Gilles Servat

Gilles Servat est un auteur compositeur et écrivain qui chante la Bretagne depuis plus d'une quarantaine d'années.

Il est aussi l'auteur d'un cycle de science-fiction original, "Les chroniques d'Arcturus".

Il chante la Bretagne, mais son répertoire n'est pas cantonné dans un "folklorisme" poussiéreux, c'est un auteur militant, engagé, parfois même violent.

Et si, avec les années son propos s'est adouci en même temps que le tonnerre de sa voix, il conserve pourtant, toujours aujourd'hui, dans ses chansons, de forts beaux accents de textes et de voix.

Il a dernièrement repris sa célèbre chanson "La blanche Hermine" dans un duo avec le groupe punk "Les ramoneurs de menhirs" où il retrouve la puissance et la beauté de sa voix d'antan.

Au début des années 80, j'ai, pour ma part, découvert Gilles Servat au "Dulcimer", un petit cabaret du Cotentin qui accueillait une vingtaine de personnes pour des repas inoubliables rythmés au fil des semaines par des artistes comme Graeme Allwright, Michel Tonnerre ou Gilles Servat.

Et, depuis chaque fois que l'occasion m'a été donnée, j'ai couru à ses concerts, notamment, celui donné à l'occasion de ses cinquante ans au festival Interceltique à Lorient.

Paru en 1973, ce recueil reprend les textes de ses premières chansons.

Il contient de beaux textes, à mi-chemin entre poésie et contestation. Certains ont été réédités en CD, mais la plupart n'existent que dans une interprétation enregistrée sur disque vinyle. Il y a même quelques textes que je ne l'ai jamais entendu chanter.

Sentiments mitigés à la fin du quatrième volet de la saga: les ingrédients qui ont fait la réussite des précédents sont là... Mais ce n'est pour moi clairement pas le meilleur de la série.



L'originalité du monde dépeint, la touche celtique donnée à l'univers sont autant d'atouts qui font replonger avec plaisir dans l'univers de Gilles Servat, également connu comme musicien. Mais le choix de la narration en deux récits distincts et le jeu sur la chronologie de l'histoire ont pour moi desservi le récit. Je suis pourtant adepte de ce genre de procédé mais il enlève en partie le mystère qui est justement un des charmes de ces chroniques. En revanche le choix de ne plus mettre de lexique pour guider le lecteur est risqué. Certes celui qui lit le quatrième tome est censé avoir lu les précédents... Mais pas nécessairement il y a peu. Et vu la richesse de la faune et de la flore de Bré la mémoire est mise à rude épreuve !



A lire donc pour continuer la saga... Et en espérant de futurs volumes qui reserveront de jolies surprises...

Ce petit recueil édité par les éditions Kelenn contient les textes des premières chansons de Gilles Servat.

Il est introuvable et contient des titres qui m'étaient inconnus malgré que je possède ses premiers vinyles.

Pleins de contestation, ces textes à leur lecture révèlent une grande sensibilité et une fine harmonie des mots.

Gilles Servat se montre ici poète et nous enchante de la musique de ses textes.

Si on connait bien Gilles Servat chanteur, on connait un peu moins le conteur. le conte, tradition orale par excellence, se raconte et s'écoute. Dans Couleurs, Gilles Servat nous partage des textes, restés au fond d'un tiroir, qui ne se prêtaient pas toujours à cette oralité. A la frontière entre le recueil de contes et de nouvelles, Couleurs, se conjuguant à tous les temps mélange les genres. D'une histoire à l'autre, Gilles Servat nous mène en terres de légendes, nous voguons entre passé, futur et présent entre terre et mer avec des palettes de personnages hauts en couleur. Pour n'en citer que quelques-uns, Serge-Thomas-Edgar-Louis-Lucien Achefer, au nom à rallonge est voué à être raccourci alors que Paul et Antoinette voient leur conte de fées s'éventer brusquement. Couleurs, nouvelle éponyme est un hymne à la nature où notes de musique trouvent leurs accords dans les couleurs de l'arc en ciel. Notre narrateur se prend parfois à soliloquer, s'engageant dans des réflexions existentielles, choquant parfois la bienséance. Trégor est une ode à la mer, à la Bretagne et aux anciens. le récit de la GPE (grande panne d'électricité) et d'Alain le Bras (dit Lebras-long) pourrait prêter à sourire, il est pourtant un cri d'amour et de défense de la langue bretonne. La ville lumière n'est pas en reste, il la glorifie à sa façon, s'épanchant sur le 11ème arrondissement et ses années ORTF, tout en philosophant sur les édifices parisiens. Couleurs, c'est un recueil poétique et engagé où humour et réflexion se côtoient et se confondent.

Voici le 5ème récit des chroniques d'Arcturus écrites par Gilles Servat, le poète chanteur breton auteur de la "Blanche Hermine".

Myrdhinn est à la recherche d'Arcturus tandis que les Ssahanis ont envahi le monde de Bré.

Nous sommes au temps du Branvode. La fête dure neuf jours.

Au banquet la part du héros est à prendre par le meilleur des guerriers du royaume...

Gilles Servat a crée pour notre plaisir un monde de fureur et de sensualité avec le talent qu'on lui connaît, il fait ici une excellente incursion dans le monde de la fantasy et de la science-fiction.

Voici le second récit des chroniques d'Arcturus, une épopée nourrie de mythologie celtique, de lyrisme et de passion.

Gilles Servat y fait chanter la mer et les cieux comme le fracas des épées. L'auteur, édité par une maison de prestige, fait ici une incursion pleine de talent dans le monde de la Fantasy et de la science-fiction.

Ce premier tome des chroniques d'Arcturus, écrit par Gilles Servat en 1995, débute une grande saga qui conte les aventures d'un barde celte à l'âge de la science-fiction.

Poète, chanteur et musicien, l'auteur de "la blanche hermine" nous propulse dans un monde fait de fureur, d'héroisme et de sensualité avec tout le talent qu'on lui connaît.

Edité par l'Atalante, ce beau livre vous fera découvrir avec plaisir le monde d'Arcturus

Ce livre est le quatrième tome des chroniques d'Arcturus écrites par Gilles Servat.

Il nous livre ici la suite de cette grande saga commencée avec "Skinn mac dana" qui est aussi le titre d'une de ses chansons de l'album "made in sérénité".

Il fait une incursion réussie dans le monde de la fantasy et de la science-fiction avec le talent qu'on lui connaît pour écrire les textes qu'il chante.

Cet opus tient les promesses faites par les tomes précédents.

Ce livre est l'édition originale du premier livre de Gilles Servat, avant qu'il ne soit édité chez "L'Atalante" sous le titre "Skinn Mac Dana" dans le cycle les chroniques d'Arcturus (six tomes passionnants parus à ce jour).

C'est une oeuvre complète qui prouve, s'il en était encore besoin, le talent d'écriture de l'auteur de "la blanche hermine", de "l'île de Groix" et de "je dors en Bretagne ce soir".

Dans ce premier tome Nous faisons connaissance avec Skinn Mac Dana et l'univers crée par Servat, combattant les Nerdud, aimant Lirn où subissant le djir...Laissez vous entraîner dans ce formidable journal de Skinn Mac Dana des chroniques d'Arcturus.

Après "Skinn mac Dana" et "la navigation des Myrdhinn" Gilles Servat poursuit l'épopée d'Arcturus et de Bré, qui est dure et puissante comme le sont les héros et les moeurs des mythes irlandais.

Ce chapitre des chroniques d'Arcturus est d'une tonalité lyrique exceptionnelle. Rares sont les auteurs de Fantasy à provoquer un dépaysement si puissant. Ce troisième tome est, comme toute la série, édité par l'Atalante qui réalise des livres de toute beauté.

Longtemps hésité entre les trois et les quatre étoiles pour ce livre. J'ai lu ce troisième tome de la saga bien après les deux premiers et j'ai mis du temps à réentrer dans l'histoire et les personnages. On est facilement perdus et l'auteur ne nous aide pas à nous y retrouver. Mais une fois "réinstallé" dans le récit, on prend plaisir aux aventures, le suspense est présent, les rebondissements assez inattendus. Les personnages sont ambivalents et donc intéressants, même si leur psychologie est assez légèrement abordée. En tout cas, le monde "celtisant" est original et il est assez intéressant de savoir que l'auteur est avant tout un musicien breton. Je lirais sans doute la suite plus rapidement pour éviter une acclimatation trop longue à l'univers.

Apres presque 3 ans d'attente j'étais impatiente de decouvrir la suite des aventures d'Arcturus, fils du Nouada, ou plutot ce qui n'avait pas été expliqué dans la "Lance de Lughern" 6° tome de la saga.

Et bien je ne suis pas deçue, bien qu'il m'ait fallu un leger temps de ré-adaptation au monde de Bré...



Il n'y a pas a dire cette Saga nous transporte vraiment sur un autre monde avec des us et coutumes très différents. Meme si on peut y voir une allusion détournée au mythe arthurien il ne faut pas commencer a la lire en pensant y retrouver ce qu'on connait des diffèrentes légende, cela n'a vraiment rien a voir si ce n'est certaine caracteristique ou nom de personnage.



Une saga que je recommande chaudement a ceux qui aime le fantastique et qui ne rechignent pas a avoir beaucoup d'information a retenir vu que l'auteur place l'action dans un monde completement different du notre.

Ce volet initial pose les bases d'un monde proche de la civilisation celtique avec ses rites, ses coutumes et surtout son bestiaire. Transposé avec talent par Gilles Servat sur une planète autre que notre chère Terre, il captive par l’ambivalence révélée, la violence et l'amour, l'action et la poésie descriptive, avec son héros voguant sur des eaux charriant des composantes similaires. Voici le space opera breton et on en redemande.
Lien : http://www.scifi-universe.co..

Les cinq premiers tomes des Chroniques d’Arcturus respirent l’aventure et la légende. Le monde de Bré rappelle une Irlande mythique, comme celle-ci a déjà souvent été illustrée par le passé, mais avec une vraie personnalité, propre à l’univers de l’auteur.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..