AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Heinrich Neuhaus (1)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
L'Art du piano

Heinrich Neuhaus (1888-1964), pianiste et professeur au Conservatoire de Moscou, écrivit « L’Art du piano » en 1958.

Il ne fut traduit en français qu’en 1971 bien après, donc, la mort de l’auteur.



Le titre est évocateur du caractère de cet ouvrage.

En effet, bien que didactique et s’adressant à des professeurs et des élèves pianistes, il ne ressemble en rien à une méthode.

C’est d’abord l’art qui est mis en avant : la musique évidemment et la littérature pour piano en particulier, mais aussi les autres disciplines artistiques auxquelles Neuhaus fait référence à de nombreuses reprises.



En homme cultivé, il ne se laisse pas enfermer dans un seul univers et c’est ce qui rend ce livre attachant.

Outre des conseils judicieux, Neuhaus élargit toujours son propos pour rejoindre le plus haut niveau de l’art, une sorte d’absolu, dans une quête inépuisable.

Ce qu’il vise, c’est bien sûr l’excellence (il fut le professeur de Sviatoslav Richter et d’Émile Guillels), mais sans aucune prétention.



On ressent l’âme d’un humaniste qui a consacré une grande partie de sa vie à l’enseignement, aux autres donc, au détriment quelquefois de sa propre carrière.

Le modeste sous-titre de l’ouvrage : « Notes d’un professeur », en est l’illustration.



Livre très spécialisé, certes, et écrit il y a plus de soixante ans, « L’Art du piano » garde toute sa pertinence.

Nombre de réflexions sont toujours d’actualité et restent profitables à tout professionnel ou amateur éclairé désireux d’approfondir son art.



Cantus
Commenter  J’apprécie          144


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Heinrich Neuhaus (26)Voir plus

Quiz Voir plus

Trouvez le chanteur, la chanteuse, le groupe !

C'est une erreur mais les joueurs d'accordéon Au grand jamais on ne les met au Panthéon Mon vieux tu as dû te contenter du champ de navets, Sans grandes pompes et sans pompons et sans ave Mais les copains suivaient le sapin le cœur serré En rigolant pour faire semblant de ne pas pleurer Et dans nos cœurs pauvre joueur d'accordéon Il fait ma foi beaucoup moins froid qu'au Panthéon Indice : Fallet

Jacques Brel
Lio
Georges Brassens
Serge Lama

12 questions
144 lecteurs ont répondu
Thèmes : hédonismeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}