Il s'agit d'un catalogue mais un catalogue particulier. Ici pas tant d'exhaustivité d'objets, de thématiques forcés. Il est question là d'impressions, de sensations, de situations improbables, de bizarreries. Peu de texte si ce n'est le titre de l'étagère imaginaire.
Ici la place est faite pour l'enfant, pour les pensées abstraites des "et si le monde...". Le catalogue est fait d'impressions visuelles sur ce qui ne peut être vu. (...)
L'idée est belle mais c'est encore plus la poésie des propositions qui donne son cachet à l'album.
Une atmosphère des objets: démodés, oubliés, volés, inutilisables, de trop. Une profusion, une utilité limitée. Des chaises boiteuses où la logique se perd pour offrir une instabilité, une usure, une étrangeté. Des immeubles jamais construits offrent les détails d'une façade, l'humour d'un bonjour et une temporalité. Des objets oubliés cherchant à se faire retrouver.
D'autres pages offrent encore plus dans le sensitif, les émotions, les non-dits, les pas encore exprimables... (...)
Des relations étranges aussi où les hommes sont multiples mais interchangeables par manque de communication.
Une société bouleversée avec des routes, des ponts, des moyens de transports... abscons. Une idée aussi de la culture, des livres, des tableaux, des références...
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