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4.02/5 (sur 698 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Michigan , 1965
Biographie :

Elizabeth Haydon est née et vit sur la côte est des Etats-Unis. Chanteuse, harpiste, herboriste, elle n'a jamais cessé d'écrire.

Best-seller vendu à plusieurs millions d'exemplaires à travers le monde, "La symphonie des siècles" a fait de son auteur une des figures incontournables de la fantasy contemporaine, dans la tradition de Robert Jordan et de David Eddings

Source : www.pochesf.com
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Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Rhapsody :
" - Autre exemple, dit-elle d'un ton patient. Voyez-vous, les hommes ont le dessus en termes de taille et de force physique, et beaucoup d'entre eux ont peu de scrupules à l'utiliser lorsqu'ils sentent qu'ils ne peuvent gagner par l'intelligence. D'après vous, qui a eu le premier l'idée de la prostitution ? Les femmes ? Vous croyez que nous aimons ça, de nous faire dégrader tous les jours ? Je trouve ça très ironique. C'est un service très demandé, et dans lequel s'engagent peu de femmes qui n'y soient pas contraintes." Elle tamponna ses propres blessures et morsures de vermine d'un peu de tonique, puis tendit la fiole à Grunthor, qui secoua la tête.
" Ce sont les hommes qui le veulent, poursuivit-elle. Ils se donnent parfois beaucoup de mal pour l'obtenir, puis ils se détournent des femmes et les insultent, ces femmes qui servent d'exutoire à leur besoin irrépressible. Puis les hommes se comportent comme si ces femmes devaient avoir honte de leurs actions, alors que l'idée venait d'eux. Voilà ce que je ne peux tolérer.
" Tout le monde peut comprendre que quelqu'un qui a faim ait recours au vol pour nourrir sa famille, mais une femme forcée de s'engager dans cette profession par la même menace, ou par la violence, se retrouve moins que rien. Peu importe l'homme qui profite de ce service. Il n'y a rien à regretter, et en général c'est même lui qui attend d'elle qu'elle considère ce mépris et ces sarcasmes comme mérités. Alors moi je dis que vous pouvez tous courir. Je vais rester célibataire."
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Il faut du temps pour percer les particularités d’une langue, ou pour attraper les expressions qui ni n’ont pas d’équivalent dans sa langue maternelle. Mais il est aisé d’arriver à une maîtrise compréhensible, ce que font la plupart des gens. C’est comme un motif musical.
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Ne riez pas, Rhapsody. Vous êtes la pureté même, quoi que vous ayez pu connaître. Vous placez votre confiance en des gens qui n’en sont pas dignes, vous aimez des individus qui ne le méritent pas. Plus que tout le reste, vous cherchez quelque chose ou quelqu’un à qui accorder votre loyauté, parce c’est dans votre nature. Quelles qu’aient été vos expériences, vos actes, rien n’a pu véritablement vous affecter. C’est comme si vous veniez de naître, vous êtes vierge tant dans votre corps que dans votre âme.
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Elle fit reposer sa main sur le tronc, puis s'accorda sur ses sons et se mit à chanter, appelant chacun des éléments primordiaux à l'exception de celui contre lequel elle souhaiter le protéger, consciente qu'ils contenaient en eux la source de toutes les magies...
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Rhaspody:
— Je ne mens jamais. Je ne peux pas.
(...)Le mensonge est interdit dans la voie que j’ai choisie. Les menteurs ne peuvent devenir Baptistrel, le degré le plus haut des Bardes.(...)
(...) mes parents m’ont toujours dit que tromper était mal. Et plus récemment, c’est parce que, depuis que je me suis libérée de mon ancienne... euh... occupation, la vérité est ce que je chéris le plus. Il n’y a vraiment aucune vérité, dans le métier de prostituée – on est toujours le mensonge de quelqu’un d’autre. Et il faut se mordre la langue pour participer aux fantasmes des autres, des fantasmes qui pour la plupart nous révulsent.
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Des larmes enfouies encore plus profondément déferlèrent de plus belle. Olendra prit Rhapsody dans ses bras et attira la tête de la jeune Barde secouée de spasmes contre son épaule massive. [...]
"Laisse venir, ma chérie, laisse tout sortir. C'est par là qu'il faut commencer."
Elles restèrent ainsi toute la nuit, Rhapsody blottie dans les bras de cette grande femme. [...] Tout le long, Olendra lui chuchota des paroles de réconfort, non pas pour abréger son deuil, mais pour en accompagner et en faciliter le cheminement comme on espère apaiser la douleur de l'accouchement.
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Les gardes ralentirent le pas sans cesser d'avancer pour autant, tous les trois de front. Rhapsody pivota pour leur faire de nouveau face. Elle allait devoir les convaincre que ces étrangers étaient ses alliés, des alliés de poids. Elle fit de son mieux pour sourire à ces deux compagnons insolites.
"Pardonnez-moi, mais accepteriez-vous de m'adopter un moment ? Je vous en serais très reconnaissante."
L'homme à côté du géant hocha légèrement la tête.
"Merci" souffla de nouveau Rhapsody. Elle se retourna vers les gardes.
"Quelle coïncidence extraordinaire, haleta-t-elle, un sourire de fausse vravade sur son visage exquis en sueur. Messieurs, vous arrivez juste au bon moment pou rencontrer mon frère. Mon frère, voici les gardes de la ville. Messieurs, voici mon frère - Achmed le Serpent."
L'espace d'une seconde, on eût dit que le temps s'était étiré, tout autour de Rhapsody. Une vague de chaleur lui balaya le visage, et elle entendit un crac distinct, lointain mais audible, puis un pffff, comme le claquement d'une étincelle suivi de la fumée se dissipant.
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[Prophétie du dernier gardien]
Au milieu d’un Cercle de Quatre se tiendra un Cercle de Trois,
Tous Enfants du Vent, et pourtant aucun,
Le chasseur, l’indéfectible, le guérisseur,
Rassemblés par la peur, liés par l’amour,
Pour débusquer celui qui se cache du Vent.

Ecoute, ô gardien, et regarde ton destin :
Le chasseur montera la garde,
L’indéfectible aussi abandonnera,
Le guérisseur aussi tuera,
Pour débusquer celui que se cache du Vent.

Ecoute, ô dernier de ton espèce, écoute le Vent :
Le Vent du passé qui salue son foyer,
Le Vent de la Terre qui met en sûreté,
Le Vent des étoiles qui porte le chant maternel chéri,
Qui cache l’Enfant du Vent.

Des lèvres de l’Enfant Endormi jailliront les mots de toute sagesse
Prends garde au Somnambule
Car le sang sera la clef
Pour débusquer celui qui se cache du Vent.
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N'avez vous pas encore compris? Nous sommes les Trois. Que vous soyez l'Enfant du Sang est évident. Grunthor est l'Enfant de la Terre vous le savez aussi. Et je suis lirin, c'est ainsi qu'ils nous nomment... les Fils et les Filles du Ciel. Nous formons ce trio, Achmed, notre venue a été annoncée.
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[Ashe] Il y a quelque part une abomination qui me ressemble et qui est animée par une partie de mon âme, ce qui lui permet de commettre des actes inqualifiables. Elle fait subir des atrocités à des innocents que je ne puis protéger, car sa violence est totalement chaotique et imprévisible, même s’il est évident qu’elle exécute un plan cruel que même mon esprit tortueux ne peut analyser. C’est ma première pensée, chaque fois que quelque chose de mauvais se produit de par le monde. Cela me hante à chaque battement de cœur, à chaque inspiration.
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