Charmant et réjouissant
C'est l'histoire de Jojo le crocodile qui comme tous les crocos ne se lavent pas les dents mais, se soucie de son haleine et redoute les caries.
Enesto, est l'oiseau qui s'occupe avec minutie de l'hygiène buccale de son ami Jojo.
Mais un jour que le croco vient de dévorer une belle antilope... Pas d'Enesto pour faire le boulot!
Les couleurs sont vives, le dessin naïf à souhait....un délice à consommer sans modération.
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Je découvre cet auteur avec stupéfaction.
Cet album est terriblement poignant et beau
Il témoigne en mots comptés et choisis de l'histoire de ce grand-père revenu des camps de la mort.
Tout est dit par le plus court chemin vers l'essentiel.
Le dessin gris noir et bleu est percutant de sens et accompagne les mots comme une ombre.
Ne pas oublier ,rester aux aguets grâce à des ouvrages pareils à destination de la jeunesse.
Bravo et merci.
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Vous savez tous qu'à l'école il y a des règles ! Par exemple, il faut lever le doigt pour parler. Ou écouter les autres et les profs. Il faut aussi aller le dire quand qu'un nous fait mal. Maintenant grâce à ce livre, vous savez pourquoi il ne faut pas faire de bêtises.
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Histoire émouvante d'un boxeur juif condamné à combattre jusqu'à la mort. Mes élèves ont aimé lire ce texte à voix haute car il se prête bien à la mise en avant des émotions et de la lecture tantôt rapide pour l'action, tantôt lente pour montrer tout le poids des sentiments.
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Après lecture, je vous offre dans la foulée quelques pistes de réflexion que ce livre a suscité chez moi :
1) Gilles Rapaport est au auteur français blanc, humoriste et dessinateur de presse. Après une rapide recherche il n’a, me semble-t-il, aucun bagage historique sur la période qu’il décrit dans ce livre : il n’est pas historien spécialisé dans la période coloniale. Or, c’est un détail capital à soulever car son personnage principal est un homme noir esclave qui parle à la première personne.
2) Ce livre a été édité en avril 2007, soit avant la vague de féminisme qui aujourd’hui nourrit une réflexion profonde de la culture populaire qui nous est transmise. Qui sont les personnes qui écrivent nos livres, tournent nos films, mettent en scène nos spectacles, d’où celles-ci parlent, avec quelles connaissances du sujet traité ?
Je vous invite à lire la BD « WAKE » de Rebecca Hall et Hugo Martinez. Malgré que cet ouvrage soit destiné à un public plus âgé, la différence de traiter un même propos est flagrant. On y apprend notamment que c’est une légende que les personnes noires auraient vendus leurs propres « frères et sœurs » à des colons, comme le suggère « un homme » de Gilles Rapaport.
A mon sens ce livre regorge, sans le vouloir, de la vision que les personnes blanches se font de la période coloniale et le texte sonne creux, malgré la dureté du ton et des images.
Je ne le trouve personnellement pas très intéressant à faire lire à des enfants, sauf s’il est mis en perspective avec d’autres livres sur le même sujet, traité par des auteurs et autrices noires.
Je suggère vivement de le faire relire par des associations antiracistes et/ou des auteurs et autrices afro-féministes, leur avis serait d'ailleurs plus intéressant que le mien. Personnellement je ne trouve pas qu'on ressent l'horreur de la condition d'esclave, j'ai eu d'avantage le sentiment que l'auteur essaye de choquer au lieu de raconter.
Je pense qu’il est fondamental de remettre en question la légitimité des auteurs et autrices d’écrire sur certains sujets lorsque ces derniers sont très largement méconnus. Nous avons en Belgique une réelle carence de réflexion sur la colonisation, grand absent des cours d’histoire à l’école et de l’opinion publique, à la différence de la Shoah par exemple. On le voit très clairement quand les belges se prononcent sur les personnages de leur folklore, lorsque ceux-ci sont reconnus racistes et humiliants par des associations concernés (« Le Père Fouettard », « Le Sauvage » de la ducasse d’Ath, etc…).
J’invite donc à la prudence mais surtout à l’exploration d’auteurs et autrices noires qui se sont emparés de ce sujet, pour trouver un meilleur livre à proposer que celui-ci.
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Un livre à la hauteur pour des règles sérieuses, tout en étant rigolotes !
Toute la famille a adoré chaque page tournée, on se reconnaît sur beaucoup de points, c’est vraiment rigolo !!
Cela fait très longtemps que nous l’avons, et je pense qu’il restera encore longtemps dans notre bibliothèque.
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Ce livre m’avait tapé dans l’œil à la bibliothèque. On est tous confronté à édicter des règles à ses enfants, qu’ils transgressent allègrement (pfff), mais ce livre permet une énumération assez complète des choses à respecter à la maison pour peut-être les faire changer dans leur comportement : ne pas interrompre les adultes quand ils parlent, ne pas suivre un inconnu, dire bonjour, ne pas vider le savon de la douche, ne pas demander à papa quand maman a dit non, arrêter quand maman demande d’arrêter… grâce aux illustrations plutôt drôles, on peut espérer que les enfants respectent un peu plus les règles… au moins pour les 10 min qui suivent la lecture de ce livre….
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Je sais que ce livre est plutôt apprécié, mais pour moi ce n'est pas un coup de cœur.
Autant j'aime bien ce style d'illustrations dans les romans pour les enfants, autant là sur un album, je n'ai pas été emballée.
Alors oui, c'est drôle, parfois c'est amusant, et pas mal de ces règles sont bonnes à rappeler, mais pour moi c'est un gros mouais. Certaines règles peuvent donner des idées de bêtises aux plus jeunes enfants et d'autres sont plus destinées à amuser les adultes.
Bref, bof.
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Un enfant de six ans voit et entend son père maltraiter sa mère. Il en souffre.
Même si les représentations sont symbolisées, cet album montre la réalité sans fard. Le père est violent, et cette lecture l'est aussi, au moins pour les adultes. Quid des jeunes lecteurs ?
Il est difficile d'apprécier la manière dont ce livre peut être perçu par le public auquel il semble pourtant destiné, d'autant plus que je n'ai pas l'occasion d'échanger avec des enfants à son sujet.
Je suppose qu'il peut être un support de discussion avec un enfant qui vit des choses comparables à ce petit garçon.
Pour les autres, je ne suis pas sûr qu'il soit nécessaire d'être aussi direct dans le propos.
L'avis de professionnels en contact avec des enfants sur cet ouvrage serait certainement plus pertinent que le mien.
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Depuis quelques jours, à l'entrée de la médiathèque où je suis inscrite, un stand est consacré aux maltraitances familiales et conjugales. On y trouve des essais, des romans, mais aussi des albums jeunesse comme cet ouvrage.
J'ai donc emprunté ce livre pour enfants en connaissance de cause.
Bien qu'avertie, j'ai quand même été surprise par sa brutalité. Comme le précise Zazy dans son billet, la couverture évoque SamSam, le super héros de six ans imaginé par Serge Bloch.
Le lien entre ce titre et l'histoire est quelque peu artificiel : aucun enfant ne peut être un super héros quand il se retrouve victime (ou même seulement témoin) de violences d'adultes. On ne lui en demande pas tant, au secours !
Et c'est également présomptueux de laisser entendre qu'il pourra l'être une fois devenu grand - comme l'indique la fin de l'ouvrage. N'importe quoi ! à croire que les adultes sont invincibles, qu'on ne peut pas retomber parfois sous la coupe d'un con/cruel/tortionnaire une fois 'devenu grand'...
Comme le SamSam de Serge Bloch, l'enfant a six ans au début de cette histoire.
Ses parents se déchirent, les cris et les bruits de coups terrorisent le petit quand il est seul, le soir, dans son lit. Sa mère essaie parfois de se placer sous sa protection, l'enfant est pris à parti et il arrive que la hargne paternelle se déchaîne sur lui.
Evidemment, il se sent impuissant et coupable. Mais aussi en colère contre ce père, et malheureux de le voir dans cet état :
Après ses crises et ses accès de violence, « [papa] est triste comme si c'est lui qui avait mal, et il me demande pardon en ayant l'air très malheureux. Comme il pleure, je crois que c'est ma faute s'il est triste. Alors je m'en veux de le voir comme ça. »
Les images sont explicites : les affrontements physiques sont seulement esquissés par des ombres, certes, mais très nettes et semblables à des dessins tracés avec du sang. Le texte détaille quelques uns des sévices, et l'image des grandes bottes pointues du père, façon santiags, fait froid dans le dos.
Si l'ambivalence des sentiments du père (honte, remords) et de l'enfant (peur, amour malgré tout) sont bien exprimés, l'ensemble m'a paru maladroit, très lourd, beaucoup trop direct et douloureux. Il y a également quelques zones d'ombre et on ne comprend pas tout : l'enfant aurait été un bébé battu ? Donc les deux dingues qui s'empoignent avec haine quand ils sont mariés, et se rabibochent sous la couette après leur divorce, ce sont ses parents adoptifs ?
Voilà un petit garçon qui démarre bien dans la vie.
Bref, cette lecture me laisse plus que perplexe.
Je ne vois qu'un usage pour cet album : en lecture accompagnée par un éducateur/psy, pour un enfant confronté à ce genre de drame.
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Alors que les vacances commencent et que les enfants sont en permanence à la maison ou presque, il est bon de rappeler quelques règles de vie.
Ce petit livre nous offre un joli condensé fort utile. Il a été pour mes enfants une bonne piqûre de rappel.
Les textes et les dessins sont pleins d’humour et nous renvoient à notre quotidien. Parfois nous avons le sourire et à d’autres les sourcils qui froncent l’index levé pour appuyer le texte.
Très intéressant !!!
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Un livre dont le format ne rebute pas les jeunes lecteurs. Lu à des enfants de CE1. Ils se sont vite approprié ce livre, riant et ajoutant d'autres "marre de..." à ceux énumérés par l'auteur. Pour ma part je leur ai fait part de quelques uns de mes "marre de..". Pour moi c'est un livre à lire en famille pour rire et dédramatiser les petits problèmes du quotidien, faire passer des messages et ouvrir le dialogue
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"C'est quoi être un grand ?" Vaste question à laquelle vont répondre avec brio et avec beaucoup d'humour le duo Gilles Rapaport & Laurence Salaün. Chaque double-page comporte une grande illustration ainsi qu'un texte assez court où l'idée principale est inscrite en gras. Pas facile de savoir quand on est grand, puisqu'on le devient peu à peu au gré des décisions qui vont nous revenir, des choix qu'on va devoir faire au cours de la vie.
Grand ou petit, si vous voulez rire en philosophant, n'hésitez pas !
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