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Citations de Helen Grant (15)


A cet instant.....Je ne me doutait pas que dans six heures, cette journée allait devenir la pire de ma vie.
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Ces immenses sapins n'avaient aucune beauté pour moi. Ils m'apparaissaient plutôt comme une vertigineuse palissade qui nous coupait du monde extérieur. Et dans cette enceinte rôdait une créature surnaturelle qui se situait au-delà de notre perception normale et était le mal incarné.
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A cet instant.....Je ne me doutait pas que dans six heures, cette journée allait devenir la pire de ma vie.
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Ni elle ni mon père n’avaient remarqué les éclats de verre qui scintillaient autour du cadavre comme un givre surnaturel.
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Malgré ma nausée, je ne pus m’empêcher de regarder de nouveau. Au début, je ne vis rien du tout, puis la brise fit bouger les branches de l’arbre et, dans les taches d’ombre et de lumière changeantes, je vis un éclair dans l’herbe. Il me fallut un petit moment pour me rendre compte que c’était du verre : tout autour du cadavre, le sol était jonché d’éclats de verre. Sur l’instant, je ne compris pas, et de toute façon, j’étais saisie par l’énormité de la scène. C’est seulement plus tard, quand je me rappelai la légende de Bonschariant – le Démon du vitrail –, que je commençai à m’interroger.
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Une caisse de fruits au pied d’un pommier. Une échelle contre le tronc. La pomme rouge avec la marque des dents dans la chair blanche. Et étendu sur le sol, le cadavre.
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Bizarrement, regarder ce cadavre ne me faisait rien. Cela n’avait pas l’air réel, mais ressemblait plutôt à une illustration pour une affiche de prévention des accidents.
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Je baissai de nouveau les yeux vers l’herbe rougie, puis sur mes pieds nus dans mes sandales. Je reculai, entraînant Tuesday dont les ongles s’enfonçaient dans mon épaule.

— Qu’est-ce qu’on fait ? demanda-t-elle.

— Appelle papa.

Je dus résister à la tentation de la repousser tant ses ongles me faisaient mal.
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La portière se referma et Tuesday me rejoignit en pestant dans un crissement d’herbes froissées. Arrivée derrière moi, elle s’apprêta à parler, mais elle eut le souffle coupé. Sa main se posa sur mon épaule ; Tuesday se cramponnait à moi, l’autre main devant sa bouche.

— Oh, mon Dieu, finit-elle par piailler. Il est mort ?
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J’entendis la portière s’ouvrir.

— Qu’est-ce que tu fabriques ? s’impatienta Tuesday.

Je ne répondis pas. Les pointes des herbes picotaient mes jambes nues et la brise ébouriffait mes cheveux bruns. J’avais la bouche sèche et les yeux écarquillés. C’était un cadavre qui gisait à mes pieds. Un cadavre. Le regard gris-bleu déjà voilé par la mort contemplait le ciel estival. La bouche était grande ouverte, même si l’homme n’aurait plus jamais rien à dire. Et à la tempe, un trou, obscène, dans la courbe de ce crâne aux cheveux ras. Rouge sur fond d’herbes jaunies. Du sang. J’avais presque les pieds dedans.
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Le claquement de la portière l’interrompit au beau milieu de sa phrase. C’était la fin d’un été long et chaud et l’herbe où je me frayai un chemin était sèche et cassante, avec une agréable odeur de foin.

— Entschuldigen Sie bitte ? criai-je vers la silhouette allongée.

Pas de réponse. Je sentais presque le regard agacé de Tuesday dans mon dos.

Je répétai ma question, un peu plus fort. Un instant, il me sembla voir quelque chose bouger, mais ce n’était que le vent dans l’herbe. Un gros bourdon voleta devant mon nez et je le chassai instinctivement d’un geste en m’approchant. Il avait le sommeil lourd, ce bonhomme. Peut-être qu’il avait bu trop de bière au déjeuner. Je voyais d’ailleurs un reste de son repas près de sa main tendue : une grosse pomme rose avec une marque de dents. Je m’approchai encore.
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Il était allongé dans les hautes herbes et nous n’avons tout d’abord aperçu qu’une chemise à carreaux et le genou usé d’une salopette bleue. Nous avons tous pensé qu’il dormait.

— Descends de la voiture et va demander au monsieur dans l’herbe, dit Tuesday.

— Je crois qu’il dort, répondis-je, dubitative.

— Je suis sûre que ça ne le dérangera pas, répliquat- elle d’un ton sévère. Et ferme la portière. Il y a du vent et je n’ai pas envie que mes cheveux…
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Si on me demandait quelle est la cause de tous les maux, je ne répondrais pas « l’argent », mais « la nourriture ». C’était cela – ou plutôt son manque – qui avait tué ma sœur, ou du moins qui y avait contribué. Et ce jour-là, le vieillard du verger de Niederburgheim était la seule personne que j’aie jamais vue morte parce qu’elle avait mangé une pomme.
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Si on me demandait quelle est la cause de tous les maux, je ne répondrais pas "l'argent", mais"la nourriture". C'était cela - ou plutôt son manque - qui avait tué ma sœur, ou du moins y avait contribué. Et ce jour-là, le vieillard du verger de Niederburgheim était la seule personne que j'aie jamais vue morte parce qu'elle avait mangé une pomme.
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