Je me souviens d’avoir acheté ce livre parce que j’avais vu un jeune homme dans une rame de métro absorbé dans sa lecture et qu’en jetant un oeil dans son livre j’y avais vu écrit Coral Gable . Ayant des années au paravant séjourné quelques jours de vacances heureuses dans ce quartier résidentiel de Miami, Cela m’avait alors intriguée.
C’est donc sans savoir où je mettais les pieds, si ce n’est ma confiance dans les éditions POL, que j’ai ouvert ce roman.
Malheureusement, mon attente d’une intrigue se déroulant dans ce quartier est tombée à l’eau. Ce lieu est bien dans le roman mais un court instant.
Mais qu’importe , le livre après tout pouvait bien m’emmener là où il le souhaitait pourvue que je sois conquise par sa lecture.
Et là, encore une petite déception, en effet, j’ai eu du mal a embarquer dans cette histoire de jumeaux sur une ile aux fausses allures de polar . Ce n’est pas tant l’histoire, bien qu’un peu attendue, que le mode d’écriture qui m’a déplu. Car l’histoire se construit autour de plusieurs récits .
J’ai quand même finit par me laisser faire sur le dernier tiers du livre en lisant d’une traite. Et c’est un conseil, ce livre mérite une lecture en continue, sinon il nous tombe des mains.
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Comment parler de ce livre sans spoiler ?
Je vais essayé d’en dire le minimum.
Je ne m’attendais pas à cette lecture, je dois avouer qu’elle ne m’a pas totalement emballée.
Il s’agit d’un écrivain dont les amis pensent qu’il est agent secret, malgré qu’il explique que cela n’est pas, il fini par se prendre au jeu, et à se mettre dans un sacré pétrin.
Sauf que l’action arrive au troisième tiers du roman, heureusement que j’ai persévéré dans ma lecture, car j’ai failli abandonner. Toutefois l’ennui l’a emporté, dommage.
L’action est intervenue trop tard. Trop de moments décrit à « chasser » les femmes…
Bref, contente de passer autre chose.
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Dès la fin des années 1960, plusieurs traits de la personnalité d'Harry Mathews, écrivain américain plutôt dilettante vivant à Paris, font soupçonner à ses amis son éventuelle appartenance à la CIA. En 1973, lassé de devoir nier sans cesse sa qualité d'espion, il décide au contraire de la mettre en scène, croisant avec un certain talent les codes (supposés) du milieu de l'espionnage, et ceux de l'Oulipo, ce fameux groupe d'écrivains "à contraintes" dont il vient d'être élu membre. Evidemment rien ne se passe comme prévu, puisque les élucubrations de Mathews, tout en trompant son ennui et en lui attirant la sympathie de jolies femmes dont il est friand, lui valent aussi la curiosité de mystérieuses barbouzes, à tel point qu'on ne sait plus très bien, à la fin, qui manipule qui, ce qui dans la littérature relève de la géopolitique et inversement. J'ai adoré le "dispositif" de cette vraie-fausse chronique de l'année 1973, publiée il faut le souligner en 2007, ce qui ajoute à son charme puisqu'on est à vrai dire incapable de distinguer le vrai du faux (Mathews a-t-il vraiment monté un tel canular ? A-t-il été lui-même victime d'une farce plus tordue encore ? Etait-il vraiment un agent de la CIA ? A vrai dire aucune hypothèse ne peut être exclue, mais la construction du labyrinthe, qui rappelle celui du Pendule de Foucault d'Umberto Eco (en moins élaboré, mais en plus convaincant) est tout à fait séduisante. Du point de vue de l'écriture, en revanche, c'est le yoyo, mais un yoyo plutôt plaisant, puisque le roman écrit à la manière d'un thriller d'espionnage, souvent lacunaire, n'excluant pas par moments les fautes d'orthographe ou de construction (dates, etc.) dont on ne saurait dire si elles sont ou non volontaires, inclut par moments certains amusants exercices oulipesques. Une belle découverte, qui intéressera aussi les curieux de la vie littéraire des années 1970 (et notamment de l'Oulipo, puisque Georges Perec entre autres est un des personnage du récit), dont je m'étonne à vrai dire qu'elle soit restée aussi confidentielle, tant elle est amusante et propre à séduire un public d'avertis.
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http://leslecturesdelaeti.eklablog.com/plaisirs-singuliers-a108897008
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J’ai découvert Harry Mathews grâce à ce livre. J’ai beaucoup aimé l’exercice d’écrire 20 lignes par jour et de se laisser porter par ce qui vient, au fil des jours. A découvrir pour son originalité.
J’avais l’impression d’avoir son journal intime entre les mains.
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Suite de quinze séquences, un parcours dans une certaine société américaine des années soixante. Chaque séquence met en présence deux personnages, que l'on retrouve confrontés à d'autres dans les séquences suivantes, l'ouvrage s'ouvrant et se clôturant sur la figure mystérieuse d'Elizabeth. Les thèmes récurrents de cette chaîne romanesque sont le sexe, l'argent, l'art, la mort. Une narration claire, très visuelle, avec d'excellents dialogues et un fort accent d'authenticité.
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Je ne sais pas trop pourquoi mais je n'ai pas accroché à ce livre. L'intrigue est bizarrement amenée car on semble ne pas trop comprendre le fil de l'histoire et la fin nous laisse sur notre faim. Peut-être trop prévisible...
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