran Sudzuka. La mise en couleurs a été réalisée par Rain Beredo.



Le maire Ronald Chandrake effectue une visite dans le centre d'entraînement des zombies. Il interroge Paul Barnum qui lui apprend qu'ils appliquent les nouvelles méthodes préconisées par la docteure Penny Jones. Le zombie Xavier fait montre d'une affectation paternaliste (ou de grand frère) vis-à-vis de l'orpheline Jo.



Ailleurs, dans une planque, Bill Chandrake (le fils du maire) enregistre des émissions clandestines pour se porter candidat, afin de remplacer son père. À l'hôpital, Melody éprouve un besoin irrépressible de boire du sang. Dixie Peach est toujours coincée à New York, alors que son second et sa troupe ont trouvé des armements en banlieue. Lilith, la femme du maire, recherche une nouvelle source de distraction (parce que l'immortalité c'est long, surtout vers la fin).



Le lecteur découvre avec plaisir la couverture d'Alexander Lozano qui réalise 5 images (une couverture par épisode) très évocatrices. Il constate avec moins de plaisir que ce deuxième acte n'a pas été mis en images par Alex Maleev. Talajić réalise des dessins de nature réaliste, avec un degré de simplification raisonnable. Toutefois il a tendance à accentuer discrètement quelques courbes (ou peut-être est-ce du fait des encreurs), donnant une apparence un peu lisse à quelques cases.



Talajić représente régulièrement les décors, plus régulièrement que dans un comics de superhéros. Il leur applique toutefois ce degré de simplification qui a tendance à les rendre un peu fades, et parfois même génériques. Il apporte plus de soin à dessiner des vêtements réalistes, et variés, permettant aux personnages de s'incarner davantage que les environnements. Il utilise peu de traits pour dessiner les visages et les expressions. Le résultat permet au lecteur de reconnaître chaque personnage, par contre les expressions ne sont pas très nuancées.



La densité d'informations visuelles pas toujours assez élevée est compensée par une mise en couleurs assez sombre, recourant à un nuancier maîtrisé, à la fois restreint pour ne pas donner l'impression d'une ambiance de fête foraine, et à la fois assez large pour que chaque forme se distingue bien de la voisine. La partie graphique ne bonifie pas le scénario, mais elle est assez professionnelle pour ne pas le rendre ridicule par une représentation trop enfantine.



Malgré tout, le lecteur est un peu déçu qu'un récit de de George Romero ne bénéficie pas d'une attention éditoriale suffisante pour qu'il puisse être mis en images par un dessinateur plus talentueux. Lors du premier tome, le scénariste avait mis en place la situation : New York, ville préservée, où vit encore une large communauté d'êtres humains normaux. Toutefois des zombies sont présents dans cette société, sous une forme domestiquée, et dotés d'un peu d'intelligence. En outre cette communauté est dirigée (et donc exploitée) par des vampires, c'est-à-dire des créatures qui en aspirent le fluide vital. Il y avait là une métaphore pas forcément si subtile que ça du monde la finance (= le monstre créé par le capitalisme) prospérant en se gavant sur le dos des travailleurs.



Dans ce deuxième tome, cette métaphore perdure, avec la mise en avant que la communauté des vampires n'est pas soudée. Le maire Ronald Chandrake domine cette meute assoiffée de sang par la force et la brutalité, en réprimant tout signe de révolte ou de sédition parmi les vampires. L'homme demeure un loup pour l'homme, même lorsqu'il est devenu vampire, même quand il fait partie de l'élite des plus riches.



Romero reprend l'archétype du héros mâle, blanc, au passé mystérieux en la personne de Paul Barnum, un symbole patriarcal venant au secours de la pauvre Penny Jones, totalement subjuguée par le ténébreux vampire Il n'y a pas d'interprétation innovante de ces figures du roman. Il est également assez difficile d'interpréter ce que peut symboliser le zombie Xavier, si ce n'est un prolétariat anonyme, une chair à canon engloutie par la société capitaliste qui n'a cure de son identité. Romero continue de décrire les agissements de la clique de Dixie Peach, mais le lecteur sent bien qu'il ne s'agit que d'un dispositif narratif pour apporter une résolution dans le tome suivant.



La lecture de ce deuxième acte n'est pas désagréable car il s'agit d'un ouvrage exécuté par des artisans compétents. Elle peut s'avérer en deçà des attentes du lecteur dans la mesure où les dessins sont juste fonctionnels, sans apporter une autre dimension au récit, et dans la mesure où George Romero ne donne pas l'impression de filer sa métaphore sur les zombies et les vampires, recentrant son récit sur son intrigue, plutôt que sur une critique de la société. 3 étoiles pour un récit en deçà de l'horizon d'attente du lecteur, ou 4 étoiles pour un récit original sans être indispensable.
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La nuit des morts-vivants

Un début commençant en trombe et qui ne perd pas de son intensité !

Barbara et son frère se font agressés dans un cimetière la nuit (un peu cliché c'est vrai...) et son frère est immédiatement dévoré par un cadavre revenu à la "vie". De là, s'enchaine une folle course poursuite qui atterrit dans une ferme isolée de tout.

On retrouve dans ce livre tout ce qu'il faut pour faire un film de zombies classique. Les futures victimes désemparés, les héros et les peureux, la nuit noire qui ne finit plus, les moyens de locomotions inutilisables, et les gens mordus... Bref, tout y est ! Et au final, on ne s'en lasse pas car le rythme est plus que rapide grâce aux chapitres courts et au manque cruel de détails des personnages et des lieux.

Les situations s'enchainent vite et la fin arrive bien plus tôt que prévue. Une fin qui d'ailleurs serre un peu le ventre...

En résumé, un livre destiné aux amateurs de zombies peu difficile et aux personnes pressés !
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La nuit des morts-vivants

Avis mitigé pour ma part, et pourtant je suis une grande fan de Zombie ! Début du livre qui démarre au quart de tour lorsque Barbara et son frère se font attaquer par des morts vivants , puis je trouve que l'histoire fait du "sur place" quand ils sont dans la cabane/maison. Beaucoup de répétition dans le texte .Et puis jolie surprise vers la fin du livre qui reprend en intensité lors de "l'attaque finale"

Quand aux personnages, avec lesquels je n'ai pas du tout accrochée , ils sont insipides , plats et énervants à haut point (ex: Barbara qui est traumatisé tout le long et qui se réveille au dernier moment !!)

Sur cette lecture de 200 pages je retiendrais le 1er chapitre et les 20/30 derrière pages .
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Toe Tags

Ce tome regroupe les 6 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2004/2005. Le scénario a été écrit par George Romero (réalisateur, entre autres, de Trilogie des morts vivants, Land of the dead, le territoire des morts). Les dessins ont été réalisés par Tommy Castillo, et encrés par Rodney Ramos, avec une mise en couleurs de Lee Loughridge. Les couvertures ont été réalisées par Bernie Wrightson.



Dans un futur très proche, l'épidémie de zombies est devenue une réalité aux États-Unis. Ils sont partout et les humains s'organisent en petits groupes. L'histoire commence alors que Judy McMillan s'est réfugiée dans un immeuble et abat des zombies en leur tirant dans la cervelle, au fur et à mesure qu'elle monte les étages par l'escalier. Elle ne doit son salut qu'à l'intervention de Damien Cross, zombie ayant conservé son intelligence grâce à un sérum révolutionnaire, mis au point par le docteur Hoffman. Il s'en suit un affrontement à plusieurs niveaux entre Damien Cross dont l'allégeance oscille entre les humains et les zombies, un gouvernement provisoire américain, et des factions de zombies dirigées par des individus se faisant appeler Rasputin et Attila.



Vraisemblablement, l'éditeur DC Comics a décidé de republier ce récit (datant de 2004) sous forme de recueil en 2014, pour profiter de l'effet de publicité généré par Empire of the Dead, autre comics écrit par George Romero, et publié par Marvel Comics en 2014, en tout cas la coïncidence est troublante.



Le constat est que les 2 séries ne s'adressent pas au même public. "Empire of the dead" vise plutôt un public adulte, même s'il peine à faire passer toute l'horreur primale des zombies en bande dessinée. "Toe tags" s'adresse à un lectorat moins âgé de jeunes adolescents. Il n'est pas impossible de faire naître l'effroi avec un récit de zombies dépourvu de gore, mais ce n'est pas donné à tout le monde. Un exemple réussi en est Afterlife with Archie: Escape from Riverdale.



D'un point de vue visuel, Tommy Castillo commence par impressionner par le niveau de détails qu'il intègre dans chaque case. Il utilise une approche de type réaliste, mais avec une simplification de certains détails. Ce choix finit par être assez déconcertant. Quand un zombie reçoit une balle en plein crâne, il y a bien des bouts de machin qui giclent, sans qu'il soit possible d'identifier ce dont il s'agit. La peau des zombies est bien striée de traits pour marquer les déchirures ; elle est bien d'une couleur pas très fraîche. Seulement ces traits ne sont ni figuratifs, ni expressionnistes, et la couleur n'évoque aucune matière connue. À la fois le dessinateur, l'encreur et le metteur en couleur souhaitent montrer que les zombies sont marqués dans leur chair ; à la fois ils le représentent de manière à édulcorer cette dégénérescence. Au final, ces zombies donnent plus l'impression d'être en plastique, ou victime d'un mauvais maquillage, que d'être des individus en décomposition.



De la même manière, les affrontements finissent par perdre en crédibilité dans la mesure où Castillo, Ramos et Loughridge affadissent la représentation de la violence, pour la rendre supportable par un lectorat le plus large possible. Dans la mesure où ils restent dans un registre figuratif, leurs représentations perdent toute force, pour devenir insipides. Enfin, il est visible que Castillo a du mal à soutenir le rythme et les 2 derniers épisodes sont parsemés d'arrière plans réduits à la plus simple expression, voire vides.



Le scénario de George Romero souffre du même positionnement à cheval entre 2 chaises. Le lecteur perçoit bien qu'il a souhaité créer un personnage pour partie zombie et pour partie humain, mais n'appartenant à aucune des 2 catégories. Il a également mis en place un chef d'entreprise reconverti en président autoproclamé sans scrupule. Il fait s'affronter différentes factions, avec des traîtres et des allégeances fluctuantes.



Le personnage de Damien Cross manque singulièrement de personnalité, et l'idée de l'avoir affublé d'une tenue tout en cuir fait penser à un costume aisément reconnaissable (comme pour un superhéros, mais sans les couleurs criardes). Romero a trouvé que ça ne suffisait pas encore, et il a rajouté un canon dans le bras droit, à la place de l'avant-bras. Bizarrement cette particularité n'est presque pas exploitée dans le récit (si ce n'est dans le dernier épisode), ce qui renforce encore le côté gadget de la chose. L'idée d'avoir inclus un éléphant comme animal familier docile et obéissant tire encore le récit vers un versant plus infantile que terrifiant.



George Romero installe Mister Powell en tant que président tyrannique, sans aucune légitimité. Il règne sur des séides sans épaisseur. Il est installé dans un bunker bénéficiant d'électricité, sans qu'il ne soit jamais expliqué comment il peut encore y avoir du courant électrique dans cet environnement post apocalyptique.



D'épisode en épisode, les motivations et les objectifs des différentes factions deviennent de plus en plus flous, au point que le lecteur finit par se désintéresser de ces individus qui s'affrontent pour des raisons peu claires.



À la fin du tome, le lecteur comprend que DC Comics n'ait pas réédité cette histoire avant. Elle se lit rapidement, mais les auteurs ont fini par lui retirer tout intérêt en essayant de faire une histoire de zombies réaliste, tout en édulcorant au maximum les composantes horrifiques pour essayer de toucher un lectorat plus jeune, et sans développer de deuxième niveau de lecture.
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Empire of the Dead, tome 1

Ce tome regroupe les 5 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2014, écrits par George Romero, dessinés et encrés par Alex Maleev, mis en couleurs par Matt Hollingsworth. Ce tome bénéficie d'une courte introduction de Stan Lee expliquant que George Romero a introduit un commentaire social dans les films de monstres, à la même époque où lui Stan Lee écrivait des épisodes de comics engagés. Le titre de cette histoire qui devrait compter 3 actes (dont ce tome est le premier) renvoie aux Living Dead, écrits et réalisés par George Romero : Trilogie des morts vivants, Land of the dead, le territoire des morts, qu'il n'est pas besoin de connaître pour apprécier le récit.



Une épidémie de zombies (living dead) a eu lieu sur Terre, et la civilisation américaine en a pris un coup. À New York, l'armée réussit à maintenir des quartiers non infestés. Chandrake (le maire) a fait convertir le stade de Central Park, en arènes modernes où s'affrontent des zombies. Ces derniers semblent avoir un peu évolué, ils sont capables de pensées primaires, et d'un début d'autonomie. Penny Jones est une femme médecin qui a obtenu l'autorisation de suivre un groupe de soldats durant leur patrouille. Elle fait connaissance avec Paul Barnum, le capitaine et lui explique que son objectif est de pouvoir récupérer un zombie pour essayer de l'éduquer. Pendant ce temps là, Bill Chandrake se procure du sang, sans respecter les consignes de discrétion de son oncle (le maire), car il n'y a pas que des zombies à New York. Il y a aussi des vampires (comme en atteste la marque de morsure sur la couverture).



Alex Maleev réalise des cases avec une approche réaliste, en épaississant certains traits, pour exagérer les ombres, créant ainsi une impression d'individus et de lieux marqués par l'usure, le temps qui passe, ou le poids des contraintes. Ses décors donnent une impression de photographies retouchées et simplifiées, avec là encore un encrage qui insiste lourdement sur certains traits. Cette approche graphique génère une impression de réalisme, sans toutefois aller jusqu'au photoréalisme (le niveau de détail et de précision est moins important), en installant une ambiance pesante.



Ses dessins donnent une forte identité visuelle à chaque personnage, ainsi qu'une forte impression qu'ils évoluent dans des décors naturels. La gestion du niveau de détail fait que les images ne s'inscrivent pas dans le genre gore. Maleev édulcore les plaies béantes des zombies et les scènes de carnage, préférant accentuer l'impression, plutôt que de rechercher l'exactitude clinique. Ce parti pris présente l'inconvénient de montrer des zombies dessinés à gros traits, il présente l'avantage de transcrire leur décomposition, leur manque d'intelligence, et leur dangerosité. Malgré l'évolution de leur comportement, le lecteur ne peut jamais oublier qu'il s'agit bien de morts vivants.



George Romero a conçu une intrigue, avec plusieurs fils narratifs. Il y a donc la présence de vampires, mais aussi l'évolution intrigante des zombies dont une partie se retrouve intégrée dans les jeux du cirque. Il y a également cette expérience menée par Penny Jones pour déterminer jusqu'à quel point il serait possible d'éduquer certains zombies pour les rendre utiles pour la société. Enfin, il y a Dixie (une jeune femme qui n'a pas froid aux yeux) qui représente les intérêts d'un groupe non identifié qui ne recherche pas le consensus mou, mais plutôt le profit par la violence.



L'intrigue est donc consistante, et le degré de suspense suffit pour que le lecteur soit intéressé à tourner les pages. Bien évidemment, il est possible de voir dans les zombies et les vampires des allégories de certaines couches de la société. De ce point de vue, Romero ne recherche pas la subtilité, mais plutôt l'efficacité. Les zombies représentent donc les masses laborieuses, cette grande majorité silencieuse qui se conduit comme un troupeau de moutons et qui est facilement exploitée par les dirigeants de toutes sortes. Ils servent ici de gladiateurs bon marché et féroces, pour les jeux du cirque, afin de divertir la populace. Ils restent dangereux et incontrôlables quand ils sont en bande, une foule sans cervelle.



L'allégorie des vampires n'est pas plus compliquée à déchiffrer. Il s'agit d'individus qui se cachent du grand public, qui boivent le sang des gens (aspirant leur fluide vital) et qui cherchent à maintenir leur hégémonie à tout prix. Le lecteur pourra au choix y voir les représentants du monde de la finance, de grands capitalistes, ou encore des dirigeants n'ayant qu'un seul objectif en tête (se maintenir au pouvoir en maximisant les profits, en utilisant les forces vives du peuple).



À l'issue de ce premier acte, le lecteur a plongé dans un monde en déliquescence, où les forts continuent d'exploiter les faibles, où la majorité silencieuse semble un peu moins bête que le décérébré de base (mais pas de beaucoup), et où la mort peut survenir de manière arbitraire. D'un côté il s'agit d'un récit d'horreur intelligent ; de l'autre le lecteur aurait été en droit d'attendre une horreur plus viscérale, ou une métaphore plus développée.
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La nuit des morts-vivants

permet de se (re)plonger dans ce classique de manière littéraire sans différer du film (l'auteur étant le scénariste du film) et pour en faire une petite nouvelle bien sympathique à la lecture fluide
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La nuit des morts-vivants

John Russo nous livre ici le récit de son célèbre film, qui a fait un carton dans les années 1970 pour avoir été le premier à utiliser ces créatures mortes-vivantes. Un classique pour les amateurs d’histoires de zombies, un livre bien écrit, très facile à lire (terminé en 1 heure pour moi ^^).



Le style fait monter la pression petit à petit, cela prend très bien puisqu’on se sent nous même oppressés, prisonniers et barricadés avec eux dans ce petit cottage américain encerclé par des hordes de zombies affamés de chair fraiche.



Des regrets ? Oui, les personnages sont peu fouillés et pas très intéressants, surtout Barbara ! (Ok au début du livre elle à vu son frère se faire dévorer par un zombie, ce qui est en soi assez traumatisant !) mais tout au long du livre elle s’enferme dans un mutisme presque total et ne participe absolument pas à sa survie ! Un personnage qui si j’aurais pu, j’aurais aimé secouer comme un prunier afin quelle sorte de son délire… En somme elle ne sert pas à grand-chose dans cette histoire…



/*\ Rendez-vous sur mon blog pour lire l'intégralité de cette critique ^^ /*\
Lien : http://www.chibigeeky.be/la-..
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La nuit des morts-vivants

Le texte lui-même mis à part (une novellisation poussive et dégueulasse du film originel), on peut aujourd'hui se demander quelle idée avait le Fleuve Noir de sa collection pour l'entamer par un livre tronçonné à l'arme lourde (près de 25% du texte anglais a disparu dans le saucissonnage) ?

Un bouquin originellement médiocre, donc, clairement dispensable, dans une collection qui aura pris le lecteur pour un porte-monnaie sans cerveau derrière dès son premier numéro. Honteux.
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La nuit des morts-vivants

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"Ils arrivent. Des cadavres décomposés s'extirpent de leur tombe et hurlent leur rage dans la nuit. Ils sont en chasse, plus nombreux et plus forts d'heure en heure, poussés par un obsédant besoin de tuer, et de dévorer la chair de leurs proies humaines. Et rien ne pourra les arrêter"



Mon résumé et mon avis : Je n'ai jamais vu ce film, pourtant un classique du cinéma d'horreur. Ce livre est la novélisation du scénario de John Russo de 1968, porté à l'écran par George Romero. Cette édition de 2008 bénéficie d'une nouvelle traduction, par Vincent Pelletier.



Un frère et une soeur, Johnny et Barbara, font 300 kilomêtres dans la cambrousse américaine afin d'aller porter une couronne de fleurs sur la tombe de leur père. Ils arrivent dans un vieux cimetière et ont du mal à retrouver la tombe de leur père. De plus il fait mauvais, et le soir tombe. Johnny, excédé par la longueur des prières de Barbara, essaie de lui faire peur, sans succès. Jusqu'à ce qu'il aperçoive une silhouette entre les tombes. Pensant à un gardien du cimetière, il ne se méfie pas, et se fait attaquer par cet homme, et dans la nuit tombante, Barbara n'arrive pas à aider Johnny, et voit avec terreur l'homme, ce monstre, tuer son frère à l'aide d'une grosse pierre. Terrorisée, elle court jusqu'à la voiture, mais l'homme la suit, la rattrappe sur le chemin boueux, casse la vitre... Barbara arrive à sortir de la voiture et à s'enfuir, et finit par trouver une maison dans le bois qui borde le chemin... Elle arrive à y entrer, mais l'horreur ne fait que commencer..



Moi qui suis habituée à voir des zombies par centaines dans la série The Walking Dead, j'avoue que j'ai été bien scotchée par ce bouquin. C'est un classique du genre, et je crois bien que pour ceux qui n'ont pas vu le film, comme moi, c'est un roman d'épouvante/horreur qui tient la route !!



Editions Bragelonne/Milady, 212 pages, 2008
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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