Citations de Gordon Zola (90)
- C'est stupide!
- Non c'est Ésope... Syllogisme qui sert à construire des fausses théories... Les médias ne pratiquent pas autre chose.
Dans cette société, plus la compréhension est profonde, plus l'illusion est parfaite ; plus l'intelligence domine, moins le raisonnement est pertinent. Paradoxalement, l'hystérie engendrée par l'apparition des virus augmente au fur et à mesure que le niveau social s'élève, et les attitudes les plus indolentes se retrouvent souvent parmi les populations défavorisées et les plus touchées par la maladie, notamment chez ceux qu'on appelle honteusement les sans-dents ! Cette partie de travailleurs "esclavagés" pressent, par une sorte d'instinct animal, qu'une forme de manipulation est en place. Il suffit alors aux autorités de pousser les curseurs de la maladie, de déployer par l'entremise du plasmécran des cohortes de chiffres effrayants ou de proposer des scénarios catastrophes pour éteindre toute contestation éventuelle. En revanche, c'est bien parmi les membres des premier et deuxième cercles que l'on rencontre les plus zélés, les catastrophistes mondains, les pithiatiques infernaux, les boutes-en-arrière-train pervers...
Etre seul, marcher seul, en bref montrer un penchant pour la solitude était très mal vu, car il dénotait un goût pour l'indépendance. La solitude, c'était le début de la réflexion, voire de la philosophie... Impensable !
Le talent est dans l’oeil de celui qui sait voir
Ô, orgueil incommensurable de ces hommes déguisés en artistes (ou le contraire) qui s’imaginent toujours éclairer les masses de leur lumière noire…
Les peintres russes ou étrangers, ces « sensibilités » extrêmes qui voyaient par les yeux de leur art la noirceur de l’âme humaine, ces coeurs épidermiques ouverts aux misères sociales, avaient souvent le sentiment de posséder une vérité, celle du coeur. La raison, elle, n’était qu’un argument réactionnaire.
C'était au bistrot Aux Trois Pingouins Manchots que Mademoiselle Paula Freer avait ses habitudes. Habitudes discrètes, faut-il le préciser, en ces temps de disettes fessières. A l'heure où les gens les plus sérieux parlaient d'interdire la prostitution, il fallait mesurer l'importance de ses miches. Surtout quand celle-ci étaient un gagne-pain conséquent. Mademoiselle Freer, communément appelée Lola Martinet, très à cheval sur la qualité de ses services, avait, depuis longtemps, jugé de l'inexorabilité du travail de niche et opté pour une spécialité que résumait merveilleusement son charmant sobriquet. Correctrice, secrètement homologuée, elle était, depuis 28 ans, consultable chaque jour, entre 16h00 et 19h00, au zinc du fameux estaminet de la rue des Brûle-Joncs.
Le groupe des hypnotiseurs se jetait des regards en coin pour éviter de se filer le mauvais oeil...
Message urgent pour les Mestupumpos
Envoi par chouette-express
Exceptionnellement, et pour réagir au raz-de-marée médiatique que va provoquer le prochain et dernier livre de JFK Bowling racontant les frasques insanes du Petit-sorcier-dont-on-ne-dit-pas-le-nom, la Grande Réunion de la M.E.S.T.U.P.U.M.P.O. (Mages Et Sorciers Tous Unis Pour Un Monde Plus Occulte) se déroulera en Guadeloupe impérativement le 1er novembre de cette année !
Je demande instamment à tous nos confrères et consoeurs sorciers de répondre présents à cet appel !
Depuis presque dix ans, le monde rit à nos dépens... Il est temps d'apprendre à l'humanité exotérique que la sorcellerie n'est pas un jeu d'enfants !
Président de la MESTUPUMPO
Votre dévoué Kolthar
Imaginez, je dis bien imaginez – all the people, comme disait l’autre –, que je découvre que vous n’avez pas écrit vos chansons…
— Quoi ? Tu plaisantes !
— Je me fais juste l’avocat du diable, Sir Paul.
— Si le diable avait besoin d’un avocat, ça se saurait ! Réduis en poussière ce tissu d’âneries repris par la presse internationale, c’est tout ce que je te demande !
— Plus treize pour cent et je suis votre homme ! Pour commencer, il ne serait pas idiot que j’aille interroger cette vieille racaille nazie au Brésil.
Ça signifie simplement que les Beatles n’ont pas écrit leurs chansons !
Le cri d'une vache alpestre si fit entendre dans le lointain de la vallée comme pour répondre à la poésie de l'instant.
Mais comme le dit le vieil adage suisso-kurde, "Il y a des jours avec et des oursins"...
On tourne, avide, on tourne à vide...
C'était un aventurier du monde, pas de l'immonde...
Suitaume resta aussi stoïque que la Vénus de Milo, les bras en plus.
Que demander à une race humaine qui se complait en révolutions sans réaliser que le mot veut dire un tour complet sur soi-même ? Retour à la case départ, on change les noms et on recommence... Désespérant.
- De terroristes ! Vous pensez sincèrement que nous sommes des terroristes ?
- Un terroriste est un marchand de peur... il en vend, il en achète, il la distille, il la raffine, il la revend...
- Vous parlez d'une drogue, commissaire.
- La peur est une drogue ! Les populations ont besoin d'avoir peur, elles sont acheteuses, elles sont addict au concept... On n'a plus peur de la peste, on n'a plus peur des Allemands, on n'a plus peur des communistes... Il faut trouver de nouveaux sujets... L'Islam, la Chine, le réchauffement climatique ! Vous n'avez jamais pris garde à cela ? Que nous bâtissons sur la peur ? Qu'elle est le plus formidable ciment des États, des industries, des pouvoirs occultes ? Vous êtes un vendeur de peur...
- Et que penses-tu de notre action terroriste ?
- Je...
Aïe. L'hésitation était mal venue.
- Tu ?...
- Tue ?
Tutu.
Les mots ne venaient plus, chacun attendait l'apparition divine avec une respiration retenue, des gestes contenus, des sourires convenus, des regards entendus, un sentiment de déjà-vu et certaines idées mal venues...