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3.82/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1946
Biographie :

Guy Scarpetta est un romancier et essayiste.

Maître de conférences à l’Université de Reims, où il enseignait la littérature et le cinéma, il a régulièrement collaboré à des revues comme "Tel Quel", "Art Press", "Positif" et au "Monde diplomatique".

Il est l’auteur de plusieurs essais dont "Brecht ou le soldat mort" (Grasset, 1979), "Pour le plaisir" (Gallimard, 1998) et "L’Artifice" (Grasset, 1989) ; ainsi que de plusieurs romans dont "L’Impureté" (Grasset, 1985), "La Suite lyrique" (Grasset, 1992), "La Guimard" (Gallimard 2008) et "Guido" (Gallimard, 2014).

L’œuvre de Guy Scarpetta couvre aussi bien le cinéma, la musique, la danse que la peinture ; mêle les genres et les époques.


Source : https://lesimpressionsnouvelles.com
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Guido de Guy Scarpetta .
Voir l'émission : http://www.web-tv-culture.com/guido-de-guy-scarpetta-650.html Il s'appelait Guido Palmino, il est mort à Dachau en février 1945 à quelques semaines de la fin de la guerre. Guy Scarpetta raconte son histoire. « Guido », une chronique familiale mais aussi le portrait d'un héros ordinaire et une page de la grande Histoire, hommage à tous les déportés politiques. Après « La suite lyrique » et « La Guimard », le nouveau roman de Guy Scarpetta « Guido ». « Guido » de Guy Scarpetta aux éditions Gallimard Guy Scarpetta est sur WTC

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Telle est la doxa, l’idéologie la plus commune, la plus répandue, — couvrant, bien entendu, le triomphe réel de son contraire exact : déferlements de haine, de racisme, de corruptions, de fanatisme, d’exploitations, de massacres cyniques, de destruction programmée de la nature, d’injustices planifiées. Hypocrisie fondamentale de l’époque, — devant quoi la lucidité souveraine et désabusée des libertins de Laclos garde, intact, tout son pouvoir de contre-offensive éclairée : lorsqu’ils nous suggèrent, par exemple, qu’on ne combat pas l’hypocrisie (dont la « pruderie), n’est qu’un avatar) par la franchise, ou la sincérité, mais par une hypocrisie supérieure (Malraux ne se trompait pas, en ce sens, lorsqu’il apparentait la marquise de Merteuil à Ignace de Loyola [13]) ; ou encore lorsqu’ils nous laissent entendre, au passage, que le sentimentalisme est bête, que la passion est une aliénation, que la « possession » amoureuse transforme les sujets en objets, — et qu’il est possible, à force de « caractère », de s’en émanciper, et de vivre autrement ; lorsqu’ils nous démontrent, blasphème suprême, qu’il ne saurait y avoir de démocratie (ou d’égalité) en matière érotique, mais forcément (question de « caractère », encore) des doués et des pas doués, des affranchis et des dupes, des chasseurs et des proies, ceux qui mènent le jeu et ceux qui ne sauront même jamais qu’il y a un jeu ; lorsqu’ils nous prouvent, en acte, qu’on peut avoir à la fois le corps enflammé et la tête froide, et que cela vaut infiniment mieux que l’inverse, c’est-à-dire le lot commun. Cette dissolution des préjugés, en somme, elle est sans cesse à reprendre, à reconduire (à la mesure de la passion d’aveuglement du plus grand nombre) : et c’est là, en définitive, ce qui fait la pérennité des Liaisons dangereuses, pour qui sait les lire de façon impliquée. [...]
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Pendant longtemps, ce que je savais du Vernet se limitait à ce que j'en avais lu. Et notamment dans ce livre magnifique et terrible d'Arthur Koestler, « La Lie de la terre », où il raconte sa détention au camp, dans les premières années de la guerre.
D'où l'image que j'en avais : celle d'un camp de concentration épouvantable, où les conditions de vie, selon Koestler, étaient pires encore que celles de ses équivalents allemands. Un lieu où l'on avait parqué, au départ, les réfugiés de la guerre civile espagnole, civils et militaires, après la victoire de Franco - puis, à partir de 1939, nombre d'exilés d'Allemagne et d'Europe centrale venus s'installer en France pour fuir le nazisme, et d'antifascistes italiens, considérés comme des ennemis du seul fait de leur nationalité d'origine ; cela s'étant étendu, lorsque le régime de Vichy fut instauré, à tous les « étrangers indésirables », simplement suspects, ou considérés comme dangereux du fait, en particulier, de leur participation, en France, à la Résistance.
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Mais, au-delà, la véritable innovation de Laclos dans le genre épistolaire consiste en ceci : les lettres, dans son roman, ne sont pas une pure « forme » du récit, mais l’une de ses forces agissantes ; pas un simple procédé destiné à exposer plusieurs intrigues croisées, mais un élément capital de celles-ci, un facteur de leur dynamique. On a pu noter, ainsi, en vrac : que nombre de lettres de Valmont à la Présidente, et de réponses de celle-ci, sont recopiées, et transmises à la Merteuil à titre de « preuves » de l’entreprise de séduction ; que la Merteuil réclame justement, avant de se donner à Valmont en récompense de son exploit, la preuve écrite de la capitulation de la « belle dévote » ; que Valmont s’aperçoit de l’hostilité de Madame de Volanges à son égard, et des manoeuvres qu’elle mène contre lui, grâce à un courrier intercepté ; qu’à la suite d’une ruse de Valmont, la correspondance de Danceny à Cécile sera « découverte », ce qui lui permettra de se proposer en intermédiaire, afin de servir ses desseins ; que la Merteuil adresse à Madame de Volanges une lettre où elle expose sa version de l’outrage prétendu que lui aurait fait subir Prévan, afin que celle-ci soit répercutée, et Prévan publiquement déconsidéré ; que Valmont, pour parvenir à ses fins, dicte à Cécile une lettre qu’elle envoie à Danceny ; que c’est en tant que dépositaire du courrier de Danceny qu’il engage Cécile sur la voie de la dissimulation, et qu’il resserre son intimité avec elle ; qu’il s’empare du courrier adressé à Madame de Rosemonde par la Présidente, après son départ, afin d’être informé du lieu de sa retraite et de son état d’esprit ; qu’il obtient un rendez-vous avec elle, par le truchement du père Anselme, sous prétexte de lui remettre ses lettres « compromettantes » ; que la Merteuil fournit à Valmont le modèle de sa lettre de rupture avec la Présidente, et qu’il l’a « copié tout simplement » ; que c’est par une lettre encore (ou plutôt une simple ligne au bas d’un billet qu’elle a reçu de Valmont, et qu’elle renvoie à son expéditeur) que la Merteuil déclare « la guerre » au vicomte [17]. Quant au dénouement, si artificiel soit-il, il montre que la divulgation des correspondances peut servir un objectif de vengeance : avant de mourir, Valmont remet à Danceny, qui les rendra publiques, les lettres de la Merteuil, — et la Présidente, de même, avant sa mort, livrera à l’opinion le courrier qu’elle a échangé avec Valmont. Interceptions, copies, pressions, indiscrétions, restitutions, détournements, changements de destinataire : il n’est pratiquement pas un tournant de l’intrigue dont le jeu épistolaire ne soit l’agent.
Tout cela a déjà été largement relevé, avec plus ou moins de précision [18]. Ce qu’on a moins dit, en revanche, c’est à quel point cette mécanique épistolaire est consubstancielle au libertinage en tant que tel. S’assurer la maîtrise des situations par le contrôle maximal des informations, mais aussi feindre, tromper, détourner les soupçons, flatter, se présenter à son avantage, — toutes ces manoeuvres propres à l’entreprise de séduction sont en fait des opérations de langage écrit, dont les lettres sont l’instrument. Il n’y a pas à s’étonner, donc, si les libertins du roman semblent passer au moins autant de temps à écrire (ou à s’approprier les effets de ce qui s’écrit) qu’à agir : l’écriture, pour eux, est une action.
D’une certaine façon, on pourrait dire que le plaisir qu’ils visent procède des pouvoirs de la lettre (aux deux sens du mot), où ils puisent du reste un autre plaisir, dérivé, plus cérébral ; pour eux, en somme, comme pour les plus stricts des théologiens, le verbe précède la chair. [...]
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La première fonction du procédé épistolaire, la plus connue, la mieux étudiée, est de multiplier les points de vue, et de permettre du coup au lecteur de repérer comment un même acte est perçu par des personnages différents : l’exemple classique, ici, est celui de l’aumône « mise en scène », de la charité feinte, épisode raconté à la fois par Valmont (lettre 21) et par la Présidente (lettre 22) : mais il faut noter, pour être précis, que l’effet du procédé (contrairement à d’autres récits à « vision plurielle », comme ceux de Faulkner) n’est pas de suspendre le jugement, ou de relativiser la vérité, puisqu’il est clair ici pour le lecteur que l’un des points de vue relève de la maîtrise de la situation, et l’autre de l’aveuglement ; aucune indécision ou incertitude ne peut résulter d’un tel contraste explicite entre la vision du « piégeur » et celle de la « piégée ». L’autre fonction majeure de la technique épistolaire est d’organiser la diversité des voix, — et la « préface du rédacteur », chef-d’oeuvre d’ironie, souligne bien (pour racheter le défaut prétendu d’un « intérêt de curiosité » situé bien au-dessous de « celui du sentiment ») (!) la « variété des styles » qui qualifie un tel livre. Il est clair que Laclos excelle dans cette variété, qui fait que non seulement chaque lettre nous renseigne sur celui qui raconte autant que sur ce qui est raconté (fonction classique du procédé), mais encore que chaque personnage, singulièrement, est défini par la façon dont il parle et écrit. Qualité romanesque essentielle, — passablement négligée, par exemple, à la même époque, par Sade, dans les livres duquel, en dehors des « victimes » caractérisées, les libertins usent peu ou prou du même style ; dans Les Liaisons dangereuses, à l’inverse, chaque personnage s’identifie à son langage (Grimm, dès la parution, l’avait noté : « Il n y a pas moins de variété dans le style de ces lettres qu’il n y en a dans les différents caractères des personnages que l’auteur fait paraître sur la scène » [15]) ; au point que si chaque lettre n’était pas, comme c’est le cas, précédée du nom de son rédacteur, il suffirait d’en lire trois lignes pour savoir sûrement à qui l’attribuer. Ainsi, selon un principe qui sera plus tard porté par Proust à son sommet, chaque personnage, ici, apparaît comme un être de langage : précision, ironie et élégance de la Merteuil ; vivacité et clarté intellectuelle de Valmont, peu à peu dégradées par le ton « passionné » ; exaltation sentimentale niaise et stéréotypée de Danceny ; naïveté brouillonne et spontanée de Cécile ; lucidité amusée, sagesse bienveillante, tact, politesse un peu désuète, chez Madame de Rosemonde ; surabondance des clichés de la bien-pensance et de la modestie « convenable » chez la Présidente de Tourvel, où va progressivement s’infiltrer le ton de l’émoi, puis de l’égarement, jusqu’à l’emphase pathétique et incohérente de son délire final ; traits de caractère, au total, autant que de style [16].
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Actualité des Liaisons dangereuses

Voici un livre qui, plus de deux siècles après qu’il a été conçu, n’a rien perdu de sa force de défi, de transgression, et continue irrésistiblement de troubler ceux qui s’y plongent pour la première fois. Lectures fiévreuses, enflammées, dans les chambres d’adolescents, les dortoirs : cela se perpétue, se propage, malgré le dénigrement systématique [9], la propagande morale, la censure de l’institution scolaire [10], ou l’actuel lieu commun obscurantiste selon lequel toute écriture classique serait hors de portée du jeune public d’aujourd’hui. Un livre pour le moins elliptique dans ses représentations, ses descriptions (de ce point de vue, à l’opposé exact des grands romans sadiens), et qui pousse pourtant, d’année en année, des milliers de jeunes lecteurs et lectrices à un degré d’échauffement singulier, tandis que les clichés pornographiques, désormais banalisés, disponibles, omniprésents, ne produisent pas le centième de cet ébranlement. Cela relève, sans doute, de ce que Sade, justement, quelques années après la parution des Liaisons, désignera du terme de « plaisir de tête », formule qu’il faudrait d’urgence réhabiliter, — et qui assure aux Liaisons dangereuses son influence dérobée, ramifiée, indestructible : et cela, remarquons-le, sur tous les continents, destin surprenant pour un livre aussi spécifiquement représentatif du XVIIIe siècle français, et dont on ne trouve l’équivalent dans aucune autre littérature, aucune autre civilisation. Certes, la plupart des lecteurs se hâteront de refouler ce trouble, d’effacer ce qu’il a introduit de pernicieux en eux, et affecteront, par exemple, de prendre au premier degré la « fin morale » du récit (la punition des libertins) ; mais pour une minorité, ce stratagème sera perçu comme tel, et il ne saurait être question de tomber dans le panneau. Parmi ceux-là, beaucoup reconnaîtront (comme l’auteur de ces lignes) avoir été marqués à vie par une telle lecture, - et ils sauront, avec sûreté, se reconnaître entre eux (il existe des mots de passe, des signes). Il y a ainsi comme une société secrète de ceux qui placent ce livre au plus haut, indépendamment de tout critère d’âge, de sexe, d’appartenance sociale, ou de nationalité. Pour eux, il va de soi (même s’il est inutile de le clamer) que l’espèce humaine se divise en deux : ceux qui ont été formés par le roman de Laclos, et n’hésitent pas à le pratiquer, à tous les sens du mot ; et la masse de ceux qui restent prisonniers du préjugé.
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Les Liaisons dangereuses ? Le livre, probablement, le plus intelligent jamais écrit à propos des « choses de l’amour », — et le plus subversif envers le conformisme ambiant. Toute la question est de savoir comment expliquer la persistance d’un tel effet, à deux siècles de distance. Il pourrait sembler, en effet, que la conception même d’un tel roman, ainsi que sa force de scandale, soient liées aux conditions historiques de sa naissance : à l’existence, en France, au XVIIIe siècle, d’une micro-communauté aristocratique, désoeuvrée, parfaitement libre dans sa pensée et dans ses moeurs, — et pour qui le libertinage était un « jeu de société » [11] se menant pour partie à découvert, pour partie clandestinement, dans l’affrontement aux tabous moraux et religieux officiels, eux-mêmes largement en voie de dissolution. En ce sens, la difficulté est de parvenir à penser pourquoi une audace et un défi de ce type nous concernent toujours, alors même que la société a changé, que la loi s’est déplacée, que les normes morales se sont transformées. Car tout se passe en effet comme si la transgression évoquée par Laclos ne violait pas seulement quelques interdits historiquement déterminés, mais s’attachait à profaner, au-delà, un préjugé quasi intemporel : la promotion du sentiment en valeur, l’idéalisation de la possession amoureuse, l’apologie de la passion. C’est dire, à propos de ce livre, que le « blasphème qu’il accomplit froidement » [12] n’a rien perdu de sa pertinence ; qu’il dérange aussi bien ce qui lui est contemporain (la sentimentalité rousseauiste, le culte de l’innocence) que ce qui l’a suivi (la « vertu » révolutionnaire, les illusions lyriques et idylliques du romantisme, la religion surréaliste de l’amour fou) — et jusqu’à la bien-pensance actuelle, et à ce flot dégoulinant de bons sentiments qui ne cesse de nous submerger. Que percevons-nous, en effet, à chaque instant, partout, autour de nous ? L’éloge incessant de l’amour, l’exaltation de l’innocence, le culte immodéré de l’enfance, la dévotion envers la nature, l’élévation de l’« émotion » au rang de valeur suprême (le terme exact serait plutôt « promotion » : pas de mot qui revienne plus fréquemment que celui d’« émotion » lorsqu’il s’agit de lancer publicitairement un film) ; tout cela doublé par l’affirmation incantatoire permanente des valeurs de moralité, de respect, de tolérance, de démocratie.
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Le jeu épistolaire

De nombreuses études (notamment universitaires) ont été menées, à partir de ce petit livre inaugural qu’est Littérature et signification de Todorov [14], sur la forme épistolaire du roman de Laclos, et sur la façon qu’il a eu de porter ce procédé technique (courant, somme toute, à son époque) à des sommets de complexité inégalés. Si bien qu’on peut être tenté, aujourd’hui, de se demander si ces tonnes d’analyses formalistes ou structuralistes n’avaient pas pour but indirect d’éviter ce qu’il y a de plus brûlant, de plus subversif, de plus actualisable dans le contenu du roman (dans la morale paradoxale qu’il déploie). D’où, parfois, l’envie de délaisser cet aspect. Mais ce serait tomber dans l’excès inverse : car, au fond, pour Laclos, comme pour tout grand romancier, l’invention formelle (dans son cas : donner de nouvelles fonctions à une forme éprouvée) est inséparable des découvertes qu’elle autorise ; et ce jeu épistolaire, au fond, loin de relever de la technique pure, a aussi quelque chose à nous dire sur ce qu’il en est du libertinage lui-même.
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Quelle chance pour Haendel et Bach d'être nés en 1685 et non pas deux cents ans plus tard ! Car autrement, l"enracinement" de l'un aurait été mis en doute, tout autant qu'on aurait qualifié de "culture bolchevique" la musique de l'autre.
ALBAN BERG, 1935.
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Je ne me souviens plus où j'ai lu cette anecdote (dans Stendhal, peut-être) : une aristocrate italienne, du XVIIIe siècle, offre un dîner dans son palais. Les sorbets qui achèvent le repas sont particulièrement délicieux, et elle y prend un plaisir non dissimulé. Elle se penche alors vers l'abbé qui est son voisin de table, et lui dit, à mi-voix, la bouche gourmande, les yeux luisants : « Ah, mon père, quel dommage que ce ne soit pas un péché!... »
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