H. Roy

Il est important de te rappeler combien la vie est imprévisible. Qu’il arrive parfois que des événements, dont l’ampleur nous dépasse, nous mettent à genoux. Alors, quand une situation nous échappe et qu’on se retrouve seul à devoir faire face, on se raccroche au peu qu’il nous reste et on met tout en œuvre pour le protéger. Quitte à ce que cela nous revienne un jour à la figure comme un boomerang.

Les rêves sont à la portée de tous, pour autant qu’on se donne la peine de les réaliser.

« Sur la terre comme en mer, face aux vents et aux tempêtes, de l’aube au crépuscule, sous la Lune et le Soleil, je jure de t’être fidèle. Avec mon cœur de t’aimer, avec mon corps de t’honorer, avec mes lames de te protéger. Tes rêves deviennent les miens, tes combats sont les miens. Je prends tout ce que tu es et te donne tout ce que je suis. Une seule lame, une seule âme à jamais unies. »

Je t’aime à un point que je ne saurais décrire, au-delà des mots qui paraissent si fades à côté de ce que je ressens.

- Une Butineuse, il ne manquait plus que ça, se lamente-t-elle en tenant son front du bout de ses doigts aux ongles parfaitement limés, en proie à une migraine théâtrale.
- Maman ! je proteste, les joues brûlantes. Il n'y a pas de Favori, pas de minier. Il n'y a... PERSONNE ! je m'écrie, à bout de nerfs, avec une tristesse démesurée.
La maison, plongée dans le silence, me renvoie mes paroles à la figure.
Personne.
L'admettre me fait l'effet d'un trou béant dans la poitrine, d'un vide à la place du cœur, d'une vieille blessure que l'on rouvre. Une larme roule sur ma joue - je ne l'essuie pas. Elle meurt sur mes lèvres, distillant son goût de sel. Le sel, la mer, son odeur, sa peau. Le manque. Comme une marée contre laquelle je ne saurais lutter, ces pensées me ramènent à lui. Encore. Assez !
Pourquoi cela fait-il si mal ? On se connaissait à peine...
Maîtresse de son destin.
Car auprès de lui, je n'avais pas besoin de me cacher derrière un masque, j'étais libre de mes paroles et de mes actes, il ne me jugeait pas. Parce qu'il était mon choix.

- Ca tombe bien que tu abordes le sujet, Perle. Je n'osais pas t'en parler mais, à ta place, j'irais mollo sur les friandises. A moins que ton micro-short n'ait rétréci sur la corde ? A ce rythme, il faudra chasser tout un troupeau de bêtes pour t'en confectionner.
- Un short ? s'exclama sa comparse. Je croyais que c'était une culotte ?
- De grâce, Amy, ne dis pas de sottises ! Tout le monde sait que Perle n'en porte pas.

Jeune, on court tout le temps, ensuite, on court après le temps.

La chasse est ouverte et cette fois, les règles ont changé. Je suis le chasseur. Et je ne serai d'aucune pitié.

-tu est magnifique papillon
retire tes mains !
je m’empare de sa bouche , je goutte sa langue délicieuse. nous volons jusqu'au canape ou elle s'allonge étendu sous moi , sa peau nue est baignée d"un eclat lunaire , un plaisir pour mes yeux. Je caresse son ventre plat , ses seins offerts, petit et fermes. Si je ne me retenais pas , je la dévorerais .
enfoiré !

Quelques part, cela m’attriste, mais certaines choses ne se contrôle pas. On a beau les refouler, vouloir faire comme si elles n’existaient pas, l’évidence finit toujours par s’imposer, c’est comme ça.

C’est comme se retrouver seule à l’avant d’un train fou. Dévaler les montagnes russes, sans harnais ni ceinture. Lever les bras quand ça plonge. Prendre des risques.

— La météo est une mesure préventive.
— Quand elle prévient des orages, ça n’empêche pas la foudre de s’abattre.
— Certes, mais ça permet toutefois de l’éviter.

Le stéréotype du mec qui, sous prétexte de multiplier les conquêtes, se croit irrésistible – pour ma part, il ne me fait aucun effet. Ou plutôt l’inverse. Je ne sais pourquoi, chaque fois qu’il me parle, ça me rend nerveuse. C’est encore pire lorsqu’il me touche.

« Il n’est pas nécessaire d’être un monstre pour participer au pire. »
Alexandre JARDIN

Les vestiges d'une époque cruelle où les océans souffraient, où les forêts disparaissaient et oû la Terre pleurait au mépris de l'Homme. Entre les guerres, l'effondrement des grandes industries et le pillage des ressources naturelles, les problèmes d'ordre écologique ont été résolus. Avec le recul, c'est ironique de voir de quelle façon les humains ont changé un cataclysme planétaire contre un autre.

Une seule lame, une seule âme.

Si tu ne prends pas ton destin en main, quelqu'un le fera à ta place. Et quand tu comprendras tes erreurs, il sera trop tard et tu vivra dans le regret . Tu te consumeras dans l'indifférence, comme une étoile dans le vent.

J'étais différente. Parce que je voulais comprendre. Comprendre au nom de quoi un humain pouvait se croire supérieur à un autre, pourquoi nous ne naissions pas tous égaux. Et de quel droit on pouvait s'octroyer celui de vie ou de mort sur son prochain. Dans un sens, notre monde ressemble à celui d'avant le Grand Soulèvement.

Tu es si belle que lorsque je te regarde, j’en oublie de respirer. Et quand tu t’éloignes de moi, j’ai l’impression de mourir un peu.

Les mots n’ont de sens que celui qu’on leur donne.