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Critiques de Georges Bernanos (309)
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11 Oeuvres : Journal d'un curé de campagne, S..

j'aimais Bernanos dans ma jeunesse(catho) j'y reviens en audio avec le Journal d'un curé de campagne.

Ce jeune prêtre qui se cherche est émouvant, il a toujours peur de se tromper, il écoute les conseils d'un vieux curé. Pauvre, il se nourrit très mal: surtout de pain rassis trempé dans du mauvais vin sucré. Il souffre en silence de maux d'estomac violents qui vont mettre fin à sa courte vie. L'intérêt réside en ses relations parfois délicates, méfiantes voire hostiles de ses paroissiaux.
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Brésil, terre d'amitié

Paru en 2009, ce livre poche regroupe des textes de Bernanos extraits de "Lettre aux Anglais", "Les Enfants humiliés", "Le chemin de la Croix-des-Âmes", et "Français si vous saviez…", ainsi que des extraits de correspondance. Ils traitent tous des liens et de l’expérience de Bernanos avec le Brésil, où il vécu entre 1938 et 1945. Plus que d’un tableau du pays, à la manière de Stefan Zweig, les textes de Bernanos témoignent surtout des tourments, des inquiétudes et des joies de l’auteur confronté à une nouvelle vie, une nouvelle situation, un nouvel exil. Fuyant une Europe qui s’apprête à courir à la catastrophe après les accords de Munich, il s’installe au Brésil, pour y vivre en paysan avec sa famille. L’austérité d’une terre dure et pauvre, difficilement apprivoisable à l’inverse des terroirs de France, convient bien à cet homme pascalien, qui n’a de cesse de tirer à boulet rouge contre le modernisme et ses thuriféraires.

On se plait à entendre la voix d’un écrivain n’ayant pas peur des contradictions, à la fois monarchiste et révolutionnaire, catholique et libre-penseur, nostalgique d’une France paysanne mais opposé aux traditions pétainistes, on se plait à entendre un esprit clairvoyant et profondément humain.

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Dialogue d'ombres

On retrouve dans ces nouvelles de Bernanos les couleurs de ces grands romans ("Sous le Soleil de Satan", "Journal d’un curé de campagne") : la peinture d’une nature sauvage, austère, âpre et rustique, les rapports entre littérature et réalité, les inquiétudes face à la mort, mais on y découvre aussi des thèmes qui furent mis sous le boisseau par la suite, les élans bellicistes et guerriers et l’éloge à la monarchie. Ces derniers thèmes sont quelque peu risibles quand on les rapproche du pamphlet "Les Grands cimetières sous la Lune" par exemple, où Bernanos vilipendait les phalangistes espagnols du général Franco.
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Dialogue d'ombres

Première incursion dans l’univers de Georges Bernanos. J’ai préféré ne pas me lancer directement dans la lecture de Sous le soleil de Satan, dont j’ai entendu tout et son contraire, et commencer par des nouvelles, une approche plus douce, qui me semblait plus douce. Finalement, pas tant que ça.



Ce petit recueil est composé de trois nouvelles : Madame Dargent (1922), Nuit (1928), Dialogue d’ombres (1928)

La première nouvelle (Madame Dargent) est intéressante par l’ambiguïté qu’elle laisse planer entre fiction et réalité, et qui aurait pu être encore plus poussée. Une épouse au seuil de la mort retient son mari à son chevet, un illustre romancier, et lui confie ce qu’il n’a pas voulu ou pas su voir en elle. Ce dialogue étonnant entre les deux époux louvoie sur la manière ambiguë dont un lecteur peut s’accaparer les rêves et les désirs qu’un auteur peut projeter dans son roman. Et vice versa.



En revanche, la seconde nouvelle, Nuit, m’a laissée totalement dans la nuit. Je n’ai pas du tout saisi où l’auteur voulait en venir. La solitude de la mort ? L’escalade de la vengeance ? Les jugements à l’emporte-pièce ? Bref, je suis complètement passée à côté.



Et la troisième nouvelle, Dialogue d’ombres, ne m’a pas beaucoup plus inspirée. Il s’agit d’un dialogue entre deux amants. Lui, souhaiterait l'épouser tandis qu’elle se complait à ne vouloir être que sa maitresse. L’amour érigé au rang de martyre, de dépendance, soumission, vecteur de pitié, ce n’est trop mon truc. Pourtant, elle aurait pu être intéressante car elle met aussi en scène deux individus dont l’un est très croyant et pas l’autre.



Même si la première nouvelle Madame Dargent est plaisante, l’ensemble est tout de même assez spécial. Je dirais que ces nouvelles (en particulier les deux dernières) n’ont pas très bien vieilli. Il y a en filigrane (quand ce n’est pas avec exaltation) une conception de la moralité et de la vertu, une mise en scène de la mort dans une sorte de duel entre le bien et le mal qui a tendance à me faire lever les yeux au ciel. Il y a pourtant aussi de beaux passages, des phrases qui jaillissent et vous laissent pantois, et puis, le paragraphe suivant, c’est le retour à la réalité … et en ce qui me concerne hors de l’histoire. Dommage.

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Dialogue d'ombres

Dialogue d'ombres

Un réel régal avec ce petit dialogue entre deux amoureux, la tension est retenue comme par un fil qui se laisse de temps en temps emporter par le vent comme un serf-volant, deux personnes qui s'aiment et qui préparent leur fuite, mais seulement dans leur dialogue, on découvre non seulement qu'ils entretiennent quelque frustration entre eux mais aussi ils ont tous les deux besoin d'amour pour compenser le vide de leur enfance, ils ont besoin de se consoler de cette nouvelle vie qu'ils s’apprêtent à mettre en oeuvre, Françoise exprime tout son amour pour Jacques mais elle ne veut pas l'épouser, elle veut simplement être sa maîtresse, Jacques, lui, a besoin de bien plus que ça, on comprend qu'il veut voir en la femme sa mère qu'il n'a pas connu...



C'est un dialogue très énigmatique qui nous laisse dans notre soif, on aurait voulu en savoir un peu plus...
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Dialogues des Carmélites

Très difficile de donner son avis sur une oeuvre destinée à être présentée à des spectateurs plutôt qu'à des lecteurs. Et difficile de donner son avis sur une oeuvre d'un tel auteur.



Alors il me reste à dire que j'ai beaucoup aimé: le style, la belle langue, les mots qui coulent mais qui font réfléchir, les personnages qu'on voit si peu mais qui sont pourtant déjà denses, et la description émouvante du courage, de la peur et du sentiment de fraternité de femmes, qu'on comprenne leur chemin ou non.
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Dialogues des Carmélites

Quel magnifique pièce de théâtre, sur un sujet qui va si bien à la tragédie!



Je ne sais pas comment exprimer ce que j'ai ressenti, c'est une œuvre qui envahie le cœur comme l'air pur remplit les poumons. Rafraichissant, puissant et émouvant. J'aurais tant aimé que cette œuvre ai une paternité, mais peut-être était-elle d'un temps qui n'était déjà plus le sien?



Confiance, Espérance, Soumission, Consentement et Abnégation, ce sont les ultimes remparts de l'Homme face au désordre et à la terreur. Dernière leçon que Bernanos nous offre, leçon brillante et flamboyante. "Il faut savoir risquer la peur comme on risque la mort, le vrai courage est dans ce risque."



J'en conseille très vivement la lecture, et également regardez l'opéra tout aussi incroyable qu'en a donné Poulenc!
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Dialogues des Carmélites

Dernière oeuvre écrite par Georges Bernanos. C'était au départ une commande, un scénario d'après une nouvelle en langue allemande de Gertrud von Le Fort, "La dernière à l'échafaud".


L'histoire présente seize carmélites de Compiègnes qui subissent les bouleversements et la tyrannie de la Révolution française. Bernanos y développe le mystère de la peur, et plus particulièrement la peur de la mort, thème central dans l'oeuvre de cet auteur.


Pour les croyants et fervents catholiques, cette pièce pourra peut-être les attendrir devant la foi inébranlable et l'héroïsme de ces carmélites, mais pour les autres, simples impies et athés de tout bords dont je fais partie, on n'en retiendra que le ridicule et la bêtise de petites écervellées qui sont prêtes à aller vers la mort pour un principe, une idée qu'elles ne comprendront jamais.
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Dialogues des Carmélites

Très beau texte sur le thème de la peur.

Situation extrêmement émouvante dans un contexte historique dépeint de façon inhabituelle ; la lumière de la foi au milieu de l'obscurantisme de la révolution française.
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Dialogues des Carmélites

Bernanos n'est pas un auteur facile à lire : ses écrits reflètent une âme tourmentée, sa plume nous entraîne des envolées les plus mystiques et les plus hautes, à la bassesse et la faiblesse de l'homme. Impossible de sortir indemne ou indifférent de la lecture d'une de ses oeuvres.

Le Dialogue des Carmélites, pièce de théâtre adaptée à partir d'une nouvelle de Gertrud von Le Fort ne fait pas exception. Avec un profond réalisme, Bernanos nous décrit les profondeurs de l'âme humaine : la peur de l'homme face à la mort, les grands désirs, l'héroïsme, la foi pure et joyeuse, ou sévère et janséniste. Force et faiblesse. Grandeur et bassesse.

Le thème central de cette pièce est bien celui de la mort, vécue douloureusement, difficilement, dans la révolte ou dans l'acceptation, comme un sacrifice consenti. Dolorisme diraient certains, ou martyr diraient d'autres. Il n'en reste pas moins que Bernanos fait preuve d'une connaissance de l'âme humaine absolument époustouflante, sur un sujet quelque peu tabou : celui de notre propre confrontation à la mort. Et sous-tend à toute cette oeuvre, cette petite musique, légère et à peine distinguable, celle de la joie, chant délicat de la confiance puisée à la source de la foi en Dieu.
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Dialogues des Carmélites

Comme souvent avec les œuvres de qualité, chacun, dans sa lecture du "Dialogue des Carmélites" aura la possibilité d'hypertrophier le thème résonant le plus fortement en lui, parmi tous ceux proposés par l'auteur.



Indépendamment du contexte historique choisi, particulièrement dramatique et propice aux émotions extrêmes -la Terreur en France- c'est le jeu ironique de Dieu avec la volonté et les pulsions des hommes (ici des femmes, ce qui donne d'ailleurs à l'oeuvre une intensité toute particulière) qui m'a le plus séduit.

En effet, Blanche de la Force renommée "de l'Agonie du Christ", ayant fui au couvent par peur pathologique du siècle et voulant à tout prix y échapper à une mort inéluctable, finit par suppléer volontairement sur l'échafaud Marie de l'Incarnation, celle-là même dont toutes les forces étaient depuis longtemps tendues vers le martyr et qui se trouve de ce fait contrainte d'y renoncer et vivre.



Si on s'affranchit du caractère éminemment religieux de l'oeuvre et encore plus si on est athée, on parlera, non du jeu de Dieu, mais de celui du destin. Et on ne manquera pas de s'interroger sur l'éventuelle pertinence de cet état d'esprit qu'on appelle aujourd'hui le lâcher-prise.
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Dialogues des Carmélites

Lu pour la première fois en 2018 soit 70 ans après sa première parution.

Que penser ?

Ce livre m'a beaucoup touché et ému. Il m'a emporté.

J'y ai vu la rencontre violente, la percussion en plein vol, le collision sombre de deux mondes. L'un que l'on pourrait qualifier d'immobile, séculaire, hors le temps, - un couvent de carmélites - emprunt de tout ce que l'âme humaine appelle la religiosité et que l'on peut aussi nommer spiritualité. L'autre monde est celui du bouillonnement du temps propre aux périodes révolutionnaires où la fulgurance s'accompagne le plus souvent d'arbitraire, de veulerie et de violence. Il s'agit bien sûr de la Révolution française.

Celle collision amène Bernanos à nous faire entrer dans la tête de plusieurs religieuses de ce temps (1789-1792) et nous fait toucher du doigt l'incroyable densité du sentiment de foi et de sacrifice de ces moniales et la non moins incroyable brutalité de cette période funestement nommée Terreur.

A la fin du livre, on se retrouve comme embarqué par une histoire au dénouement tragique. Partagé entre admiration et incompréhension.

La langue de Bernanos est magnifique. D'une invraisemblable tenue. Qui écrit encore comme cela aujourd'hui ?

A lire absolument pour les amoureux de notre langue et pour la découverte d'une expérience humaine exceptionnelle.

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Dialogues des Carmélites

Un livre (ou plutôt un script de film jamais tourné) qui m'a beaucoup marquée... Le personnage de Blanche, dévorée d'angoisse, incapable d'affronter la vie et ses tourments, est magnifique, tout comme la courageuse Constance et la Mère supérieure, pleine de bon sens. La profondeur des dialogues, la justesse des réflexions, le tragique de l'intrigue, tout est beau et apporte beaucoup. Le titre "Dialogues des Carmélites" laisse suggérer quelque chose de catholique, mais il serait dommage de croire que cet ouvrage s'adresse uniquement à cette communauté. Je le recommande à tous ceux qui se demandent le pourquoi du comment sur leur vie.
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Dialogues des Carmélites

Magnifique ouvrage de Bernanos. Au coeur de la Révolution française, une communauté de Carmélites s'interroge sur la mort et le martyr. Sublimes conversations entre les religieuses qui ont charge d'âme de leurs soeurs (la prieure, Mère Marie...), et les novices qui ne souhaitent que suivre la meilleure conduite (Soeur Blanche, Soeur Constance...). La peur est constante dans leurs paroles, mais la réflexion (aussi bien personnelle que communautaire) autour du sens à donner à leur mort est d'une intense émotion.
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Dialogues des Carmélites

La dernière et non pas la moindre des œuvres de Bernanos. Devant sa propre mort, il nous livre une méditation profonde du martyre, et peint des carmélites aux âmes différentes mais unies face à une France funeste. Des dialogues profonds et puissants.
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Dialogues des Carmélites

Dialogues des Carmélites / Georges Bernanos

Quelques temps avant la Révolution de 1789, une jeune aristocrate d’une nature déjà très religieuse et solitaire, Blanche de le Force, entre au Carmel de Compiègne, un ordre très strict, sous le nom de Sœur Blanche de l’Agonie du Christ, un lieu sanctifié où elle espère trouver refuge contre le monde qu’elle craint avant tout.

Un décret révolutionnaire ordonne l’abolition des vœux monastiques dans tous les monastères de l’un et l’autre sexe et l’expulsion des religieuses ici du Carmel sous peine de sanction, qui doivent retourner à la vie civile alors que la Terreur fait rage et que la guillotine guette tout un chacun. Les religieux sont particulièrement visés, car la Révolution est aussi une guerre anti-religieuse. Sœur Blanche est profondément touchée car elle était sur le point de prononcer ses vœux.

On retrouve dans cette œuvre qui est une pièce de théâtre, les thèmes familiers de Bernanos, son âme mystique tourmentée ainsi que sa noblesse de pensée et son style puissant. Les thèmes de la foi et de la vie monastique, la peur ou non de la mort, en fait sujet principal, sont développés au travers de dialogues d’une sublime intensité. La dimension importante et quasi mystique de l’échange des morts, à rapprocher de la communion des saints, est illustrée par l’acceptation par la Mère supérieure d’une mort indigne d’elle, dans l’angoisse et le tremblement, pour transférer sa force à la timide Blanche qui montera volontairement et en martyre consciente à l’échafaud. Les non croyants n’y trouveront sans doute pas leur compte. Quant aux croyants, ils seront portés à méditer à coup sûr. Le texte de cette pièce, pas très facile à lire, en somme ravira les spécialistes de ce genre de sujet. Un très beau texte certes, mais qui peut laisser perplexe et même imperméable à une certaine idée de la mort.

Pour la petite histoire, notons que cette pièce de théâtre est adaptée d’une nouvelle en langue allemande de Gertrud von le Fort.



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Dialogues des Carmélites

Pour les Dialogues des Carmélites, j'ai tout fait à l'envers : choriste amateure, j'ai d'abord chanté une partie de la partition de l'opéra de F.Poulenc (et joué sans paroles dans les actes 2 et 3), ne m'intéressant d'abord qu'aux lignes des choristes (contrairement au scénario du film, et malgré les coupures, la partition est un pavé). Puis, j'ai voulu découvrir le texte des solistes pour mieux comprendre l'histoire, le contexte, et donc mieux interpréter. Et enfin, j'ai terminé par la lecture du scénario cinématographique de Georges Bernanos.

Je tiens à préciser que je n'étais fan ni de la musique (profane) de Francis Poulenc ni des oeuvres de Georges Bernanos, lues à l'adolescence. C'est l'expérience musicale de l'opéra qui m'avait tout d'abord attirée.

Je précise également que je suis non-croyante mais cette expérience a été inoubliable, intense de bout en bout. Bien sûr, les Carmélites sont des religieuses mais elles sont aussi des êtres humains, avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs peurs et leurs joies. En d'autres termes, elles sont comme nous, de simples mortels.

Nous avons chanté cet opéra dans des décors minimalistes et en costumes. Ce n'étaient pas des déguisements, mais de vrais habits de Carmélites que nous avions empruntés au Carmel de Compiègne, d'où étaient originaires les religieuses qui ont été guillotinées. Croyez-moi, endosser un tel habit n'est pas anodin, c'est comme enfiler une seconde peau, et cela vous transforme. Alors non, je ne me suis pas convertie, mais je crois que j'ai ressenti leur émotion et j'ai chanté plus intensément. Le séjour en prison, la montée à l'échafaud ont été terribles, m'ont portée au comble de l'émotion. Des larmes ont coulé sur scène et dans la salle. Je vous mets au défi d'écouter le Salve Regina qui les accompagne à la guillotine sans avoir la chair de poule.

En dépit de ce que l'on pourrait croire avant d'entamer cette lecture, les thème abordés nous concernent tous et posent des questions essentielles sur l'être humain, la vie, la mort, le sens du sacrifice.

En conclusion, malgré les handicaps multiples de départ en ce qui me concerne, j'ai réellement apprécié la lecture de ce texte et surtout de l'avoir « vécu » de l'intérieur. On n'en sort pas indemne, même quand on est choriste habituée à chanter de la musique sacrée et à éprouver de fortes émotions.

Je me souviendrai toujours, je crois, des mots de ce spectateur à la fin de notre première représentation : « Waouh… je ne trouve pas de mots. »



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Dialogues des Carmélites

Unique pièce de théâtre et ultime oeuvre de Georges Bernanos.

L'auteur introduit des personnages "romanesques" dans un évènement historique. L'action se situe à Paris et à Compiègne en 1789.

Blanche décide d'entrer dans un couvent carmélite au lieu de bénéficier des privilèges que peuvent lui procurer son statut social.

Les émeutes éclatent et menacent de s'en prendre au carmel.

L'oeuvre homonyme de Francis Poulenc est tout aussi exquise.



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Dialogues des Carmélites

Un grand ennui, j'ai dû passé à côté du sens de ce livre, des mots et de toute l'histoire !
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Dialogues des Carmélites

L'intrigue se passe au début de la Révolution Française. Blanche jeune fille issue de la petite noblesse décide d'entrer au couvent, chez les carmélites. Nous allons suivre toute l'épopée de cette communauté de sœurs qui seront, à la fin condamnées à mort pour avoir trop cru en Dieu et avoir avoué publiquement leur foi chrétienne.

La Révolution Française à créé des martyrs comme au temps des romains, il n'est pas toujours bon d'entrer dans la spirale du fanatisme, certains ont bien dû s'en mordre les doigts.
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