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Critiques de Gilles Rapaport (86)
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Ernesto

Charmant et réjouissant

C'est l'histoire de Jojo le crocodile qui comme tous les crocos ne se lavent pas les dents mais, se soucie de son haleine et redoute les caries.

Enesto, est l'oiseau qui s'occupe avec minutie de l'hygiène buccale de son ami Jojo.

Mais un jour que le croco vient de dévorer une belle antilope... Pas d'Enesto pour faire le boulot!

Les couleurs sont vives, le dessin naïf à souhait....un délice à consommer sans modération.
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Grand-père

Je découvre cet auteur avec stupéfaction.

Cet album est terriblement poignant et beau

Il témoigne en mots comptés et choisis de l'histoire de ce grand-père revenu des camps de la mort.

Tout est dit par le plus court chemin vers l'essentiel.

Le dessin gris noir et bleu est percutant de sens et accompagne les mots comme une ombre.

Ne pas oublier ,rester aux aguets grâce à des ouvrages pareils à destination de la jeunesse.

Bravo et merci.
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À l'école il y a des règles !

Vous savez tous qu'à l'école il y a des règles ! Par exemple, il faut lever le doigt pour parler. Ou écouter les autres et les profs. Il faut aussi aller le dire quand qu'un nous fait mal. Maintenant grâce à ce livre, vous savez pourquoi il ne faut pas faire de bêtises.
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Champion

Histoire émouvante d'un boxeur juif condamné à combattre jusqu'à la mort. Mes élèves ont aimé lire ce texte à voix haute car il se prête bien à la mise en avant des émotions et de la lecture tantôt rapide pour l'action, tantôt lente pour montrer tout le poids des sentiments.
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Un homme

Après lecture, je vous offre dans la foulée quelques pistes de réflexion que ce livre a suscité chez moi :



1) Gilles Rapaport est au auteur français blanc, humoriste et dessinateur de presse. Après une rapide recherche il n’a, me semble-t-il, aucun bagage historique sur la période qu’il décrit dans ce livre : il n’est pas historien spécialisé dans la période coloniale. Or, c’est un détail capital à soulever car son personnage principal est un homme noir esclave qui parle à la première personne.

2) Ce livre a été édité en avril 2007, soit avant la vague de féminisme qui aujourd’hui nourrit une réflexion profonde de la culture populaire qui nous est transmise. Qui sont les personnes qui écrivent nos livres, tournent nos films, mettent en scène nos spectacles, d’où celles-ci parlent, avec quelles connaissances du sujet traité ?



Je vous invite à lire la BD « WAKE » de Rebecca Hall et Hugo Martinez. Malgré que cet ouvrage soit destiné à un public plus âgé, la différence de traiter un même propos est flagrant. On y apprend notamment que c’est une légende que les personnes noires auraient vendus leurs propres « frères et sœurs » à des colons, comme le suggère « un homme » de Gilles Rapaport.



A mon sens ce livre regorge, sans le vouloir, de la vision que les personnes blanches se font de la période coloniale et le texte sonne creux, malgré la dureté du ton et des images.

Je ne le trouve personnellement pas très intéressant à faire lire à des enfants, sauf s’il est mis en perspective avec d’autres livres sur le même sujet, traité par des auteurs et autrices noires.



Je suggère vivement de le faire relire par des associations antiracistes et/ou des auteurs et autrices afro-féministes, leur avis serait d'ailleurs plus intéressant que le mien. Personnellement je ne trouve pas qu'on ressent l'horreur de la condition d'esclave, j'ai eu d'avantage le sentiment que l'auteur essaye de choquer au lieu de raconter.



Je pense qu’il est fondamental de remettre en question la légitimité des auteurs et autrices d’écrire sur certains sujets lorsque ces derniers sont très largement méconnus. Nous avons en Belgique une réelle carence de réflexion sur la colonisation, grand absent des cours d’histoire à l’école et de l’opinion publique, à la différence de la Shoah par exemple. On le voit très clairement quand les belges se prononcent sur les personnages de leur folklore, lorsque ceux-ci sont reconnus racistes et humiliants par des associations concernés (« Le Père Fouettard », « Le Sauvage » de la ducasse d’Ath, etc…).



J’invite donc à la prudence mais surtout à l’exploration d’auteurs et autrices noires qui se sont emparés de ce sujet, pour trouver un meilleur livre à proposer que celui-ci.



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À la maison il y a des règles !

Un livre à la hauteur pour des règles sérieuses, tout en étant rigolotes !

Toute la famille a adoré chaque page tournée, on se reconnaît sur beaucoup de points, c’est vraiment rigolo !!

Cela fait très longtemps que nous l’avons, et je pense qu’il restera encore longtemps dans notre bibliothèque.
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Où vont les doudous quand ils meurent ?

Comme dans une vraie conversation, le lecteur assiste à cet échange plein de dynamisme et qui semble grandement naturel. En effet, les personnages rebondissent sur les remarques, attrapent les mots au vol et défendent leurs idées. L’humour est bien sûr présent, ce qui rend la lecture joyeuse, mais de réels questionnements sont soulevés et il est certain que le lecteur aura vivement envie de discuter des sujets abordés après avoir refermé le livre.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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À la maison il y a des règles !

Ce livre m’avait tapé dans l’œil à la bibliothèque. On est tous confronté à édicter des règles à ses enfants, qu’ils transgressent allègrement (pfff), mais ce livre permet une énumération assez complète des choses à respecter à la maison pour peut-être les faire changer dans leur comportement : ne pas interrompre les adultes quand ils parlent, ne pas suivre un inconnu, dire bonjour, ne pas vider le savon de la douche, ne pas demander à papa quand maman a dit non, arrêter quand maman demande d’arrêter… grâce aux illustrations plutôt drôles, on peut espérer que les enfants respectent un peu plus les règles… au moins pour les 10 min qui suivent la lecture de ce livre….
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À la maison il y a des règles !

Je sais que ce livre est plutôt apprécié, mais pour moi ce n'est pas un coup de cœur.

Autant j'aime bien ce style d'illustrations dans les romans pour les enfants, autant là sur un album, je n'ai pas été emballée.

Alors oui, c'est drôle, parfois c'est amusant, et pas mal de ces règles sont bonnes à rappeler, mais pour moi c'est un gros mouais. Certaines règles peuvent donner des idées de bêtises aux plus jeunes enfants et d'autres sont plus destinées à amuser les adultes.

Bref, bof.
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Je ne suis pas un super héros

Un enfant de six ans voit et entend son père maltraiter sa mère. Il en souffre.



Même si les représentations sont symbolisées, cet album montre la réalité sans fard. Le père est violent, et cette lecture l'est aussi, au moins pour les adultes. Quid des jeunes lecteurs ?

Il est difficile d'apprécier la manière dont ce livre peut être perçu par le public auquel il semble pourtant destiné, d'autant plus que je n'ai pas l'occasion d'échanger avec des enfants à son sujet.

Je suppose qu'il peut être un support de discussion avec un enfant qui vit des choses comparables à ce petit garçon.

Pour les autres, je ne suis pas sûr qu'il soit nécessaire d'être aussi direct dans le propos.



L'avis de professionnels en contact avec des enfants sur cet ouvrage serait certainement plus pertinent que le mien.
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Je ne suis pas un super héros

Depuis quelques jours, à l'entrée de la médiathèque où je suis inscrite, un stand est consacré aux maltraitances familiales et conjugales. On y trouve des essais, des romans, mais aussi des albums jeunesse comme cet ouvrage.



J'ai donc emprunté ce livre pour enfants en connaissance de cause.

Bien qu'avertie, j'ai quand même été surprise par sa brutalité. Comme le précise Zazy dans son billet, la couverture évoque SamSam, le super héros de six ans imaginé par Serge Bloch.

Le lien entre ce titre et l'histoire est quelque peu artificiel : aucun enfant ne peut être un super héros quand il se retrouve victime (ou même seulement témoin) de violences d'adultes. On ne lui en demande pas tant, au secours !

Et c'est également présomptueux de laisser entendre qu'il pourra l'être une fois devenu grand - comme l'indique la fin de l'ouvrage. N'importe quoi ! à croire que les adultes sont invincibles, qu'on ne peut pas retomber parfois sous la coupe d'un con/cruel/tortionnaire une fois 'devenu grand'...



Comme le SamSam de Serge Bloch, l'enfant a six ans au début de cette histoire.

Ses parents se déchirent, les cris et les bruits de coups terrorisent le petit quand il est seul, le soir, dans son lit. Sa mère essaie parfois de se placer sous sa protection, l'enfant est pris à parti et il arrive que la hargne paternelle se déchaîne sur lui.

Evidemment, il se sent impuissant et coupable. Mais aussi en colère contre ce père, et malheureux de le voir dans cet état :

Après ses crises et ses accès de violence, « [papa] est triste comme si c'est lui qui avait mal, et il me demande pardon en ayant l'air très malheureux. Comme il pleure, je crois que c'est ma faute s'il est triste. Alors je m'en veux de le voir comme ça. »



Les images sont explicites : les affrontements physiques sont seulement esquissés par des ombres, certes, mais très nettes et semblables à des dessins tracés avec du sang. Le texte détaille quelques uns des sévices, et l'image des grandes bottes pointues du père, façon santiags, fait froid dans le dos.



Si l'ambivalence des sentiments du père (honte, remords) et de l'enfant (peur, amour malgré tout) sont bien exprimés, l'ensemble m'a paru maladroit, très lourd, beaucoup trop direct et douloureux. Il y a également quelques zones d'ombre et on ne comprend pas tout : l'enfant aurait été un bébé battu ? Donc les deux dingues qui s'empoignent avec haine quand ils sont mariés, et se rabibochent sous la couette après leur divorce, ce sont ses parents adoptifs ?

Voilà un petit garçon qui démarre bien dans la vie.



Bref, cette lecture me laisse plus que perplexe.

Je ne vois qu'un usage pour cet album : en lecture accompagnée par un éducateur/psy, pour un enfant confronté à ce genre de drame.
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À la maison il y a des règles !

Alors que les vacances commencent et que les enfants sont en permanence à la maison ou presque, il est bon de rappeler quelques règles de vie.



Ce petit livre nous offre un joli condensé fort utile. Il a été pour mes enfants une bonne piqûre de rappel.



Les textes et les dessins sont pleins d’humour et nous renvoient à notre quotidien. Parfois nous avons le sourire et à d’autres les sourcils qui froncent l’index levé pour appuyer le texte.



Très intéressant !!!
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Le gros ralbum de tous les y'en a marre !

Un livre dont le format ne rebute pas les jeunes lecteurs. Lu à des enfants de CE1. Ils se sont vite approprié ce livre, riant et ajoutant d'autres "marre de..." à ceux énumérés par l'auteur. Pour ma part je leur ai fait part de quelques uns de mes "marre de..". Pour moi c'est un livre à lire en famille pour rire et dédramatiser les petits problèmes du quotidien, faire passer des messages et ouvrir le dialogue
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Le conte du genévrier

[...]

Je ne peux pas dire que j’ai aimé cet album. Le dessin n’est pas vraiment à mon goût surtout pour les personnages. Mais je dois bien avouer que les dessins de Gilles Rapaport se marient très bien avec l’ambiance particulièrement glauque de ce conte. Mais du coup, l’album qui en ressort est particulièrement sombre et la fin heureuse n’y changera pas grand-chose. [...]
Lien : http://mapetitemediatheque.f..
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Le conte du genévrier

Le conte du genévrier commence comme Blanche-Neige. Il y a du sang sur la neige, il y a une marâtre et un enfant persécuté ; mais cette fois l’enfant est un garçon, et l’histoire tourne vite à la tragédie Atride. J’ai rarement lu un conte d’une telle noirceur, où les actions sanglantes côtoient l’innocence la plus pure. L’écriture est légère, presque poétique, et l’horreur succède sans prévenir à la joie de vivre. Le bon et le mauvais s’enchaînent à un rythme haletant : l’indifférence du narrateur devant les événements n’est pas sans rappeler la dureté de la vie elle-même, qui poursuit son cours quoi qu’il arrive.



On retrouve également dans Le conte du genévrier beaucoup de symbolique. Le cercle quasi biblique de la naissance, de la mort, de la résurrection et du châtiment structure l’ensemble du conte, et la dualité est un élément omniprésent. Deux mères, deux enfants, deux vies… Qui s’articulent autour d’une pomme, d’un collier d’or, d’une paire de souliers, d’une meule et d’un arbre. Autant d’objets magiques dont l’unicité fait la force et la différence, qu’ils soient punition, récompense ou piège. On s’attardera notamment sur l’arbre, dont la fonction ici est très similaire à celle de l’arbre de Cendrillon.



Pourquoi ai-je aimé Le conte du genévrier ? Parce que je n’avais jamais rien lu qui y ressemble, et parce que l’absence de morale officielle m’a beaucoup fait réfléchir à la portée de l’histoire. Faut-il simplement en retenir une leçon classique de type « le bien triomphe toujours du mal » ? Je préfère en tirer une morale plus diffuse, sur la force de l’amour, mais aussi sur l’injustice et les hasards de la vie, dont la magie divine ne répare malheureusement pas tous les torts.



Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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C'est quoi être un grand ?

Un style graphique incisif, une écriture alerte qui va de la familiarité (« le grand ne se la pète pas trop ») au langage soutenu (« grand tu seras quand susceptibilité tu maîtriseras ») pour un album qui réjouira les grands et les petits !
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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C'est quoi être un bon élève ?

Un manuel décomplexant et essentiel à donner à tous les enfants (sans oublier les parents et les enseignants) pour les encourager à rester curieux, à affirmer leur différence et leur intelligence dans un système scolaire parfois restrictif et limitant.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Guide de survie en milieu hostile

Ce livre humoristique et déjanté s'adresse aux enfants à partir de 9 ans. Comme beaucoup de livres de ce genre, il s'adresse directement à l'enfant, en le tutoyant et le plaçant dans des situations du quotidien. Que ce soit le bain, la cantine, le débarrassage de table… toutes ces situations sont de bonnes raisons de se rebeller. Aussi, le livre va conseiller l'enfant dans telles ou telles solutions pour éviter à avoir à faire ou manger ce qu'il ne souhaite pas.

Si ce livre a fait beaucoup rire mes enfants qui sont d'un tempérament assez sage, pour autant je ne suis pas certaine qu'il soit utile de donner des idées supplémentaires de bêtises à ceux qui sont déjà bien révoltés. D'autre part, je dois avouer ne pas avoir compris certaines blagues. Certaines chutes ont été de vrai mystères pour moi et mes enfants. D'autre part, l'utilisation de nombreux mots ou expressions anglaises, peuvent ne pas aider à la compréhension.Mon fils a été très touché par une blague qui concernait un chaton abandonné et pour lequel il fallait résister à tout prix pour ne pas le ramener chez soi. Mon fils a vécu cette situation cet été et la petite blague l'a faite rire et permis de prendre un peu de recul, je pense, sur sa propre expérience.

Si mes enfants ont beaucoup aimé cet ouvrage et ont bien rigolé, je suis pour ma part un peu plus réservée quant à l'accueil que chaque enfant avec sa personnalité et sa compréhension propre, pourrait en faire. D'autre part, il m'aura manqué un sentiment de continuité et de fil conducteur dans ce livre, qui parait au final un peu brouillon.

Pour conclure, une lecture feel good et rigolote, qui plaira sans nul doute à vos petits sauvageons.


Lien : http://evenusia.canalblog.co..
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Guide de survie en milieu hostile

Sur un mode très interactif avec le lecteur, mi-fiction, mi-documentaire, ce guide de survie en milieu hostile aborde toutes les situations de crise du quotidien en apportant une solution. Mais ces solutions ne tombent pas toujours sous le bon sens, et les mots tombent à pic : au sens propre comme au figuré ! Un humour à partager pour une lecture simple, efficace et valorisante !
Lien : http://www.liresousletilleul..
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C'est quoi être un grand ?

"C'est quoi être un grand ?" Vaste question à laquelle vont répondre avec brio et avec beaucoup d'humour le duo Gilles Rapaport & Laurence Salaün. Chaque double-page comporte une grande illustration ainsi qu'un texte assez court où l'idée principale est inscrite en gras. Pas facile de savoir quand on est grand, puisqu'on le devient peu à peu au gré des décisions qui vont nous revenir, des choix qu'on va devoir faire au cours de la vie.

Grand ou petit, si vous voulez rire en philosophant, n'hésitez pas !

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