Hervé Kuhn

J'ai reçu et lu cette bande dessinée dans la cadre de la masse critique jeunesse.





Je ne suis pas une adepte de la bande dessinée en général, mais j'ai joué le jeu. Je l'ai lu avec ma fille qui elle adore les livres avec des tas d'images .. Donc une bd pour elle, c'est le bonheur.





L'intrigue de la bande dessinée est la suivante : Seraphin, Églantine (des marmottes) partent avec des amis à la montagne pour participer à la course du "Grand Neve". Suite à un départ tonitruant, une fin de course rapide et ... une chute virevoltante, Seraphin fait un PLOUFF avec un morceau du glacier de la montagne. Seulement, ce glacier ne contient pas que de la glace... Léon, la marmotte préhistorique y dort.





Le rendu visuel de la bd est vraiment sympa. le travail de colorisation est vraiment bien réalisé.

Cette bd oblige également à faire preuve d'imagination avec des planches par moment sans texte : déroutant au départ, mais étrangement avec ma fille, cela nous a permis d'imaginer des textes et de plutôt bien rire ^^



Bon, l'intrigue de départ plutôt sympathique. Ma fille a trouvé cela très drôle et , en tant que parents moi cela me faisait penser à Hibernatus avec Louis de Funès. Par contre, un peu décousue sur la suite On en vient à se demander : QUI EST LE HÉROS DE LA BANDE DESSINÉE ? Séraphin ou Léon ??? L'histoire fait plus penser à une succession de petites histoires plutôt qu'une histoire intégrale. Je m'attendais à quelque chose plus en rapport avec le titre... la préhistoire avec une marmotte moins civilisé et découvrant notre époque. Cela a été à peine suggéré :(

De plus, j'ai trouvé dommage la partie concernant Les Justiciers Masqués. La bande dessinée se focalise sur Séraphin et Églantine attendant chez eux des nouvelles de Léon alors que là, justement, cela devenait intéressant de découvrir les aventures de Léon. Ce choix de point de vue gâche un peu le côté "aventure" de l'histoire.





Un bon moment agréable passé avec ma fille à la lire et à discuter/échanger sur les animaux. Une intrigue qui malheureusement manque de "punch" et qui laisse vraiment une impression d'inachevée.





Je remercie les éditions Boule de neige pour cette bande dessinée.

Hibernatus à la montagne, et dans le rôle de Louis de Funès... Léon la marmotte !

Une marmotte qui parle en vers, qui plus est ! Tout comme dans le célèbre film, notre héros est décalé par rapport à l'époque moderne et cela donne lieu à quelques bons gags.

Les animaux, marmottes et autres habitants de la montagne sont assez drôles. On retrouve chez eux des comportements humains, procédé classique et qui fonctionne bien ici.

Tout au long de ma lecture, je me suis dit que l'auteur devait bien connaître la montagne, y avoir fait de belles courses, tant certaines choses sentent le vécu. Bingo : une mini biographie en fin d'ouvrage m'apprend qu'Hervé Kuhn est savoyard... tout s'explique.

La joyeuse convivialité du refuge, la cuisine (ah, la croziflette !), le duvet à la fermeture éclair récalcitrante, le ronfleur qui empoisonne la chambrée : on s'y croirait !

On ne s'ennuie pas une seconde dans cette histoire au rythme soutenu, les couleurs sont toniques et les animaux bien sympathiques.

La venue de Léon-Hibernatus à notre époque offre de plus l'occasion de dresser un triste constat de l'évolution de l'environnement.

Une bande dessinée amusante qui plaira aux adultes comme aux enfants : mon fils de douze ans a ri comme un bossu.

Merci à Babelio et aux éditions Boule de neige pour cette lecture rafraîchissante.

J'ai fait la connaissance des sympathiques marmottes Églantine et Séraphin dans l'album "La marmotte préhistorique" que j'avais reçu il y a deux ans lors d'une opération masse critique.

Un grand merci à Babelio qui nous offre régulièrement l'occasion de faire de belles découvertes.

J'avais beaucoup aimé cette histoire rafraîchissante, écrite et dessinée par un vrai connaisseur de la montagne, un Savoyard. Et un bon point, un !

Rebelote avec le deuxième tome, "Helmut l'ami marmotte", plein d'humour et qui a enchanté la germanophile qui est en moi.

Je me régalais donc à l'avance de retrouver Églantine et Séraphin dans leurs nouvelles aventures, "C'est quoi ce chantier". Dès que j'ai vu ce titre dans la dernière liste proposée par Masse critique, j'ai foncé, et par chance, j'ai été choisie.

Sitôt reçu, sitôt lu, et là... aïe, aïe, aÏe ! Quelle déception !

La rivalité entre les habitants de deux vallées voisines, la rénovation d'un vieil hospice à laquelle vont travailler les "ennemis" : les ingrédients sont là et annoncent un bon moment de lecture.

Hélas, il n'en est rien. Je n'accroche pas, je m'ennuie même franchement. L'histoire ne décolle pas, l'humour ne fonctionne pas.

Je tourne les pages, encore pleine d'espoir, attendant que quelque chose se produise, quelque chose qui m'entraînerait, mais telle la sœur Anne, je ne vois rien venir. À part deux nouveaux personnages à six pages de la fin, dont l'arrivée donne lieu à une petite leçon de morale et de bien-pensance dénuée de finesse.

Un album que je vais m'empresser d'oublier, mais j'espère sincèrement revoir Églantine et Séraphin ainsi que leurs amis dans de nouvelles aventures, à la hauteur des deux premières. J'ai envie de retourner "là-haut sur la montagne" avec eux !

Merci aux éditions Boule de neige pour leur envoi. Je suis désolée de cette critique si négative qui contraste avec celles des deux premiers volumes, mais j'écris toujours ce que je pense.

Comme l'a si bien dit Beaumarchais, "Sans la liberté de blâmer, il n'est pas d'éloge flatteur."

Je retrouve avec plaisir Églantine et Séraphin, marmottes que j'avais découvertes dans les albums "Là-haut sur la montagne" du même auteur.

Ici, il ne s'agit pas d'une histoire suivie, mais d'une succession d'historiettes d'une demi-page.

Le couple a une vie trépidante et fortement marquée par son habitat savoyard : on mange beaucoup de raclette dans ces pages !

Covid oblige, nos amies subissent le confinement, portent parfois un masque (qui n'est pas de ski !) et pour se désinfecter les pattes ont un gel bien spécial : le gelnépi.

L'ensemble est sympathique et l'on rit ou sourit de bon cœur dans cet album tonique et coloré.

Je remercie Babelio pour son opération Masse critique et les éditions Boule de neige pour leur envoi. Une petite évasion en montagne loin de ma grisaille citadine et de l'actualité déprimante m'a offert une parenthèse appréciable.

À l'automne dernier, j'avais découvert grâce à une masse critique de Babelio la première bande dessinée d'un jeune auteur débutant (Hervé Kuhn) : la marmotte préhistorique.

J'avais aimé cette lecture rafraîchissante, mettant en scène des animaux très sympathiques dans un contexte montagnard amusant.

En vacances aux Saisies cet été, je tombe, le jour de la fête du Beaufort (miam !), sur le stand des éditions Boule de neige. Mon œil est attiré par une couverture, le graphisme m'est familier : bingo ! C'est le second tome des aventures d'Églantine et Séraphin !

Et hop, voilà la bd dans mon sac : en plus du plaisir de lecture à venir, j'aime l'idée de contribuer modestement à la réussite d'un petit éditeur savoyard, dont j'ai pu au passage découvrir des albums jeunesse qui m'ont l'air fort intéressants.

Ce second tome ne me déçoit pas du tout, bien au contraire.

L'auteur a su se renouveler tout en gardant la montagne et les animaux au premier plan.

Le personnage principal est Helmut, marmotte allemande, que nos amis avaient connue lors d'un échange scolaire. Belle trouvaille qui donne l'occasion de rire abondamment lorsque les animaux se rappellent leur voyage en Allemagne. C'est drôle et très réaliste. La photo de groupe, le carnet de voyage : je crois revivre les récits des voyages scolaires outre-Rhin de mes enfants.

Les dialogues sont savoureux et, comme dans le tome 1, nos amies les bêtes ont des comportements humains, ce qui donne lieu à d'excellents gags.

Hervé Kuhn profite de cet album pour plaider la cause de l'apprentissage de l'allemand : petit coup de pub bienvenu, auquel je souscris pleinement. L'allemand est une langue magnifique, d'une immense richesse culturelle, et son étude est loin d'être insurmontable comme beaucoup l'imaginent. Enfin, argument non négligeable : l'Allemagne est le premier partenaire commercial de la France, et la connaissance de la langue de Goethe est un atout certain dans la recherche d'un emploi.

J'ai conscience dans cette "critique" d'avoir finalement peu parlé de l'album, mais puisque je ne veux pas révéler l'histoire, il est difficile d'en dire plus. J'espère en tout cas que vous aurez tous compris que j'ai beaucoup apprécié cette bd et que je me réjouis d'apprendre qu'un tome 3 est en préparation.

Vivent les marmottes et vive la montagne !

Une B.D. pour enfants qui revisite les J.O d’Albertville de 1992. Les héros sont des animaux des montagnes savoyardes. Préface de Franck Picard qu’on retrouve à concourir sous le nom de Franck Surgelaz. On y trouve aussi Edgar Grospiron en python, donc appelé Edgard Grospython qui n’a pas un rôle très sympathique ce qui m’a un peu déçue, l’ayant admiré à l’époque. Et ceux-là devinez qui ils sont ? Souris Bonamie, Alberto Bomba, Jean-Claude Kilikili. Les personnages ont des bouilles craquantes et chaque case est très colorée. Des épreuves qui existent et d’autres imaginées. Il faut quand même quelques connaissances des compétitions de sports d’hiver pour reconnaître les sportifs cités. Remerciements à Masse Critique et aux éditions Boule de neige de Chambéry pour cette B.D. fort divertissante adressée aux enfants et... aux anciens enfants.

Lorsque j’ai vu cette BD dans la liste des ouvrages proposés par Masse Critique, je n’ai pas hésité. Elle contenait tout ce que j’aime : des marmottes, les Alpes, une ambiance feutrée de coin de cheminée dans un chalet d’altitude, un couple taquin et adorable, un joli dessin, de belles couleurs, de l’humour et tant d’autres choses encore.

Alors quelle joie de découvrir que j’avais été sélectionnée pour lire les aventures d’Eglantine et Séraphin.

Je suis tombée rapidement sous le charme de ce couple de marmottes espiègles qui n’ont pas la langue de bois, qui parlent en « langage jeune », qui connaissent le monde du XXIème siècle et qui s’éclatent au quotidien !

Cette BD est constituée de nombreuses saynètes, assez inégales selon moi. Cela s’explique par le fait que certaines planches s’adressent aux petits enfants, d’autres font des clins d’œil aux adultes.

Ma vie de marmotte, c’est une lecture joyeuse, une aventure positive, une énergie colorée, des émotions pétillantes, des sourires alpins, des dessins expressifs et des références qui vont rejoindre chacun dans leur expérience de la vie quotidienne.

Grâce à Eglantine et Séraphin, je ne regarderai plus jamais les marmottes de la même manière.

Un grand merci à Babelio, aux Editions Boule de neige et à Hervé Kuhn pour cette lecture qui fait simplement du bien.

Eglantine et Séraphin c'est un couple des marmottes, nous suivons leurs aventures dans cette BD à l'attention des plus jeunes. Gags, jeux de mots, petits conflits (Eglantine n'est pas toujours facile et séraphin bien maladroit) amuseront les enfants qui riront des dialogues de ces deux-là. Les personnages sont plutôt mignons, se ressemblent pas mal et vivent douillettement dans leur terrier. La surprise de ce tome 2 c'est que la Covid s'introduit dans les dernières pages avec confinement et gestes barrières. Plutôt bien vu, les enfants se retrouveront dans ces pages tant ils sont dans ce cauchemar depuis 2 ans. Décidément cette vie de marmottes est bien mouvementée.

Un album sympathique avec aussi de la neige, de la luge et de la raclette malgré le titre printanier. Rigolo et tendre.

Merci aux Editions Boule de neige et à masse critique pour cet envoi.

Avant tout Merci à Babelio et aux éditions Boule de neige pour cette merveilleuse petite BD reçue via les masses critiques.



Cette œuvre est une sympathique lecture pour des préadolescents, touchant aussi les plus jeunes avec ces caricatures animales... En effet les héros ne sont autres que des marmottes, vaches, chèvres, bouquetins etc… Et ceux-ci sont fort bien illustrés, simplement et légèrement, tout a fait adapté pour nos bambins !

Le contexte montagnard offre de nombreuses possibilités de gags mais aussi de beaux arrière plans.

Le scénario est bien trouvé, en commençant par une course absurde et surréaliste, amenant le réveil d’un ancêtre congelé qui va redécouvrir le monde actuel pour finir par s’engager et militer à sa manière pour l’écologie. Une belle manière pour sensibiliser aux périls de la pollution pour notre planète.

Les dialogues sont nombreux, parfois en vers et en poésie, et quelques expressions certainement savoyardes (ou du nord-est) que je ne connaissais pas donc peut-être un peu compliqué pour des préadolescents, mais dans l’ensemble ils se lisent bien.

Le trait est régulier et simple, les couleurs sont vives et gaies. Le découpage est basique et rigoureux.

Bref tout pour inspirer la bonne humeur et motiver la lecture.



Merci pour ce livre.

Hello,



Tout d’abord un grand merci à Babelio et aux éditions boule de neige de m’avoir offert ce deuxième tome des aventures de Séraphin et Eglantine lors de l’opération Masse Critique.



Le tome 1 m’avait déjà beaucoup plus avec son trait simple, léger et humoristique.



Ce tome 2 est, de son coté, remarquable sur plusieurs points de vue :



- Il prône la tolérance face à la différence et la peur de l’étranger

- Il éveille la curiosité pour les langues étrangères et notamment l’allemand

- Il fait la morale au péché qu’est la jalousie

- Et surtout il met en avant des valeurs essentielles qui sont l’amitié et surtout la solidarité.



Cette caricature de la société à travers une communauté peuplée d’animaux des alpages est vraiment marrante est bien pensée.

Les couleurs sont toujours vives et gaies, invitant ainsi à tourner les pages.

Le découpage est simple et accessible.

Bref voici donc une belle petite BD pour nos jeunes préados.

Merci encore pour ce beau petit cadeau !

La devise de la Marquise de Toutvabien, la créatrice des Jeux Zoolympiques ? "L'essentiel est de s'amuser !" Voilà le ton donné : cette 4ème aventure d'Églantine et Séraphin suit en tout point la devise de la marquise. Les 2 marmottes ingénues des Alpages s'engagent comme un seul homme et tout un peuple dans et pour leurs jeux à la maison : on n'a pas tous les jours les jeux chez soi. Beaucoup d'amour et d'humour dans cet album riche en couleurs - comme les anneaux... zoolympiques - et en exploits, petits et grands, sur les pistes dans des sports merveilleux comme le coloriathlon, où la cible est une image au propre et au figuré, et aussi en dehors aux côtés des bénévoles. Un bonheur de lecture en forme de madeleine - de biscuit de Savoie ! - pour tous ceux qui ont vécu les JO d'Albertville, et d'album en héritage pour les plus jeunes à lire et relire en famille avant Paris 2024... pour se passer un flambeau bien sympathique, de générations en générations. Notons aussi l'amour et le respect de la nature dans cet album pour enfants qui a bien amusé le grand que je suis resté. Merci et bravo à l'auteur, Hervé Kuhn, Franck Piccard qui signe l'intro après avoir été au coeur de ces Jeux, Masse Critique et les éditons Boule de Neige... comme dans l'épreuve sur cible mouvante inscrite aux jeux zoolympiques : votre album se lit comme un dessin animé chargé d'histoire, plein d'émotion et amoureux de nature.

Petit album de bande dessinée au concept assez agréable, l'idée étant de réunir des auteurs savoyards pour que chacun amène sa contribution à l'album. La qualité est quand même assez inégale avec au final deux histoires qui tirent leur épingle du lot : la première avec le bonhomme de neige et celle avec le diable.

Petit couple bien sympathique que Séraphin et Eglantine. Ils vivent tranquillou à la montagne. Farniente, balades et fondues sont au programme. Ah oui ces deux là sont des marmottes.

Une Bande dessinée composée de 2 bandes de 6 vignettes par page. Les gags se suivent, c'est vivant, drôle, bien vu et ça titille un peu car si Séraphin et un peu lourdaud, Eglantine n'est pas toujours très tendre....

Une BD qui semble plutôt pour les plus jeunes par le thème et le dessin mais certaines bandes demandent quelques explications alors à lire jusqu'à pas d'âge car c'est assez malin. La vie de couple, vue à hauteur de marmottes.

Sinon c'est assez pipi/caca/prout.... de quoi faire rire le jeune public friand de cet humour. Jolie présentation pour une histoire amusante et dépaysante.

" Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu ! "



Merci à babelio et aux Éditions Boule de neige pour cet envoi.

Je viens de finir "Ma vie de Marmotte" La BD de Hervé Kuhn aux éditions Boule de neige.

Une BD destinée aux plus de 7 ans, mais pas seulement... puisque ces aventures de marmottes montagnardes en feront sourire plus d'un !

Composé de deux bandes et 5 ou 6 vignettes, ce sont de courts récits au fil des saisons et des aventures, avec les différents amis et événements qui ponctuent la vie de ce couple de marmottes.

Un plus, les textes écrits en lettre bâton, pour faciliter la lecture des apprentis lecteurs.

Hervé Kuhn est né en Savoie, ce professeur d'allemand partage sa vie entre l'enseignement et ses crayons. Il puise son inspiration dans ses montagnes natales.
Lien : https://domiclire.wordpress...

Certains babelionautes me connaissent un peu, mais je suis certaine que très peu savent que je ne sais pas lire les bandes-dessinées. À tel point que les seules bandes-dessinées intégrales que j’ai réussi à lire sont les épisodes de Tom-Tom et Nana. Oui, vous pouvez le dire, je suis une véritable handicapée de la bande-dessinée. Mais je vous rassure, je le vis très bien.



Ne croyez pas que je vous ai livré ce secret gratuitement pour faire digression ; je voulais que vous compreniez dans quel état d’esprit j’étais lorsque l’on m’a présenté Helmut. Helmut ? C’est le personnage principal de la dernière bande-dessinée d’Hervé Kuhn : Helmut, l’ami marmotte. Nous avons été présentés par Nastie92. Ou plutôt, elle m’a présenté la bête en ouvrant sa dernière trouvaille littéraire (« Quelle horreur ! Une BD ! » me suis-je exclamée, déjà méfiante de ce qui allait suivre), me montrant une vignette où je découvris une marmotte bavaroise. « Pffff ! C’est cliché ! » ai-je ajouté. Précisons pour le comique de la situation que la trouvaille littéraire en question a été ramenée tout droit de la fête du Beaufort ; je ne dévoile rien, l’information a déjà été révélée par Nastie92 elle-même.

J’étais prête à prendre congé d’Helmut le Bavarois avant même de lui avoir dit bonjour lorsque Nastie92, rusée, a éveillé ma curiosité. La BD était écrite par un professeur d’allemand, et (extraits choisis à l’appui) elle regorgeait de clins d’oeil que la germanophile que j’étais allait apprécier. J’ai rigolé aux extraits choisis. Et puis, argument final : l’intrigue parlait d’échanges franco-allemands. Voilà qui a achevé de me convaincre et m’a fait emprunter la bande-dessinée. Après tout, que perdais-je à tenter de la lire ? Quelques trajets en RER.



Et savez-vous quel miracle se produisit ? Helmut m’a plu. Beaucoup plu même. Les extraits choisis n’étaient pas de la publicité mensongère : le livre est un clin d’oeil géant à l’Allemagne, une publicité pour les échanges scolaires franco-allemands et un plaidoyer subtil pour l’apprentissage de la langue allemande. À chaque vignette – ou presque – je me suis exclamée, amusée : « C’est cliché… mais tellement vrai ! ». Parce que l’on est dans le cliché allemand, mais bienveillant, et réaliste. Habile exercice de ton auquel seul un germanophile averti pouvait répondre avec justesse.

J’ai trouvé ce jour-là que le RER roulait trop vite, absorbée par les aventures de Séraphin et Églantine, marmottes des Alpages, qui reçoivent la visite de l’ancien correspondant allemand d’Églantine, notre fameux Helmut ! Avant même l’arrivée de ce dernier, je me suis amusée à voir Églantine se pomponner en fredonnant quelques paroles de "99 luftballons", puis Helmut a frappé à la porte du terrier, les bras chargés de bonbons « Harico » et de chocolat « Bitter Sport ». J’ai bien évidemment souri aux balbutiements de Séraphin dans la langue de Goethe, jaloux que sa chère et tendre comprenne si bien Helmut, j’ai fondu devant ses gaffes attendrissantes, comme par exemple sa proposition de nommer son groupe de musique « RDA » (pour « Rock Des Alpes »… quel innocent !), et regrette que la BDC (brasserie du corres’) ne soit que fiction. Dommage, car le lieu donne envie de s’y arrêter au détour d’une randonnée en montagne, et de goûter les spécialités de la maison, boissons 100% brassées à l’eau de source !

Si vous êtes comme Séraphin, plutôt réticent vis-à-vis de l’allemand, faites comme lui : jetez-vous à l’eau, lisez la BD ! Car l’humour français n’est pas en reste ; tenez par exemple cette vignette où je vous laisse deviner ce que Séraphin répond intérieurement à la réplique « Ah ça ! La bouteille tu ne la laisses pas tomber. ». Et puis, comme Séraphin, vous vous laisserez embarquer dans le tourbillon germanophile qui gravite autour de vous, peut-être même jusqu’à vous dire que vous auriez bien aimé apprendre un peu d’allemand. Ne serait-ce que pour comprendre quel célèbre monument se cache derrière le château du rocher aux cygnes, cela aurait valu le coup !



Monsieur Kuhn, merci pour cette lecture divertissante ! Si vos cours d’allemand sont aussi entraînants que votre bande-dessinée, vos élèves doivent être atteints du virus de la germanophilie !
Lien : https://apfelschorle.wordpre..

Je connaissais déjà les éditions Boule de Neige, fortement ancrées en Savoie, par leurs sympathiques albums. J'en ai toute une collection mais je ne vous ai présenté pour le moment que La Dent du Chat.

J'ai découvert il y a peu Églantine et Séraphin, les deux adorables marmottes, et je me suis empressée de leur commander les bandes dessinées.

Le tome 1 de Là-haut sur la montagne est hélas épuisé, et même s'ils m'ont gentiment communiqué les adresses des libraires qui en ont encore, je me contente de commencer par le tome 2.



C'est mignon comme tout, avec en plus une jolie morale.

Car Helmut, comme son prénom l'indique, est un étranger. Et quand on habite une si jolie région que la Savoie, avec un terrier un peu à l'écart de tout, on n'aime pas forcément beaucoup se voir envahi d'étrangers ou de touristes !

Églantine est ravie de retrouver son ami rencontré lors de son échange collégien. Séraphin nettement moins, avec un brin de jalousie en plus. Et le vieux montagnard fondateur du FLM Front de Libération de la Montagne, pas du tout.

Le tout dans une atmosphère très bon enfant, avec des animaux tous aussi adorablement dessinés les uns que les autres.

Un peu de musique, beaucoup d'ambiance, des clichés qui font sourire, et des "petites saucisses", c'est tout simplement adorable.
Lien : https://livresjeunessejangel..

Mélusine (7 ans) : C’est l’histoire de deux castors qui regardent un spectacle de musique et ensuite ils veulent faire une maison. Alors ils demandent à leurs amis de les aider. Et à la fin, le groupe de musique se réunit autour de la nouvelle maison et ils recommencent à faire de la musique !

J’ai aimé ce livre car il est drôle. Au début l’image quand Eglantine dis à Séraphin « tu aurais dû mettre ton bonnet » et aussi la blague « Enchantier, je m’appelle Teuse » !

J’ai aimé ce livre merci !

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Personnellement, je suis moins enthousiaste que ma fille. Déjà graphiquement je ne suis pas emballée, les dessins sont simplistes, ni réalistes ni poétiques, ça ne fait pas rêver. Quant au contenu, que dire : c’est un peu plat, l’intrigue est convenue et l’humour un peu trop potache à mon gout… Mais bon, ça plaît aux enfants, et après tout c’est le principal !

Quelle belle idée ce recueil de bandes dessinées sur le thème de la neige.



Merci aux éditions Boule de neige et à Babelio pour cette découverte.

Ce recueil met à l'honneur 12 auteurs des Alpes pour les 10 ans de cette jolie maison d'éditions. une consigne : la neige doit être au rv de chacune des histoires.



12 auteurs, 12 styles très différents évidemment tant dans les textes que dans les illustrations.

Chaque histoire est précédée d'une rapide présentation de l'auteur(e).

Des scénarios inégaux, des graphismes très diversifiés et des techniques variées : peinture, aquarelle, crayon...

Alors c'est sûr, on ne peut pas tout aimer et chacun peut trouver son bonheur.

Ce deuxième tome ne nécessite pas d'avoir lu le premier, ça il s'agit d'un ensemble de petites vannes sous forme d'histoires, chaqune prenant une demie page. C'est drôle et les dessins sont sympathiques, colorés, ça donne du peps. l'humour est très premier degré et ne vous fera pas rire aux éclats mais on sourit tout du long. Si l'album est accessible aux enfants, pas aux tout-petits, il est drôle aussi à lire par un adulte.

Voilà un gentil recueil de bandes dessinées , d'une lecture agréable , d'une belle diversité (12 auteurs et autrices différents ) sur le thème de la neige , réalisé par des personnes qui habitent les Alpes .

On passe un bon moment , aucun doute là-dessus , mais j'ai quelques griefs :

-Les scénarios sont trop courts , ça manque de matière

-On s'adresse à un public jeune , peut-être un peu trop !

-Il eût été judicieux de réaliser deux volumes de ce recueil , l'espace imparti était trop court pour les bédéistes

-Le thème me semble trop restrictif (la neige) , on aurait pu étendre ce thème à la montagne et son environnement

-Le format est assez inhabituel pour une BD (25 X 18.5) , mais ce n'est pas bien grave

-Les textes sont trop souvent d'une grande pauvreté

Vous allez penser , mais quel emmerdeur ! (vous n'avez pas complètement tort ) . Néanmoins , si le lecteur est aussi caustique , c'est aussi pour que l'éditeur se remette en cause .

Ceci étant dit , il y a dans ce recueil des moments agréables à passer , un peu de poésie , un peu d'imagination , un espace de liberté .

Alors , merci aux Editions Boule de neige et à Babelio pour ce recueil !