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Critiques de Hayley Barker (80)
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Show Stopper

Une dystopie mettant en scène la ville de Londres dans un futur pas si lointain, 2045.

On retrouve le schéma classique d'une société partagée en deux catégories de personnes : les purs qui forment l'élite et ont tous les droits ; et les Bâtards réduits en esclavage.

Les Purs adorent assister au spectacle proposé par le Cirque. Tous les artistes sont des bâtards qui ont été sélectionnés à l'âge de 5 ans pour la plupart. Sortis du ghetto et de la pauvreté? Pour vivre quelque chose de pire encore.

Privés de leur famille, de liberté, sous nourris, maltraités, les artistes se livrent à des exercices dangereux. Car pour les Purs, le meilleur Bâtard est un Bâtard mort. Les Purs assistent au spectacle en attendant, en espérant une fin tragique pour l'un des artistes ou peut être avec un peu de chance, 2.

Ben est le fils de la ministre chargée du contrôle des Bâtards. Alors qu'il assiste pour la première fois au spectacle du cirque, il tombe sous le charme d'Hoshiko, dite le chat pour ses talents de funambule.

En voulant la revoir, Ben va découvrir l'envers du décor et l'horreur.



J'ai beaucoup aimé cette dystopie où les voix de Ben et d'Hoshiko alternent. J'ai vraiment été angoissée pendant ma lecture. j'ai senti une véritable pression, un grand danger pour tous ces Bâtards mais aussi pour Ben. Certains passages surtout vers la fin ont été difficiles à lire par rapport à la cruauté bien sûr qui se dégage mais surtout par rapport à notre Histoire (esclavage, juifs) avec laquelle je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle.

Une lecture pas de tout repos mais qui a su innover dans le genre.

Bon ben c'est fini pour moi le cirque. Je n'aimais déjà pas. Là c'est définitif.
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Show Stopper

Il n'y a pas de doutes possibles, Show Stopper est un véritable page turner. Chaque chapitre est relativement bref ce qui rythme parfaitement la lecture de ce roman. Nous suivons, tour à tour, Ben et Hochiko, deux jeunes que tout sépare. Pendant que le premier n'a jamais manqué de rien sur le plan matériel , l'autre se produit tous les soirs au Cirque où, juchée sur un trapèze ou sur un fil, elle risque sa vie tous les soirs.



Nous sommes en 2045 en Angleterre. Le monde a mal tourné puisque la société est divisée en deux : d'un côté, les Purs et, de l'autre, les Bâtards. On comprend aisément que les Purs sont les oppresseurs tandis que les Bâtards sont les opprimés.

Et quoi de plus divertissant pour un Pur que d'aller au Cirque croquer des pop-corns et lécher ses doigts pour y récupérer le sucre d'une barbapapa tandis que de simples Bâtards jouent leurs vies dans des numéros périlleux sous les yeux d'un public exigeant et avide de sang?

La mère de Ben voue une haine féroce à l'égard des Bâtards et elle "s'évertue" à endiguer ce fléau, comme elle aime le clamer. Politiquement engagée dans ce but, elle brigue le pouvoir absolu afin de durcir le traitement de ceux qu'elle ne considère pas comme des hommes...

Ben est différent des membres de sa famille et s'aperçoit tardivement des injustices que subissent les Bâtards. C'est lorsqu'il découvre le cirque et notamment quand il découvre Hochiko que s'opère la prise de conscience.

Hochiko déteste les Purs. Retirée à sa famille lorsqu'elle n'avait que 5 ans, elle est devenue esclave de ce Cirque dirigé par Silvio, un Monsieur Loyal cruel aux tendances mégalomanes et psychopathes.



J'ai apprécié la lecture de ce roman dont l'écriture est très limpide. L'histoire a des allures de Hunger Games mais s'adresse à un public plus jeune.

C'est intéressant de voir le parallèle évident avec l'Histoire de l'Europe. On reconnaît la persécution des juifs par les nazis et, bien plus actuel, la question de l'immigration en Europe...

Bien que l'autrice ait investi ses personnages de sentiments et bien qu'elle leur ait donné une certaine épaisseur, j'ai la sensation d'avoir survolé Ben et Hochiko sans jamais pouvoir les atteindre tout à fait.

Peut-être que premier tome a pour fonction de présenter cette société corrompue et de lier Hochiko et Ben avant qu'ils entament une rébellion qui donnera davantage de profondeur à l'histoire.

Leurs sentiments se sont développés très vite, peut-être trop, puisque ce premier tome se déroule sur trois jours. Cette rapidité m'a donné l'impression de brûler des étapes.

En revanche, je suis convaincue que les adolescents adeptes de dystopies trouveront leur bonheur dans cette lecture.
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Show Stopper

Attirée par cette couverture mais surtout par l’idée que l’histoire se déroule majoritairement dans un cirque, j’avais vraiment très envie de découvrir ce roman.



Ici, les chapitres s’alternent selon deux points de vue. D’un côté, nous avons Benedict, alias Ben, fils de ministre faisant partie de l’élite, les Purs. De l’autre, nous suivons Hoshiko, funambule du cirque, bâtarde dont la vie ne tient qu’à un fil. Dans l’ensemble, j’ai trouvé intéressant que l’on suive deux personnages opposés par leur vie mais aussi par leur tempérament. Globalement, ils sont attachants et agréables à suivre. Ben se réveille un peu tard au sujet du comportement de sa famille ou de la société mais en même temps, s’il s’en était rendu compte plus tôt, le roman ne pourrait pas exister.



Soyons clairs, Show Stopper ne révolutionne pas la dystopie. L’auteure suit le schéma classique du genre en opposant les riches aux pauvres et en créant la révolte chez ces derniers. Ce qui constitue le point fort de cette histoire, selon moi, c’est l’ambiance mise en place par l’auteure. On découvre l’horreur d’être un bâtard, la souffrance qui peut être physique ou morale, l’humiliation au quotidien, la faim etc. Ces abominations sont autorisées selon les normes sociales. Les bâtards doivent être régulés, éliminés. Leur seul but dans la vie, divertir ou servir.



L’horreur peut parfois prendre un nom, comme celui de la mère de Ben ou elle peut également s’appeler Silvio. Ce dernier est le directeur du cirque, c’est un bâtard qui se prend pour un pur et mène son site d’une main autoritaire, égoïste et ignoble. On assiste à plusieurs scènes absolument atroces, voire gores, dont Silvio a imaginé les moindres détails évidemment. Il y a d’ailleurs quelque chose de très visuel dans ce livre, on s’imagine parfaitement ce qui se déroule comme si on regardait une série ou un film. C’est sombre, violent et pourtant, les spectateurs en redemandent. Chaque jour, les artistes risquent leur vie. On retient son souffle quand on pressent que le pire va se produire. On est heureux de voir les artistes survivre et on se mêle à leur tristesse face aux décès des autres.



L’histoire est bien rythmée. Les chapitres sont courts ce qui fait que l’on avance rapidement. L’alternance des points de vue permet de suivre plusieurs moments en même temps mais peut aussi avoir ce côté redondant de vivre un même instant selon les deux héros. Je n’ai pas forcément été gênée par ce point car je suis toujours curieuse de savoir comment deux personnes peuvent ressentir une même scène.



L’auteure délivre un message de tolérance et d’égalité à travers son histoire. Elle invite ses jeunes lecteurs à se questionner : Est-ce normal d’agir ? Dois-je faire la même chose que les autres ?



J’ai vu passé plusieurs avis mitigés ou négatifs concernant ce roman. Néanmoins, j’ai passé un très bon moment. J’ai adoré l’ambiance lourde et pesante couplée à l’atmosphère si particulière du cirque. J’ai trouvé les héros attachants, les méchants détestables. Effectivement, l’auteure prend quelques facilités notamment pour faire éclore la romance mais n’oublions pas qu’il s’agit d’un livre jeunesse. Pour ma part, Show Stopper est un roman fort et captivant qui pourra plaire aux non initiés en dystopie. Pour ceux qui ont déjà lu Hunger Games, Divergente et autres, cela déprendra davantage des goûts de chacun.
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Show Stopper

Le cirque arrive dans la ville et c'est l'effervescence ! Pour tout le monde ? Non car les artistes sont en réalité des personnes issues d'une sous catégorie de la population qui sont considérées comme des moins que rien.



Pire, les spectateurs qui viennent en masse espèrent toujours assister à la mort de l'un d'entre eux.



Ben, le fils cadet de la Ministre, souhaite s'y rendre. Mais une tentative d'enlèvement subit il y a quelques années limite sa liberté.



Il obtient toutefois l'autorisation de s'y rendre et cette expérience traumatisante va modifier complétement sa perception de la société mais aussi de la famille...



Un roman d'action qui prend place sous un grand chapiteau qui va vite se révéler un enfer pour tous ceux qui s'y produisent.



Nous suivons Le chat, une célèbre funambule ainsi que sa partenaire du passé, Amina et celle à venir, la toute jeune Greta.



Le monde décrit est glaçant avec de nombreuses morts effrayantes mais c'est bien la joie des spectateurs, que l'on sent en contrepoint, qui fait le plus peur. Elle renvoie à la propension de l'opinion publique et aux foules à se laisser aller à ses pulsions les plus viles.



J'ai trouvé intéressante et terrible la manière dont une élite arrive à exclure et à déshumaniser toute une catégorie de la population. Ils deviennent progressivement des parias à éliminer.



La manipulation est donc le principal fil de l'histoire en parallèle avec une trame sentimentale.



À découvrir !
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Show Stopper

Ravie d'avoir pu lire ce livre en avant première grâce à Masse Critique et l'éditeur.

Ravie de pouvoir vous livrer mon avis ravi en avant première aussi !

Dans l'ordre : compliments pour la couverture, qui est vraiment magnifique.

Et je vous confirme que le ramage se rapporte au plumage : j'ai fini ce roman attachant en 3 jours.

Je n'ose imaginer combien j'aurais été asociale si je l'avais lu dans mes jeunes années. Combien mon petit cœur d'ado aurait battu à tout rompre pour la belle histoire d'amour. Mais même avec quelques années de plus j'ai vécu l'horreur et les émois des personnages. J'ai été fascinée par le monde magiqu-horrible inventée par l'auteure.

Certes, on pourrait reprocher le côté un peu simpliste et très manichéen. Mais ça fonctionne. Bien. Très bien même. Un peu comme dans Star wars ou Avatar : on est soit du côté des gentils, soit dans la force obscure.

Même si la vie est un tout petit peu plus compliquée, alambiquée que ça, ça fait du bien de lire une histoire limpide. Comme un conte pour les grands.

Un des points hautement positif de ce roman est le message qu'il transmet à l'attention des jeunes lecteurs : pensez par vous même. C'est ce qu'il m'a toujours semblé le plus important d'apprendre à ses enfants.

Pour que le monde de demain ne sombre pas dans le chaos et l'inhumanité, pour que les doctrines mauvaises ne prennent pas racine et meurent de dépérissement.

Petit message personnel à l'auteur (merci à l'éditeur de faire passer) : I'm waiting for what's next.



Alors, faut-il le lire ? Oui !!!!!! De 15 à 115 ans.

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Show Stopper

--- Mais quelle couverture ! ---



Lorsque Babelio m'a proposé Show Stopper en masse critique privilégiée, j'ai d'abord craqué pour sa sublime couverture et ensuite, seulement, pour son synopsis. En vérité, je pressentais déjà que cette lecture ne sortirait pas des sentiers battus.



Malgré cela, j’ai passé un bon moment entre les pages de ce premier volet. Je tiens donc à remercier Babelio et les éditions Bayard pour cet envoi.



--- Une énième dystopie ? ---



Comme beaucoup d'autres lecteurs, j'ai découvert la dystopie young adult avec la saga Hunger Games, ce qui remonte à quelques années maintenant. Ayant eu un véritable coup de coeur pour cette trilogie, j'avais enchaîné les livres du même genre. Avant de me lasser, progressivement.



Show Stopper a donc été un agréable retour à mes lectures de jeunesse, même s'il ne révolutionne pas la dystopie. Il en reprend d'ailleurs tous les codes : les pauvres opprimés par les riches, les morts violentes qui surviennent dans l'entourage des héros afin de les pousser à la révolte et, en toile de fond, une romance quasi impossible pour faire vibrer le lecteur.



Parce que je connais ces ficelles maintes fois utilisées, j'ai rapidement deviné les dessous de l'intrigue. de ce fait, Show Stopper s'est révélé sans surprise. Je l'aurais certainement plus apprécié six ou sept ans plus tôt. Pas de chance ! Néanmoins, je le conseille sans hésiter aux adolescents qui voudraient s'initier à la dystopie.



--- Des artistes sur la corde raide ---



La raison pour laquelle j'ai tout de même pris plaisir à découvrir cette histoire tient principalement en son décor : le cirque. Pourtant, mes précédentes incursions ne m'avaient pas emballée outre mesure – je pense notamment au Carnaval aux Corbeaux d'Anthelme Hauchecorne et au Cirque interdit de Célia Flaux.



Cependant, dans Show Stopper, le texte est très visuel ; on imagine sans peine les numéros et leur dénouement parfois fatal. Les paillettes volent, accompagnées de giclées rouges ! C'est d'ailleurs ce qui fait la force de ce roman : les lumières de la scène accentuent plus encore cette envie viscérale, que ressentent les Purs, de voir tomber des Bâtards en plein spectacle.



--- En surface ---



Hayley Barker n'a pas vraiment creusé le contexte politique dans lequel se déroule l'intrigue, et je trouve ça dommage. Certes, le récit se concentre sur les points de vue de Ben et Hoshiko, ce qui limite les possibilités de développement, mais des questions restent en suspens. D'où vient cette haine que nourrissent les Purs envers les Bâtards ? En dehors du cirque, comment vivent ces derniers ? de quelle manière les tient-on sous contrôle ?



Bref, j'aurais souhaité en savoir davantage, plutôt que d'écouter Hoshiko répéter inlassablement à quel point les Purs sont horribles, à quel point ils l'ont détruite, à quel point ils méritent de mourir. En fait, ses pensées finissent par tourner en rond…



--- Ce qui compte, ce ne sont pas les personnages… ---



Encore très jeunes, Ben et Hoshiko découvrent l'amour dans des circonstances difficiles. Ils ressemblent donc à tous ces héros qu'on a déjà croisés dans d'autres romans YA. Naïfs, mais prêts à tous les combats. Forts, mais fragiles lorsque l'on s'en prend à leurs proches. Et… c'est tout ! Sincèrement, je n'ai pas ressenti de réel attachement pour eux, mais j'avais quand même envie de les voir s'en sortir, et ça m'a suffi.



Quant aux antagonistes, eh bien, comme prévu, ils sont machiavéliques. En particulier Silvio, que j'ai détesté, non pas parce qu'il a le mauvais rôle, mais parce qu'il se montre sadique sans raison. Pourtant, Hayley Barker nous livre quelques pans de son passé… sans aller plus loin, et quel dommage !



Quoi qu'il en soit, je préfère largement les personnages froids et distants chez qui l'indifférence confère une réelle cruauté, plutôt que des stéréotypes, comme c'est le cas ici.



--- ...mais leurs actes ! ---



En débutant Show Stopper, je savais qu'une histoire d'amour serait au rendez-vous. Il suffit de lire la quatrième de couverture pour s'en rendre compte.



Toutefois, les moments qui lui sont dédiés sont très peu nombreux. Ainsi, même si la romance est au coeur de l’intrigue, elle sert davantage de tremplin à l’action ; c’est parce que Ben et Hoshiko éprouvent des sentiments l’un pour l’autre qu’ils se décident à agir. L’auteure compense donc une intrigue prévisible et une romance à peine crédible – nos héros s’aimeront au premier regard – par des drames inacceptables et des subterfuges pour contrer l’ennemi. De quoi vous donner envie de tourner les pages à toute vitesse, d’autant plus que le rythme est haletant !



--- Pas de promesses inutiles ---



Lorsque vient la fin, l’auteure n’en fait pas des tonnes. Ce dénouement est même plutôt cohérent, puisque nos héros n’essaient pas de révolutionner le monde, simplement de survivre, de sauver leur peau et celle des êtres qui leur sont chers. J’ai donc refermé ce premier tome en toute sérénité. J’ai néanmoins des attentes élevées pour la suite !
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Show Stopper

Quand les Purs incarnent le mal, que le mal règne en maître, mais que ce maître n’est que marâtre, inévitablement, les Bâtards seront persécutés, vus comme abjects, pris pour obtus. Théâtre de leurres, de pleurs, de domination, alors que le cirque devrait raviver des souvenirs d’enfant, ceux d’antan, avec « Show Stopper » d’Hayley Barker vient plutôt ce goût insipide de l’oppression; analogie à la Shoah, sinon à l’ire de sa majesté, du colonisé, sa consternation.
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Show Stopper

Show Stopper n’innove absolument pas le genre de la dystopie young-adult. J’ai trouvé que ce roman souffrait déjà d’un gros problème de construction d’univers. Malgré les 500 pages, l’univers n’est absolument pas développé et s’en retrouve même bancal. L’autrice a choisi de construire un monde très simple : les riches (nommés les purs) mènent la danse contre les pauvres (les bâtards) qui sont les parias de la société Ils ne sont même plus considérés comme des êtres humains et beaucoup se retrouvent dans les cirques où leur espérance de vie devient plus que limitée. En plus d’être extrêmement simpliste, l’inconvénient de cette construction d’univers est qu’elle est extrêmement manichéenne. De plus, l’autrice ne cherche pas à développer plus les choses pour rendre l’univers un peu plus complexe, on ne sait pas l’historique de cet univers. Comment la société s’est retrouvée à ce point scindée en deux ? Comment la société s’organise réellement ? Il n’y a quasiment aucune explication. En fait en lisant ce livre, j’ai vraiment eu l’impression que l’autrice voulait écrire sur le thème du cirque et que la dystopie étant un genre à la mode, elle a choisi de le prendre comme support de la manière la plus simple possible, c’est-à-dire en reprenant tous les codes du genre et en construisant un monde le plus simple possible.



La plume ne rattrape malheureusement pas les choses puisque je l’ai trouvée beaucoup trop simple. J’ai même trouvé le roman assez mal écrit parfois (cela étant peut-être un problème de traduction). Le principal problème que j’ai eu avec la manière dont le livre était écrit est que tous les sentiments des personnages sont explicités de manière très directe. L’autrice ne laisse jamais le lecteur comprendre les choses par lui-même et s’immerger dans l’univers. Tout est dit, il n’y aucun sous-entendu. Lorsque l’ami d’un personnage meurt on se doute que ce personnage va être triste/en colère. Pour moi ce sont des choses qu’on doit faire ressentir dans son texte et pas seulement mettre une phrase pour dire « le personnage était triste ». Je suis d’accord que la cible du roman sont les adolescents, mais je pense que les ados sont tout à fait à même de comprendre les choses sans qu’on leur explique tout. Cette manière dont est écrit le livre m’a également donné l’impression que tout était survolé. Les personnages se retrouvent très peu développés et cette écriture froide et distante ne permet pas de ressentir d’émotions malgré les horreurs qui leur arrivent.



J’ai trouvé le thème du cirque quand même assez bien exploité. Les gens qui lisent ce roman pour ce thème seront servis. Encore une fois ce sont surtout les clichés autour du monde du cirque qui sont montrés, mais ça fonctionne. Le premier chapitre du roman est assez glaçant et c’est intéressant de voir la différence entre ce qu’il se passe sur scène et la réalité même si tout est assez convenu. On sent quand même que le thème du cirque est vraiment ce qui intéressait l’autrice au départ et c’est dommage de l’avoir gâché au milieu d’une intrigue dystopique si manichéenne. Les méchants de l’histoire n’ont absolument aucune raison d’être aussi cruels et on tombe même rapidement dans l’excès. Le personnage principal, Ben, quant à lui se met soudain à remettre toute la société en question. Pourtant fils de militants extrêmes pour l’éradication des bâtards, il se retrouve à vouloir les sauver alors qu’il a dû être endoctriné depuis sa naissance. Pourquoi tout d’un coup change-t-il d’avis d’autant plus que son propre frère jumeau qui a été élevé comme lui a une opinion très différente ? Le roman ne répond bien sûr pas à cette énorme facilité. Et finalement c’est un peu ce que je retiendrai de l’intrigue de ce roman, un enchaînement d’action toutes plus invraisemblables les unes que les autres.



Malheureusement, j’ai beaucoup de points négatifs à soulever sur ce roman et j’ai très peu de choses positives à dire. J’ai même trouvé certains aspects assez problématiques, chose que je n’ai pas abordée dans la chronique pour ne pas l’accabler plus. Tout de même, je pense que ce roman plaira à ceux qui aiment les dystopies young adult puisqu’il respecte tous les codes du genre. Pour les personnes qui en ont marre de lire toujours la même chose et qui cherche de l’innovation dans le genre, je ne pense pas que ce roman leur conviendra.
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Show Stopper

Voilà une histoire d'amour interdite au sein d'une société où les Purs (les riches) n'ont que haine et dégoût pour les Bâtards (les pauvres). Leurs différences ? Seulement leur milieu social. D'ailleurs le Cirque est l'endroit rêvé pour déverser sa haine sur de pauvres bâtards qui se donnent en spectacle parfois jusqu'à la mort...

Dans ce cirque il y'a Hoshiko, une jeune funambule, qui lors d'un spectacle va croiser le regard de Ben, un Pur. Je vous laisse deviner la suite assez prévisible ?



Alors certes c'est un page-turner assez efficace car on a des chapitres très courts, qui alternent à chaque fois soit le point de vue d'Hoshiko soit celui de Ben. Je vous raconte pas les répétitions du coup...

L'idée me semblait bonne, mais bon, encore une fois je pense être tombée sur un livre pour adolescents qui prend les adolescents pour des idiots. Nous n'avons aucune explication sur l'avènement de cette société divisée en deux, on se concentre sur quelques personnages, c'est caricatural. Le "Pur" bébête qui se rend compte de cette méchante société qu'au bout de 17 ans (??), et la rebelle du Cirque qui se permet d'avoir des fous rires à des moments étranges (quand ses amis meurent, ou quand elle se trouve à deux doigts d'être tuée). Ah oui et j'oubliais qu'on peut tomber amoureux en même pas trois jours et risquer entièrement sa vie pour un total inconnu. Tellement crédible.



Alors ça nous balance du gore en veux-tu en voilà (pendus, mises à mort sordides, et j'en passe) mais au fond, on a rien. Des petites courses poursuite sans intérêt et des dialogues qui ne volent pas très haut.

Vraiment pas fascinée par le bouquin.
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Show Stopper

Les personnages m’ont plus qu’intéressé, ils sont tous différents dans leurs caractères, pourtant, ils ont une vision commune d’un autre monde, sans haine et égaux. Amina et Greta sont des amies infaillibles pour Hoshiko. Chacun amène une certaine authenticité à l’intrigue.



Retrouvez la chronique complète sur Songe.
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Show Stopper

Les thèmes de ségrégation, de xénophobie, de discrimination et de racisme ont toujours été des thèmes m’intéressant et me décidant à lire un livre. Souvent, le contexte de séparation par caste ou autre et une forte discrimination dans un régime totalitaire est le propre des dystopie et depuis Hunger games, aucun livre ne m’avait réellement fait palpiter.



Ce livre aurait pu, le contexte du cirque très visuel, autant dans les sauts le long d’une fine corde de la funambule que ceux affrontant les lions affamés et tant d’autres « spectacles » parce qu’il n’y a aucun bluff dedans : les gens risquent vraiment leur vie à chaque instant, des Batârds meurent à tout moment dans ce cirque qui les a enlevé dès 5 ans, pour la plupart ou au cours d’une descente dans les ghettos pour rafler les plus âgés.



Cela ne vous rappelle rien ? A vrai dire, c’est un thème vieux comme le monde, malheureusement toujours d’actualité. A partir du moment où un peuple enrôle les siens en disant qu’un autre est inférieur et « ne sont pas vraiment humains », nous sommes dans l’horreur total, c’est le même procédé utilisé à l’époque de l’esclavage des Noirs ayant duré plus de 400 ans, c’est le même qu’utilise les esclavagistes en Lybie à l’heure de 2019. Et cela restera le même quand d’autres personnes se disant « humain » utiliseront s’ils veulent rétablir cette horreur où que ce soit.



L’endoctrinement commence au plus jeune âge et devient loi : nul ne se pose de question, nul ne remet en doute la parole du régime, tout le monde ferme les yeux pour le plus petit pourcentage qui doute, ou pire, pour la grande majorité : les ouvre grand avec faim pour voir un Bâtard mourir de la plus atroce des manières.



Ce sont « des êtres inférieurs, sales, violents, ils tiennent plus du singe que de l’homme », il n’y a donc aucun inconvénient à prendre leur enfant, à menacer ou tuer leur parent pour faire pression et les conformer au cirque. Nul n’est irremplaçable dans ce camp de prisonnier servant aussi de tombeau, si tu ne te conformes pas au règles, si tu es blessé et ne peut plus exécuté ton numéro : tu n’es d’aucune utilité, on va te tuer.



Et le lendemain, il y aura de la viande au repas pour changer des maigres ration (lait tourné, morceau de galette d’avoine, deux gélules de vitamine) que mangent les artistes pour se sustenter. Devinez d’où vient la viande et ce qu’ils font des cadavres.



Voilà ce que j’ai beaucoup aimé dans cette histoire : le fond bien narré de la cruauté des hommes envers d’autres parce que c’est ce qui a eu lieu, de façon en réalité bien pire, dans l’histoire de notre Humanité. Je n’ai donc pas trouvé ce livre « sombre », il ne l’est pas plus que l’histoire de la France.

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Show Stealer

Ce tome 2 est légèrement en-dessous du précédent mais ce fut tout de même une très bonne lecture. La principale qualité de ce roman réside dans l’alternance de point de vue entre Ben et Hoshiko. Les chapitres sont addictifs et assez courts, créant ainsi le besoin de poursuivre la lecture coûte que coûte. Ce qui a également été appréciable, c’est de découvrir autre chose sur cette société que le cirque. En effet, une longue partie se déroule dans le Ghetto de Londres avec Hoshiko ce qui permet de rentrer un peu plus dans les détails de cette société si particulière.



Bien entendu, les parties sur le nouveau cirque sont absolument incroyables. Ainsi, on découvre un peu plus en profondeur le cirque et ses exercices abusifs et cruels. On a d’ailleurs une curiosité assez malsaine de vouloir en découvrir toujours plus. De plus, on croyait en avoir vu assez avec le tome 1 sur le côté affreux mais ce tome 2 va encore plus loin dans le côté sordide du Cirque, ce qui est assez impressionnant. Dans ces parties, c’est Ben qui est au cirque. Cela est d’autant plus intéressant car il ne l’avait jamais réellement vécu, et peux ainsi mieux comprendre Hoshiko sur son appartenance à cette famille hors du commun et les liens qui les unissent.



En revanche, j’ai moins été convaincue par la fin et par le fait qu’il y ait pas mal de longueurs dans le roman. En effet, le roman est assez lent (surtout les parties sur Hoshiko) et tout d’un coup, la fin arrive, tout va à 1000 à l’heure et c’est la fin… Beaucoup trop rapide à mon gout.



En bref, un très bon tome 2 qui clôture le dyptique mais qui reste néanmoins en-dessous du tome 1. La plume de l’autrice est fluide et les aventures du Cirque sont passionnantes. Attention, certaines scènes peuvent choquer les plus jeunes.
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Show Stopper

Qu'est-ce que c'est que ce truc ?

Juste... Pourquoi ?



Quelques éléments d'histoire. On est dans un monde tout ce qu'il y a de plus manichéen. D'un côté les Purs, ceux qui ont le pouvoir et la vie belle. Spoiler : c'est les méchants. De l'autre les Bâtards, une population de martyres tourmentée (le mot est vraiment faible), exploitée, maltraitée. Le summum, c'est ce qu'une famille de Purs a créé pour divertir ses comparses : le Cirque. Des enfants de Bâtards sont kidnappés, enfermés et forcés à réaliser des numéros plus dangereux les uns que les autres (genre mortel une fois sur deux, pire rendement EVER) sous les yeux estomaqués et les acclamations ravies de ceux qui les gouvernent. Un genre de Hunger Games low cost quoi.



Bon, en soit, passé le côté tout blanc ou tout noir, on a déjà vu pire comme scénario. Surtout qu'avec notre société de champions, ça n'est pas si peu crédible. Ça existe même (pas dans les mêmes dimensions, mais ça reste horrible). Mais alors je vous l'assure, c'est un enchaînement de clichés et d'incohérences, et de clichés. Ce n'est juste pas possible.



Et le pire, le PIRE, c'est cette foutue romance à la c*n qui sort de nulle part. Un genre de Roméo et Juliette où les Capulet joueraient avec les Montaigu tels de gros matous de race avec des petites souris trop mignogneugneu (donc de façon totalement gratuite, cruelle et sadique, cela va de soi). Roméo est un ado naïf qui du jour au lendemain passe de "tiens y'a un truc qui pourrait clocher dans cette société, je sais pas trop quoi... OH PUTAIN UN PAPILLON ! Qu'est-ce que je disais déjà ? Aah, après tout OSEF haha", à "je donnerais ma VIE pour cette demoiselle en détresse et pour son peuple, j'ai quand même croisé son regard 1 fois, et c'était merveilleux" ! Et Juliette, une saltimbanque qui "les hais tous ces grosses charognes", à "ah il est quand même mignon ce petit fils de put*ative , si on oubliait ces années de tortures infâmes pour batifoler un peu dans la sciure mdr, j'ai quand même croisé son regard 1 fois, et c'était merveilleux".

Car oui, comme leurs deux points de vue s'enchaînent on a souvent ce genre de répétitions totalement inutiles. Bon ceci-dit, celles-là ne sont pas contractuelles... Mais ce n'est pas exagéré non plus...



Le seul point que je lui accorde, c'est que ça se lit hyper vite. Même quand on ne se tape pas des diagonales de la mort pour éviter les moments trop agaçants (dans le cas contraire, vous n'aurez même pas le temps de laisser votre tasse de thé refroidir, j'en témoigne). Et que sa couverture est belle. Ça le perdra, car ça en fera des déçus...



Sinon c'est un bon petit pavé, il calera parfaitement ma bibliothèque !



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Show Stealer

--- Une amère déception ---



Toujours dans l’optique de terminer mes sagas en cours, j’ai attaqué Show Stealer, dernier tome de ce diptyque, quelque temps après sa sortie. Mais je ne vous le cache pas plus longtemps, ma déception a été grande !



En vérité, ce second opus n’apporte rien à l’histoire, tant il se révèle creux. L’auteur se répète énormément et s’attarde sur des détails inutiles. Pour preuve, la première journée s’étale sur près de 250 pages, et que c’était long ! J’ai même ressenti le besoin de faire une pause. Heureusement, ou malheureusement, j’ai fini par reprendre ma lecture…



--- Comme l’impression de tourner en rond ---



Un an après les événements de Show Stopper, Ben et Hoshiko sont sur le point de se faire capturer. La jeune fille parvient néanmoins à s’échapper en compagnie de Greta et de Jack et s’enfonce dans le ghetto pour s’y réfugier. Hayley Barker réutilise donc le procédé du volet précédent, à savoir l’alternance des points de vue. Le hic, c’est que ces derniers m’ont paru très inégaux.



En effet, seule Hoshiko est en mesure d’agir, bien qu’elle soit limitée dans ses actes. Elle est donc contrainte de solliciter des personnes peu recommandables qui l’utiliseront davantage qu’elles ne l’aideront. Mais, au moins, de son côté, les choses bougent, car de l’autre…



--- Une succession de numéros plus horribles les uns que les autres ---



Dans Show Stopper, l’auteure mettait en scène des numéros au cours desquels les Bâtards risquaient leur vie et ce, dans le seul but de divertir les Purs. Les grands classiques du cirque étaient ainsi revisités avec brio. Cependant, dans ce Cirque récemment rebâti où se trouve Ben, la situation a empiré. Les artistes sont à nouveau forcés de répéter dans l’attente du grand jour, celui de la réouverture du Cirque.



Sauf que… je n’ai pas cru un seul instant à cette partie de l’histoire. L’auteure est en effet dans la surenchère, imaginant des numéros toujours plus tordus, toujours plus abjects. D’ailleurs, elle confie dans ses remerciements avoir manqué d’inspiration à ce sujet, raison pour laquelle elle a mis à contribution ses lecteurs qui s’en sont visiblement donné à cœur joie. Et quel désastre ! Le résultat est tout simplement invraisemblable.



J’aurais peut-être pu passer outre ce bémol, si seulement les chapitres dédiés à Ben ne contenaient pas tous un numéro sordide auquel il devait assister ou prendre part ! Bref, un éternel recommencement qui m’a rapidement lassée.



--- Au-delà des limites du sadisme ---



J’avais déjà évoqué ce défaut dans ma chronique de Show Stopper, mais il est encore plus présent ici. Hayley Barker a ainsi créé des antagonistes cruels, mais sans autre motivation que celle de faire souffrir, sans autre but que celui de détruire. Plus d’une fois, ils ont eu l’occasion de supprimer Ben et Hoshiko et, pourtant, ils n’ont jamais saisi leur chance. Cela concerne notamment la mère de Ben qui passe de ministre soucieuse de son image à monstre sans cœur capable de souhaiter le pire à son fils. Vraiment, c’était too much.



Quant aux héros de l’histoire, ils ne m’ont pas plus convaincue que dans le tome 1…



--- Pas même un final explosif ---



J’ai poursuivi ma lecture jusqu’au bout pour deux raisons. Premièrement, en dépit des reproches formulés ci-dessus, ce second opus se lit très facilement grâce à des chapitres courts et de multiples rebondissements secondaires. Ensuite, je m’attendais à un dénouement époustouflant. Et telle était bien l’intention de Hayley Barker, du moins je le crois, sauf que ça n’a pas fonctionné. Comment cela aurait-il pu, puisqu’elle se contente de proposer un énième numéro, plus effroyable encore que les précédents ?!



En outre, l’action prend nettement le pas sur la résolution de l’intrigue, qui m’a donc paru bâclée. Alors, oui, je connais le fin mot de l’histoire, mais… cela n’en valait pas la peine !
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Show Stopper

Tout d'abord, un grand merci à Babelio et la masse critique (édition Bayard) pour l'envoi de ce livre.



Je vais commencer par parler de la couverture, parce que, forcément c'est la première chose que l'on remarque. Et on ne va pas se mentir, c'est une couverture magnifique ! Et en plus elle est en relief, j'adore, rien que pour ça c'est un énorme bon point.

Ensuite vient l'histoire en elle-même, ce n'est malheureusement pas un coup de cœur pour ma part, même si ma lecture a été très bonne.

On va dire que ce qui a pêché, c'est la cohérence dans le temps, les sentiments des protagonistes (bon au pire celui là on pourrait potentiellement passer au dessus) et leur foi en eux ou en ce qu'on leur a dit toute leur vie.

Je m'explique : l'histoire est excellente, vraiment, ça part bien, le résumé est accrocheur, un cirque où des Batards "travaillent" et risquent leur vie pour distraire les Purs, petits bourgeois de la haute société qui se sentent supérieurs aux autres, deux mondes que tout séparent et où personne ne veut se mélanger. Les uns comme les autres rêvent juste de la mort des autres.

Vraiment, j'adore le concept, mais voilà ce qui m'a dérangé dans ma lecture et qui m'a fait lire assez lentement, c'est que je ne me suis pas du tout retrouver dans les personnages, principaux comme secondaires.

D'un côté nous avons Ben, un Purs, élevé dans la plus grande tradition, détester les Bâtards, qui a une mère dirigeante et très haut placée dans la politique. Et de l'autre Hoshiko, la funambule du Cirque, qui est une Bâtarde et qui déteste tous les Purs sans aucune exception.

Sauf que ! Eh bien Ben tombe raide dingue d"Hoshiko et vice versa. Leurs univers entiers tombent en miettes, ils remettent tout en question (ou presque), vont jusqu'à tout renier par amour. Si ça avait prit du temps, ça ne m'aurai pas dérangé, mais là, tout se passe en à peine quelques jours, c'est ça qui me dérange vraiment. Que Ben ouvre les yeux sur la vérité du monde est une très bonne chose, mais on dirait qu'il s'est réveillé d'un claquement de doigts alors que c'est une chose qui aurait dû prendre plus de temps. Et Hoshiko qui déteste les Purs, va faire confiance à l'un deux, un peu plus lentement que Ben mais tout de même.

Mais tout ce qui a derrière cette histoire d'amour, est passionnant, l'auteure a une imagination débordante, glauque, noire, et je dois avouer que j'adore pas mal. Voir les coulisses du Cirques, que se soit les salles, les membres, le Directeur, toute la machination derrière tout ça, c'était vraiment intéressant.

Même le côté politique de la chose est intéressante, parce que les Purs et les Bâtards me font penser au système de Caste en Inde. Ca rappelle également l'immigration, les problèmes d'argent ... Mais j'aimerai bien savoir comment tout cela a bien pu commencer.

Et franchement, même si ce n'est pas un coup de coeur, j'ai hâte de pouvoir découvrir le tome 2, car il y a FORCEMENT un tome 2 vu cette fin de dingue !



C'est donc une bonne dystopie, mais qui manque de profondeur, j'espère pouvoir creuser plus dans le prochain tome, sur l'histoire et sur les personnages principaux.
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Show Stopper

Merci à Page Turners pour l'envoi de ce roman. Un livre qui me faisait énormément envie et qui a une couverture absolument sublime. Pour couronner le tout, la quatrième de couverture donne vraiment envie ! Malheureusement je n'ai pas aimé…



Déjà, je voyais les premiers avis tomber et je me suis dit que ça sentait le roussit. J'avais déjà des à priori à le commençant. Qui se sont très vite confirmés. A ma plus grande déception.



Je suis allée jusqu'à la page 300 et il ne se passait toujours rien d'intéressant. Alors oui, ça se lit vite. Les pages défilent toutes seules, les chapitres sont très courts. Ce genre de petit chapitre ça donne un « oh allez encore un, toute façon ça va vite ».



Le style (du moins sa traduction) est très agréable : fluide, qui dresse le tableau facilement. Mais il ne se passe pas grand chose. L‘univers de base est pourtant hyper alléchant. On aurait pu creuser l'intrigue pour que ce soit absolument génial.



Le gros hic c'est que tout est ultra manichéen. On a des répétitions qui deviennent lourdes, mais genre vraiment lourdes. On nous répète toutes les 5 pages que les Purs sont des grands méchants qui réduisent les Bâtards en esclavage. Pourquoi ? Alors là aucune idée. Mais c'est comme ça et tout le monde hait les Bâtards. C'est BEAUCOUP TROP exagéré mais rien n'est expliqué. du coup c'est bancal.



Les personnages contribuent à tout ce manque de profondeur. le héros est complètement incohérent, la fille a un peu plus de peps mais c'est pas non plus ce qui sauve le tout.



En bref, j'ai abandonné parce que j'ai compris que ça ne menait nulle part et que je n'accrochais pas du tout.
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Show Stopper

Mesdames et messieurs, accrochez-vous, le spectacle va commencer !



Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu de dystopie young adult et cette petite bombe (qui sort le 20, notez vite la date) vous allez en entendre parler. Beaucoup !

Merci beaucoup à Babelio et Bayard pour cette lecture en avant-première.



Londres, 2045.

La société est divisée en deux clans. Les Bâtards, réduits à l’état d’esclaves, et les Purs, l’élite ayant accès à tous les privilèges.

Pour s’amuser, les Purs se rendent au Cirque où des Bâtards exécutent des numéros mortels.

Ben est le fils de la ministre. Il assiste pour la première fois au Cirque de l’horreur et tombe sous le charme d’Hoshiko la funambule. Il ouvrira enfin les yeux mais trouvera-t-il le courage de mettre fin au carnage ?



Si j’aime tellement la dystopie c’est parce que les auteurs y trouvent le moyen de nous parler de nous, de notre société. Parce qu’ils poussent leur jeune lectorat à réfléchir à leur monde.

Qui sont les Bâtards ? Les minorités ethniques. Le livre se base sur le truc le plus stupide et le plus affreusement réel : le racisme.

On y trouve aussi le voyeurisme et le goût du sang qui caractérise l’être humain (les gladiateurs du Cirque, la corrida, la télé-réalité, le bashing... on y voit la critique que l’on veut, ça reste vraiment pas glorieux).



L’ambiance est parfaitement décrite. J'ai imaginé chaque recoin de ce Cirque.

Le récit est tellement immersif que j’ai fini ce bébé en une journée.

C'est un roman à deux voix. Un chapitre, Hoshiko raconte à la première personne, le suivant c'est au tour de Ben. J'aime ce procédé narratif. On alterne les points de vue, on découvre les héros et leurs univers tellement opposés. Le riche Ben et Hoshiko, pauvre certes mais tellement forte. Et il y a Greta, Amina, Silvio, Francis, Priya...

Les personnages sont attachants ou détestables mais tous agitent quelque chose en toi.



Le livre rappelle que ne rien faire face à l’injustice, face à l’inacceptable c’est participer à l’horreur.

D’ailleurs si tu veux laisser ton petit pipi sur la flamme, ça fait toujours plaisir

J'avoue que parfois j'ai pensé à la montée du nazisme (et du néo-nazisme malheureusement).

C'est une excellente lecture, divertissante mais elle est profonde aussi. Et ça, ça me séduit totalement.



Et cette couverture !!! Mais quelle merveille !!!!



J’ai adoré ce premier opus et j’ai vraiment vraiment hâte de lire la suite.

J'ai tremblé, j'ai jubilé, je me suis caché les yeux sous la couette parfois et maintenant je veux savoir ce que vont devenir les héros.



Et avec ce livre je termine le Pumpkin autumn challenge en beauté.



Dès le 20 novembre, précipitez-vous sur Show stopper, une dystopie particulièrement réussie.
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Show Stopper

On est sur de la dystopie, jeunesse (& bien sûr, c'est un peu là que ca pèche 🤷, et encore, elle a bon dos la jeunesse hein), dans l'univers du cirque. Je m'attendais à quelque chose d'un peu fou, de très visuel... MAIS QUE NENIIII !



J'ai juste eu droit à une romance interdite sans queue ni tête, sur fond de cirque - certes - une traque complètement incohérente où les traqueurs ne fouillent même pas une caisse, assez grande pour contenir un homme, se trouvant dans la même pièce que la "complice" du "fugitif", des personnages principaux complètement creux et qui n'ont même pas droit à une description physique digne de ce nom (concernant le jeune homme on en aura une... à la page 332 ! Merci !), et j'en passe, parce que des défauts j'en ai encore plein à lister alors que je ne saurais même pas trouver une seule qualité à ce roman - si ce n'est sa très jolie couverture qui a su m'appâter.



En vrai, au début c'était pas ouf mais ça passait ... et puis plus ça allait, moins ça allait, j'ai du lutter pour le terminer en diagonale.

J'avais même pas envie de le chroniquer, mais je me dis que ça peut servir à d'autres, leur éviter une bonne grosse déception 😉



Le mieux dans tout ça ? C'est que ce roman... il a une suite 😂 . Bien évidement, je vais passer mon chemin, hein.
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Show Stealer

Ce deuxième tome m'a vraiment mit une grosse claque. Si vous avez aimé le tome 1, j'ai trouvé celui la est meilleur et plus addictif🤩 Nous retrouvons les éléments du tome 1 en mieux, plus approfondie et plus cru. C'est clair que le cirque est plus féroce que jamais, mais ca, je vous laisse le découvrir.



Je ne ferai pas de résumé car c'est un tome 2 est que ça risquerait de vous spoiler cette merveilleuse duologie🖤 Tout ce que je peux ajouter, c'est que c'est une duologie de fou, qui je ne sais pas pourquoi me fais penser à Hunger Games. Les personnages sont très attachant et les actions plus folle les une que les autres à mesure qu'on avance dans l'histoire.



La façon dont l'autrice à clôturé cette duologie ma plus que convenu, j'ai beaucoup aimé la fin est bien-sûr, les valeurs et messages que transmettent ces deux livres.



Je vous Conseil vraiment de découvrir cette duologie et je remercie les éditions bayard et Hayley Barker pour cette duologie ✨
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Show Stopper

J'ai trouvé le pitch du roman plutôt original, cette idée de divertissement macabre prenant place dans un cirque ! La petite idylle entre les deux personnages est mignonnette, mais ce n'est pas ce qui m'a le plus passionnée. En revanche, j'ai aimé les messages que l'autrice a souhaité véhiculer dans son texte : la situation des Purs et des Bâtards n'est pas sans rappeler de sombres pans de l'Histoire. Autrement, j'ai trouvé l'écriture plutôt agréable, avec cette alternance de chapitres courts écrits du point de vue des deux personnages.⠀
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